Auterive (Haute-Garonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Auterive (Autariba en occitan) est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Mouillonne, le Tédèlou, la Lichonne, le ruisseau de Saint-Colomb, le ruisseau du Massacre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Auterive est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auterive et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Auterivains ou Auterivaines.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Paul, inscrite en 1926 puis en 1990.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune d'Auterive se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Muret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Puydaniel (Modèle:Unité), Mauressac (Modèle:Unité), Lagrâce-Dieu (Modèle:Unité), Grazac (Modèle:Unité), Miremont (Modèle:Unité), Auragne (Modèle:Unité), Caujac (Modèle:Unité), Mauvaisin (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Auterive fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Auterive est limitrophe de onze autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Cette commune de l'aire d'attraction de Toulouse est située sur l'ancienne RN 20 (déclassée en RD 820) entre Toulouse Modèle:Unité au nord de et Pamiers Modèle:Unité au sud dans la vallée de l'Ariège. Elle aussi à Modèle:Unité au sud-est de Muret et Modèle:Unité à l'ouest de Villefranche-de-Lauragais.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Située dans une plaine alluviale de Modèle:Unité de largeur qui sépare les coteaux du Volvestre et ceux du Lauragais sud.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Auterive.

La commune est dans le Bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Ariège, la Mouillonne, le ruisseau de Tédèlou, la Lichonne, le ruisseau de Saint-Colomb, le ruisseau du Massacre, un bras de l'Ariège, un bras de l'Ariège, la Courande, le ruisseau de Baboulet, le ruisseau de fourio, le ruisseau de Montfort, le ruisseau de Mouzens, le ruisseau de Taurens, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Mouillonne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Ybars et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Grépiac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 10,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:31033-Auterive-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:31033-Auterive-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « cours de l'Ariège » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les « terrasses de Picorel et de la Gardette » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : « l'Ariège et ripisylves » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Auterive est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auterive, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,9 %), zones urbanisées (12 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), forêts (1 %), prairies (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La proximité de Toulouse qui n'est qu'à Modèle:Unité a attiré des activités et des résidents. Cette agglomération est desservie par les voies de communication : chemin de fer (Gare d'Auterive), des lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT), la Modèle:Nobr (route européenne 9) où circule tout le trafic reliant Toulouse aux Pyrénées, donc à l'Andorre et à l'Espagne. Sur l'axe est-ouest, la ville est également traversée par la D 622, qui permet de couper de l'autoroute A64 à l'A62 en évitant Toulouse pour le trafic venant de vers Bayonne via Montpellier et inversement.

De ce fait, Auterive est souvent encombrée par la circulation (notamment aux heures de pointe) par les véhicules de transport de marchandises voulant rejoindre l'A62 ou l'A64 sur la D 622 et les résidents du sud de Auterive et travaillant au nord de Toulouse, sur la D 820, car ni la D 820, ni la D 622 ne sont déviées de Auterive et elles ne sont pas équipées en 2 × 2 voies.

Transports en commun

Auterive est desservie par les trains TER Occitanie de la relation Toulouse - Foix - Latour-de-Carol, à la gare d'Auterive.

Auterive est desservie par la ligne 318 du Réseau Arc-en-Ciel, effectuant des liaisons quotidiennes en direction de Toulouse. La ligne 325 du même réseau permet également un accès à l'agglomération toulousaine, en reliant la gare de Muret à la commune.

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Auterive est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Mouillonne et le Tédèlou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1998, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31033-Auterive-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Auterive.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3 296 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2002, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval des barrages de Montbel (Ariège), de Gnioure, de Naguilhes (Ariège), de Laparan (Ariège) et de Soulcem (Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Pour Michel Grosclaude, l’étymologie est sans conteste gasconne (auta ariba, du latin alta ripa) et signifie « rive haute ». Son nom en occitan est Autariba.

On notera que aute aribe /autəriβə/ signifie en gascon aussi bien « haute rive » que « autre rive ». Toutefois cette dernière interprétation, sans attestation historique, n'a pas de vraisemblance toponymique.

Histoire

La présence d'une rivière ainsi que d'une vallée giboyeuse et facile à parcourir a très tôt attiré l'homme préhistorique. Sur le site d'Auterive, on a retrouvé des outils de l'époque néolithique. De l'âge du fer nous sont restées des sépultures du type champ d'urnes.

Après l'invasion romaine, une société gallo-romaine s'est développée et a prospéré sur l'ensemble du site.

Auterive a été bâtie par les Romains qui l'appelaient Alta-Riba (Haute-Rive). Sous les Romains, c'était une ville forte, et elle le fut pendant longtemps sous la domination des comtes de Foix et de Toulouse.

En 1073, Béranger Raymond était seigneur d'Auterive, la ville avait un château-fort qui existait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en effet, lorsqu'au mois de mai 1167 le premier comte de Foix, Raymond-Roger rendit hommage au comte de Toulouse pour le château de Saverdun, l'acte fut dressé dans le château d'Auterive. Ce château fut brûlé par Simon de Montfort en 1211, lorsqu'il revenait punir le comte de Foix, Raymond-Roger, après la soumission de Muret et de Toulouse.

En 1228 les fortifications de la ville, dont on voit encore les restes, furent démolies, en exécutions du traité de Raymond VII, comte de Toulouse, avec le roi Louis VIII.

Vers l'an 1300, le château fut rebâti et de nouveau brûlé en 1359 dans la guerre de Gaston Phébus, comte de Foix, contre Jean le Bon.

C'est aussi sur les collines du ruisseau du Sang et sur celles de son voisin le ruisseau du Massacre (anciennement appelé ruisseau du Cédérou) qu'eut lieu la victoire d'Eudes duc d'Aquitaine sur les Sarrasins qui venait d'Espagne et d'Afrique par la vallée de l'Ariège. Ils furent refoulés, cette fois, mais bientôt revinrent et purent arriver à Castelnaudary. On dit que le ruisseau du Sang et de Cédérou n'était pas à sec, le jour du combat, car il y coulait du sang humain, tant il y avait été massacré de Sarrasins en cet endroit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La christianisation a entraîné la construction de nombreuses églises (Saint Pierre à Picourel, Sainte Marie au Cimetiere, Saint Paul dans la vielle ville et la Madelaine au bout d'un vieux pont construit en 1100 sous le comte de Persac et dont on peut encore voir les ruines. Durant le Moyen Âge, la ville a été partagée entre plusieurs seigneurs. La principale partie de la baronnie, donnée aux comtes de Foix en 1423, fut rattachée au domaine royal par Henri IV en 1602. La ville fut en partie détruite pendant la croisade contre les Albigeois.

Elle fut ravagée par la peste, les guerres et le brigandage au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et souffrit cruellement des guerres de Religion à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son vieux pont s'étant effondré en 1599, l'Ariège dut être traversée en barque pendant tout l'Ancien Régime.

La reconstruction de la ville, commencée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, se poursuivit au siècle suivant avec, entre autres, la création d'une manufacture royale qui exportait en Orient des draps de grande qualité, puis l'agrandissement et l'embellissement de l'église Saint-Paul. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle suivant, fut construit le nouveau pont ainsi qu'un moulin et une minoterie ; l'arrivée du chemin de fer sonna le glas du port d'Auterive.

Pour 1939-1945 voir : Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par l'expansion du quartier de la Madeleine avec l'implantation d'une zone industrielle qui ne cesse de s'agrandir.

Politique et administration

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : GeneawikiModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

À la suite de la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal en Modèle:Date, une élection municipale partielle est organisée les Modèle:Date et Modèle:Date<ref>Élection municipale partielle à Auterive (Haute-Garonne), Forum Politiquemania</ref>. Trois listes sont en lice – deux de la majorité sortante et une de la gauche unie – et au premier tour, la liste « Auterive Autrement » de René Azéma arrive largement en tête, frôlant l'élection dès le premier tour, devant celles de Nadine Barre (où le maire sortant Jean-Pierre Bastiani figure en deuxième position) et de Joëlle Tessier, première adjointe sortante. Au second tour, la liste Azéma remporte 56,07 % des suffrages exprimés contre 31,16 % pour la liste Barre et 12,77 % pour la liste Teissier<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date, René Azéma est officiellement élu premier édile.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Jumelages

Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Auterive.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section
Modèle:Tableau rang commune de France

Culture

De nombreuses associations y existent. Diverses (stades, piscine découverte, camping, cinéma, salle de spectacle, etc.), elles offrent un large choix d'activités sportives, de loisirs ou culturelles. Des parcours pour promeneurs ou sportifs ont été aménagés en bordure de l'Ariège.

La ville a obtenu le label « Ville Active et Sportive ». Cette récompense est décernée aux villes « qui proposent une offre d'activités physiques et sportives innovante, de proximité et accessible au plus grand nombre »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Service public

Auterive possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, une poste, un centre des impôts.

Santé

La commune possède un centre communal d'action sociale, deux maisons de retraite, dont l'EHPAD Marius-Prudhom, rénovée dans les années 2010.

Enseignement

L'éducation est assurée sur la commune d'Auterive à partir de la crèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, jusqu'au collège.

Activités sportives

Tennis, rugby à XV, football, pétanque, basket ball<ref name="J’étais champion de France et je crevais de froid dans une chambre de bonne">Modèle:Lien web.</ref>, piscine,

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 44 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (66,9 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 3 049 en 2013 et 2 619 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 069, soit un indicateur de concentration d'emploi de 83,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 4 069 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 399 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 81 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,3 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

Modèle:Nombre<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Auterive au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 010 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
79 7,8 % (5,7 %)
Construction 186 18,4 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
253 25 % (25,9 %)
Information et communication 13 1,3 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 35 3,5 % (3,8 %)
Activités immobilières 27 2,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
215 21,3 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
123 12,2 % (16,6 %)
Autres activités de services 79 7,8 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (253 sur les 1010 entreprises implantées à Auterive), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Reca, fabrication de peintures, vernis, encres et mastics (Modèle:Unité)
  • Terrang MP - Sec France, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (Modèle:Unité)
  • Demeures D'occitanie, construction de maisons individuelles (Modèle:Unité)
  • Noval, fabrication d'autres matériels électriques (Modèle:Unité)
  • Labastere 31, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (Modèle:Unité)

L'économie locale repose sur l'agriculture qui s'est développée sur les terres fertiles de la plaine du Lauragais. Les autres secteurs d'activité y sont cependant bien présents : commerce, artisanat, services et surtout activités industrielles. La zone d'activités installée le long de la RD 820 ne cesse de s'agrandir et les nouvelles constructions individuelles font reculer les limites de la ville dans toutes les directions.

Le siège social du groupe HBF est situé à Auterive, ZI du midi.

L'éditeur de littérature jeunesse Le Griffon Bleu est installé à Auterive.

Agriculture

La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 51 en 2000 puis à 30 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 32 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Par ailleurs, des bâtiments remarquables sont visibles dans ce quartier ; entre autres, la maison Ysalguier avec une tour et une façade à colombages, l'Hôtel-Dieu-Saint-Jacques qui abrite le Foyer d'éducation populaire, la maison du Comte ou maison Delpy, l'ancienne Manufacture royale, la chapelle Notre-Dame-du-Château, construite pour invoquer une protection à l'occasion d'un départ en croisade et les anciens remparts avec la tour Cambolas.

Le quartier de la Madeleine possède une église et l'ancienne halle a été aménagée en salle de spectacle. Dans les environs, se dresse aussi le pigeonnier de la Vernière.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr Des hypothèses ont été formulées concernant l’origine des armoiries d’Auterive.

La représentation de l’aigle bicéphale remonterait à l’antiquité. L’aigle bicéphale en Europe était un motif héraldique adopté par la noblesse et par de nombreuses villes dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il marque l’autorité des seigneurs et des consuls sur les deux parties de la ville.

Quant à la partie des armes d’Auterive, elle pourrait rappeler l’appartenance ancienne de la ville d’Auterive à la famille des Montaut<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis Latour, « Les fouilles gallo-romaines d'Auterive (Haute-Garonne) », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2006, tome 66, Modèle:P. (lire en ligne)
  • Vincent Geneviève, « Les monnaies julio-claudiennes du site du Purgatoire à Auterive (Haute-Garonne) », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2006, tome 66, Modèle:P. (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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