Frédéric le Bel

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Frédéric le Bel (en Modèle:Lang-de), né en 1289 à Vienne et mort le Modèle:Date à Gutenstein (duché d'Autriche), est un prince de la maison de Habsbourg, fils d'[[Albert Ier (empereur du Saint-Empire)|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et d'Élisabeth de Tyrol.

Lors des élections impériales de 1314, à la suite du décès de l'empereur Henri VII, il est élu roi des Romains le Modèle:Date- ; cependant, le jour suivant, Louis de Bavière issu de la maison de Wittelsbach a également été élu au trône impérial, par décision d'une autre partie de l'assemblée électorale. Quelques décennies avant que la Bulle d'or a défini les règles de transmission de la dignité impériale clairement et de manière cohérente, l'élection de deux souverains donne lieu à un âpre conflit. Les hostilités armées se terminèrent en 1322 avec la bataille de Mühldorf, dont Louis est sorti victorieux. Après trois ans d'emprisonnement, l'antiroi Frédéric soutenu par la curie romaine et ses frères parvient à atteindre un accord avec son rival et devient co-régent de Germanie. Dans l'histoire médiévale du Saint-Empire romain, cette diarchie était un fait unique. Mais, en fait, Frédéric ne joue qu'un rôle secondaire, lorsque Louis est couronné empereur en 1328.

Au cours de ses dernières années, Frédéric s'est produit comme donateur et fondateur afin de légitimer son règne. Sous sa tutelle, le centre des territoires héréditaires des Habsbourg se déplace continuellement des plus anciennes possessions sur le territoire du duché médiéval de Souabe vers la résidence de Vienne dans le duché d'Autriche.

Biographie

Fils de l'empereur Modèle:Souverain2 et d'Élisabeth de Tyrol, il est devenu, après la mort de son aîné Modèle:Souverain3 et l'assassinat de son père en 1308, duc d'Autriche, dont il partage l'administration avec son frère cadet Léopold.

Sa vie est marquée par ses relations avec son cousin Modèle:Souverain2. Ils sont éduqués ensemble, et leurs relations sont bonnes. Mais elles deviennent conflictuelles lorsque la tutelle des ducs de Basse-Bavière est confiée à Frédéric. Modèle:Souverain- le bat à Gamelsdorf et il doit renoncer à cette tutelle.

Après la mort de l'empereur Modèle:Souverain3, Frédéric se porte candidat à la couronne du Saint-Empire. Cependant, à l'instigation de l'archevêque de Mayence Pierre d'Aspelt, c'est Modèle:Souverain2 qui est élu par quatre princes-électeurs sur sept en octobre 1314. Modèle:Souverain- est alors couronné à la hâte roi de Germanie par l'archevêque de Cologne, au lieu de celui d'Aix-la-Chapelle. Selon la tradition le vote des princes-électeurs doit être unanime ce qui amène Frédéric à contester l'élection<ref>Henry Bogdan, Histoire des Habsbourg des origines à nos jours, Perrin 2002, Modèle:P.</ref>.

Frédéric, appuyé par son cadet Modèle:Souverain2, remporte d'abord des succès militaires contre Modèle:Souverain-. Cependant, celui-ci le défait et le capture le Modèle:Date, avec 1 300 autres gentilshommes d'Autriche et de Salzbourg, sur la lande d'Ampfing lors de la bataille de Mühldorf. Il le retient prisonnier au château de Trausnitz dans le Haut-Palatinat. Frédéric qui gouverne avec ses frères et Modèle:Souverain2 ne s'avoue pas vaincu, continuant le combat.

Cette résistance, la perte de l'alliance avec le roi de Bohême et l'excommunication du pape Modèle:Souverain2 (qui prétend qu'il ne peut pas être élu sans son approbation) conduisent Modèle:Souverain- à relâcher Frédéric, aux conditions du traité de Trausnitz du Modèle:Date : Frédéric y reconnait son cousin Modèle:Souverain- comme souverain légitime et s'engage à retourner en captivité s'il ne parvient pas à convaincre Léopold de déposer les armes.

Ayant échoué, Frédéric retourne à Munich se constituer prisonnier, alors même que le pape l'a délié de son serment. Cet épisode a inspiré à Friedrich von Schiller son poème Modèle:Langue (Fidélité allemande) et à Ludwig Uhland sa tragédie Ludwig der Bayer (« Louis le Bavarois »).

Impressionné par cette loyauté chevaleresque, Modèle:Souverain- rend son amitié à son cousin, partage son palais avec lui et ils se mettent d'accord pour diriger en commun le Saint-Empire. Face aux objections du pape Modèle:Souverain2 et des princes-électeurs, ils signent un nouveau traité à Ulm le Modèle:Date, selon lequel Frédéric dirige la Germanie en tant que roi de Germanie, tandis que Modèle:Souverain- est couronné empereur en Italie. Cependant, la mort de Modèle:Souverain2 le 28 février conduit Frédéric à abandonner cette régence impériale pour ne diriger que les seules possessions des Habsbourg.

Il meurt le Modèle:Date au château de Gutenstein dans le Wienerwald, et est inhumé à la chartreuse de Mauerbach qu'il a fondée. Lorsque celle-ci est fermée en 1783, on emmène sa dépouille à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne.

Après Frédéric, il faut attendre plus de cent ans pour qu'un Habsbourg, avec Modèle:Souverain3 en 1438, soit de nouveau élu roi des Romains : entre-temps, le trône impérial est alternativement occupé par les dynasties de Bavière (Wittelsbach) et de Luxembourg.

Union et postérité

Frédéric épouse par procuration à Barcelone en 1313 et effectivement à Judenburg en mai 1315 l'infante Isabelle d'Aragon (née à Barcelone en 1305, morte à Vienne Modèle:Date-, inhumée dans la chapelle Saint-Louis des Frères mineurs), fille du roi Modèle:Souverain3 et de sa seconde épouse Blanche d'Anjou. Ils ont trois enfants :

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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