Sozialistische Reichspartei

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 18 septembre 2023 à 00:13 par >FDo64 (Suppression modèle obsolète)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:À sourcer {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox/Fin

Fichier:Flag of Socialist Reich Party.svg
Drapeau du Parti socialiste du Reich.

Le Sozialistische Reichspartei (SRP), littéralement le Parti socialiste du Reich, est un ancien parti politique allemand, créé en 1949 par des militants nazis exclus du DKP-DRP (Deutsche Rechtspartei).

Actif principalement dans le Nord de l'Allemagne, il obtient quelques bons résultats électoraux en 1951 (11 % aux élections régionales en Basse-Saxe et 7,7 % à Brême) et compta jusqu'à Modèle:Nombre. Reprenant une part importante du programme du NSDAP, il a été interdit en 1952 par la Cour constitutionnelle de la RFA. Ses militants ont alors intégré d'autres partis dont le DP, le DRP et le FDP.

Origine

Il a été créé le Modèle:Date à Hamelin par Otto-Ernst Remer, ancien major général de la Wehrmacht qui avait joué un rôle essentiel dans la défaite du complot du 20 juillet, Fritz Dorls, ancien rédacteur du journal de la CDU en Basse-Saxe, et Modèle:Lien, dirigeant de l'Union des étudiants allemands sous le Troisième Reich, après leur exclusion du DKP-DRP. Le SRP se voyait comme un héritier légitime du parti nazi ; la plupart des membres du parti étaient d'anciens membres du NSDAP. Sa fondation a été soutenue par Hans-Ulrich Rudel, ancien officier de la Luftwaffe.

Idéologie

Le parti a déclaré que Modèle:Citation<ref name=lee50>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a nié l'existence de l'Holocauste, affirmé que les États-Unis avaient construit les fours à gaz du camp de concentration de Dachau après la guerre et que des films de camps de concentration avaient été falsifiés<ref name=lee50/>. Le SRP a également défendu l'Europe, dirigée par un Reich allemand réunifié, en tant que Modèle:Citation contre le capitalisme et le communisme<ref name=lee50/>. Elle a exigé la ré-annexion des anciens territoires allemands de l'Est et une Modèle:Citation. Selon Karl Dietrich Bracher, Modèle:Citation socialisme Modèle:Citation<ref>Karl Dietrich Bracher, The German Dictatorship. The Origins, Structure, and Consequences of National Socialism (Penguin, 1991), p. 581.</ref>.

Selon Martin A. Lee, le SRP n'a jamais critiqué ouvertement l'Union soviétique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> parce que l’Union soviétique a financé le SRP en raison de ses vues anti-américaines et pro-soviétiques. Le Parti communiste allemand, en revanche, n'a pas reçu de fonds soviétiques parce qu'ils étaient considérés comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Remer aurait déclaré que si l'URSS envahissait l'Allemagne, il Modèle:Citation et que les membres du SRP Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>] T. H. Tetens, The New Germany and the Old Nazis (Londres, Secker & Warburg, 1962), p. 78.</ref>.

Membres

Le SRP comptait environ dix mille membres. Les organisations affiliées étaient l'organisation paramilitaire du Reichsfront et l'organisation de jeunesse Reichsjugend, interdites par décision du ministre fédéral de l'Intérieur du Modèle:Date. Le même jour, le gouvernement ouest-allemand décida de saisir la Cour constitutionnelle fédérale trouver le PÉR anti-constitutionnel et imposer une interdiction. Le Modèle:Date, conformément à l'article 21, paragraphe 2 de la loi fondamentale, le tribunal déclara la partie inconstitutionnelle, dissous, interdisait la création d'organisations remplaçantes, retirait tous les mandats du Bundestag et du Landtag et saisissait les avoirs de la partie (BVerfGE 2, 1). Au vu du verdict, les dirigeants du SRP avaient déjà déclaré la dissolution du parti le Modèle:Date-.

Articles connexes

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail