Jean-Joseph-Victor Genissieu
Jean-Joseph-Victor Genissieu, né le Modèle:Date de naissance à Chabeuil (province du Dauphiné, actuel département de la Drôme)<ref>Archives départementales de la Drôme, registre paroissial de Chabeuil, baptêmes mariages et sépultures 1748-1754, 5MI 23 / R 12.</ref>, mort le 16 vendémiaire an XIII (8 octobre 1804) dans l'ancien 10e arrondissement de Paris <ref>Archives de Paris, état-civil reconstitué, registre des décès, V3E / D628.</ref>, est un avocat et un homme politique de la Révolution française.
Biographie
Origines familiales
Son père Joseph Genissieu est notaire royal à Chabeuil.
Parcours prérévolutionnaire
Genissieu est avocat au parlement du Dauphiné. Il devient juge au tribunal de Grenoble en 1791 et siège au conseil de district aux côtés de Jean-Pierre-André Amar.
Mandat à la Convention
En septembre 1792, Genissieu est élu député, le neuvième et dernier, du département de l'Isère, à la Convention nationale. Amar est quant à lui élu cinquième sur neuf<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 45.</ref>. Il est élu suppléant au Comité des Secours publics en novembre 1792<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 53, séance du 3 novembre 1792, p. 129.</ref>, puis suppléant au Comité de Sûreté générale le 9 janvier 1793 mais n'est pas reconduit lors du remaniement du 21 du même mois<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 56, séance du 9 janvier 1793, p. 617.</ref>.
Genissieu siège dans les rangs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et se prononce contre l'appel au peuple mais en faveur du sursis à l'exécution<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'abstient volontairement de voter lors de la mise en accusation de Marat<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 72.</ref> et vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 533.</ref>.
Il est envoyé en mission dans les départements de l'Orne et de la Sarthe en vendémiaire an III (octobre 1794)<ref name="rec17">Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 17, Représentants en mission, séance du 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), p. 328.</ref>. Son frère André-Aimé-Ferdinand est nommé « commissaire des guerres au bureau des renseignements » en germinal an III (avril 1795)<ref>Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 22, Comité de Salut public, séance du 23 germinal an III (12 avril 1795), p. 8.</ref>.
Genissieu est président de la Convention nationale entre le 17 vendémiaire et le 4 brumaire an IV (entre le et le octobre 1795). Ses secrétaires sont Villetard, Gleizel et Pons de Verdun<ref>Gazette nationale ou le Moniteur universel n°21 du 21 vendémiaire an IV (13 octobre 1795), Convention nationale, séance du soir du 16 vendémiaire (8 octobre). </ref>. Lors de la clôture de la Convention, une fois la loi d'amnistie votée, il déclare : « Je déclare la séance levée. Union, Amitié, Concorde entre tous les Français, c'est le moyen de sauver la République [...] La Convention Nationale déclare sa mission remplie et sa session terminée »<ref>Gazette nationale ou le Moniteur universel n°44 du 14 brumaire an IV (5 novembre 1795), Convention nationale, séance du 4 brumaire (26 octobre). </ref>.
Mandat au Cinq-Cents
Durant la période du Directoire, réélu député de l’Isère au Conseil des Cinq-Cents aux élections de l'an IV et de l'an VI, Genissieu occupe également le poste de ministre de la Justice du 15 nivôse au 12 germinal an IV (du 5 janvier au 1er avril 1796) et de substitut au tribunal de cassation. Durant le Consulat, il est nommé juge au tribunal d'appel de la Seine<ref name="rec17"/>.
Odonyme
Une rue de Valence et une rue de Grenoble portent son nom.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Liens externes
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