Grec moderne

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Le grec moderne est également appelé romaïque (Modèle:Lang) ou roméique. Cette appellation en vigueur jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tend à disparaître.

Il fait partie de la branche hellénique des langues indo-européennes.

Histoire

Le grec moderne dérive de la koinè, elle-même héritière directe du grec ancien. La koinè alexandrine, langue de communication utilisée par Alexandre le Grand et ses successeurs dans les colonies qu'ils fondèrent, subit des évolutions qui peuvent être classées en quatre grandes périodes<ref>Modèle:Harvsp</ref> :

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}) au cours de laquelle le vocabulaire grec est influencé par le latin vulgaire ; la langue subit la loi de l'analogie dans la première déclinaison et simplifie la conjugaison des verbes. Henri Tonnet date de cette époque la naissance du grec moderne et note sa remarquable proximité avec la langue grecque des origines : Modèle:Citation ;

Au cours de sa longue histoire, la langue grecque a subi un grand nombre de transformations phonétiques (comme l'iotacisme, la psilose, la disparition des oppositions de quantité vocalique, la spirantisation des anciennes aspirées, le passage d'un accent de hauteur à un accent d'intensité ou encore l'amuïssement de certains phonèmes, comme [n], en finale), ainsi que des transformations lexicales (nombreux emprunts aux langues modernes) et grammaticales (simplification de la flexion nominale, de la conjugaison). Le grec moderne aurait également développé certaines caractéristiques, partagées avec les langues environnantes, qui découlent de sa situation dans l'union linguistique balkanique.

On peut illustrer cette évolution par un court extrait du Nouveau Testament (Jean 1-1 et 1-2) en grec moderne et en grec ancien (koinè). La prononciation est indiquée de manière phonologique. En dépit de l'anachronisme que cela constitue, on a transcrit le grec ancien, tel qu'il aurait pu être prononcé en attique classique et non tel qu'il l'était à l'époque de rédaction du texte, pour montrer les différences entre langues moderne et classique :

Français Grec ancien Grec moderne
Au commencement était la parole et la parole était avec Dieu et Dieu était la parole. Modèle:Grec ancien
[[[:Modèle:Prononciation API]]]
Modèle:Grec moderne
[[[:Modèle:Prononciation API]]]
Il était au commencement avec Dieu. Modèle:Grec ancien
[[[:Modèle:Prononciation API]]]
Modèle:Grec moderne
[[[:Modèle:Prononciation API]]]

La langue actuelle est une variante dite « grec mixte » ou « μεικτή δημοτική » ; il s'agit en fait de la langue populaire, c'est le sens de « démotique », enrichie de quelques emprunts lexicaux et grammaticaux à la katharévousa, la langue dite « purifiée ». Celle-ci fut créée d'une part sur le modèle de l'attique pour renouer avec le prestigieux passé de la Grèce antique : on souhaitait en effacer les stigmates, c'est-à-dire la masse des emprunts issus des diverses langues, notamment le turc et l'italien, des nouveaux maîtres de l'écoumène grecque depuis la chute de Constantinople ; d'autre part, la katharévousa avait pour but de dire la modernité, ce que le grec démotique, langue de paysans et de pêcheurs, ne savait pas faire ; elle fut langue officielle depuis la proclamation du jeune État, tout juste délivré du joug ottoman, la Modèle:Grec moderne, jusqu'en 1975. La katharévousa s'avéra finalement être le matériau nécessaire pour faire de la langue populaire une langue moderne, riche des différents sédiments lexicaux que chaque époque (Antiquité, Empire byzantin ou Empire romain d'Orient, Empire ottoman et républiques maritimes italiennes, Venise et Gênes surtout) laissa en héritage. Depuis 1982, la langue officielle ne connaît plus que le système monotonique.

Zone géographique

Cette langue est parlée en Grèce, à Chypre, et au sud de l'Albanie. En Turquie, la question est sensible pour des raisons politiques et en raison du fort nationalisme : des Turcs, dont le nombre est impossible à évaluer, seraient bilingues grec/turc : il s'agit le plus souvent de Micrasiates convertis à l'islam au moment de la « grande Catastrophe » de 1923 pour échapper aux échanges de populations obligatoires entre la Grèce et la Turquie et pouvoir rester dans leurs foyers. Les derniers chiffres des statistiques remontent à 1965, où le recensement mentionnait Modèle:Nombre ou locuteurs du grec. On en rencontre encore le long des côtes de la Turquie, ainsi qu'à Istanbul et dans les îles Imbros et Ténédos où l'« ethnie » grecque est évaluée à Modèle:Nombre, mais le nombre de locuteurs du grec dans la sphère privée est probablement bien supérieur. De même, en Grèce continentale, un grand nombre de Grecs savent parler le turc, mais il n'y a pas de statistiques, et le sujet semble aussi tabou qu'en Turquie. Hors du patriarcat de Constantinople, l'alphabet grec moderne est interdit en Turquie, où le grec peut toutefois s'écrire avec l'alphabet latin, dans un cadre cultuel et culturel à caractère privé et non officiel, ni politique ou revendicatif, car l'État turc laïc n'admet officiellement que la langue turque et l'alphabet latin.

Historiquement, les deux langues se sont côtoyées durant plus de cinq siècles et bien avant la chute de Constantinople en 1453 : une partie du vocabulaire et des mots de la langue turque (par exemple dans le domaine maritime et dans celui de la halieutique) sont issus du grec médiéval : une partie de ce vocabulaire passé en turc n'est plus utilisée en grec moderne (comme dans le cas du « chinchard », en turc Modèle:Langue du grec médiéval Modèle:Grec moderne « à petites croix », mais Modèle:Grec moderne en grec moderne). La situation est symétrique pour le turc dont une partie du lexique est passée en grec moderne, même si depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle l'académie fait des efforts notoires de « ré-hellénisation » de la langue (par exemple, en remplaçant Modèle:Grec moderne, du turc Modèle:Langue, on« auberge », par Modèle:Grec moderne « pandochée », et aussi tous les noms de lieux hérités de la Grèce ottomane par leurs noms antiques, comme au Pirée où les ports de Türkliman et de Paşaliman sont redevenus respectivement Mounychie ou Microlimano et Zéa).

La langue grecque est également présente en Cyrénaïque, dans l'est de la Libye, où une partie des descendants de Grecs convertis à l'Islam (localement appelés Gritlis), toujours présents dans la région à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la pratiquent encore<ref>Adam Benkato, « The Arabic Dialect of Benghazi, Libya: Historical and Comparative Notes », Journal of Arabic Linguistics, Modèle:Vol. (2014), Modèle:P..</ref> dans un cadre strictement familial (jusqu'en 2011, le régime Kadhafi interdisait l'utilisation et l'apprentissage des langues autres que l'arabe).

En Syrie et au Liban aussi, où jadis une partie de la population parlait grec, surtout parmi les chrétiens orthodoxes (avant 1960), la langue a pratiquement disparu car les systèmes éducatifs des deux pays, très centralisés, mirent l'accent sur la langue arabe, facteur identitaire après la fin du mandat français en Syrie et au Liban, en 1943, et avec les vagues de nationalisme arabe des années 1950 et 1960. L'héritage grec survit uniquement dans la religion orthodoxe, elle-même en voie de diminution par l'émigration, à la suite des crises, violences et guerres du {{#switch: et du

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XXI|-| – | XXI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et du|-| – | et du }}Modèle:S mini- siècle

}}. En Égypte, avant 1956 (crise du canal de Suez), il y avait à Alexandrie un important groupe de locuteurs du grec qui, dans cette ville, était encore la cinquième langue après l'arabe, le français, l'anglais et l'italien. De nos jours, les quelques centaines de Grecs qui y vivent sont le plus souvent des commerçants ou des hommes d'affaires récemment installés, sans liens avec la très ancienne diaspora grecque d'avant 1956, entre-temps émigrée.

Enfin, on trouve d'importantes diasporas de quelques centaines de milliers de Grecs à New York, Chicago, San Francisco, Melbourne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni : les Grecs dits « micrasiates » chassés des pays musulmans sont nombreux parmi ces émigrés<ref>Site Bibliomonde.</ref> et, à Londres, les Grecs chypriotes en représentent une bonne part. Avec la disparition des anciennes générations, les descendants des diasporas s'intègrent aux populations locales, abandonnent le grec (mais gardent sur plusieurs générations l'appartenance à l'orthodoxie) et passent aux langues locales. Cependant, depuis la crise économique en Grèce, surtout après 2010, de nouveaux migrants grecs viennent s'ajouter aux anciens.

Écriture et prononciation

Fichier:Bilingual traffic sign greece.jpg
Signalisation routière en grec moderne avec transcription en alphabet latin à Naxos.

Le grec moderne s’écrit avec un alphabet de vingt-quatre lettres, hérité du début de la période archaïque (Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle). Chaque lettre correspondait à l’origine à un son différent (bien qu'avec des ambiguïtés concernant principalement les voyelles), mais en grec moderne, la prononciation a largement évolué, et plusieurs lettres ou groupes de lettres se prononcent de la même manière. Ainsi, entendre un mot n’est souvent pas suffisant pour pouvoir l’écrire : par exemple, il existe six graphèmes pour le phonème {{#ifeq:1|0|/i/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} en raison du iotacisme survenu entre le {{#switch: III

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}}

}} Le tableau ci-dessous donne la prononciation des lettres. L’accent aigu sur une lettre marque l’accent tonique du mot.

Le grec moderne suit des règles de sandhi internes et externes, qui consistent en assimilations progressives et régressives. Par exemple, un {{#ifeq:1|0|/n/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} final voit son point d'articulation s'adapter à la consonne initiale du mot qui suit (il passe à Modèle:SAPI devant une consonne labiale et Modèle:SAPI devant une vélaire ; à la fin de certains mots-outils, comme Modèle:Grec moderne, Modèle:Grec moderne, Modèle:Grec moderne, il s'amuït devant une consonne continue ; il voise une consonne occlusive sourde qui le suit (Modèle:Grec moderne [tɔm ba.ˈtɛ.ɾa]) et peut empêcher une sonore de se spirantiser.

Lettres simples

Lettre Nom Prononciation
Α α άλφα (álfa) Modèle:SAPI antérieur comme dans patte
Β β βήτα (ta) Modèle:SAPI comme vie
Γ γ γάμμα (mma, c'est-à-dire Modèle:MSAPI) devant les sons /a/, /ɔ/ et /u/, Modèle:SAPI proche du r français de rien mais vélaire et non uvulaire ; devant les sons /i/ et /ɛ/, Modèle:SAPI proche du y de yoyo. Donc, la lettre Γ elle-même se dit à peu de chose près comme un francophone dirait rama, mais avec accent sur la première syllabe.
Δ δ δέλτα (délta) Modèle:SAPI th anglais sonore de this
Ε ε έψιλον (épsilon) Modèle:SAPI comme mère
Ζ ζ ζήτα (ta) Modèle:SAPI comme zoo, apico-alvéolaire
Η η ήτα (íta) Modèle:SAPI comme fini
Θ θ θήτα (thíta) Modèle:SAPI th anglais sourd de think
Ι ι ιώτα (ta) Modèle:SAPI comme fini
Κ κ κάππα (ppa) Modèle:SAPI comme kangourou; Modèle:SAPI devant [i], [ɛ] ou [t]
Λ λ λάμδα (lámda) Modèle:SAPI comme lettre
Μ μ μι (mi) Modèle:SAPI comme moi
Ν ν νι (ni) Modèle:SAPI comme nous
Ξ ξ ξι (ksi) Modèle:MSAPI comme le x d’axe (en général : Modèle:Langue Modèle:MSAPI « je sais ») ou Modèle:MSAPI comme le x d’exemple (derrière ν : Modèle:Langue = /ðɛŋ ˈgzɛɾɔ/ pouvant aller jusqu’à /ðɛg-/ = « je ne sais pas »)
Ο ο όμικρον (ómicron) Modèle:SAPI d’aperture intermédiaire entre hotte et hôte
Π π πι (pi) Modèle:SAPI comme patte
Ρ ρ ρω (ro) Modèle:SAPI battu (espagnol pero)
Σ σ/ς σίγμα (gma) Modèle:SAPI comme dans rosse, apico-alvéolaire (jamais Modèle:SAPI comme dans rose sauf devant un consonne sonore : σβέλτος, σμάλτο /sv-, sm-/ « svelte, émail »)
Τ τ ταυ (tav) Modèle:SAPI comme tête
Υ υ ύψιλον (ípsilon) Modèle:SAPI comme dans fini ; dans le digramme Modèle:Graphie qui note Modèle:SAPI comme dans coucou
Φ φ φι (fi) Modèle:SAPI comme dans faire
Χ χ χι (chi) Modèle:SAPI : ch allemand de ich devant les sons /i/ et /ɛ/ (Modèle:SAPI sourd) ; Modèle:SAPI : ch allemand de ach devant les sons /a/, /ɔ/ et /u/ (Modèle:SAPI sourd)
Ψ ψ ψι (psi) Modèle:MSAPI comme dans psychologie
Ω ω ωμέγα (oga) Modèle:SAPI d’aperture intermédiaire entre hotte et hôte

Digrammes

Lettres Prononciation
αι digraphe prononcé comme ε : Modèle:SAPI
γγ, γκ digraphe prononcé Modèle:SAPI à l’initiale comme dans gare et Modèle:SAPI devant [i] ou [ɛ] ; Modèle:MSAPI au milieu du mot et Modèle:MSAPI devant [i] ou [ɛ]
ει, οι, υι digraphe prononcé comme η, ι, υ : Modèle:SAPI
μπ digraphe prononcé Modèle:SAPI à l'initiale, comme dans bar (qui en grec moderne s’écrit Modèle:Langue) et Modèle:MSAPI au milieu du mot
ντ digraphe prononcé Modèle:SAPI à l'initiale, comme dans demain, et Modèle:MSAPI au milieu du mot
ου digraphe prononcé Modèle:SAPI comme dans coucou
τσ Modèle:SAPI (affriquée apico-alvéolaire sourde)
τζ Modèle:SAPI (affriquée apico-alvéolaire voisée)
λι digraphe représentant la consonne Modèle:SAPI, habituellement comme dans l'italien figlio
νι digraphe représentant habituellement la consonne Modèle:SAPI, comme dans baignade
αυ digraphe prononcé Modèle:MSAPI (devant les consonnes sourdes κ, π, τ, χ, φ, θ, σ, ξ, ψ) et Modèle:MSAPI, devant les consonnes sonores β, γ, δ, ζ, λ, μ, ν, ρ et les voyelles
ευ digraphe prononcé Modèle:MSAPI (devant les consonnes sourdes κ, π, τ, χ, φ, θ, σ, ξ, ψ), Modèle:MSAPI, devant les consonnes sonores β, γ, δ, ζ, λ, μ, ν, ρ et les voyelles

Exemples

Mot Transcription Signification
αίμα éma sang
καλοριφέρ kalorir radiateur
είναι íne il/elle est ou ils/elles sont
μπάρμπας rbas tonton
εμπρός embrós devant
εντάξει endáksi d’accord
ευρώ ev euro
μπύρα býra bière

Dans la langue orale courante, il est fréquent d'omettre la consonne nasale présente dans les digrammes γγ, γκ, μπ, ντ situés en milieu de mot. C'est ainsi qu'Modèle:Grec moderne est souvent prononcé eksi, ou Modèle:Grec moderne sonne comme ebrósModèle:Refsou.

Grammaire

Le grec moderne est une langue à déclinaisons (comme le latin, par exemple) : la terminaison des mots change suivant la fonction du mot dans la phrase. Il existe quatre cas dans la langue moderne (voir l'exemple ci-dessous) : nominatif, accusatif, génitif et vocatif ; le datif ne subsiste qu'à l'état de traces dans les expressions figées. Les noms propres se déclinent également :

Le grec distingue deux aspects pour chaque verbe, marqués chacun par une forme distincte : une forme continue (calquée sur le présent) et une forme instantanée (calquée sur le passé, appelé « aoriste »). Cette différence est très vivante et se retrouve au futur et au subjonctif. Un Grec ne confondra pas Modèle:Lang et Modèle:Lang : les deux signifient « je le verrai », mais le premier sous-entend « une fois », le second sous-entendant « continuellement ».

À cause de l'absence du cas datif, le grec utilise les pronoms au génitif pour exprimer le complément d'attribution.

Ne possédant pas de déterminants possessifs (mon, ton, son, ...), le grec utilise également les pronoms au génitif pour transposer cette notion, qu'il postpose aux noms possédés.

Parmi les autres spécificités du grec, il est à noter l'existence d'un pronom relatif Modèle:Grec moderne qualifié d'« universel ». Il peut en effet correspondre aux pronoms relatifs français « qui », « que », « dont », etc.

La proposition relative de la dernière phrase est littéralement « que sa couleur est cyan ».

De manière plus soutenue, les relatifs Modèle:Grec moderne permettent de remplacer Modèle:Grec moderne, et se déclinent avec l'article défini. Voici la proposition ci-mentionnée déclinée au génitif féminin.

  • Modèle:Lang : « La mer, dont la couleur est cyan, est proche ».

Lexique

Le lexique du grec moderne, ou démotique, comprend des éléments d'origines diverses qui reflètent l'histoire plurimillénaire de l'hellénisme et de ses contacts avec d'autres civilisations et donc d'autres langues.

Le lexique issu du grec ancien reste, de loin, numériquement le plus important, ce qui fait du grec une des rares langues au vocabulaire relativement homogène et stable depuis ses premières occurrences connues. Il faut toutefois noter que par grec ancien, il faut entendre non seulement le lexique des différents dialectes qui constituaient le grec dans l'Antiquité mais aussi divers emprunts à d'autres langues, indo-européennes ou non, déjà assimilés à la période classique. On trouve par exemple dans l’Anabase de Xénophon<ref>Xénophon, Anabase, 1, 10, 1 ; Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}}, II, 6 et V, 53.</ref> un mot d'origine étrangère, le terme de « parasange » (Modèle:Grec ancien), issu du persan, qui désigne une mesure itinéraire d'environ Modèle:Unité. Bon nombre de mots grecs ont traversé les siècles sans subir la moindre altération sauf pour la phonologie comme Modèle:Grec ancien (le ciel) ou Modèle:Grec ancien (la viande). D'autres ont été créés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour exprimer des notions abstraites comme Modèle:Grec moderne, « civilisation » ou des réalités de la vie moderne comme Modèle:Grec moderne, « roman », les deux inventés en 1804 par Adamántios Koraïs<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail