Sabarat

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Modèle:Infobox Commune de France

Sabarat Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arize, la Dourne, le ruisseau de Menay et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Queirs du Mas d'Azil et de Camarade, grottes du Mas d'Azil et de la carrière de Sabarat »), un espace protégé (la « carrière de Sabarat ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sabarat est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Sabaratois ou Sabaratoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Sainte-Anne, inscrite en 1944.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

La commune de Sabarat se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Girons<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Lézat-sur-Lèze<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pamiers<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Les Bordes-sur-Arize (Modèle:Unité), Le Mas-d'Azil (Modèle:Unité), Castéras (Modèle:Unité), Gabre (Modèle:Unité), Lanoux (Modèle:Unité), Pailhès (Modèle:Unité), Campagne-sur-Arize (Modèle:Unité), Carla-Bayle (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Sabarat fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois<ref>Modèle:Lien web.</ref>, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sabarat est limitrophe de six autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Relief, hydrographie et hameaux

Le bourg se développe de part et d'autre de l'Arize, au niveau d’un méandre de cette rivière venant de traverser le massif calcaire du Plantaurel.

Sur la rive gauche de l'Arize se trouve le noyau ancien du village ; un noyau plus récent, sur la rive droite, s'est formé autour du carrefour de la D 119 avec la D 628.

Géologie et relief

La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Sabarat.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Arize, la Dourne, le ruisseau de Menay, le Pourret, le Rouffiacque, le Saint-Pey, le ruisseau de Marveille, le ruisseau Goutte de LaCanal et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Arize, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sentenac-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Carbonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Dourne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sabarat et s'écoule du sud vers le nord puis d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arize à Campagne-sur-Arize, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas-d'Azil », sur la commune du Mas-d'Azil, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « carrière de Sabarat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:09253-Sabarat-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « Queirs du Mas d'Azil et de Camarade, grottes du Mas d'Azil et de la carrière de Sabarat »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un ensemble exceptionnel de pelouses sèches à orchidées et de milieux souterrains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : « le Plantaurel » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Sabarat est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,2 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %), forêts (21,4 %), terres arables (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 238, alors qu'il était de 233 en 2013 et de 222 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 71,8 % étaient des résidences principales, 18,5 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sabarat en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,5 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Sabarat en 2018.
Typologie Sabarat<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 71,8 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 18,5 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 9,7 9,7 8,2

Voies de communication et transports

Transports en commun : Navette Mûnoz, du Mas d’Azil à Montesquieu-Volvestre rejoignant les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel de Montesquieu-Volvestre à Toulouse.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Sabarat est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:09253-Sabarat-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Sabarat.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Arize, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Arize figurent les crues de 1977, de 1992, de 1993, de 2000 et de 2007<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Sabarat<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 27 septembre 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Modèle:…

Histoire

Existence d'un dolmen au Peyré. Découvertes en ce lieu de haches polies, de ciseaux, de couteaux polis, de meules, de percuteurs, de burins, de grattoirs. Découverte par Jean-Jacques Pouech de « la cachette du Peyré » contenant boucles, rouelles, tubes en spirale et des objets en bronze indéterminés.

Le Modèle:Date, les habitants incendièrent le village et, à l'approche du maréchal du Thémines, se réfugièrent au Mas-d’Azil. L'église fut détruite (on signale qu'en 1623 se trouvait encore un cloître, en l'emplacement de l’église actuelle). L'église fut reconstruite et la date de 1688 gravée sur le portail marque certainement l'achèvement de la remise en état des lieux.

L’église fut dès lors dédiée à sainte Anne, elle était auparavant dédiée à sainte Marie.

Une ligne de chemin de fer à voie métrique de Toulouse à Sabarat dite le Tacot de la Lèze, exploitée par les Chemins de fer du Sud-Ouest, a fonctionné de 1911 à 1938. Elle y était en interconnexion avec la ligne de Carbonne au Mas-d'Azil dite le Tacot du Volvestre qui a desservi la commune également de 1911 à 1938.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Sabarat est membre de la communauté de communes Arize Lèze<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Fichier:Sabarat mairie 002.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Sabarat fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune des Bordes-sur-Arize pour l'école primaire.

Associations

Principales associations : Comité des fêtes, foyer rural, observatoire, bibliothèque.

Activités sportives

Pétanque, moto...

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 66 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 136, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 136 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

30 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Sabarat au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 30 entreprises implantées à Sabarat), contre 14,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Commerces : Vente de carrelages.

Principales entreprises : entreprise de maçonnerie, entreprise de transport, exploitations agricoles (dix-sept fermes sont disséminées sur les coteaux environnants), menuiseries, carrosserie.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins, lait, élevage et viande combinés<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Sur la rive gauche de l’Arize, au plan semblable à celui des bastides on remarque des maisons à colombages construites en encorbellement, de vastes demeures de maîtres, un mail au bout duquel se trouve le temple, une fontaine imposante au fond de la promenade de l'Ario.
  • Un solide pont en pierre enjambe l'Arize où viennent se refléter les façades anciennes qui la surplombent
  • Un peu plus loin, à l'ouest du village, rive gauche se trouve un temple protestant datant certainement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Le dolmen du Peyré. Selon une tradition locale, il était habité par une sorcière nommée Matèbe. Elle allait au sabbat dans un champ tout proche, le Prat des Gats (Pré des Chats), à minuit et elle y rencontrait d'autres sorcières<ref>Modèle:Chapitre</ref>.
  • L'Observatoire astronomique, dont le fondateur est le pasteur Richardot. Depuis son inauguration en Modèle:Date-, l'observatoire astronomique accueille groupes pour soirées d'observations, stagiaires, élèves allant des classes primaires à l'université, grand public.

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Jacques Pouech, chanoine titulaire de la cathédrale de Pamiers est né à Sabarat en 1814 et mort en 1892. Auteur de nombreux travaux sur les principaux saints du diocèse, il fut surtout connu comme géologue et paléontologue. Il a laissé une collection<ref>Modèle:Article</ref> (ossements, poteries, colliers, monnaies, pistolets du temps de Louis XIII) malheureusement quelquefois en partie perdue et de nombreux écrits non publiés. Elle a été présentée lors du colloque organisé à Pamiers pour le centenaire de la mort du chanoine les 16 et Modèle:Date-. Pour ce centenaire, la place du village a été dénommée place du Chanoine-Pouech.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Liens Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail