Montesquieu-Volvestre
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Montesquieu-Volvestre (occitan : Montesquiu de Volvèstre) est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arize, le ruisseau de l'Argain, le ruisseau de Lazaou, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la Baraque, le ruisseau de Latour et par divers autres petits cours d'eau. le ruisseau de ParisLa commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montesquieu-Volvestre est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle appartient à l'unité urbaine de Montesquieu-Volvestre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montesquiviens ou Montesquiviennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de Palays, inscrit en 1980, et l'église Saint-Victor, classée en 1983.
Géographie
Localisation
La commune de Montesquieu-Volvestre se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan historique et culturel, Montesquieu-Volvestre fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Muret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité d'Auterive<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Montesquieu-Volvestre<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Thouars-sur-Arize (Modèle:Unité), Gouzens (Modèle:Unité), Latour (Modèle:Unité), Fornex (Modèle:Unité), Mailholas (Modèle:Unité), Goutevernisse (Modèle:Unité), Loubaut (Modèle:Unité), Bax (Modèle:Unité).
Montesquieu-Volvestre est limitrophe de quinze autres communes dont cinq dans le département de l'Ariège. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune de Montesquieu-Volvestre est de Modèle:Unité ce qui en fait la deuxième plus grande superficie de la Haute-Garonne ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Arize, le ruisseau de la Boussège, le ruisseau de l'Argain, le ruisseau de Lazaou, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la Baraque, le ruisseau de Latour, le ruisseau de Paris, le ruisseau des castagnès, le Bourgault, le Pédale, le Rimau, Les Tailladés, le ruisseau de coumebère,, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- l'« Arize et affluents en aval de Cadarcet » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 18 dans l'Ariège et trois dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « landes à l'est de Montesquieu-Volvestre » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- « le Plantaurel occidental » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont huit dans l'Ariège et deux dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : « le Plantaurel » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 68 dans l'Ariège, deux dans l'Aude et deux dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montesquieu-Volvestre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montesquieu-Volvestre, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), prairies (24,5 %), forêts (21,5 %), zones urbanisées (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
L'essentiel des constructions est situé le long de la vallée de l'Arize, autour de son église.
Logement
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Montesquieu-Volvestre faisant partie de son aire urbaine<ref group="I">[1]</ref>.
Voies de communication et transports
Véritable carrefour par tradition, à Modèle:Unité de Toulouse, de Foix et Saint-Gaudens et à Modèle:Unité de Saint-Girons. La station de ski la plus proche est Guzet (à 45 min).
- Par la route : Modèle:Autoroute française de Toulouse en direction de Tarbes, sortie Modèle:Sortie et prendre la Modèle:Route départementale N et de Tarbes direction Toulouse, sortie Modèle:Sortie
- Par le train : en gare de Carbonne par TER Occitanie sur la ligne Toulouse - Bayonne
- Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac
La ligne 322 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare de Carbonne, en correspondance avec les TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau, et la ligne 359 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse.
Risques majeurs
Risques naturels et technologiques
Montesquieu-Volvestre est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de l'Arize et de ses affluents crue<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)<ref name=":1" />.
Toponymie
Histoire
Bastide créée en 1238 par le comte de Toulouse Raymond VII, qui décide d'implanter une nouvelle ville dans une boucle de l'Arize.
Les archives ne nous ont pas laissé par écrit la preuve de l'existence d'une entité administrative, civile ou religieuse, qui aurait pu correspondre au Volvestre. Mais la présence, avérée encore en toponymie aujourd'hui, d'une forteresse (Le Castéra), construite à la romaine avec des pieux de bois, bien antérieure aux châteaux forts bâtis en dur, laisse supposer que notre Volvestre pourrait représenter un pagus (pays) carolingien et même, plus haut dans le temps, un fundus gallo-romain. La présence d'un pont gallo-romain, appelé dans les textes anciens « pont de Tersac », connu aujourd'hui sous le nom de « pont du Diable » qui franchissait le Volp sur une route importante qui reliait Montesquieu à Cazères et Palaminy plaide en faveur de cette hypothèse, tout comme la puissance agraire que représentait les seigneurs de Tersac avec des terres qu'ils tenaient en fief, dans le Volvestre de la part des puissants comtes de Toulouse, de Comminges et de Foix.
Le Volvestre constituait donc une sorte de marche, ou de limen qui en faisait un pays partagé, lieu de passage et d'échanges entre les trois comtés et donc étroitement convoité.
Ch. Higounet dans son Histoire du comté de Comminges nous donne la clef de l'énigme de la fondation de la nouvelle bastide de Montesquieu. Analysant un document d'archives (Archives nationales J.326 no 28 et 29) il écrit : « Dans cet acte, Gentile de Gensac déclare que le domaine qu'elle tenait de son père sur Rieux et Montesquieu était tombé en commise pour n'avoir pas reçu de Raymond VII d'investiture dans l'an et un jour (Modèle:Date ») Page 284 note 295.
C'est à cette date que Raymond VII décide d'implanter une cité nouvelle dans une boucle de l'Arize, sur des terres récupérées sur les Tersac par suite de la « tombée en commise ». Dès cette époque Montesquieu s'inscrit dans le Volvestre comme métropole, ville la plus importante par sa démographie et par le développement économique. Elle est encore dans un recensement de 1880 la septième ville en peuplement du département de la Haute-Garonne.
Les sept moulins fariniers ou à batan (foulon), témoignent d'une activité liée d'une part aux productions agricoles et d'autre part à la fabrication et à la commercialisation du drap. Aujourd'hui, la vocation agricole n'a pas disparu mais l'industrie drapière n'est plus qu'un lointain souvenir. La dernière « usine » occupant une vingtaine d'ouvriers ayant disparu dans les années 1880. Mais une nouvelle vocation s'est fait jour, celle du tourisme. Située au centre de tout, elle nourrit ses ambitions de cette capacité à offrir au touriste tout ce qu'il peut souhaiter : des vieilles pierres (archéologie) aux paysages verts, de la préhistoire à l'histoire sans compter la qualité de vie, le sens de l'accueil (gîtes et chambres d'hôtes) et bien sûr la gastronomie.
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Montesquieu-Volvestre faisait partie du diocèse de Rieux.
La commune a bénéficié d'une gare du tacot du Volvestre<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont la ligne reliait Carbonne au Mas-d'Azil jusqu'à sa fermeture en 1938.
Héraldique
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt-trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Résultats 2014.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Montesquieu-Volvestre était le chef-lieu de l'ex-canton de Montesquieu-Volvestre).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Enseignement
Montesquieu-Volvestre fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de Montesquieu-Volvestre de la crèche à l'école maternelle et l'école élémentaire, jusqu'au collège Stella-Blandy, agrémenté d'une médiathèque.
Service public
Montesquieu-Volvestre possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, une poste, un centre de la DDE, une déchèterie, une police municipale.
Santé
La commune possède une maison de retraite, un centre intercommunal d'action sociale (CIAS), des infirmiers, des sages-femmes, des médecins généralistes, des professionnels de la rééducation, de l'appareillage, des pédicures-podologues, psychothérapeute, des dentistes<ref>http://www.mairie-montesquieu-volvestre.fr/numeros_utiles.asp#I0000160f</ref>.. ainsi qu'une pharmacie
Culture et événements
Salle polyvalente, marché fermier, club de cinéma, école de musique.
Festival L'île au théâtre, tous les ans, le 1er week-end de juin<ref>lileautheatre.fr</ref>.
Sports
Piscine municipale d'été, un club de rugby à XV, de volley-ball et de basket-ball ainsi que des courts de tennis, un terrain de basket-ball, un terrain de beach-volley au sein de la piscine municipale, des boulodrommes extérieurs et intérieurs, un dojo, une salle de danse
- Rugby
Lors de la saison 2012-2013, l'AS Montesquieu-Volvestre rugby, évolue an sein de la division de Fédérale 3 qui est une division nationale.
En 2010, l'AS Montesquieu-Volvestre rugby en entente avec ses voisins de Daumazan et Lezat, a été champion de France Junior Phliponneau de rugby à XV en battant l'US Portet-Roquette 27 à 15 sur le terrain de Rieumes -le Modèle:Date-.
En 2011, l'AS Montesquieu-Volvestre rugby a été champion de France Honneur de rugby à XV en battant l'US Capbreton 18 à 11.
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 40 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (64,8 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 698 en 2013 et 646 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 165, soit un indicateur de concentration d'emploi de 59 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 165 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 421 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
232 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montesquieu-Volvestre au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 232 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
30 | 12,9 % | (5,7 %) |
Construction | 38 | 16,4 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
45 | 19,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 1,7 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 9 | 3,9 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 10 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
40 | 17,2 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
34 | 14,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 22 | 9,5 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,4 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 232 entreprises implantées à Montesquieu-Volvestre), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- SARL Jamon, supermarchés (Modèle:Unité)
- Maison Patignac, préparation industrielle de produits à base de viande (Modèle:Unité)
- Artis, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques (Modèle:Unité)
- F3B Montage, travaux de montage de structures métalliques (Modèle:Unité)
- Ambulances Montesquieviennes, ambulances (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 112 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 63 en 2000 puis à 58 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 63 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Victor de Montesquieu-Volvestre datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est classée au titre objet des monuments historiques depuis 1983<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La façade massive fortifiée en brique rappelle que l'église, lieu de recueillement, faisait aussi partie du système de défense de la ville. Son clocher de Modèle:Unité à 16 pans, éclairés aux trois étages supérieurs par des ouvertures gothiques, est extrêmement rare. Elle possède un riche mobilier dont les objets sont pour la plupart inscrits à l'inventaire des Monuments historiques : une mise au tombeau sculptée dans la pierre (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), un retable baroque et des tableaux, dont la déposition de croix de Girodet (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- L'église de la Nativité-de-la-Vierge d'Argain.
- Bords de l'Arize.
- Halle.
- Moulin sur l'Arize Moulin de Barrau (XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe) un des rares moulins encore en activités.
- Château de Palays Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au confluent de l'Arize et du Pas-du-Rat (privé).
- le Castéra : colline de Modèle:Unité. Le sommet avec son calvaire et table d'orientation se trouve à plus de Modèle:Unité au-dessus de Montesquieu il offre une vue panoramique sur la cité et la chaîne des Pyrénées.
-
Halle
-
L'espace vert Montesquieu.
-
La place Montesquieu.
Personnalités liées à la commune
- Raymond VII, dernier comte de Toulouse de la lignée des Saint-Gilles, fondateur de la cité en 1238. Il octroie aux habitants de Montesquieu une charte de coutumes en mai 1246.
- Jean Froissart, chroniqueur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle raconte son passage à Montesquieu lors de son voyage de Mazères d’Ariège à Orthez en Béarn pour rencontrer Gaston Fèbus (orthographe occitane).
Citation de Jehan Froissart : « Nous avons, dit-il, passé le château d’ortingas (Artigat)… Ainsi chevauchâmes-nous jusqu’à Montesquieu, une bonne ville fermée qui est au comte de Foix (Gaston Phoebus suzerain de Montesquieu), ville que les Armanageois prirent et emblèrent (pillèrent) une fois… »
- Jean Bertrand, capitoul de Toulouse en 1498, premier président aux Parlements de Toulouse et de Paris. Garde des sceaux de Henri II en 1551 (le premier à porter ce titre). Cardinal, évêque de Comminges, archevêque de Sens. Ambassadeur à Venise. C’est un ancêtre (branche aînée) de la famille des Bertrand dont deux descendants seront seigneurs de Montesquieu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Barthélemy Donadieu de Griet, seigneur de Villepinte né à Montesquieu le 24 août 1592. Après une courte carrière militaire il entre au séminaire Saint-Magloire à Paris et est ordonné prêtre en 1624. Ami d’hommes d’église célèbres, abbé de Saint-Cyran, Vincent de Paul, Bérulle, Olier… et bénéficiant de hautes protections il est fait évêque de Comminges en 1625. Il veillera à la formation des prêtres et sera à l’origine de la fondation du séminaire de Polignan. Il meurt le 12 novembre 1637 et est enseveli dans la cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges<ref>Histoire de Montesquieu E. Abeille, H.Ménard - Histoire de Polignan par J. Ducos.</ref>.
- Antoine de La Loubère, né à Montesquieu en 1600, mort à Toulouse en 1664. Élève des jésuites et entré dans l’ordre il professa les humanités (grec et latin), la rhétorique, l’hébreu et les mathématiques. Il fut un des seuls (ils étaient deux) à répondre et à proposer une solution au problème que Pascal avait posé aux savants de l’Europe. Pascal qui n’aimait pas les Jésuites se moqua méchamment de la solution de la Loubère qu'il condamna comme un raisonnement juste sur des bases fausses. Les mathématiciens modernes qui ont analysé la réponse du père Antoine de La Loubère y voient le travail d’un homme de génie condamné par un autre mathématicien, de génie certes, mais aveuglé par sa haine pour les Jésuites.
- Les Trois Seigneurs:
1.Simon de la Loubère, neveu du précédent. Né à Toulouse en 1642. Étudie chez les jésuites. Puis part pour Paris où il se fait une bonne réputation d’homme d’esprit. Il entre dans la diplomatie (Suisse, Strasbourg, terre d’Empire, puis au Siam). Il fait un rapport sur son ambassade au Siam qui sert encore de référence aux historiens modernes. En 1693 il entre à l’Académie française et en 1694 à l’Académie des Inscriptions. À cette date il est chargé de rétablir dans sa splendeur première l’Académie des jeux floraux de Toulouse. Il propose une méthode de réalisation de « carré magique » (c’est lui qui inventa le nom).
La charte des Coutumes octroyée en mai 1246 par Raymond VII prévoyait que les habitants de Montesquieu eux-mêmes seraient chargés de l’organisation de la cité en élisant leurs édiles. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à cause de Versailles peut-être ou des guerres multiples, le roi soleil cherche à remplir les caisses vides du trésor. Toutes ces fonctions éligibles vont se transformer en biens à vendre donc à acheter. Simon qui est un homme cultivé et un bon diplomate est aussi habile financier. Sans qu’il n’ait rien à débourser, simplement en échangeant quelques lopins de terre qu’il possédait à Marly, il va devenir le seigneur omnipotent de quelques seigneuries : Montesquieu, la Bastide de Besplas, le Carla, le Plan, Saint-Christaud et même Saverdun et Salies du Salat. Des historiens spécialistes d’économie reconnaissent aujourd’hui que Simon avait fait une bonne affaire et qu’il avait roulé Louis XIV, le roi soleil, dans la farine. Mais que n’aurait fait ce dernier pour réaliser la féerie aquatique de son château !! Le nouveau seigneur fut d’abord mal reçu à Montesquieu mais parvient à maintenir avec les habitants la paix civile<ref>Source : « La seigneurie de Montesquieu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », édition Office du Tourisme - « Le carré magique de Simon de la Loubère. Édition O.T ».</ref>.
2.Marc Antoine de Bertrand de Molleville, héritier du précédent dont il était le neveu par alliance. Seigneur de 1729 à 1774. Son manque de sens politique et sa morgue de grand seigneur contribuèrent à son échec.
3. Antoine François Bertrand de Molleville, troisième et dernier seigneur à Montesquieu-Volvestre (et autres lieux). Il ne s’occupa à aucun moment de Montesquieu mais exercera au niveau national les plus hautes fonctions. Intendant de Bretagne, ministre de la Marine et ami du roi Louis XVI, auteur de mémoires et de livres d’histoires.
- Pierre Alard, né et mort à Montesquieu (1745-1826). Élu maire de Montesquieu-Volvestre en décembre 1789, il est élu suppléant à l'Assemblée Législative, élu troisième suppléant à la Convention où il siège à partir de 1793.
- Germain Théodore Abolin (1757-1842) né à Montesquieu-Volvestre. Député des Cinq-Cents le 25 vendémiaire an IV, élu secrétaire de cette institution en l'an VI.
- Michel Delrat, baryton d'opéra. Né à Montesquieu-Volvestre<ref>Michel Delrat, sur data.bnf.fr.</ref> le 24 avril 1843 (numéro 47 Porte de Rieux). Entre au conservatoire de Toulouse en 1868 puis au conservatoire de Paris. Sa carrière se déroula d’abord à Paris puis à Amiens, Lyon, Marseille et Toulouse. Après une tournée en Amérique il revient à Toulouse en 1888 pour diriger le Capitole. Il s'y ruina et terminera sa vie à Toulon<ref>Source : Nos artistes lyriques. Édition de O.T.</ref>.
- Guillaume Ibos (1860-1952) ténor. Né à Muret le 10 juillet où son père était gendarme, mort à Montesquieu-Volvestre au numéro 9 rue des Olières. Il interprète les plus grands rôles sur les scènes internationales. Ami de Massenet, ce dernier modifia la partition du personnage de Werther prévue préalablement pour un baryton. Ce qui valut un beau succès à la création pour Guillaume Ibos le ténor et Massenet le compositeur. (Source : Nos artistes lyriques. Édition de O.T)
- Stella Blandy (1835-1925), femme de lettres née à Montesquieu-Volvestre et y meurt.
- Marie-Hippolyte de Lartigue de Goueytes (1815-1893), général de division, né à Montesquieu<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Jean Castet, né à Montesquieu. Il est l'origine de l'association sportive montesquivienne. Il faisait partie de l'équipe de rugby en 1908. Décédé à la guerre de 1914. En son honneur, le stade de Montesquieu-Volvestre porte son nom.
- Paul Dessort (1891-1971), natif de Montesquieu<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>
- Jean Neylies, né à Montesquieu le 21 décembre 1869 († 1938). Apprenti coiffeur, monte à Paris et s’inscrit à l’école des Beaux-Arts. Il rencontre au Louvre le professeur roumain Marinescu qui l’amena à Bucarest pour illustrer sa thèse de doctorat. Il devint le peintre officiel de la cour royale et enseigna à l’école des beaux-arts de Bucarest. Il revient en France en 1914 retournant de temps en temps en Roumanie. Il meurt à la suite d’une baignade au moulin d’Hebra. (Source : Histoire de Montesquieu. E. Abeille, H. Ménard » Nouvelles de Roumanie numéro 46)
- Pierre-Yves Jourda (1931, Montesquieu Volvestre- 2007), bastide de Haute-Garonne, aux portes de l'Ariège, diplômé de professeur d'enseignement du dessin d'Art.
- Henri Ménard, officier général, commandeur de la Légion d'honneur né le Modèle:Date- à Niort. Mort à Montesquieu le Modèle:Date-. Très jeune il envisage une carrière dans l’enseignement mais, attiré par la carrière militaire, il s’engage dans l’infanterie en 1937. Viennent les heures sombres de l’occupation. Il s’engage très tôt dans la résistance, est arrêté par la Gestapo en 1943 et déporté aux camps de concentration de Mauthausen et Buchenwald. Après sa libération en 1945 il participe aux campagnes outre-mer de l’armée française. (Indochine et Algérie). Passant par l’école supérieure de guerre et le centre des Hautes Études Militaire il parcourt tous les grades d’officier supérieur et est nommé général de brigade en 1972. Il est nommé directeur de l’École d’état-major à l’École supérieure de guerre. Général de division en 1975, en septembre 1976, il est admis dans la Modèle:2e du cadre des officiers généraux. Historiographe local.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de la Haute-Garonne
- Abbaye des Salenques
- Généalogie d'Honoré de Balzac
- Feuillantines
- Chemins de fer du Sud-Ouest
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Office du tourisme
- Montesquieu-Volvestre sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes