Anarcho-primitivisme

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Le drapeau vert et noir de l'anarcho-primitivisme.

L'anarcho-primitivisme est une doctrine politique qui s'appuie sur un rejet radical de la révolution industrielle et productiviste considérée comme la source principale des différentes formes d'aliénation qui pèsent sur la liberté humaine.

Principes

Les anarcho-primitivistes considèrent que la division du travail, le progrès et l'essor technologique, la naissance des villes, le surplus économique, l'agriculture, ainsi que l'essor démographique Modèle:Incise ont entraîné le développement de structures hiérarchiques et oppressives, ce qui a constitué un terreau favorable au développement de l'État.

Les anarcho-primitivistes prônent l'avènement d'une société qui s'inspirerait des sociétés pré-industrielles, en arguant que les sociétés primitives sont des exemples convaincants de sociétés anarchistes.

Le concept de progrès est donc, pour les anarcho-primitivistes, à prendre avec des pincettes, du moins le progrès économique. En effet, celui-ci symbolise le développement de la société industrielle et de la recherche scientifique qui menacent la survie de l'espèce humaine et de l'environnement. Ce progrès-là est soutenu par ce que l'on appelle les courants progressistes qui apparaissent comme une construction culturelle inventée pour les besoins de la cause à la Renaissance et servant le capitalisme, la propagande de l'idéologie dominante.

Pour les anarcho-primitivistes le progrès constitue un refuge derrière lequel on se retranche pour nier les réalités écologiques. E.E. Cummings compare le progrès à Modèle:Citation. Pour ce mouvement, le combat contre le mythe qu'ils voient à l'œuvre dans le progrès passe par l'écologie.

Principaux engagements des anarcho-primitivistes

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Contrairement à la critique qui est souvent faite à ce mouvement de l'écologie radicale, les anarcho-primitivistes ne rejettent pas aveuglément la science et la technologie, ce qu'ils critiquent et refusent ce sont les conséquences et les dérives de l'utilisation du savoir dans le contexte actuel<ref name=Mythe/>.

La conception anarcho-primitiviste de la technologie peut être résumée par la phrase qu'a eue le poète et anarchiste anglais Herbert Read : Modèle:Citation bloc

Citations

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Pour Kirkpatrick Sale : Modèle:Citation bloc

John Moore expose ainsi sa conception de l'anarcho-primitivisme : Modèle:Citation bloc

Quant à John Zerzan : Modèle:Citation bloc

Selon le philosophe Frédéric Dufoing : Modèle:Citation bloc

Controverses

Position vis-à-vis des autres courants anarchistes

Les positions des anarcho-primitivistes les ont amenés à se heurter avec des partisans d'autres courants anarchistes, notamment avec les anarchistes socialistes et les anarchistes transhumanistes. Ce genre de débat est cependant surtout limité, à l'heure actuelle, aux cercles de pensée américains.

Il existe toutefois plusieurs réfutations formelles de cette idéologie en langue française<ref>Ken Knabb, La Misère du primitivisme, mars 2001 Modèle:Lire en ligne</ref>,<ref>Alain C., John Zerzan et la confusion primitive.</ref>.

Critiques du primitivisme

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Critiques de la technophobie

De nombreux penseurs radicaux et historiens des sciences et techniques, comme François Jarrige, ont développé une analyse technocritique sans toutefois tomber dans la technophobie. Selon eux, l'homme est un être savant et le restera, vouloir éliminer la technologie est un leurre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le réel problème est l'accaparement de la technique (via des brevets et copyrights par exemple) par un petit nombre (industriels, états, groupes financiers...) pour répondre à une logique d'accumulation infinie, de profit et de création de besoins perpétuels, sans parler du contrôle des masses par les géants du numérique. Si la technologie était réellement libérée, productible et accessible à toutes et tous, modifiable et transmissible, elle pourrait répondre à de vrais besoins pour des communautés locales, en quantité modéré et en respectant le milieu organique et inorganique. Le technocritique Ivan Illich, parle d'outil convivial, l'écologiste libertaire Murray Bookchin parle de "technologie libératrice", libéré du monde capitaliste, industriel et centralisateur ("Les machines et outils modernes doivent devenir multifonctionnels, durables, écologiques et faciles à utiliser ainsi qu'à entretenir"<ref>Modèle:Lien web</ref>). Le mouvement des Low Tech, des licences libres, l'autoconstruction en atelier (comme le propose L'Atelier Paysan<ref>Modèle:Lien web</ref>) et autre artisanat non-industriel dans toutes les parties du monde participent grandement à cette pensée de réappropriation des outils simples, utiles et non nuisibles pour toutes et tous. Cette pensée critique n'est pas incompatible avec l'anarcho-primitivisme ni avec l'écologie libertaire en général, tant qu'elle reste en rupture avec l'état, le capitalisme et l'industrie extractiviste.

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Documentaires

Articles connexes

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Principaux auteurs

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Liens externes


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