Jean-Baptiste de Lavalette
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Modèle:Infobox Personnalité militaire
Louis Jean Baptiste de Lavalette, comte de la Valette, seigneur de Sérigny, né à Paris le Modèle:Date de naissance, guillotiné dans la même ville le Modèle:Date de décès, est un général de brigade de la Révolution française.
Biographie
Origines et famille
Issu de l'ancienne famille des Lavalette<ref>La Chenaye-Aubert, Modèle:Google Livres, Veuve Duchesne, 1757, 500 pages, Modèle:P.</ref>, Jean-Baptiste de Lavalette est le fils de Joseph-François de Lavalette, né à Toulon le Modèle:Date, mort à Paris le Modèle:Date, garde de la marine le Modèle:Date-, enseigne de vaisseau, puis lieutenant-général en Bourgogne, marié le Modèle:Date-. Il a deux frères : François-Louis, marquis de Lavalette, né à Paris le Modèle:Date-, mort en 1836), nommé le Modèle:Date- lieutenant-général en Bourgogne, émigré en 1789, et François-Joseph-Élisabeth, vicomte de Lavalette, né en 1756, guillotiné le Modèle:Date-)<ref>Michel Gaudart de Soulages, Hubert Lamant-Duhart, Henri Prouteau, Dictionnaire des francs-maçons français, Éditions Albatros, 1980, 589 pages, Modèle:P..</ref>.
Carrière militaire
Garde de la marine en 1769, il devient sous-lieutenant au régiment de cavalerie Royal Etranger le Modèle:Date-, avant d'abandonner la carrière des armes en 1774<ref name="chassin">Charles-Louis Chassin, Léon Clément Hennet, Les Volontaires nationaux pendant la révolution, vol. 2 : Historique militaire et états de services du Modèle:9e de Paris (Saint-Laurent) au Modèle:18e (bataillon des Lombards), levés en 1792, L. Cerf, 1902, Modèle:P., {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>,<ref name="valenciennes">Arthur Chuquet, Valenciennes (1793), BiblioBazaar, LLC, 2009, 372 pages, Modèle:P., note 1 Modèle:ISBN.</ref> et d'épouser à Saint-Max de Nancy le Modèle:Date- Henriette-Élisabeth, comtesse de La Tour et Taxis, issue de la famille princière de Thurn und Taxis, avec laquelle il a trois enfants : Élisabeth-Honorine-Pierre, née en 1782 à Nancy, morte dans sa jeunesse, Camille-Jean-Charles-Louis, né en 1786 à Nancy, mort dans sa jeunesse et Zoé-Thérèse, née en 1790.
Fixé à Nancy en 1789, il est nommé commandant de la garde nationale. En Modèle:Date-, il s'installe à Paris<ref>Auguste Philippe Herlaut, Le colonel Bouchotte: ministre de la guerre en l'an II, C. Poisson, 1946, vol. 2, Modèle:P..</ref>. Chargé par la municipalité de réunir les volontaires de la section des Lombards et de les partager en compagnies, commandant du bataillon de l'Oratoire en 1791, puis de la section armée des gardes françaises le Modèle:Date-, il est élu le Modèle:Date- lieutenant-colonel du [[1er bataillon des Lombards|Modèle:1er des Lombards]]<ref name="chassin"/>,<ref name="valenciennes"/>,<ref>[[18e bataillon de volontaires de Paris|Modèle:18e bataillon de volontaires de Paris]] également appelé Modèle:1er des Lombards</ref> à l'armée du Nord<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Commandant temporaire à Bruxelles pendant l'occupation française, il est l'un des chefs de la société populaire. Lorsque les assemblées primaires de Belgique sont convoquées au sujet de la réunion à la France, il se rend à Gand, le Modèle:Date-, pour assister le commissaire Courtois. À la suite de leur action, Modèle:Unité de Gand émettent le vœu de leur réunion à la France. Rentré à Bruxelles, il représente le général Moreton à l'assemblée qui se tient, le Modèle:Date-, à Sainte-Gudule, qui le choisit avec trois autres personnes pour former la députation chargée de porter à la Convention nationale le vœu de réunion à la France émis par la ville et sa banlieue<ref name="chassin"/>.
Toutefois, devant l'évolution de la situation militaire, il ne peut partir et se voit confier le commandement de la West-Flandres, à Gand. Après la retraite, il est adjoint par Duval au commandant de la place de Lille le Modèle:Date-. Dans ces fonctions, il déjoue les tentatives de Dumouriez et de de Miaczinski. Le Modèle:Date-, il est nommé commissaire national à Cambrai pour rallier et reformer les troupes revenues de Belgique et commandant temporaire de Cambrai le Modèle:Date- en remplacement d'Aubert par Dampierre. Puis, le Modèle:Date-, il devient commandant de la place de Lille<ref name="chassin"/>,<ref name="valenciennes"/>.
Nommé général de brigade le Modèle:Date- avec des lettres de service pour l'armée des côtes de Brest, le Conseil exécutif le prie de demeurer à Lille jusqu'à nouvel ordre pour seconder Favart dans Modèle:Citation
Des démêlés l'opposent alors au général Lamarlière, lors desquels la garnison de la place prend position contre lui. De leur côté, les représentants en mission Duhem et Lesage-Senault se plaignent de lui, le qualifiant d'Modèle:Citation, prennent, le Modèle:Date-, un arrêté le suspendant et lui enjoignent de se rendre à Paris pour rendre compte de sa conduite devant le comité de salut public. Cet arrêté étant parvenu à la connaissance de la Convention le Modèle:Date-, il est défendu par Robespierre et Pierre Louis Bentabole, qui obtiennent le rappel de Duhem et le renvoi de l'arrêté au comité de salut public. Le même soir, aux Jacobins, son aide camp Nivet et Robespierre prennent sa défense. Enfin, le Modèle:Date-, Jeanbon Saint-André présente un rapport dans lequel il considère qu'il n'existe aucun motif d'inculpation contre Lavalette<ref>Ernest Hamel, Histoire de Robespierre: d'après des papiers de famille, les sources originales et des documents entièrement inédits, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1867, tome troisième, Modèle:P..</ref>,<ref>Joseph Décembre, Dictionnaire de la Révolution française: 1789-1799, Décembre-Alonnier, 1868, vol. 2, Modèle:P..</ref>,<ref name="chassin"/>.
Réintégré dans ses fonctions le Modèle:Date-, il réorganise l'armée révolutionnaire à Lille et contribue à placer à sa tête Dufresse. Dans une séance de la société populaire de Lille, dont il préside le comité de correspondance, les chefs de cette armée font l'objet d'une dénonciation. Le Modèle:Date-, Bourdon de l'Oise lui reproche devant la Convention, à l'occasion de l'acquittement de cinq Lillois qu'il avait fait traduire au tribunal révolutionnaire<ref name="Girardin72">Révolution française. Table alphabétique du Moniteur de 1787 jusqu'à l'an 8, de la République (1799), Paris, Girardin, 1802, tome second (L-Z), Modèle:P..</ref>,<ref name="chassin"/>, d'avoir épousé une princesse allemande émigrée et dénoncé des patriotes dont le tribunal proclamait l'innocence<ref name="valenciennes"/>. Les représentants Hentz et Florent-Guiot dissolvent cette armée révolutionnaire, avant de prendre, le Modèle:Date- un arrêté plaçant Lavalette en état d'arrestation. Puis, le Modèle:Date-, sur la demande de Duhem, qui avait remis depuis cinq mois des pièces au tribunal révolutionnaire, la Convention vote un décret ordonnant son transfert à Paris<ref name="chassin"/>.
Grâce à Robespierre, un arrêté du comité de salut public ordonne le 23 floréal (Modèle:Date-) sa libération et le réintègre dans ses fonctions. Lavalette demande alors à être employé sous Hanriot, requête approuvée par le comité<ref name="valenciennes"/>, et il est affecté à la Modèle:17e militaire le Modèle:Date-. Adjoint de François Hanriot le 9-Thermidor, il est guillotiné avec les Robespierristes le 10 thermidor an II (Modèle:Date-)<ref name="chassin"/>.