Lalo Schifrin
Modèle:Voir homonymesModèle:Infobox Biographie2
Boris Claudio Schifrin, dit Lalo Schifrin, né le Modèle:Date à Buenos Aires, est un pianiste, arrangeur, compositeur et chef d'orchestre américano-argentin. Selon les périodes, il alterne ou mélange, en ajoutant des touches de musique latine, ses passions de jeunesse : la musique classique, le jazz et les musiques de cinéma.
Lalo Schifrin est connu, depuis 1966, dans de nombreux pays, pour avoir composé le générique musical de la série télévisée Mission impossible. Il est également renommé pour ses musiques de films (Bullitt, L'Inspecteur Harry, Opération dragon…) ainsi que pour d'autres bandes-sons de séries télévisées et téléfilms (Mannix, Starsky et Hutch…). En 2018, un Oscar d'honneur lui est décerné.
Compositeur prolifique, avec plus de 250 compositions au total, Lalo Schifrin travaille aussi bien pour le trompettiste de jazz Dizzy Gillespie que pour des symphonies.
Biographie
Études de musique classique
Boris Claudio Schifrin naît à Buenos Aires en 1932 dans une famille de musiciens<ref name=":18">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":22">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":24">Modèle:Lien web</ref>. Il est l'un des enfants d'un remariage et ses parents ont des religions différentes, juive pour son père et catholique pour sa mèreModèle:Sfn. Son père, Luis Schifrin, est durant 30 ans<ref name=":21">Modèle:Lien web</ref>, premier violon et chef de l'orchestre philharmonique de l'opéra de Buenos Aires, le Théâtre Colón<ref name=":0">Modèle:Article</ref>,<ref name=":1">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À environ cinq ans<ref name=":11">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref>, il commence un cursus classique<ref name=":1" /> : il étudie le piano avec Enrique Barenboim (père du pianiste Daniel Barenboim)<ref name=":0" /> qui se montre très sévère<ref name=":15">Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn,<ref name=":2" />. Toutefois, il écoute du tango en cachette de ses parents<ref>Modèle:Article</ref> et regarde plusieurs fois les mêmes films au cinéma afin de réécouter leur bande son<ref name=":16">Modèle:Article</ref>. Le métier de son père lui permet également d'assister à de nombreuses représentations dont plusieurs opéras<ref name=":16" />,<ref name=":17" />. Durant son adolescenceModèle:Sfn, il étudie au Colegio Nacional de Buenos Aires, un collège d'enseignements imprégnés de la culture française<ref name=":11" />,<ref>Modèle:Article</ref>, et se découvre une passion pour le Jazz<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ses amis et lui achètent en contrebande des disques de jazz, car cette musique est interdite en Argentine<ref name=":12">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":22" />. Lorsqu'il est étudiant en Droit, Lalo Schifrin suit les cours de piano d'Andreas Karalis<ref name=":9">Modèle:Lien web</ref>, un ancien directeur du Conservatoire de KievModèle:Sfn. Puis, il prend des cours particuliers de composition avec Modèle:Lien<ref>Modèle:Article</ref> pendant lesquels aucun piano n'est utilisé<ref name=":8" />,Modèle:Sfn,<ref name=":15" />.
En 1952<ref name=":2">Modèle:Article</ref>, Lalo Schifrin passe, au consulat français de Buenos Aires, le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ; qu'il réussit. Il reçoit une bourse d'études et est autorisé par la police secrète de Juan Perón<ref name=":6">Modèle:Article</ref>, à y poursuivre sa formation<ref>Modèle:Article</ref>,Modèle:Sfn. À Paris, il étudie durant la journée, entre autres, auprès d'Olivier Messiaen<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":1" />,<ref name=":2" />,<ref name=":3" /> et est encadré par Charles Koechlin<ref name=":9" />. Puis, afin de payer son loyer, il joue les nuits au sein d'orchestres de jazz dans des lieux comme Le Club Saint Germain<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":13">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":22" />. Alors qu'il y était réfractaire quand il était en Argentine, Schifrin se familiarise avec les rythmes cubains, qui sont populaires à Paris, et en incorpore progressivement dans son style de jazzModèle:Sfn. Cependant, le dimanche matin, il écoute Olivier Messiaen jouer sur les orgues de l'église de la Trinité, car ce dernier y improvise<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":20">Modèle:Lien web</ref>. À son regret, Schifrin n'arrive pas à convaincre les personnes évoluant dans ses deux mondes musicaux favoris, à s'intéresser les unes aux autres<ref name=":27" />. Il est en outre cinéphile et fréquente la cinémathèque française<ref name=":12" />.
Jazz
À la même période, Lalo Schifrin commence sa carrière professionnelle en France comme pianiste de jazz, compositeur pour le label d'Eddie Barclay<ref name=":0" /> et arrangeur musical pour RCA France<ref name=":0" />,<ref name=":11" />. Il enregistre alors plusieurs disques de musique latine pour les disques Vogue ou le label d'Eddie Barclay<ref name=":5">Modèle:Article</ref>.
Après quatre ans passés à Paris (1952-1956<ref name=":11" />)Modèle:Sfn, Schifrin retourne en Argentine pour « des raisons familiales et économiques »<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Il a 24 ans et a la possibilité de fonder, avec entre autres son compatriote Gato Barbieri<ref>Modèle:Article</ref>, son propre orchestre de jazz qui passe à la radio et la télévision argentineModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, il compose deux musiques de film, dont Modèle:Lien qui remporte le prix du meilleur film argentin.
En 1956<ref name=":2" />, une de ses idoles<ref name=":22" />, le trompettiste Dizzy Gillespie, l'ayant entendu jouer à Buenos Aires, l'invite aux États-Unis<ref name=":0" />. Lalo Schifrin est obligé d'attendre deux ans avant d'obtenir un visa et de pouvoir se rendre à New-York en septembre 1958Modèle:Sfn,<ref name=":6" />. Une fois sur place, il doit patienter encore un an avant que les règles de la Fédération américaine des musiciens ne l'autorisent à être pianiste du quintette de Dizzy GillespieModèle:Sfn,<ref name=":7">Modèle:Article</ref>(1960<ref>Modèle:Ouvrage</ref> - 1962<ref name=":9" />,Modèle:Sfn). Alors qu'il pense abandonner et retourner en Argentine, l'orchestre de musique latine « populaire » de Xavier Cugat l'embauche entre-temps comme pianiste remplaçant et arrangeurModèle:Sfn,<ref name=":22" />,Modèle:Sfn. C'est la deuxième fois, après Paris, que la musique de Schifrin sonne plus « latine », alors que ce n'était pas le cas quand il résidait en ArgentineModèle:Sfn.
Lalo Schifrin écrit pour Gillespie des pièces ou arrangements pour grandes formations, avec notamment le succès<ref name=":22" />, auprès des amateurs de jazz<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":18" />, de Modèle:Lien qui, sorti en 1960<ref name=":6" />,<ref name=":5" />, est nommé aux Grammy Awards<ref name=":17" />. Il est suivi de Modèle:Lien sorti en 1962. Cependant, fatigué par les voyages incessants lors des tournées avec Dizzy Gillespie, Schifrin arrête de travailler pour lui à la fin de l'année 1962<ref name=":22" />,<ref name=":24" />,Modèle:Sfn.
Selon l'auteur Matthew Karush, Lalo Schifrin est à cette époque l'un des personnages clefs qui contribue à populariser la Bossa Nova brésilienne aux États-UnisModèle:Sfn, en sortant notamment plusieurs albums qui lui sont consacrés.
Musiques de cinéma et de télévision
Par l'intermédiaire de Clarence Avant<ref name=":6" />, Schifrin devient arrangeur pour le label Verve Records. Il crée des arrangements pour Stan Getz, Count Basie, Sarah Vaughan, Jimmy Smith, Luiz Bonfá, Cal Tjade, etc. Verve appartient à la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) et Lalo Schifrin devient compositeur pour cette dernière<ref name=":0" />. En effet, Arnold Maxim, un membre du conseil d'administration de la MGM, aime l'un de ses albums de Bosa Nova et le recommande pour la musique du « petit »<ref name=":5" /> film Sur la piste du rhino blanc (Rhino!)Modèle:Sfn,<ref name=":26" />. Lalo Schifrin s'installe alors à Hollywood, fin 1963<ref name=":6" />,<ref name=":11" />.
En 1964, le fait qu'il parle français lui permet de réaliser la musique du film Les Félins de René Clément<ref name=":10">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":26">Modèle:Article</ref>. Selon Lalo Schrifin :
Modèle:Citation<ref name=":13" />.
À partir de 1965<ref name=":5" />, Lalo Schifrin écrit plus de cent<ref name=":5" /> musiques de films et près de quatre-vingt-dix musiques de séries télévisées et téléfilms<ref name=":1" />,<ref name=":17" />,<ref name=":23" /> en mélangeant la musique classique et le jazz<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":22" />,<ref>Modèle:Article</ref> et en appliquant la technique du contrepoint musical afin de combiner le son et les images<ref name=":23">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":20" />,<ref name=":21" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le journal Le Monde, Modèle:Citation<ref name=":5" />.
En 1966, Bruce Geller, un producteur, scénariste et réalisateur de séries télévisées, demande à Lalo Schifrin de créer la bande-son de la série Mission impossible<ref name=":5" />. Une fois celle-ci terminée, il manque un générique. Il doit être capable de retenir l'attention et prévenir les personnes qui se trouvent par exemple dans leur cuisine que la série va commencer<ref name=":31" />,<ref>Modèle:Article</ref>. Schifrin compose le générique sans se douter que cet air à cinq temps deviendra célèbre dans le monde entier<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. L'année suivante, il crée le générique de la série Mannix pour le même producteur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La bande originale du film Luke la main froide de Stuart Rosenberg, sorti en 1967, composée par Schrifin, est nommée aux Oscars en tant que meilleure musique de film<ref>Modèle:Article</ref>.
Lalo Schifrin contribue également au succès du film Bullitt de Peter Yates en 1968. En effet, il compose la musique qui précède la scène de la course-poursuite avec Steve McQueen<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et surtout impose au réalisateur de ne pas en ajouter sur la poursuite elle-même<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":2" />.
Dans les années 1970-80, à part pour le troisième épisode L'inspecteur ne renonce jamais sorti en 1976, Schifrin élabore la musique des films de la célèbre série L'Inspecteur Harry, incarné par Clint Eastwood, inaugurée par Don Siegel en 1971.
En 1973, Bruce Lee choisit Lalo Schifrin pour la musique du film Opération Dragon, car il s’entraîne quotidiennement sur la musique de Mission impossible<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":24" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La même année, sa composition pour le film L'Exorciste n'est pas retenue par William Friedkin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1998, 2001 et 2007, il compose la musique de la trilogie Rush Hour de Brett Ratner<ref name=":5" />.
Symphonies
Lalo Schifrin commence à composer des symphonies dans les années 1960<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Toutefois, c'est surtout à partir des années 1980<ref name=":9" /> qu'il mène en parallèle une carrière de musicien « classique » comme chef d'orchestre<ref name=":28">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et comme compositeur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Même si celle-ci est moins prolifique<ref name=":2" />, il écrit plus de soixante compositions<ref name=":14">Modèle:Lien web</ref> dont par exemple : Invocations, Concerto pour contrebasse, Concertos pour piano Nos. 1 & 2, Pulsations, Résonances…
Au fil des ans, il dirige ou supervise plusieurs concerts lyriques ou classiques à Paris, Londres, Los Angeles ou Vienne<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn,<ref name=":28" />.
En 1988, il compose l'album d'ethnomusicologie Cantos Aztecas chanté en langue aztèque, le Nahuatl, par Plácido Domingo qui est enregistré lors d'un concert donné devant la Pyramide de la Lune de Teotihuacan au Mexique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De 1994 aux années 2000, Schrifin enregistre sept albums de jazz orchestral : Modèle:Lien<ref name=":13" />,<ref name=":14" />.
Après 1990 à Rome et 1994 à Los Angeles, Lalo Schifrin est pour la troisième fois, en 1998, l'arrangeur des concerts « Les trois Ténors » regroupant les ténors Plácido Domingo, José Carreras et Luciano Pavarotti<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":7" />. Ces concerts se déroulent lors des Coupes du monde de football<ref name=":25" />. Selon Lalo Schifrin, grâce au record de vente d'un de ces albums<ref name=":25">Modèle:Ouvrage</ref>, ses travaux d'arrangements se révèlent être de loin les plus profitables financièrement de toute sa carrière<ref name=":16" />.
En 2018, il crée une composition pour mandoline et orchestre à la demande du mandoliniste Vincent Beer-Demander<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Récompenses et distinctions
Lalo Schifrin a gagné quatre Grammy Awards (sur 19 nominations)<ref>Modèle:Lien web</ref> et a été sélectionné pour quatre Emmy Awards<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":19">Lalo Schifrin : Discographie ; nominations aux Academy Award ; Filmographie ; Compositions pour la télévision ; Compositions classique ; Prix remportés (mis à jour en 2014 par l'agence Price Rubin & Partners - Artist Management) (archive.org pdf)</ref>. Il a également une étoile sur la Hollywood Walk of Fame depuis 1988<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Entre 1967 et 1983, Lalo Schifrin est nommé six fois pour l'Oscar de la meilleure musique de film, mais sans jamais l'obtenir<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":19" />. En 2018, un Oscar d'honneur lui est décerné « en reconnaissance de son style musical unique, de son intégrité de composition et de ses contributions influentes à l'art de la musique de film »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":4" />,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":31">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":17">Modèle:Lien web</ref>.
En France, il est fait Commandeur de l'Ordre des Arts et Lettres en novembre 2016Modèle:Sfn,<ref name=":14" />. Le même mois, la Cinémathèque française lui dédie une rétrospective<ref name=":1" />,<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":10" />.
Dans la culture populaire
Depuis 1970, en France, une adaptation de la musique du film Le Renard (The Fox), créée par Lalo Schifrin, est utilisée dans les spots de publicité pour les bas de la marque Dim<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans les années 1990, certaines de ses bandes-sons sont samplées (par exemple Modèle:Lien de Portishead,...)<ref name=":2" />.
En 2010, la marque de thé Lipton, après avoir testé d'autres musiques connues dans plusieurs pays, crée une publicité vidéo qui met en scène la création du thème musical de Mission impossible en 1966 par Lalo Schifrin<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Lalo Schifrin a deux enfants d'un premier mariage, William, scénariste et Frances, styliste<ref name=":29" />,Modèle:Sfn. Il s'est remarié en 1971, avec DonnaModèle:Sfn. Ils ont un fils, Ryan, qui est scénariste et réalisateur<ref name=":29">Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn. Les époux habitent Beverly Hills dans une ancienne maison de Groucho Marx<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Discographie
En 1997, Lalo Schifrin crée avec son épouse la maison de disques Aleph records<ref name=":5" />, ce qui lui permet de réenregistrer et diffuser sur CD certaines de ses anciennes compositions<ref name=":16" />,<ref name=":22" />,<ref name=":30" />.
Albums solo
Albums live
- 1999 : Latin Jazz Suite (Live recording at Klaus-von-Bismarck-Saal, Cologne, Germany on June 18 & 19, 1999) (Aleph Records - CD Aleph ALEPH-013)
Autres collaborations
- Avec Dizzy Gillespie
- 1977 : Free Ride (Pablo Records - LP Pablo 2310 794) Modèle:Voir en ligne
- 1962 : Dizzy on the French Riviera - Philips 600-048 (arrangements de Lalo Schifrin)
(Listes complètes<ref name=":19" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>)
Filmographie
Années 1950
- 1957 : Cachibache
- 1958 : Venga a bailar el rock (partiellement<ref>Modèle:Lien web</ref>)
- 1958 : Modèle:Lien (Le Chef) de Fernando Ayala
Années 1960
- 1964 : Les Félins de René Clément
- 1964 : Gone With The Wave - (B.O. du documentaire de Phil Wilson)
- 1964 : Sur la piste du rhino blanc (Rhino !) d'Ivan Tors
- 1965 : Le Kid de Cincinnati (Cincinnati Kid) de Norman Jewison (Ray Charles chante sur la musique de Schifrin)
- 1965 : La Créature des ténèbres (Dark Intruder) de Jack Laird
- 1965 : Le Liquidateur (The Liquidator) de Jack Cardiff
- 1965 : Les Yeux bandés (Blindfold) de Philip Dunne
- 1965 : Les Tueurs de San Francisco (Once a thief) de Ralph Nelson
- 1966 : Tiens bon la rampe, Jerry (Way... Way out) de Gordon Douglas
- 1966 : Bien joué Matt Helm (Murderer's row) d'Henry Levin
- 1966 : Modèle:Lien (I Deal in Danger) de Walter Grauman
- 1967 : Luke la main froide (Cool Hand Luke) de Stuart Rosenberg
- 1967 : Minuit sur le grand canal (The Venetian Affair) de Frank Rosenfeld
- 1967 : Who's Minding the Mint? d'Howard Morris
- 1967 : La Folle Mission du Dr. Schaeffer (The President's analyst) de Theodore J. Flicker
- 1968 : Bullitt de Peter Yates
- 1968 : Les Frères siciliens (Brotherhood) de Martin Ritt
- 1968 : Le Renard (The Fox) alias « D.H. Lawrence's The Fox » de Mark Rydell
- 1968 : Un shérif à New York (Coogan's bluff) de Don Siegel
- 1968 : Duel dans le Pacifique (Hell in the Pacific) de John Boorman
- 1968 : Les Gamines explosives (Where angels go, trouble follows) de James Neilson
- 1968 : The Rise and Fall of the Third Reich de Jack Kaufman
- 1968 : Les Corrupteurs (Sol Madrid) de Brian G. Hutton
- 1969 : Che ! de Richard Fleischer
- 1969 : Les Griffes de la peur (Eye of the Cat) de David Lowell Rich
Années 1970
- 1970 : De l'or pour les braves (Kelly's Heroes) de Brian G. Hutton
- 1970 : Les Proies (The Beguiled) de Don Siegel
- 1970 : Si tu crois fillette (Pretty maids all in a row) de Roger Vadim
- 1970 : I Love My Wife de Mel Stuart
- 1970 : WUSA de Stuart Rosenberg
- 1970 : Pussycat, Pussycat, I love you de Rodney Amateau
- 1970 : Imago de Ned Bosnick
- 1971 : THX 1138 de George Lucas
- 1971 : L'Inspecteur Harry (Dirty Harry) de Don Siegel
- 1971 : Mrs Pollyfax - spy de Leslie Martinson
- 1971 : Des insectes et des hommes (Hellstrom chronicles) de Walon Green
- 1971 : Modèle:Lien de James Frawley
- 1972 : Carnage (Prime cut) de Michael Ritchie
- 1972 : La Colère de Dieu (Wrath of God) de Ralph Nelson
- 1972 : Joe Kidd de John Sturges
- 1972 : Welcome Home, Johnny Bristol de George McCowan
- 1972 : Rage de George C. Scott
- 1973 : Opération Dragon (Enter the Dragon) de Robert Clouse
- 1973 : Magnum Force de Ted Post
- 1973 : L'Odyssée sous la mer (The Neptune factor) de Daniel Petrie
- 1973 : Tuez Charley Varrick ! (Charley Varrick) de Don Siegel
- 1971 : Modèle:Lien d'Andrea Tonacci
- 1973 : Harry, gentleman pickpocket (Harry in your pocket) de Bruce Geller
- 1973 : Hit ! de Sidney J. Furry
- 1974 : On l'appelait Milady (The Four Musketeers) de Richard Lester
- 1974 : L'Aventurière de Hong Kong (Golden needles) de Robert Clouse
- 1974 : Enquête dans l'impossible (Man on a swing) de Frank Perry
- 1975 : The Master Gunfighter de Frank Laughlin
- 1976 : Intervention Delta (Sky Riders) de Douglas Hickox
- 1976 : Monsieur Saint-Ives (St Ives) de J. Lee Thompson
- 1976 : Le Voyage des damnés (Voyage of the Damned) de Stuart Rosenberg
- 1976 : Modèle:Lien (Special Delivery) de Paul Wendkos
- 1976 : L'aigle s'est envolé (The Eagle has landed) de John Sturges
- 1977 : Day of the Animals de William Girdler
- 1977 : Le Toboggan de la mort (Rollercoaster) de James Goldstone
- 1977 : Un espion de trop (Telefon) de Don Siegel
- 1978 : Les Visiteurs d'un autre monde (Return to the witch montain) de John Hough
- 1978 : Nunzio de Paul Williams
- 1978 : Le Faiseur d'épouvantes (The Manitou) de William Girdler
- 1978 : Le Chat qui vient de l'espace (The Cat from outer space) de Norman Tokar
- 1979 : Bons baisers d'Athènes (Escape to Athena) de George P. Cosmatos
- 1979 : Modèle:Lien de Michael Pressman
- 1979 : Amityville, la maison du diable (The Amityville horror) de Stuart Rosenberg
- 1979 : Avec les compliments de Charlie (Love and bullets) de Stuart Rosenberg
- 1979 : Airport 80 Concorde (The Concorde : Airport '79) de David Lowell Rich
Années 1980
- 1980 : Le Plus Secret des agents secrets (The Nude Bomb) de Clive Donner
- 1980 : Serial de Bill Persky
- 1980 : Brubaker de Stuart Rosenberg
- 1980 : Le Chinois (The Big Brawl) de Robert Clouse
- 1980 : Le Concours (The competition) de Joel Oliansky
- 1980 : Le Jour de la fin du monde (When Time Ran Out) de James Goldstone
- 1980 : L'Enfer des armes (Dangerous Encounters of the First Kind) de Tsui Hark (réutilisation de passages d'Amityville, la maison du diable)
- 1981 : La Peau (La Pelle) de Liliana Cavani
- 1981 : Loophole de John Quested
- 1981 : Los Viernes de la eternidad d'Hector Olivera
- 1981 : Victor la gaffe (Buddy Buddy) de Billy Wilder
- 1981 : L'Homme des cavernes (Caveman) de Carl Gottlieb
- 1982 : A Stranger is watching de Sean S. Cunningham
- 1982 : Mortelle seduction (The Seduction) de David Schmoeller
- 1982 : Class 1984 (Class of 1984) de Mark L. Lester
- 1982 : Amityville 2, le possédé (Amityville II : The Possession) de Damiano Damiani
- 1982 : Fast-Walking de James B. Harris
- 1983 : Le Retour de l'inspecteur Harry (Sudden Impact) de Clint Eastwood
- 1983 : L'Arnaque 2 (The Sting II) de Jeremy Kagan
- 1983 : Doctor Detroit de Michael Pressman
- 1983 : Osterman Week-end (The Osterman weekend) de Sam Peckinpah
- 1984 : Tank de Marvin J. Chomsky
- 1985 : Un été pourri (The Mean season) de Phillip Borsos
- 1985 : Modèle:Lien (The New Kids) de Sean S. Cunningham
- 1985 : Bad Medicine d'Harvey Miller
- 1985 : Sans issue (Black Moon rising) d'Harley Cokeliss
- 1986 : The Ladies Club de Janet Greek
- 1987 : Le Quatrième Protocole (The Fourth protocol) de John Mackenzie
- 1988 : Berlín Blues de Ricardo Franco
- 1988 : L'inspecteur Harry est la dernière cible (The Dead pool) de Buddy Van Horn
- 1989 : Retour de la rivière Kwaï (Return from the river Kwai) d'Andrew V. McLaglen
Années 1990
- 1991 : F/X2, effets très spéciaux (F/X2 : The Deadly Art of Illusion) de Richard Franklin
- 1993 : Les Allumés de Beverly Hills (The Beverly Hillbillies) de Penelope Spheeris
- 1995 : Manhattan merengue de Joseph B. Vasquez
- 1996 : Scorpion Spring de Brian Cox
- 1997 : Argent comptant (Money Talk) de Brett Ratner
- 1998 : Rush Hour de Brett Ratner<ref name=":30">Modèle:Article</ref>
- 1998 : Something to believe in de John Hough
- 1998 : Tango de Carlos Saura
Années 2000
- 2000 : Longshot de Lionel C. Martin
- 2001 : Rush Hour 2 de Brett Ratner
- 2001 : Kate et Léopold (Kate & Leopold) de James Mangold
- 2003 : Bronx à Bel Air (Bringing down the house) d'Adam Shankman
- 2003 : Coup d'éclat (After the sunset) de Brett Ratner
- 2004 : Le Pont du roi Saint-Louis (The Bridge of San Luis Rey) de Mary McGuckian
- 2006 : Abominable de Ryan Schifrin
- 2007 : Rush Hour 3 de Brett Ratner
(Listes complètes<ref name=":19" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>)
Télévision
Schifrin a écrit près de quatre-vingt-dix compositions pour la télévision (séries et téléfilms)<ref name=":17" />. La liste suivante est non exhaustive. Modèle:Début de colonnes
- 1964 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.)
- 1964 : La Grande Vallée (The Big Valley)
- 1966 : Mission impossible (Mission : Impossible)
- 1966 : T.H.E. Cat
- 1966-68 : quelques épisodes de L'Odyssée sous-marine de l'équipe Cousteau<ref>https://www.lemonde.fr/import/article/2005/07/30/20-00-arte-l-odyssee-cousteau_676464_3544.html</ref>,<ref>https://www.rue89lyon.fr/2016/11/15/haut-schifrin-parcours-dun-geant-sommet-de-art/</ref>
- 1967 : Mannix
- 1970 : Modèle:Lien
- 1974 : La Planète des singes (Planet of the apes)
- 1975 : Starsky et Hutch
- 1985 : A.D. : Anno Domini
- 1986 : Kung Fu : The movie
- 1986 : Les Reines de la nuit (Beverly Hills Madam), de Harvey Hart (téléfilm)
Modèle:Fin de colonnes(lListes complètes<ref name=":19" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>)
Symphonies
Lalo Schifrin a écrit plus de soixante compositions<ref name=":14" /> dont : Invocations, Concerto pour contrebasse, Concertos pour piano Nos. 1 & 2, Pulsations, Résonances… Modèle:Vide (Listes complètes<ref name=":19" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>)
Concerts
- 30 et 31 octobre 2003 : Festival Cinéphonies de Lorraine, avec l'Orchestre National de Lorraine , à la Louvière à Epinal (Vosges) puis le lendemain à l'Arsenal de Metz (Moselle)
- Modèle:Date : Festival Jules Verne, au Grand Rex.
- Modèle:Date : Jazz à la Villette, Grande Halle Charlie Parker, Cité de la musique, Paris — Lalo Schifrin (piano, direction), Jon Faddis (trompette), Pierre Boussaguet (contrebasse), Peter King (saxophone), Tom Gordon (batterie), avec l'Orchestre national d'Île-de-France.
Jeux vidéo
Annexes
Documentaires
- To Be A Composer: Lalo Schifrin, Modèle:Lien, 1970 Modèle:Voir en ligne.
- Movie Master Man : Lalo Schifrin raconte sa vie (Movie Music Man: A Portrait of Lalo Schifrin - DVD<ref>Modèle:Lien web</ref>), Rodney Greenberg, 1993<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Bandes originales (In The Tracks Of) : Lalo Schifrin, Prelight Films, Pascale Cuenot, 2012 Modèle:Voir en ligne.
- Lalo Schfrin - The harder I work, Third Person Entertainment, John Newcombe, 2018 Modèle:Voir en ligne<ref>Modèle:Lien web</ref>
Bibliographie
Écrits de Lalo Schifrin
- Modèle:Ouvrage<ref name=":27">Modèle:Article</ref>
- Modèle:Ouvrage
Ouvrages sur l'artiste
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel
- Entretien et photos de concert
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lalo Schifrin sur dougpayne.com
- Biographie, entretien, CD et photos sur cosmopolis.ch
- Interviews audios (1990, 1999...) sur France Culture ; France Musique.
- Interview de 2008 par l'Modèle:Lien.
- Biographie sur Universal Music
- Deux interviews par Bruce Duffie (1988 et 2003)
- Stéphane Abdallah, L'autre visage de Lalo Schifrin, Underscores.fr, Modèle:Date-