Pierre Riel de Beurnonville

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Modèle:Sources secondaires Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Pierre Riel, marquis de Beurnonville, né le Modèle:Date de naissance à Champignol-lez-Mondeville et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire, et un maréchal de France de la Restauration.

Biographie

Il est le fils d'un charron et petit cultivateur de l'Aube, Pierre Riel et de Jeanne Laurain. Le nom de Beurnonville n'apparaît que plus tard, en 1789, lorsque la commune de Champignol, fière du renom acquis par un de ses enfants, lui fait don du pâtis de Beurnonville.

Carrière militaire

Il est destiné par ses parents à l'état ecclésiastique, et vient très jeune suivre des cours à Paris ; mais, entraîné par son goût pour l'état militaire, il est admis à 14 ans, le Modèle:Date- dans la [[Gendarmerie de France|gendarmerie dite Modèle:Citation]]. Il s'inscrit comme surnuméraire avec rang de sous-lieutenant, dans la compagnie des gendarmes de la reine.

Le Modèle:Date-, il s'engage comme volontaire au régiment d'Île-de-France, s'embarque dans l'escadre du bailli de Suffren, et il est deux fois blessé dans des combats sur mer. Le Modèle:Date-, il est promu porte-drapeau.

Sous-lieutenant en 1777 dans le régiment colonial de l'Ile-de-France, il se signale dans les trois campagnes de l’Inde, sous les ordres de Suffren. Pendant qu'il est à Saint-Denis de l'île Bourbon, le Modèle:Date-, il épouse une riche veuve créole, Geneviève Gillot L'Étang.

Le Modèle:Date-, il est lieutenant sous aide major des milices de l'île Bourbon, il remplit les fonctions de major de place à Saint-Denis, mais à la suite de démêlés avec le gouverneur qui le destitue, il doit rentrer en France. Sa femme refuse de le suivre, ils divorcent un peu plus tard.

Le Modèle:Date-, il achète la charge de colonel lieutenant de la compagnie des Suisses du comte d'Artois. Le Modèle:Date-, il est breveté colonel d'infanterie.

Le Modèle:Date-, il est commandant de la Garde Nationale de son canton de Longchamp.

La Révolution

Fichier:Pierre Riel de Beurnonville (1792).jpg
Pierre de Riel, marquis de Beurnonville, général en chef de l'Armée de la Moselle en 1792, François-Joseph Heim, 1834.

Aide de camp du maréchal Luckner à l'armée du Rhin le Modèle:Date-, il fut promu maréchal de camp le Modèle:Date-. Il fit campagne à l'armée du Nord. Il participa à la prise de Menin et de Courtrai, commanda le camp de Maulde sous Dumouriez. Chargé de la défense du camp de Maulde, il résista plusieurs mois à des forces supérieures et Dumouriez le surnomma, à cause de sa haute stature et de son courage impétueux, l'Ajax français.

Élevé au grade de lieutenant général le Modèle:Date-, puis général en chef le Modèle:Date- suivant il est commandant de l'avant-garde de Dumouriez et combat à Valmy et à Jemmapes (Modèle:Date-).

Nommé ensuite, sous Custine, commandant en chef de l'armée du Luxembourg et de la Moselle fin 1792, il s'empare d'Arlon, mais échoue contre Trèves et est mis en congé par le Conseil exécutif provisoire le Modèle:Date-. Chargé de conquérir le Luxembourg, il n'opère pas cette conquête sans faire quelques pertes qu'il dissimule dans ses rapports. Il ne craint pas de dire dans l'un d'eux que l'ennemi a perdu beaucoup de monde, mais que les Français en ont été quittes pour « la perte du petit doigt d'un de nos chasseurs »<ref>On fit alors cette épigramme :

Quand d'ennemis tués on compte plus de mille, Nous ne perdons qu'un doigt, encor le plus petit.
Holà, Monsieur de Beurnonville,
Le petit doigt n'a pas tout dit</ref>.

Le Modèle:Date-, il est nommé par la Convention ministre de la Guerre, en remplacement de Jean-Nicolas Pache. Dumouriez lui écrit, pensant qu'il peut soutenir ses projets. Mais Beurnonville remet la lettre au Comité de défense générale qui décide l'arrestation de Dumouriez.

Le Modèle:Date-, il est envoyé, avec quatre autres commissaires de la Convention, auprès de l'armée du Nord pour procéder à l'arrestation. Adjoint aux commissaires chargés d'aller arrêter Dumouriez dans son camp, Dumouriez donne ordre d'arrêter ces commissaires eux-mêmes et veut en excepter Beurnonville qui lui dit tout bas : « Vous me perdez!<ref name="Mullié">Modèle:Ouvrage</ref> », Dumouriez le comprend et le fait arrêter comme les autres deux jours plus tard. Il les livre aux Autrichiens qui les jettent dans les prisons d'Olmütz, où ils restent trente mois.

Le Modèle:Date-, ils sont échangés contre la fille de Louis XVI, Marie-Thérèse de France. À son retour, il est attaché à l'armée de l'Intérieur, puis adjoint au ministre de la Guerre, Aubert-Dubayet.

Du Directoire à l'Empire

Fichier:Blondel - Félicité Louise Julie Constance de Durfort (1782-1870).jpg
Louise Julie Constance de Durfort (1782-1870), seconde épouse de Riel de Beurnonville.

Il passe au commandement en chef de l'armée du Nord et de Batavie dans le courant de l'année 1796, puis le Modèle:Date-, à l'armée de Sambre-et-Meuse qu'il ne conserve que quelques mois. En 1797, il est sur le point, soutenu par le comte de Vaublanc d'être nommé membre du Directoire au lieu de François de Barthélemy. Selon l'analyse du comte de Vaublanc <ref>Modèle:Harvsp</ref> : « Il avait un grand ascendant sur Barras, ce qui aurait entraîné Carnot vers Barras et Beurnonville, tous en intimidant les deux autres », et par conséquent aurait mieux servi la cause royaliste.

Revenant ensuite à l'armée du Nord puis, celle-ci ayant été supprimée, à l'armée de Batavie en Modèle:Date-, devenue une simple armée d'observation, il se montre favorable au coup d'État du 18 fructidor. Il reçoit le commandement de l'armée de Hollande, et il est bientôt remplacé par Joubert, puis revient à Paris avec le titre d'inspecteur général.

Il se montre également favorable au Coup d'État du 18 brumaire. Bonaparte le nomme quelques jours plus tard ministre plénipotentiaire à Berlin.

À son retour, il rapporte une correspondance qui révèle les intrigues du parti royaliste, et qui est imprimée sous le titre de : Papiers saisis à Bareuth et à Mende, département de la Lozère.

Fichier:Pierre Riel de Beurnonville (Empire).jpg
Pierre Beurnonville, comte de Riel, (Philipp Velyn d'après Marie-Thérèse Noireterre), portant la grand-croix de l'Ordre de la Réunion.

Il est ensuite envoyé le Modèle:Date- comme ambassadeur à Madrid, et à son retour, nommé grand officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-, grand-croix de l'Ordre de la Réunion, sénateur le Modèle:Date-, comte de l'Empire le Modèle:Date- ; mais de tous les généraux en chef de la Révolution française, il est le seul exclu du titre de maréchal, Napoléon, dit-on, ne lui accordant aucune capacité militaire.

En 1803, il fait l'acquisition du château de Balincourt à Arronville. En 1805, il épouse Félicité-Louise-Julie-Constance de Durfort (1782-1870), fille du comte de Durfort, ancien ambassadeur de France près la République de Venise.

Le Modèle:Date-, il est admis à la retraite et pourvu de la sénatorerie de Limoges. Le Modèle:Date-, il est pourvu de la sénatorerie de Florence. Le Modèle:Date-, il est chargé d'organiser les cohortes du Modèle:1er de la garde nationale dans la Modèle:21e militaire.

La Restauration

Fichier:Père-Lachaise - Division 39 - Riel de Beurnonville 01.jpg
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

En Modèle:Date-, il vote la déchéance de l’Empereur. Membre du gouvernement provisoire le Modèle:Date-, et le Modèle:Date-, il est conseiller d'État de Louis XVIII. Le Modèle:Date-, il est Ministre d'État, puis le Modèle:Date-, Pair de France et enfin le Modèle:Date-, Grand-croix de la Légion d'honneur.

Proscrit par un décret pendant les Cent-Jours, il suit le roi Louis XVIII à Gand et lui reste toujours dévoué. Le Modèle:Date-, après avoir retrouvé toutes ses anciennes dignités, il est nommé au Conseil privé.

Le Modèle:Date-, il est Président de la commission chargée de l'examen des titres des anciens officiers des armées royales de l'intérieur, puis le Modèle:Date-, président de la commission chargée d'établir les rapports de service de la garde royale et de la maison militaire du roi. En ce même mois de décembre, dans le procès du maréchal Ney, son ancien camarade, il vote pour la mort.

Le Modèle:Date-, il devient Maréchal de France, puis le Modèle:Date-, Marquis et le Modèle:Date-, Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit.

Le Modèle:Date-, il meurt à Paris, des complications de la goutte, il était grand maître adjoint du Grand Orient de France. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:39e)<ref name=Moiroux/>.

Son nom figure sur la face nord de l'Arc de triomphe de l'Étoile de Paris.

Franc-maçonnerie

Franc-maçon, il est initié à l'age de 22 ans au sein d'une loge maçonnique parisienne, Modèle:Citation peu avant son départ pour La Réunion. Il installe la première loge de l'ile en 1777, Modèle:Citation. Il est plusieurs fois officier de loge au sein de cet atelier qui reçoit des fonctionnaires, des négociants et des militaires. Sa vie maçonnique est durant cette époque très active. Dès son retour à Paris en 1780, il intègre la loge des Modèle:Citation et est nommé expert de la chambre des grades du Grand Orient de France en 1790. Vénérable maître d'honneur des loges Modèle:Citation à Paris et Modèle:Citation à Troyes. Il est nommé grand expert en Modèle:Date- et grand administrateur lors de la réorganisation de l'obédience en 1804. Il garde cet office jusqu'en 1815 et succède à Jean-Jacques-Régis de Cambacérès comme premier grand-maître adjoint. Il meurt dans l'exercice de ses fonctions maçonniques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Bibliographie.</ref>.

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure 'Blasonnement'Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du comte Riel-Beurnonville et de l'Empire

Parti d'or et d'argent ; sur l'or à dextre ancre de sable bouclée ; sur l'argent à sénestre bande d'azur (de Durfort), épée d'argent à poignée d'or posée en pal brochant sur le tout ; franc-quartier du Sénat.<ref name="PLEADE"/>,<ref name="toutsurlheraldiqueblogspot"/>

Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du marquis de Beurnonville, pair de France en 1814

D'azur, au lion couronné d'or, armé et lampassé de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir, tenant de la patte dextre une épée d'argent, garnie d'or.<ref name="toutsurlheraldiqueblogspot">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="heraldica"/>,<ref name="RIETSTAP">Modèle:Ref-Rietstap-Armorial</ref>

Henri Gourdon de Genouillac donne aussi
Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, au lion d'or, la queue fourchée, couronné du même, lampassé de gueules, armé d'une épée haute garnie d'argent ; aux 2 et 3, d'argent, à la bande d'azur (de Durfort).

Notes et références

Les archives du Gouvernement provisoire et de la Première Restauration (1814-1815) sont conservées aux Archives nationales (France)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Autres projets

Notes

Références

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Liens externes

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