Guillaume Peltier
Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Terme défini, né le Modèle:Date de naissance à Paris, est un homme politique français.
Au début de sa carrière, il enseigne l'histoire-géographie en lycée. Ensuite, en complément de sa vie politique, il devient consultant en communication et chroniqueur politique.
Il commence sa vie politique par un passage au Front national de la jeunesse, de 1996 à 1998, puis au Mouvement national républicain de Bruno Mégret de, 1998 à 2000. Il adhère en 2001 au Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, où il occupe notamment la fonction de secrétaire général.
En 2009, il opte pour l'Union pour un mouvement populaire (UMP) – devenue ultérieurement Les Républicains (LR). Avec Geoffroy Didier, il fonde au sein de l’UMP le mouvement La Droite forte, qui arrive en tête du congrès de 2012.
Il devient maire de Neung-sur-Beuvron et président de la communauté de communes de la Sologne des Étangs en 2014, fonctions qu'il quitte en 2017 après avoir été élu député dans la [[Deuxième circonscription de Loir-et-Cher|Modèle:2e de Loir-et-Cher]]. Il est également élu conseiller départemental de Loir-et-Cher dans le canton de Chambord en 2021.
À la suite de l'élection de Christian Jacob à la tête de LR en 2019, il devient vice-président délégué (« numéro deux ») du parti, une fonction qu’il exerce jusqu'en Modèle:Date-. Il reste l’un de ses vice-présidents jusqu'en Modèle:Date-.
En Modèle:Date-, il rejoint Éric Zemmour pour sa campagne présidentielle et devient le porte-parole du candidat ainsi que le vice-président de son parti, Reconquête. Ce ralliement conduit à son exclusion de LR et de son groupe parlementaire. Candidat à sa réélection aux élections législatives de 2022, il est battu au premier tour.
Biographie
Jeunesse et famille
Guillaume Peltier grandit en banlieue parisienne dans une HLM de la porte de Vanves, au sein d'une famille de classe moyenne et de sensibilité de gauche<ref name = "forcari">Modèle:Article</ref> ; son père est artisan plombier et sa mère laborantine<ref>Élisabeth Chavelet et Ludovic Vigogne, « Guillaume Peltier - Geoffroy Didier, le jeune duo qui bouscule l’UMP », Paris Match, semaine du 3 au Modèle:Date-, pages 86-89.</ref>. Il est étudiant en hypokhâgne au lycée Blomet (École normale catholique), en khâgne au lycée Lakanal à Sceaux (1995), puis à la Sorbonne (licence d'histoire en 1997 et maîtrise en 1998), avant de devenir professeur certifié d'histoire-géographie en Modèle:Date. Il milite à l'UNI. Il est père de cinq enfants.
Carrière professionnelle
En Modèle:Date-, il est lauréat du CAPES. Il quitte ses engagements associatifs et politiques et est nommé professeur d’histoire-géographie au lycée public Philippe-Lebon à Joinville, dans la Haute-Marne. En Modèle:Date-, il est nommé professeur à Épernay.
En Modèle:Date-, il crée sa propre EURL de communication politique, institutionnelle et d'entreprise<ref>Portrait Nouvelle République, Modèle:Date-.</ref>, baptisée Com1+ et dont les bureaux sont situés avenue de Grammont, à Tours<ref>Rémi Noyon, « Guillaume Peltier est jeune, beau et vient du FN : le choix de l’UMP pour Tours », Rue89, nouvelobs.com, Modèle:Date-.</ref>. Cette société publie La Lettre de l'opinion, un magazine numérique bimensuel de décryptage des enquêtes d’opinion<ref>Modèle:Article</ref>. En 2012, l’entreprise emploie près d'une dizaine de salariés et présente un chiffre d'affaires supérieur à un million d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À partir d'Modèle:Date-, Guillaume Peltier devient intervenant à l'université d'Orléans en master 2 pour un cours intitulé « Conseil politique et communication »<ref>Biographie succincte sur le site http://www.ladroiteforte.fr/, site consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Il est invité permanent de la chronique politique de Ruth Elkrief sur BFM TV et d'Olivier Galzi sur i>Télé à partir de Modèle:Date, Guillaume Peltier débat chaque semaine face à ses homologues du Parti socialiste. Chaque samedi, il affronte ainsi François Kalfon, spécialiste opinion du PS, dans le cadre de l'émission le Match de l'opinion<ref>Site consulté le Modèle:Date-, sur son site officiel.</ref>.
Le Modèle:Date-, une perquisition a lieu à son domicile de Neung-sur-Beuvron dans le cadre d'une enquête pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts présumé et de soupçons de non-respect par la ville de Menton des règles d'attribution des marchés, dossier dans lequel serait également impliqué Bygmalion (chacun aurait répondu à deux marchés semblables se situant juste en dessous du seuil de Modèle:Monnaie qui aurait obligé à une mise en concurrence)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il est placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête pour délits présumés de favoritisme et prise illégale d'intérêts à la mairie de Menton<ref>UMP: Guillaume Peltier en garde à vue (médias), lefigaro.fr, Modèle:Date-.</ref>. La plainte qui est à l'origine de cette affaire est jugée Modèle:Citation par Jean-Claude Guibal, maire de Menton. Aucune charge n’est finalement retenue contre lui<ref>Fin de garde à vue pour Peltier et un cofondateur de Bygmalion - Reuters.</ref>.
Parcours politique
Débuts en politique au FN (1996-1998)
Guillaume Peltier adhère en 1996 au Front national de la jeunesse (FNJ), mouvement de jeunesse du Front national<ref name = "forcari"/>. Sous la direction de Samuel Maréchal, père de Marion Maréchal-Le Pen, il est chargé de capter les jeunes catholiques traditionalistes courtisés par Bernard Antony. En 1996, il fonde avec Nicolas Bay l'association Jeunesse Action Chrétienté, un mouvement proche de l'organisation Ichtus<ref name = "forcari"/> qui se mobilise contre le PACS et l'euthanasie.
En 1998, aux côtés de Jean-Yves Le Gallou ou Jean Haudry, il participe à un numéro de la revue Offensive pour une Europe enracinée, qui s'attache à démontrer que l'Europe tire ses racines de Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage, n. 4.</ref>.
Membre du MNR (1998-2000)
Guillaume Peltier quitte le Front national en Modèle:Date-, déclarant ne pas vouloir se rendre « complice » de la croisade antimégrétiste<ref name = "dely">Modèle:Article</ref>.
Après la scission entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, Guillaume Peltier prend parti pour le second et assiste au congrès fondateur du MNR à Marignane<ref name = "forcari"/>,<ref name = "beraud">Modèle:Article</ref>,<ref>Donnedieu: "droitisation de l'UMP" sur lefigaro.fr du Modèle:Date-</ref>. Il entre à la direction du Mouvement national de la jeunesse, l'organisation de la jeunesse du parti mégrétiste, en compagnie de Philippe Schleiter<ref>Magali Boumaza, Le Front national et la formation des jeunes : l’échec d’une tentative d’homogénéisation de cultures politiques, 2002</ref>. En Modèle:Date-, il participe à la fondation du Front de la jeunesse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est également, pendant quelques mois en 2000, secrétaire général de l'Alliance avec les chrétiens en politique (ACEP), une association politique de laïcs chrétiens, d'esprit œcuménique, dont il a été exclu.
Mouvement pour la France (2000-2008)
En Modèle:Date-, il se présente à Épernay sur la liste divers droite conduite par Franck Leroy. Après avoir approché Charles Millon, il rencontre en 2000 Philippe de Villiers<ref name = "forcari"/>. Celui-ci le nomme responsable des jeunes du MPF l’année suivante, en 2001<ref name = "forcari"/>.
Il se met alors en congé de l'Éducation nationale et devient permanent du MPF<ref name = "forcari"/>. Il est également nommé assistant parlementaire du député européen Thierry de La Perrière.
De 2001 à 2006, il est le premier président des Jeunes pour la France<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. En 2002, après avoir obtenu 2,89 % des suffrages exprimés aux élections législatives dans la sixième circonscription de la Marne, il est condamné à un an d'inéligibilité par le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par la Commission nationale des comptes de campagne<ref>Condamnation de Guillaume Peltier par le Conseil constitutionnel Sur le site conseil-constitutionnel.fr</ref>.
En 2003, il devient secrétaire général du MPF<ref name = "forcari"/> en remplacement de Thierry de La Perrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et conduit la liste MPF dans la circonscription Massif central-Centre lors des élections européennes de 2004 et co-dirige la campagne nationale de Philippe de Villiers au niveau national avec Thierry Coste<ref>Cyril Hofstein, « Thierry Coste, le Machiavel du monde rural », Le Figaro Magazine, semaine du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Il recueille 6,62 % des voix et n'obtient aucun élu. Lors du [[Référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|référendum du Modèle:Date-]], il est directeur de campagne du MPF et l'un des organisateurs du meeting du Modèle:Date, qui réunit environ Modèle:Nombre au Palais des sports de Paris.
En Modèle:Date-, Guillaume Peltier est nommé porte-parole de la campagne présidentielle de Philippe de Villiers.
En 2006, le trésorier du MPF, Bruno Georges, décide également de démissionner. Guillaume Peltier est très critique à l'égard de la politique de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, qu'il qualifie à cette époque d'imposteur<ref name = "forcari"/>. Se déclarant républicain, laïc et anticlérical, il affirme se battre Modèle:Citation et se sentir Modèle:Citation<ref name = "forcari"/>.
Il est candidat aux élections législatives de 2007 dans la Modèle:1re d'Indre-et-Loire et obtient 5,92 % des voix. Selon Libération, Guillaume Peltier participe aux négociations avec Brice Hortefeux pour les accords UMP/MPF<ref>Libération, édition du Modèle:Date</ref>.
Lors de l'élection municipale de 2008 de Tours, il conduit une liste qui s'oppose notamment à celles du maire sortant PS Jean Germain et de l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, et recueille 8,44 % des suffrages. Donnedieu de Vabres refusant une fusion de sa liste avec la sienne, il décide par mesure de rétorsion de ne pas appeler à voter pour Donnedieu de Vabres au deuxième tour ; en réaction, alors qu'il avait été investi candidat officiel UMP aux élections cantonales sur le canton de Tours-Val-du-Cher, l'UMP décide de présenter un autre candidat, et Guillaume Peltier recueille 21,87 % des voix, contre 54,68 % pour Gérard Gernot, le candidat PS, et 10,84 % pour Nourdine Tarkany, candidat officiel UMP-Nouveau Centre<ref>ACCUEIL INDRE ET LOIRE Résultats par canton, sur le site interieur.gouv.fr</ref>.
Il quitte, en Modèle:Date-, son poste de secrétaire général du MPF, et en juin son poste de porte-parole. Le Modèle:Date, La Nouvelle République du Centre-Ouest publie un article<ref>Guillaume Peltier l’UMP à l’horizon article de la NR sur le site tours.maville.com consulté le Modèle:Date-</ref> où Guillaume Peltier annonce que l'« histoire avec le MPF » est « finie ».
Cadre de l'UMP puis de LR (2009-2022)
En Modèle:Date-, il adhère à l'UMP<ref>Modèle:Lien web</ref> et se rapproche de Jean-François Copé : selon Le Figaro, il aurait largement participé à l'écriture d'Un député ça compte énormément, ouvrage de ce dernier<ref name="DémentCouteaux">Modèle:Lien web.</ref>. Son adhésion à l'UMP ne fait pas l'unanimité au sein du parti présidentiel en Indre-et-Loire<ref>Ainsi, l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres s'y oppose, de même que le comité de la première circonscription d'Indre-et-Loire qui se déclare « favorable à l'adhésion de M. Peltier à l'UMP mais pas en Indre-et-Loire » : cf. « UMP Guillaume Peltier indésirable à Tours ? », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Modèle:Date-</ref>. Il est nommé responsable de la communication de la fédération UMP d'Indre-et-Loire en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Investi candidat de l'UMP aux élections cantonales de 2011 dans le canton de Tours-Sud, Guillaume Peltier est battu de justesse par le socialiste sortant, Claude-Pierre Chauveau, qui le devance de 55 voix (50,71 % contre 49,29 %)<ref>Ministère de l’intérieur « Les résultats des élections. Indre et Loire (37). Tours-Sud »</ref>.
À partir de Modèle:Date-, il fait partie de la cellule Ripostes réunie autour de Brice Hortefeux pour défendre le bilan de Nicolas Sarkozy dans les médias dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date, Guillaume Peltier est nommé secrétaire national de l'UMP chargé des études d'opinion et des sondages<ref name = "beraud"/>,<ref>L'ancien FN Guillaume Peltier nommé secrétaire national de l'UMP Le Monde du Modèle:Date-</ref>.
Le Modèle:Date, il est investi pour les élections législatives candidat UMP sur la première circonscription d'Indre-et-Loire<ref>Candidats investis ou soutenus par le Conseil national de l’UMP du Modèle:Date- Sur le site u-m-p.org</ref> et intègre quelques semaines plus tard l'équipe de porte-paroles du candidat UMP à la présidentielle, Nicolas Sarkozy<ref>Guillaume Peltier porte-parole adjoint Sur le site lanouvellerepublique.fr</ref>. Ainsi, il rejoint Emmanuelle Mignon, conseillère stratégique de la campagne présidentielle, Guillaume Lambert, directeur de campagne, le conseiller Patrick Buisson, l'ex-sondeur Pierre Giacometti, Jean-Michel Goudard (ancien publicitaire d'Euro RSCG), mais aussi Henri Guaino et Franck Louvrier<ref>Présidentielle: l'équipe de Nicolas Sarkozy se dessine Sur le site 20minutes.fr</ref>,<ref>EN IMAGES. Sarkozy : l’équipe de choc du président Sur le site leparisien.fr</ref>.
À la suite de l'officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy, le Modèle:Date-, le président sortant mobilise une équipe de porte-paroles autour de Nathalie Kosciusko-Morizet, que Guillaume Peltier intègre. Les médias le considèrent alors comme faisant partie de ceux qui comptent dans l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy<ref>Guillaume Peltier la passion extrême des sondages Sur le site liberation.fr</ref>. Très présent dans les médias il défend la stratégie et la ligne de campagne choisie par Nicolas Sarkozy, qui n'est Modèle:Citation selon lui<ref>" La stratégie n'est pas droitière, elle est populaire " Sur le site lanouvellerepublique.fr</ref>.
Il est battu aux législatives de 2012 par le candidat socialiste Jean-Patrick Gille, avec 58,20 % contre 41,80 %.
En Modèle:Date-, il lance le mouvement « La Droite forte » avec le conseiller régional d'Île-de-France Geoffroy Didier, et dépose la marque « La Droite forte » en vue du congrès de l'UMP<ref>Deux jeunes sarkozystes lancent "la Droite forte", Le Point, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Geoffroy Didier : "Sans une droite forte, le FN nous battra en 2017", Le Point, Modèle:Date-.</ref>. La motion arrive en tête avec 28 % des suffrages exprimés le Modèle:Date-, devant la Droite sociale de Laurent Wauquiez et la France moderne et humaniste de Jean-Pierre Raffarin<ref>« La droite forte, grande gagnante des motions de l'UMP », dans l'édition du Monde du Modèle:Date-.</ref>. En Modèle:Date, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP au titre des mouvements, lors de la seconde vague de nomination après celle de janvier, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis Modèle:Date.
Pour répondre à la « fête de la Rose » du PS, il crée « la fête de la Violette », un rassemblement de militants, cadres et élus de l’UMP qui a lieu chaque premier week-end de juillet en Sologne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, pour sa première édition, Modèle:Nombre sont réunis, et sont présents Jean-François Copé (président de l’UMP), Brice Hortefeux, ainsi que Bruno Le Maire comme invité d’honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, pour sa deuxième édition, Modèle:Nb ont fait le déplacement, ainsi que Luc Chatel (président de l’UMP par intérim), Brice Hortefeux, Frédéric Nihous ou encore Rachida Dati, invitée d’honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sa liste l'emporte lors des élections municipales de 2014 à Neung-sur-Beuvron (Modèle:Nombre), avec 61,85 % des voix lors de l'unique tour de scrutin<ref>Modèle:Article.</ref>. Une semaine plus tard, le Modèle:Date-, il est élu maire par le conseil municipal. Le Modèle:Date-, il est élu président de la communauté de communes de la Sologne des Étangs (Modèle:Nombre), par 24 voix contre 3<ref>Guillaume Peltier élu président - La Nouvelle République</ref>.
Le Modèle:Date-, il est nommé par le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, secrétaire national fonctionnel aux fédérations professionnelles et coordonnateur adjoint des élections régionales<ref>« Nominations », u-m-p.org, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, il est nommé porte-parole des Républicains, en tandem avec Guillaume Larrivé, Valérie Debord et Brigitte Kuster<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, candidat sur les listes de Philippe Vigier dans le cadre des régionales en Centre-Val de Loire, il arrive en tête dans son département (34,08 % contre 33,73 au PS-EELV et 32,19 au FN), mais l'UMP-UDI échoue au niveau régional. Il devient ensuite président du groupe d'opposition au conseil régional.
Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé avec plusieurs personnalités conseiller politique. Lors du second tour, il soutient François Fillon.
Le Modèle:Date-, il est élu député dans la deuxième circonscription de Loir-et-Cher avec 53,93 % des voix au second tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui le conduit à quitter la mairie de Neung-sur-Beuvron pour cause de non-cumul des mandats. Dans la foulée, le Modèle:Date-, il est élu vice-président du groupe LR à l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et devient membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation. Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, annonce en Modèle:Date- sa nomination comme membre d'un des groupes de travail (La démocratie numérique et les nouvelles formes de participation citoyenne) visant à réformer l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017<ref>Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, à la suite de la victoire de Laurent Wauquiez, il est nommé deuxième vice-président des Républicains.
En 2017, il crée le mouvement Les Populaires, qui rassemble une vingtaine de députés LR<ref>Carl Meeus, « Guillaume Peltier, l'homme qui veut refonder la droite », Le Figaro Magazine, semaine du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
En Modèle:Date-, Guillaume Peltier se présente comme n'étant Modèle:Citation, mais Modèle:Citation : il souhaite que Modèle:Citation<ref name="Travailliste">Modèle:Lien web.</ref>. Appelant à « faire valoir le travail plus que la finance », il préconise en 2018 une hausse de 10 à 20 % du Smic<ref name="Travailliste"/>, provoquant une polémique au sein de la droite<ref>Modèle:Article</ref>.
En Modèle:Date-, après l'élection de Christian Jacob à la présidence des Républicains, il devient « vice-président délégué » du parti, ce qui le met en deuxième place dans l'organigramme du parti<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref> ; ce titre est habituellement désigné sous le vocable « numéro deux »<ref name=":2" />.
En Modèle:Date-, Le Monde publie un article mettant en cause ses méthodes de travail, qui auraient provoqué la démission d'une vingtaine d'assistants parlementaires entre 2017 et 2021. Selon le journal, « rythme de travail effréné, demandes de tâches sans cesse urgentes, nombreux messages nocturnes, manque de considération expliquent cet intense turnover »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Proche de Xavier Bertrand<ref>Modèle:Article.</ref>, il le soutient dans un premier temps dans la perspective de l'élection présidentielle de 2022<ref name=":0" />, alors que Bertrand a quitté LR depuis 2017.
Estimant disposer d'un « vrai réseau de sympathisants de droite », Guillaume Peltier lance le Modèle:Date- le micro-parti « Ensemble avec Guillaume Peltier » afin de rassembler des sympathisants n'étant pas nécessairement membres du parti LR. Ce nouveau mouvement vise à prendre le relais de l'association « Les amis de Guillaume Peltier » que le député avait fondé en 2017 dans son fief de Sologne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il revendique sa proximité avec Robert Ménard, maire d'extrême droite de Béziers, et se voit désavoué par Christian Jacob. Il propose ensuite de rétablir la Cour de sûreté de l'État pour lutter contre le terrorisme islamiste, en retirant la possibilité d'interjeter appel de ses décisions : cette dernière possibilité est publiquement rejetée par les principaux dirigeants de LR<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Christian Jacob retire le statut de no 2 de LR à Guillaume Peltier après ses propos concernant Robert Ménard ; il est remplacé par Annie Genevard<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Si officiellement il s'agit d'une réaction à cette dernière prise de position, Guillaume Peltier considère pour sa part qu'il s'agit d'une conséquence de son ralliement à Xavier Bertrand<ref name=":1" /> qui envisageait de se présenter à l'élection présidentielle en dehors de LR ; Peltier n'est plus no 2 de LR mais reste toutefois l'un des vice-présidents du parti<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections départementales de 2021, Guillaume Peltier est élu conseiller départemental dans le canton de Chambord, remportant ainsi avec Virginie Verneret le canton le plus peuplé de Loir-et-Cher, qui était détenu par la gauche depuis quarante-deux ans. Dans la foulée, il est élu président du groupe de la majorité au conseil départemental de Loir-et-Cher<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Finalement, alors qu'un congrès est organisé en 2021 afin de départager le candidat de la droite pour l'élection présidentielle de 2022, il apporte son soutien à Éric Ciotti<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il est démis de sa fonction de vice-président de LR par Christian Jacob après un tweet où il se demandait Modèle:Citation au discours d'Éric Zemmour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Soutien d'Éric Zemmour (depuis 2022)
Le Modèle:Date-, au cours de l'émission Le Grand Rendez-Vous, Guillaume Peltier annonce soutenir la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle et rejoindre le parti Reconquête. Immédiatement, Christian Jacob, président du parti Les Républicains, confirme son exclusion du parti<ref>Modèle:Lien web.</ref>, suivie de celle du groupe parlementaire associé<ref>Modèle:Légifrance, JORF du Modèle:Date-, sur legifrance.gouv.fr, consulté le Modèle:Date-.</ref>, tandis qu'il est nommé porte-parole d'Éric Zemmour<ref>Modèle:Lien web</ref> puis vice-président de son parti<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, Guillaume Peltier démissionne de la présidence du groupe majoritaire du conseil départemental de Loir-et-Cher, où il rejoint les non-inscrits<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Marine Le Pen affirme que Guillaume Peltier s'était auparavant rapproché du RN pour envisager son ralliement, ce qu'il dément<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Monde évoque alors la Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que ce dernier est en difficulté dans le recueil des 500 signatures, Guillaume Peltier lui apporte son savoir-faire en la matière, acquis lors de la campagne présidentielle de 2007 au service de Philippe de Villiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après avoir laissé planer le doute sur une éventuelle candidature pendant quelques semaines, il se déclare candidat aux élections législatives le 20 mai 2022, dans la deuxième circonscription de Loir-et-Cher, avec l'étiquette Reconquête<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est nommé en juin 2022 au sein du nouveau bureau exécutif, composé de cinq membres, de Reconquête. Son influence entraine toutefois des tensions internes, des élus ex-RN se disant maltraités et dénonçant une supposée mainmise de l’ex-LR sur le parti<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au cours de la mandature 2017-2022 de l’Assemblée nationale, Guillaume Peltier se situe parmi les députés les moins présents et les moins actifs. Parmi ses votes les plus notables, il a soutenu les lois sécuritaires portées par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, dont la loi sur le maintien de l'ordre public lors des manifestations et la loi Sécurité globale. Il a également voté en faveur du retour des pesticides néonicotinoïdes et de la loi Pénicaud sur le code du travail. Il s'est en revanche opposé à la loi Bioéthique, au passe vaccinal et à la loi de moralisation de la vie politique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 12 juin 2022, au soir du premier tour des élections législatives, Guillaume Peltier est éliminé en arrivant en cinquième position dans sa circonscription, et perd son siège avec 13,99 % des voix. Aucun candidat de Reconquête, qui réalise un score de 4,24 % à l’échelle nationale, ne parvient à se qualifier pour le second tour du scrutin (y compris Éric Zemmour, battu dans la quatrième circonscription du Var), essuyant un second revers électoral après la défaite de Zemmour à l’élection présidentielle d’avril 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Le 22 juin 2022, à l’ouverture de la XVIe législature, le député Rassemblement national élu lors du second tour, Roger Chudeau, lui succède.
Affaire judiciaire
Modèle:Section affaire judiciaire en cours
Le 24 janvier 2022, le procureur de Blois ouvre une enquête préliminaire à la suite de révélations de Mediapart sur l’utilisation de fonds publics par Guillaume Peltier au bénéfice de ses micro-partis<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Synthèse des résultats électoraux
Élections législatives
Année | Parti | Circonscription | Modèle:1er | Modèle:2d | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Issue | ||||
2002 | rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | MPF | [[Sixième circonscription de la Marne|Modèle:6e de la Marne]] | 1 132 | 2,89 | Modèle:5e | Éliminé | ||
2007 | [[Première circonscription d'Indre-et-Loire|Modèle:1re d'Indre-et-Loire]] | 1 888 | 5,92 | Modèle:4e | Éliminé | ||||
2012 | rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | UMP | 10 197 | 28,65 | Modèle:2e | 14 586 | 41,81 | Battu | |
2017 | LR | [[Deuxième circonscription de Loir-et-Cher|Modèle:2e de Loir-et-Cher]] | 12 170 | 29,08 | Modèle:1er | 19 108 | 53,93 | Élu | |
2022 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | REC | 5 523 | 13,99 | Modèle:5e | Éliminé |
Élections européennes
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Année | Parti | Circonscription | Voix | % | Rang | Sièges obtenus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2004 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | MPF | Massif central-Centre | 93 301 | 6,62 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Élections départementales
Année | Parti | Canton | Colistier | Modèle:1er | Modèle:2d | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Issu | |||||
2021 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LR | Chambord | Virginie Verneret | 2 380 | 33,67 | Modèle:1er | 3 638 | 50,91 | Élu |
Publication
- Milieu de cordée, Plon, 2019.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Communauté de communes de la Sologne des Étangs
- Conseil régional du Centre-Val de Loire
- Deuxième circonscription de Loir-et-Cher
- La Droite forte
- Liste des députés de Loir-et-Cher
- Neung-sur-Beuvron