Mustang (cheval)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Race
Le mustang est un cheval sauvage de l’Ouest américain, et historiquement du Canada et du Mexique. Tous les mustangs sont les descendants de chevaux domestiques revenus à l'état sauvage du fait du phénomène du marronnage. Leurs plus lointains ancêtres sont issus des chevaux espagnols amenés par les conquistadors lors de la conquête de l'Amérique et retournés à l'état sauvage après s'être enfuis ou avoir été relâchés. Les troupeaux se sont progressivement agrandis au cours des siècles pour les mêmes raisons, certains éleveurs relâchant même des chevaux domestiqués au milieu des troupeaux afin de sélectionner et de prélever les poulains les plus intéressants.
Les mustangs présentent une grande variété morphologique ainsi que de robes. Très résistants et extrêmement frugaux, ils vivent en troupeaux familiaux. Ces troupeaux sont de tailles variables. Chaque groupe est protégé par un seul étalon et comporte plusieurs juments, leurs poulains de l'année, ainsi que les jeunes mâles et femelles des années précédentes. Les mustangs adultes ont peu de prédateurs naturels. Leur présence et leurs déplacements sont donc sujets à controverse, leur impact sur l'environnement étant régulièrement pointé du doigt. Leurs partisans soutiennent que les mustangs font partie de l'héritage naturel de l'Ouest américain, tandis que leurs adversaires soutiennent qu'ils dégradent le pâturage et rivalisent avec le bétail et les espèces sauvages pour le fourrage.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux chevaux sont abattus pour la production de viande en boucherie ou pour la nourriture pour animaux. En 1971, le Wild and free-roaming horses and burros act est signé aux États-Unis pour assurer la protection des chevaux sauvages. Le Bureau de gestion du territoire est ainsi chargé de la protection, de la gestion et du contrôle de ces chevaux. Chaque année un contrôle de la population est effectué via un programme de capture et des chevaux sont proposés à l'adoption. Néanmoins le nombre de chevaux capturés est nettement supérieur au nombre potentiel d'adoptants, relançant ainsi le débat sur l'euthanasie. Au Canada, les mustangs ne sont pas protégés. Leur présence est très limitée sur le territoire, et les mesures de gestion et de protection des mustangs sont avant tout locales, variant d'une région à une autre en fonction des intérêts et des cultures.
Dans la culture populaire, le mustang est un symbole important. Rattaché dans l'imaginaire collectif « aux cow-boys et aux indiens » et aux territoires sauvages du grand Ouest américain, à l’univers du western en général, il a inspiré et continue d'inspirer de nombreux livres et films.
Étymologie
Le mot « mustang » apparaît dans la langue anglaise au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'écrivain américain Washington Irving emploie le terme de « mestang » en 1837 dans son ouvrage Voyages et aventures du capitaine Bonneville à l'ouest des États-Unis d'Amérique, au-delà des Montagnes Rocheuses pour désigner un cheval à moitié sauvage des plaines de l'Ouest. Ce nom de « mestang » permet de retrouver les fondements du mot « mustang ». Deux mots espagnols seraient à son origine : Modèle:Lang et Modèle:Lang, deux mots désignant un animal errant. Les origines de Modèle:Lang sont obscures. Modèle:Lang est en revanche un mot hispano-mexicain dérivé de l'espagnol Modèle:Lang qui signifie « animal errant ». Modèle:Lang est lui-même issu du mot Modèle:Lang qui désigne une organisation d'éleveurs mettant en commun leurs bêtes dans de grands espaces ouverts<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'autres auteurs pensent que le mot Modèle:Lang serait une forme récente du mot Modèle:Lang, issu du verbe Modèle:Lang signifiant montrer ou exhiber. Le nom de Modèle:Lang a en effet été utilisé pour désigner une brebis égarée, puisque celle-ci était exhibée au public pour que son propriétaire puisse la reconnaitre et la récupérer<ref name="Draper">Modèle:Harvsp</ref>.
D'après l'écrivain Giacomo Giammatteo, le nom de cette race de chevaux s'écrit toujours avec une initiale en lettres minuscules, car « mustang » est un nom commun<ref name="Giamm">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Les espèces du genre Equus auraient disparu du continent américain, il y a environ Modèle:Unité. L'homme, à travers les Amérindiens et Paléoaméricains, les carnassiers comme les tigres aux dents de sabres, les éléments naturels, en particulier le volcanisme de la région centrale de Mexico et des épizooties dévastatrices ont eu raison de la présence des équidés en Amérique<ref>Modèle:Article.</ref>.
La réintroduction d'espèces de la famille s'est faite lors de la colonisation espagnole des Amériques au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l'histoire du mustang est née avec elle. Au cours de la découverte et de la Conquête de l'Amérique, les conquistadors ont fait traverser l'océan Atlantique à près de mille chevaux, plus de la moitié périssant en cours de route<ref name="Stillman3">Modèle:Harvsp</ref>. Ainsi en 1519, d'après Bernal Díaz del Castillo, seize chevaux font partie du voyage de Cortés, soit onze chevaux et cinq juments, l'une d'entre elles mettant bas durant la traversée<ref name="De Steiguer61">Modèle:Harvsp</ref>. Parmi ces chevaux deux d'entre eux sont considérés comme étant des chevaux de couleur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Des élevages sont ensuite établis sur le territoire tout au long des {{#switch: XVIII
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}} pour assurer la remonte<ref name="Dines18">Modèle:Harvsp</ref>. La colonisation conduit progressivement les Espagnols de la Nouvelle Espagne vers le Texas espagnol où ils sont confrontés aux tribus amérindiennes qui découvrent les chevaux. Les premiers chevaux capturés par les Amérindiens sont tués et mangés, mais progressivement ces derniers comprennent la valeur de ce moyen de locomotion et apprennent leur manipulation et le moyen de les chevaucher<ref name="Draper"/>. À partir de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les chevaux se répartissent dans tout le nord du continent par le biais d'échanges, de vols ou de combats. Le retour à l'« état sauvage » de certains chevaux se produit par différentes causes. Tout d'abord, lors de combats, certains chevaux s'échappent. D'autres chevaux, en mauvaise santé, ont pu également être relâchés par leur propriétaire. Enfin certains ont pu tout simplement s'enfuir de leur enclos. Ces chevaux se regroupent progressivement en troupeaux et se multiplient dans les Grandes Plaines<ref name="Draper"/>. Entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on estime le nombre de chevaux marrons à près de deux millions d'individus<ref name="Draper"/>,<ref name="Dines18"/>. Avec la conquête de l'Ouest, les chevaux sauvages prennent de l'intérêt. Capturés, ils sont mangés, servent pour le travail ou alors sont utilisés en croisement<ref name="Draper"/>. Des chevaux domestiques sont ainsi volontairement intégrés aux troupeaux afin d'améliorer la population dans l'objectif de pouvoir ensuite capturer les produits prometteurs<ref name="Dines18"/>. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux chevaux sont abattus pour la production de viande en boucherie ou pour la nourriture pour animaux. En 1971, le Wild and free-roaming horses and burros act est signé et assure la protection des chevaux sauvages<ref name="Draper"/>.
Description
Par ses origines, le mustang présente une très grande variété morphologique<ref name="Draper"/>. Sa taille varie de Modèle:Unité au garrot selon les individus<ref name="Edwards">Modèle:Harvsp</ref>. C'est généralement un cheval de petite taille, trapu et vigoureux. Sa tête est assez grossière, son encolure souvent un peu creuse, le garrot fuyant, le dos fort, et la croupe basse et inclinée. Ses membres sont osseux et très résistants<ref name="Ravazzi">Modèle:Harvsp</ref>. Ses sabots sont très durs<ref name="Ravazzi"/>, ce qui rend inutile l'utilisation de fers<ref name="Edwards"/>. C'est un cheval rustique, agile et rapide<ref name="Edwards"/>. Très résistant par nature, il est extrêmement frugal<ref name="Ravazzi"/>. C'est également un cheval intelligent qui se dresse facilement<ref name="Fitzpatrick">Modèle:Harvsp</ref>. Une très grande variété de robes est observée mais le bai, le bai-brun, l'alezan et l'isabelle sont les robes les plus fréquentes<ref name="Fitzpatrick"/>.
Vie sauvage
Les mustangs vivent en troupeaux familiaux. Ces troupeaux sont de taille variable. Chaque groupe est protégé par un seul étalon et comporte plusieurs juments, de une à douze environ, leurs poulains de l'année et les jeunes mâles et femelles des années précédentes. Lorsque les jeunes mâles atteignent leur maturité sexuelle, généralement vers trois ans, ils sont chassés du troupeau par l'étalon. Les jeunes femelles sont également chassées du troupeau lors de leurs premières chaleurs et rejoignent le troupeau d'un autre étalon. Ainsi les risques de consanguinité sont limités. Le troupeau est géré par une jument dominante, souvent la plus âgée et la plus expérimentée, qui choisit les déplacements du troupeau et aide l'étalon. L'étalon assure la sécurité du groupe tout en maintenant sa domination. Certains étalons peuvent également être accompagnés d'un subordonné, en position de dominé, qui n'est pas autorisé à saillir les juments mais qui peut aider à assurer la protection du troupeau. Les groupes de jeunes mâles ou d'étalons solitaires sont assez fréquents. Les groupes de juments ou les juments seules sont en revanche beaucoup plus rares<ref name="Dines26">Modèle:Harvsp</ref>.
Impact sur l'environnement
Une controverse entoure la présence de troupeaux de chevaux sauvages, en particulier sur les terres publiques. Leurs partisans soutiennent que les mustangs font partie de l'héritage naturel de l'Ouest américain, dont l'histoire précède les pratiques modernes d'utilisation des sols, et qu’ainsi les animaux ont un droit inhérent d'habitation<ref>Modèle:Lien web</ref>. De l’autre côté, les groupes adversaires restent fermement opposés à leur présence, soutenant que les animaux dégradent le pâturage et rivalisent avec le bétail et les espèces sauvages pour le fourrage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le débat sur le degré de rivalité existant entre les mustangs et le bétail pour le fourrage détient multiples facettes. Un groupe d'adversaires, principalement des propriétaires de ranchs de bétail et de moutons, ainsi que des personnes dépendant de l'industrie du bétail, soutient pour l’essentiel que les chevaux sauvages dégradent le pâturage et rivalisent avec le bétail privé pour le fourrage issu des territoires publics<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La communauté d'écologistes est, quant à elle, divisée sur la place du mustang dans l'écosystème Nord-américain. Ce débat se concentre sur la classification potentielle des mustangs comme étant soit du simple bétail, soit comme une espèce natale, réintroduite en raison de la présence préhistorique de chevaux en Amérique du Nord, bien qu'il existe un écart de plusieurs milliers d'années entre leur extinction et leur réintroduction par les Européens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les chercheurs notent que la plupart des troupeaux de mustangs vivent dans des zones arides que le bétail ne peut pas entièrement utiliser en raison du manque de sources d'eau. Les chevaux sont mieux adaptés à l'évolution face à de tels climats<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; ils peuvent s'éloigner des sources d'eau neuf fois plus loin que le bétail, parcourant près de Modèle:Unité par jour<ref name="Budiansky">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ceci leur permet d'utiliser des zones non fréquentées par le bétail. De plus, les chevaux digèrent les substances nutritives au moyen du cæcum plutôt que par un estomac multi-compartiments. D’un point de vue pratique, cela leur permet d’extraire plus d’éléments nutritifs d’une très petite quantité de nourriture. Les chevaux peuvent donc trouver une nutrition adéquate à partir d’une quantité moindre que celle nécessaire au bétail, survivant ainsi dans des zones où le bétail serait affamé<ref name="Budiansky"/>.
Gestion et protection
L'ouvrage Equine Science (Modèle:4e de 2012) classe le Mustang parmi les races de chevaux de selle connues au niveau international<ref>Modèle:Bibliographie.</ref>.
Aux États-Unis
Le Bureau de gestion du territoire est chargé de la protection, de la gestion et du contrôle des chevaux et des ânes sauvages sous l'autorité du Modèle:Lang pour s'assurer que des troupeaux en bonne santé prospèrent sur des pâturages sains, mission à multiples usages tombé sous le coup du Modèle:Lang de 1976. Conformément à la loi de 1971, tuer ou empoisonner des mustangs dans la nature est illégal et est passible de poursuite comme acte criminel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les mustangs adultes sains ont peu de prédateurs naturels mis à part les pumas<ref>Modèle:Article.</ref>, et dans une moindre mesure, les ours et les loups<ref name="WMCoalition">Modèle:Lien web.</ref>. Le puma est bien connu comme prédateur des chevaux sauvages, et la plupart des membres de l'espèce sont capables de chasser aussi bien les chevaux que les élans. Ce sont des prédateurs très efficaces qui tuent en sautant sur l’animal ou en le pourchassant à grande vitesse, pour saisir ensuite leur proie avec leurs griffes de devant et le mordre à l'encolure, à la trachée ou à la colonne vertébrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les lieux où il existe un équilibre naturel de prédateurs et de proies, le nombre de mustangs a tendance à rester à l'équilibre. Cependant, dans de nombreuses zones, les prédateurs naturels ont été éliminés de l'écosystème<ref name="WMCoalition"/>. Sans une certaine forme de contrôle de la population, le taille des troupeaux de mustangs peut se multiplier rapidement, doublant rapidement tous les quatre ans<ref name="Mangum77">Modèle:Harvsp</ref>. Pour maintenir l'équilibre de la population, ou pour certains faire de la place pour le bétail, l’un des rôles clés du Bureau de Gestion du Territoire, conformément à la loi de 1971, est de déterminer le niveau de chevaux et d’ânes approprié, nommé Modèle:Lang (AML), dans les zones de pâturage public qui leur sont spécifiquement dédiées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le contrôle de la population à travers l’AML est réalisé par un programme de capture. Des directives strictes existent quant aux techniques utilisées pour regrouper les mustangs. L’une de ces méthodes utilise un cheval apprivoisé, appelé « cheval de Judas », qui a été formé pour mener des chevaux sauvages dans un parc ou un corral. Une fois les mustangs conduits en troupeau dans une zone définie à proximité du parc, le cheval pilote est lâché. Son travail consiste à se rapprocher du chef du troupeau et à le mener ainsi que le troupeau dans une zone clôturée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La plupart des chevaux capturés sont offerts à l'adoption aux individus ou aux groupes désireux et capables de fournir des soins humains et à long terme aux chevaux après le paiement des honoraires d'adoption s’élevant à un minimum de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour empêcher la vente ultérieure des mustangs comme viande de cheval, les mustangs adoptés sont toujours protégés conformément à la loi et ne peuvent être revendus la première année, sauf lorsque certains critères très spécifiques sont respectés. Depuis 2010, près de Modèle:Nombre ont été adoptés<ref name="Mangum77"/>.
Comme le nombre de chevaux capturés est nettement supérieur aux nombre potentiel de propriétaires adoptifs, un certain nombre d'efforts a été fait pour réduire le nombre de chevaux dans les zones de détention. Il y a environ Modèle:Nombre dans ces zones et dans des pâturages de séjour à long terme<ref name="Mangum77"/>. Le Bureau de gestion du territoire a publiquement considéré l'euthanasie comme une solution possible au surpeuplement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, un amendement controversé a été attaché à un projet de loi de finances devant le Congrès des États-Unis par l'ancien sénateur Conrad Burns, surnommé « Modèle:Lang » <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet amendement a modifié le programme d'adoption pour permettre la vente Modèle:Incise des chevaux capturés âgés de Modèle:Citation, ou ayant été Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2009, le Secrétaire à l'Intérieur Ken Salazar a proposé la création de réserves fédérales de chevaux sauvages dans le Midwest, où des animaux non fertiles seraient conservés<ref name="Mangum78">Modèle:Harvsp</ref>. Une autre approche au placement d'animaux en excès a été avancée par Madeleine Pickens, la femme du magnat du pétrole T. Boone Pickens, qui cherche à créer un sanctuaire privé dans le nord du Nevada<ref name="Mangum78"/>. Des efforts ont également été faits pour aider à la recherche de maisons d'adoption appropriées. Le Modèle:Lang, une compétition promotionnelle, en est un exemple. Le défi consiste à donner cent jours à des entraîneurs pour débourrer et entrainer cent mustangs, qui sont ensuite adoptés lors d’une vente aux enchères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les mustangs sont marqués à froid sur le côté gauche du cou par le Bureau de gestion du territoire, utilisant le Modèle:Lang, un système d'angles et des symboles alpha qui ne peuvent pas être changés. Les marques commencent par un symbole indiquant l'organisme d'enregistrement, dans ce cas précis le gouvernement américain, puis deux chiffres superposés indiquant la date de naissance du cheval, puis le numéro d'immatriculation individuel. Les mustangs gardés dans des sanctuaires sont également marqués sur la hanche gauche avec quatre chiffres arabes d’un pouce de hauteur qui sont aussi les quatre derniers chiffres de la marque portée sur le cou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au Canada
Contrairement aux États-Unis, les mustangs ne sont pas protégés au Canada. Leur présence est très limitée sur le territoire. Leurs conditions de vie sont souvent difficiles et sujettes aux conditions climatiques rigoureuses, à la présence de prédateurs, à la menace des feux de forêt et également à la présence de l'homme<ref name="chevalmag">Modèle:Lien web.</ref>.
Quatre troupeaux principaux ont été répertoriés : l'un sur l'Île de Sable en Nouvelle-Écosse, deux dans la région de Chilcotin en Colombie-Britannique et le dernier dans l'aire sauvage de Siffleur dans la province de l'Alberta<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les mesures de gestion et de protection des mustangs sont locales et varient donc d'une région à une autre en fonction des intérêts et des cultures. Les chevaux sauvages de la vallée de Nemaiah en Colombie-Britannique bénéficient du fort engagement des Premières nations Xeni Gwet'in pour la préservation de leur territoire et de leur patrimoine, les chevaux étant l'un de ses importants aspects. En 2002, le Modèle:Lang établit ainsi le Modèle:Lang. Ils sont soutenus dans leur démarche par Modèle:Lang, un organisme communautaire de préservation, qui œuvre également au moyen de divers programmes à la protection des chevaux. La province de Colombie-Britannique refuse cependant toujours de reconnaître le droit aux chevaux sauvages de disposer du territoire, malgré les études récentes suggérant la présence de chevaux au Canada avant l'arrivée des européens. Dans la Saskatchewan une loi existe depuis 2009 pour protéger les poneys sauvages de la forêt de Bronson. Quant à l'île de Sable, devenu parc national, elle abrite des chevaux sauvages protégés de toute influence humaine. Par contre en Alberta, il n'existe aucune mesure officielle de protection des chevaux sauvages<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Croisements
Le Mustang entre en croisement avec l'Arabe pour donner l'Abstang, dont le registre accepte les chevaux de selle issus de ce croisement. Le croisement d'origine a été expérimenté dans l'Utah à partir des années 1990Modèle:Sfn par Michele Brown, qui a donné naissance à un cheval de selle dont les qualités l'impressionnent. Avec d’autres amateurs de Mustangs adoptés, elle fonde l'« Modèle:Lang », et une association du même nom pour conserver la connaissance de ce croisement et le faire connaître, en 1993. L'Abstang se présente comme un cheval de selle de modèle léger et de taille variable, pouvant présenter toutes les couleurs de robeModèle:Sfn. Le type varie beaucoup selon l'ascendanceModèle:Sfn. Il toise cependant en moyenne Modèle:Unité à Modèle:UnitéModèle:Sfn. L'Abstang est réputé courageux en endurant, doté d'un pied sûrModèle:Sfn. Il convient pour la course d'endurance et la randonnée équestreModèle:Sfn. Il existerait 1 500 de ces chevaux enregistrés par l'association aux États-Unis. Tous sont issus de croisements directs entre le Mustang et l'Arabe.
Dans la culture
Dans la culture populaire, le mustang est rattaché aux Indiens, aux cow-boys, aux territoires du grand Ouest américain et à l’univers du western. Il représente véritablement un symbole, ayant été domestiqué puis étant revenu à l’état sauvage, répudiant la civilisation, il offre une vision romantique. L’archétype de l’étalon sauvage, incapturable, est souvent utilisé. Obtenir sa soumission par la confiance ou par une lutte est l’apanage du héros<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Dans la littérature, les mustangs ont inspiré Mary O'Hara pour écrire ses trois livres dont les chevaux principaux sont des mustangs ou ont du sang de mustang : Mon amie Flicka, Le Fils de Flicka et L'Herbe verte du Wyoming<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Dans l'univers de la bande dessinée, « Petit Tonnerre » est un mustang apprivoisé par le jeune Sioux Yakari<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces chevaux ont aussi inspiré le film d'animation Spirit, l'étalon des plaines<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Par référence à leur puissance, leur rapidité et leur indépendance, le nom « Mustang » est souvent utilisé aux États-Unis pour des produits de haute performance, comme l'automobile Ford Mustang ou l'avion de chasse P-51 Mustang, et des mascottes de sports.
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State Quarter du Nevada.
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Logo de la Ford Mustang (2005).
Notes et références
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Annexes
Bibliographie
Ouvrages spécialisés
Ouvrages généralistes
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