Camarade

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Camarade se dit d'une personne avec laquelle l'on partage un ou plusieurs centres d'intérêt. Il est utilisé entre les membres de partis politiques de gauche, notamment communistes<ref>Étienne Balibar, Guy Bois, Georges Labica et Jean-Pierre Lefebvre, Ouvrons la fenêtre, camarades !, F. Maspero, Paris, 1979, 221 p. Modèle:ISBN ; Romain Ducoulombier, Camarades ! : la naissance du parti communiste en France, Perrin, Paris, 2010, 428 p. Modèle:ISBN (texte remanié d'une thèse d'Histoire) ; Antoine Spire (dir.), La culture des camarades : que reste-t-il de la culture communiste ?, Ed. Autrement, Paris, 1992, 285 p. Modèle:ISBN</ref> et socialistes<ref>David Revault d'Allonnes, Petits meurtres entre camarades : enquête secrète au cœur du PS, Points, Paris, 2011, 375 p. Modèle:ISBN</ref>, par des syndicalistes<ref>Jean Claude Poitou, Vos luttes, camarades (préface d'Henri Krasucki, Éditions sociales, Paris, 1982, 124 p. Modèle:ISBN</ref>, ainsi que par des patriotes et des nationalistes. C'est également un terme du vocabulaire militaire<ref>Roger Boutefeu, Les Camarades : soldats français et allemands au combat, 1914-1918, Fayard, Paris, 1966, 463 p. ; Pierre Nord, Mes camarades sont morts, Éditions de Crémille, Genève ; F. Beauval, Paris, 1970, 3 vol., 1. La Guerre du renseignement ; 2, Le Contre-espionnage ; 3, La Préparation du débarquement ; Alexandre Lafon, La camaraderie au front : 1914-1918, Armand Colin, 2014, 544 p.</ref>. Le mot est également employé à l'école : « camarades de classe »<ref>Abbé Merlaud et Antoine de la Garanderie, Les Camarades et les amis de nos enfants, Centre catholique d'éducation familiale, Paris, 1965, 24 p. ; Didier Daeninckx, Camarades de classe, Gallimard, Paris, 2009, 177 p. Modèle:ISBN</ref>.

Sens du terme

Fichier:Grüß Gott Kamerad.jpg
Carte postale allemande de 1915 : « Bonjour, camarade ! ».

Modèle:Travail inédit

Le terme est emprunté à l'espagnol camarada, qui vient de la même chambrée.

Après la Révolution russe, il a été choisi par les communistes comme civilité plus égalitaire que Monsieur, Madame ou Mademoiselle. Ce choix s'inspirait de la Révolution française qui, en abolissant les privilèges, a voulu abolir également les titres de noblesse en utilisant le terme de citoyen (ou citoyenne). En réalité, l'emploi du mot camarade n'a pas commencé avec la Révolution russe. Le Dictionnaire d'étymologie de Larousse indique que le sens politique du mot est né en 1790. Il a été ensuite largement utilisé par les soldats français sous Napoléon, notamment le "chant de l'Ognon" qui désigne la marche des soldats face à l'ennemi autrichien. Les soldats de la garde de l'empereur s'appelaient entre eux camarades, car ils venaient de la même chambrée.

La surabondance du terme Camarade (en russe Modèle:Lang / Tovarichtch) est plus une caractéristique de films stéréotypant les Soviétiques qu'un reflet de la réalité <ref>Par exemple Tovaritch de Jacques Delval en 1935</ref> : le terme était en fait peu utilisé dans le langage courant en Union soviétique (où l'on disait plutôt (jeune) homme ou (jeune) femme), mis à part dans les documents officiels et les discours formels, en particulier dans l'armée (ex. : Camarade colonel ) ou en s'adressant à un auditoire (ex. : Honorables (ou Chers) camarades !).

Les militants du Parti communiste français emploient ce terme déjà en usage au sein du Parti socialiste SFIO où les militants s'appelaient camarades et citoyens, tandis que les anarchistes se nommaient plutôt compagnons. Les sociaux-démocrates allemands emploient le terme correspondant, Genosse, depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Portail