Pierre Durand (résistant)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Pierre Durand, né le Modèle:Date de naissance à Mulhouse et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>, est un historien et journaliste français.

Résistant survivant de la déportation, il a été président du Comité international Buchenwald-Dora et Kommandos.

Biographie

Origines, études et famille

Pierre Durand est issu d’une famille mulhousienne appartenant à la petite-bourgeoisie. Son père, directeur de la société de transports routiers Danzas, meurt en 1936<ref name="cw">Modèle:Lien web.</ref>.

Il suit des études secondaires à Mulhouse jusqu'en 1940, date à laquelle l'Alsace est annexée à l'Allemagne. Sa mère, refusant de devenir Allemande, part vivre avec ses deux enfants à Lure. Après l'obtention de son baccalauréat, Pierre Durand s'inscrit comme boursier en classe préparatoire au lycée Henri-IV à Paris pour l'entrée à l'École normale supérieure (ENS)<ref name="cw"/>.

En 1945, il épouse Jacqueline Berger<ref>décédée en février 2021 (« Carnet.  », sur l'Humanité, 24 février 2021).</ref>, secrétaire dactylo. Le couple a un enfant, Dominique (né 1948)<ref name="cw"/>.

Résistance et déportation

Pierre Durand s'engage dans un mouvement de résistance avec ses camarades d'Henri-IV en 1941, puis il adhère au Parti communiste l'année suivante. Entré dans la clandestinité et de retour à Lure, il forme avec des voisins un petit groupe de Francs-tireurs et partisans (FTPF)<ref name="asso">Modèle:Lien web.</ref>. Il fait la connaissance de Pierre Georges, futur colonel Fabien, dont il devient le garde du corps, puis l'adjoint comme commissaire aux effectifs de l'interrégion 21, pour l'Est (Meurthe-et-Moselle, Haute-Marne, Vosges, Haute-Saône, Territoire de Belfort, Doubs et Jura). Il remplace Fabien au poste de commandant de l'interrégion, après la mutation de ce dernier<ref name="cw"/>.

Il est arrêté à Besançon le Modèle:Date-, emprisonné, sévèrement torturé et menacé de mort. Transféré fin Modèle:Date- au camp allemand de Compiègne, il est déporté au camp de concentration de Buchenwald par le convoi I.211 du Modèle:Date-<ref>DURAND Pierre, sur bddm.org (banque de données de la Fondation pour la mémoire de la déportation).</ref>, avant d'avoir pu organiser une évasion collective des prisonniers politiques. À Buchenwald, il est rapidement en contact avec la résistance qui s'est organisée et sert d'interprète à Marcel Paul pour les liaisons avec les dirigeants allemands de la Résistance. Il participe à la libération du camp le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, il prononce, en français, le « Serment de Buchenwald » devant les 21 000 déportés survivants<ref name="cw"/>.

En 1982, il succède à Marcel Paul à la présidence du Comité international Buchenwald-Dora et Kommandos<ref name="asso"/>.

Journaliste et historien

Après la Libération, Pierre Durand est secrétaire de la fédération du Parti communiste du Haut-Rhin<ref name="asso"/>. Il s'installe ensuite à Paris où lui est proposé un poste de journaliste à L'Humanité.

Parallèlement, il fait œuvre d’historien. Il soutient à l'université Robert Schuman de Strasbourg en 1974 une [[Doctorat en France|thèse de Modèle:3e]] intitulée « L'Humanité dans la période de transition entre la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} et la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} République »<ref>Référence catalogue Sudoc</ref>.

On lui doit notamment La Résistance des Français à Buchenwald et à Dora (1991) et le roman historique Le Train des fous (1988) sur le sort des internés psychiatriques durant l'Occupation et le régime de Vichy. Il a publié une autobiographie en 1999 sous le titre "Ite, Missa est" aux Éditions Le Temps des Cerises.

Témoignages aux procès Barbie et Papon

En 1987, Pierre Durand témoigne au procès Barbie Modèle:Citation<ref name="asso"/>.

En 1998, il témoigne au procès Papon, déclarant notamment qu'il y avait pour les hauts fonctionnaires d'autres choix que celui fait par l'accusé, en attestait, par exemple, la présence à Buchenwald de membres du corps préfectoral<ref name="asso"/>,<ref>Ite, missa est, p.251.</ref>.

Publications

Traductions

Honneurs et distinctions

Pierre Durand s'est vu décerner plusieurs distinctions honorifiques<ref name="cw"/> :

Une rue porte son nom à Asnières-sur-Seine.

Notes et références

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Liens externes

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