Jacques-Nicolas Billaud-Varenne

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Jacques-Nicolas<ref>Ou Jean-NicolasModèle:Refnec.</ref> Billaud puis Billaud-Varenne, surnommé le Patriote rectiligne ou le Tigre<ref name=lenoir>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref> (La Rochelle, Modèle:Date de naissance<ref>Tables de baptêmes (1730-1759), p.6, paroisse Saint-Barthélémy de La Rochelle sur le site des Archives départementales de la Charente-Maritime.</ref> – Port-au-Prince, Modèle:Date de décès) est un avocat, député montagnard à la Convention nationale et membre du Comité de salut public. Il est essentiel dans le gouvernement de la France pendant la Terreur<ref name=":2" />.

Malgré son amitié et sa proximité idéologique avec Robespierre, il est un rouage central dans sa chute, le 9 thermidor, pour des raisons encore peu comprises<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, mais qui ont peut-être à voir avec des conflits idéologiques relatifs à la centralisation du pouvoir pendant la Terreur, Billaud-Varenne semblant vouloir décentraliser le pouvoir exécutif. Il exprime plus tard ses remords pour cette action<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Après Thermidor, Billaud-Varenne fait partie des Crêtois, le dernier groupe de députés montagnards. Il annonce le Modèle:Date que le Comité de salut public n'a rien à voir avec les massacres en Vendée, et fait mettre Louis-Marie Turreau et Jean-Baptiste Carrier en état d'arrestation pour leurs atrocités<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> en accusant certains députés de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Il est arrêté par les membres de la Réaction thermidorienne à laquelle il s'oppose frontalement<ref name=":0" />. Déporté à Cayenne sans jugement<ref>Modèle:Article</ref>, il y refuse la grâce de Napoléon et meurt finalement à Port-au-Prince en 1819.

Billaud-Varenne est l'un des personnages centraux de la première partie de la Révolution française, mais il reste encore peu étudié ou peu compris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Avant la Révolution

Fils de Nicolas Billaud de Varennes (1726-1809<ref>Voir Base de Roglo - Jacques-Nicolas Billaud-Varenne</ref>), avocat au siège présidial de La Rochelle, et de Henriette-Suzanne Marchant (1727-1804). Jacques-Nicolas Billaud de Varennes est issu d'une famille de notables de La Rochelle. Il a deux frères cadets, Henri (1762-1801)<ref>Il laisse une descendance illégitime. Voir Modèle:Ouvrage.</ref> et Benjamin (né en 1768)<ref>Il laisse deux filles de son légitime mariage avec Jeanne Auger : Clémentine (1807-1828) et Zélie (1809 - morte jeune). Après la mort de sa cadette, Clémentine sera l'unique héritière de son oncle Jacques-Nicolas. Elle épouse Joseph Bellion (mort en 1852), fils de son tuteur, Gabriel Bellion, libraire à Troyes. Le couple aura deux fils : Gabriel Bellion (1824-1854), peintre paysagiste et qui sera l'auteur d'une Histoire du Comité de salut public, et Julien-Benjamin Bellion (1827-1880), médecin.</ref>. Jacques-Nicolas étudie les lettres au collège de l'Incarnation de Niort, dont l'enseignement est fondé sur le latin mais fait la part belle, surtout en rhétorique, à la littérature française des {{#switch: e

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}}, ainsi qu'à l'histoire profane, puis la philosophie à La Rochelle, établissement sans éclat tenu par des séculiers depuis l'expulsion des Jésuites. Il fait ses études de droit à Poitiers et devient avocat en 1778. De retour à La Rochelle, où il doit succéder à son père, il se serait, selon la tradition, consacré à l'écriture dramatique, sans grand succès : une comédie moralisante présentée à La Rochelle en 1781 aurait connu un échec retentissantModèle:Sfn.

En 1782, il quitte sa ville natale pour Paris où, faute de moyens, il finit par entrer à l'Institution de l'Oratoire. Admis à l'épreuve le Modèle:Date, il est envoyé le Modèle:Date- suivant, au collège de Juilly, où il occupe les fonctions de préfet de pension et assure la surveillance de la première chambre. Mal noté (le père Mérault de Bizy juge : Modèle:Citation), il doit quitter l'Oratoire à la fin de l'année scolaire 1783-1784Modèle:Sfn.

Revenu dans la capitale, il se fait inscrire au tableau des avocats au parlement de Paris, toujours sous le nom de Billaud de Varennes à partir de 1785, mais travaille à des ouvrages contre le clergé et le gouvernement : il fait ainsi paraître anonymement en 1789 Le Dernier coup porté aux préjugés et à la superstition à Londres et Despotisme des ministres de France, combattu par les droits de la nation, par les lois fondamentales, par les ordonnances, par les jurisprudences..., enfin par les intérêts du peuple et l'avantage personnel du monarque à AmsterdamModèle:Sfn. Il habite alors au numéro 30 de la rue Saint-André-des-Arts.

Le Modèle:Date, il épouse en l'église Saint-André-des-Arts à Paris Anne-Angélique Doye (morte à Paris, le Modèle:Date-), fille naturelle d'un fermier général, et adjoint Varenne à son nom. Tout de suite après, le couple s'installe au Modèle:4e du numéro 45 de la même rue Saint-André-des-Arts, à deux pas de la Cour du Commerce Saint-André, là ou Danton habite et où Marat a son imprimerie, de laquelle il édite son journal L'Ami du Peuple. C'est aussi dans ce passage qu'une entrée discrète donne dans le café Procope, où ils tiennent leurs réunions. Se voulant « écrivain philosophe », il publie plusieurs pamphlets révolutionnaires contre le clergé en 1789. Il habite également au numéro 40 de cette rue Saint-André-des-Arts, et au 4 rue de Savoie.

Le révolutionnaire

Début de la Révolution

Fichier:Jacques Nicolas Billaud-Varenne.jpg
Jacques-Nicolas Billaud-Varenne, miniature peinte par Jeanne Doucet de Surigny, musée Cognacq-Jay, vers 1791.

Dès la fin de 1789, Billaud-Varenne dénonce la « révolution trahie » dans plusieurs opuscules. Dans Le Peintre politique, il fustige la loi martiale et l'écart existant entre la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et les décisions de la Constituante.

En 1790, il publie un texte sur l'affaire des Suisses de Châteauvieux, également dénommée « affaire de Nancy », dans lequel il attaque violemment les ministres.

Cette même année, il adhère au club des jacobins. Il embrasse avec ardeur les idées révolutionnaires et se lie avec Danton, Marat et Robespierre. Il devient bientôt un des orateurs les plus véhéments du Club des jacobins, ses prises de parole sont nombreuses. Il y attaque le roi, la Cour et s'oppose avec Robespierre à la guerre souhaitée par Brissot et ses amis.

Dans L'Acéphocratie ou le Gouvernement fédératif, il demande la mise en place du suffrage universel et attaque le pouvoir exécutif qu'il juge trop important.

Il propose en Modèle:Date- de remplacer la monarchie par la république, et doit se cacher après avoir produit une brochure républicaine. Contrairement à la légende c'est lui et non Robespierre qui engage le combat au Club des jacobins contre le bellicisme girondin. Ainsi le Modèle:Date-, il prononce un long discours très remarqué à la société dont Robespierre s'inspire le Modèle:Date-<ref>Gérard Walter, Maximilien de Robespierre Paris, Gallimard, 1961 et 1989 P. 244-247</ref> après avoir montré le Modèle:Date- des dispositions bellicistes. Il en prononce un second le Modèle:Date-, puis un troisième le Modèle:Date-. Dans cette dernière allocution en particulier, il dénonce la guerre de croisade, et se plaint de ce que les girondins feignent de n'entendre dans ce débat que l'opinion de Robespierre, largement partagée par Danton, Anthoine, Camille Desmoulins, Doppet, Machenaud, Santerre, Panis « autant de zéros pour ces messieurs ».

Après le 10 août 1792, il est membre de la Commune de Paris. Nommé substitut du procureur Pierre Louis Manuel, il est témoin des sanglantes journées de septembre 1792, pendant lesquelles il semble encourager les tueurs. Il se rend à Châlons avec le titre de commissaire de la Commune de Paris pour y surveiller les généraux suspects. Il dénonce au passage la municipalité de la ville à l'Assemblée législative qui n'en tiendra pas compte.

À la Convention

Fichier:Billaud-varenne.jpg
Jacques-Nicolas Billaud-Varenne. Estampe à l'eau-forte de François Bonneville (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Il est élu député de Paris à la Convention, le quatrième avec 472 voix sur 767 votants. Il siège aux côtés des montagnards. Ainsi, il demande l'application de la peine de mort contre ceux qui introduiraient les ennemis sur le territoire national et défend Robespierre contre les attaques des girondins. Au procès du roi, il vote pour la mort de Louis XVI (Modèle:Date) « dans les vingt-quatre heures ».

En Modèle:Date, il est envoyé en mission avec Sevestre en Bretagne afin de mater les révoltes paysannes. Pour cela, il demande au Conseil exécutif des renforts qu'il n'obtiendra pas.

Rentré à Paris, il s'oppose à la Commission des Douze, puis demande en Modèle:Date- la mise en accusation des députés girondins. Le Modèle:Date-, il obtient l'abrogation de la loi martiale.

Il repart alors en mission dans le Nord et le Pas-de-Calais.

Cette année-là, il publie également les Éléments du républicanisme, dans lequel il expose le programme social des montagnards. Au nom du droit à l'existence, et même si « le système politique doit assurer à chacun la paisible jouissance de ses possessions », il estime que la répartition des biens entre les citoyens doit s'effectuer de la manière la plus égalitaire possible.

Le Modèle:Date, il soutient les revendications de la Commune de Paris portées par Hébert et Chaumette. Considérant qu'on ne fait pas de révolution avec des « demi-mesures », il soutient la Terreur. Ces prises de positions lui permettent d'être élu au Comité de salut public en même temps que Collot d'Herbois. Il est parallèlement élu président de la Convention pour deux semaines.

Membre du Comité de salut public

Au Comité, Billaud est responsable avec Collot de la correspondance avec les représentants en mission.

Farouche partisan du régime de la Terreur, il n'a de cesse de défendre le gouvernement révolutionnaire. Le Modèle:Date, il fait ainsi transformer le Tribunal criminel extraordinaire en Tribunal révolutionnaire. Il fait voter la Loi du 14 frimaire an II (Modèle:Date) instituant une sorte de « constitution » provisoire de la France jusqu'à la fin du gouvernement révolutionnaire, et créant le Bulletin des lois à destination des communes. Le Modèle:1er an II (Modèle:Date), il présente devant la Convention un rapport sur « les institutions civiles » où il énonce l'idée d'un nouveau lien social « fondé sur un échange journalier de liens réciproques »<ref name="Soboul_123">Soboul, p.123</ref>.

Toutefois, le Modèle:Date, il rejette la transformation du Comité de salut public en comité de gouvernement : « C'est la Convention qui doit gouverner », déclare-t-il<ref name="Soboul_123"/>.

Jusqu'au printemps 1794, Billaud-Varenne ne se distingue pas fondamentalement de la politique menée par Robespierre, malgré quelques nuances. Il approuve ainsi l'élimination des hébertistes puis des Indulgents dont il est l'un des adversaires les plus féroces. Dans son discours du Modèle:1er (Modèle:Date-), il maintient son opposition à la guerre de conquête et de croisade, souhaitant la fin de la guerre aussitôt l'ennemi repoussé au-delà des frontières. Il y exprime également sa crainte du césarisme qu'engendreraient des victoires militaires trop nombreuses.

Le 9 thermidor

Modèle:Article détailléBillaud-Varenne se sépare cependant peu à peu de Robespierre. La création d'un bureau de police subordonné au Comité de salut public semble avoir heurté ce pourfendeur du pouvoir exécutif, tout comme la rédaction non-collégiale de la fameuse loi du 22 prairial.

Le 11 messidor (Modèle:Date-), la rupture entre Billaud et le « triumvirat » Robespierre-Saint-Just-Couthon est consommée : l'Incorruptible est traité de Modèle:Citation par plusieurs de ses collègues du Comité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Toutefois, le 5 thermidor (Modèle:Date), Billaud participe à la tentative de réconciliation organisée par Barère. Il tente d'amadouer Robespierre: « Nous sommes tes amis, nous avons toujours marché ensemble ! »<ref>Modèle:Article.</ref> À l'issue de cette réunion, la crise semble commencer à se dissiper.

Mais le 8 thermidor, Robespierre prononce un discours devant la Convention dans lequel il se montre menaçant envers ses prétendus ennemis. Billaud-Varenne, sans être cité, s'y sent visé et rejoint alors avec Collot d'Herbois la conspiration préparant la chute du « tyran ». Le soir aux Jacobins, Collot et lui sont violemment chassés de la tribune et du club par les membres robespierristes.

Le lendemain 9 thermidor, il prend la parole à la tribune après que Saint-Just a été interrompu par Tallien. Il attaque Robespierre comme aspirant à la dictature, dénonce ses affidés et demande leur élimination: « Je ne crois pas qu'il y ait ici un seul représentant qui voulût exister sous un tyran. » Plus tard dans la journée, après l'insurrection de la Commune en faveur des robespierristes, il fait prendre des mesures afin d'organiser la défense de la Convention. Il est ainsi un des acteurs majeurs de la chute de l'Incorruptible qui est finalement guillotiné le lendemain, 10 thermidor an II (Modèle:Date).

Il exprime ses remords plus tard, dans ses mémoires, pour sa participation au 9 thermidor<ref name=":1" /> :

Modèle:Citation bloc

Victime de la réaction

[[Fichier:Barere-deportation.jpg|vignette|Déportation de Billaud-Varenne, Collot d'Herbois et Barère au lendemain de la [[Insurrection du 12 germinal an III|journée insurrectionnelle du Modèle:Nobr Modèle:Nobr]] (Modèle:Date-).
Gravure de Pierre-Gabriel Berthault d'après un dessin d'Abraham Girardet, Tableaux historiques de la Révolution française, Paris, BnF, département des estampes, 1802.]] Dès le lendemain de l'exécution de Robespierre, Billaud s'oppose à toutes les mesures de réaction tandis que beaucoup lui prêtent l'intention de succéder à l'Incorruptible<ref name=":0">Albert Mathiez, La Réaction thermidorienne, Paris, Armand Colin, 1929, p. 72.</ref>. Un mois seulement après la mort de Robespierre, Billaud quitte le Comité de salut public en compagnie de Collot et de Barère. Il va alors devenir une des cibles favorites des thermidoriens « réacteurs », notamment des anciens amis de Danton qui lui reprochent l'exécution du fameux tribun. Avec ses anciens collègues des comités, notamment Barère, Collot d'Herbois et Vadier, il est dénoncé comme « complice de Robespierre », terroriste et criminel, d'abord par Lecointre le 11 fructidor (Modèle:Date), puis par le dantoniste Legendre le 9 brumaire an III (Modèle:Date-).

Se sentant menacé et ayant gardé le silence pendant des semaines, il prend la parole le 13 brumaire (3 novembre) au Club des jacobins, y dénonce les thermidoriens et déclare à son propos et à celui de la Révolution : « Le lion n'est pas mort quand il sommeille, et à son réveil il extermine tous ses ennemis ! » Ces déclarations provoquent la fureur de la droite qui accuse Billaud d'avoir voulu exciter le peuple contre la Convention.

Celle-ci crée alors en Modèle:Date- une commission d'enquête chargée d'examiner sa conduite, ainsi que celles de Collot, Barère et Vadier. Les brochures demandant son arrestation et son exécution prolifèrent alors à Paris. Il est finalement décrété d'accusation le 12 ventôse an III (Modèle:Date). Le 12 germinal (Modèle:Date-), il est condamné à la déportation en Guyane, en compagnie de Collot d'Herbois et de Barère, en vertu d'un décret.

Après avoir manqué de peu d'être lynché par des foules en colère au cours de son transfert, Billaud est déporté à Cayenne le 7 prairial (Modèle:Date) et arrive en Guyane le 2 thermidor (Modèle:Date-).

La déportation

Billaud-Varenne reste emprisonné quatre années malgré la maladie. Il survit ainsi à son ancien collègue Collot d'Herbois qui meurt en 1796. En 1797, sa femme, restée en France et avec laquelle il avait pourtant de bons contacts, obtient le divorce pour cause d'« absence du mari ». Elle se remarie aussitôt avec un Américain nommé Henry Johnson (1744-1800), puis en 1808, à un négociant Cousin-Duparc.

Après le 18 brumaire, Napoléon Bonaparte lui accorde la grâce, qu'il refuse. Il décide de rester en Guyane, même après l'occupation de la colonie par le Portugal en 1809.

Il s'installe comme agriculteur et vit modestement, auprès de sa compagne, une ancienne esclave Guadeloupéenne noire prénommée Brigitte<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref> mais qu'il appelle Virginie (elle ne mourra qu'en 1874). Il se lie aussi d'amitié avec Victor Hugues, ancien gouverneur de la Guadeloupe.

En 1816, avec la Restauration, il doit quitter Cayenne et s'installe à Haïti. Le président Alexandre Pétion lui accorde une pension qu'il touche jusqu'à sa mort.

Au sujet de la colonisation de Haïti et des tentatives de Louis XVIII de reprendre contrôle de l'île par des moyens diplomatiques, il annonce à Pétion<ref name=":1" />:

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Il meurt à Port-au-Prince en 1819. Parmi ses dernières paroles, il déclare<ref name=lenoir/> : Modèle:Citation

Il lègue tous ses biens à son épouse, Brigitte, et s'exprime de la sorte dans son testament : Modèle:Citation<ref name=":3" />.

Postérité

Billaud-Varenne est un personnage du roman d'Alejo Carpentier, Le Siècle des Lumières<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il figure aussi dans Quatrevingt-treize, le dernier roman de Victor Hugo, qui dit à son sujet<ref>Modèle:Chapitre</ref> : Modèle:Citation

Publications

Fichier:Jean Nicolas Billaud-Varenne.jpg
Jacques-Nicolas Billaud-Varenne en tenue de représentant. Gravure sur acier dessinée par Auguste Raffet et gravée par Robinson (1840).

Ses ouvrages, tous de circonstance, sont oubliés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On a sous son nom des Mémoires apocryphes.

Bibliographie

Représentations dans la culture populaire

Cinéma

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Article connexe

Liens externes

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