Butte-aux-Cailles

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Modèle:Infobox Quartier La Butte-aux-Cailles est un quartier de Paris.

Situation et accès

Fichier:Coupe géologique de Paris.png
Coupe géologique de Paris. De Longjumeau à Le Mesnil-Amelot en passant par la Butte-aux-Cailles.

Ce quartier historique est situé dans la partie occidentale du [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e]]. Il est inclus dans le quartier administratif appelé quartier de la Maison-Blanche.

Historique

À l'origine, c'est une colline recouverte de prairies, de vignes et de bois, construite de plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de Modèle:Unité. La Butte-aux-Cailles tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'exploitation minière des calcaires coquilliers est pratiquée, mais les nombreuses activités industrielles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> utilisant l'eau de la Bièvre, telles que teintureries, tanneries, blanchisseries, mégisseries, et même boucheries, rendent ce quartier insalubre.

Le Modèle:Date- y a lieu l'atterrissage du premier vol avec équipage, une montgolfière sur laquelle ont embarqué le marquis d'Arlandes et Pilâtre de Rozier<ref name="Panneau">Panneau Histoire de Paris, place de la Commune-de-Paris.</ref>.

En 1784-1785, le mur des Fermiers généraux est construit au nord de la butte, sur le tracé de l'actuel boulevard Auguste-Blanqui, laissant la Butte-aux-Cailles à l'extérieur de la capitale mais le faubourg est désormais aux portes de la ville.

Le Modèle:Date, lors de la capitulation de Paris, après la bataille d'Issy, la butte était défendue par deux obusiers et seize canons<ref>Alfred Delvau, Histoire anecdotique des barrières de Paris, Modèle:P..</ref>.

En 1860, la Butte, qui appartenait à la commune de Gentilly, rejoint le territoire de Paris qui annexe des communes environnantes en partie ou en totalité.

Entre la Révolution de 1848 et la Première Guerre mondiale, des chiffonniers et des ouvriers du cuir s'y installent<ref name="Panneau"/>.

De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour couvrir la Bièvre, et la Butte prend progressivement son apparence actuelle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restant un village du siècle dernier en plein cœur de Paris<ref name="Figaro2012"/> : les travaux du Second Empire ont épargné ce quartier périphérique qui a poursuivi son urbanisation sans tenir compte des canons haussmanniens.

Cette particularité est due aux carrières de calcaire qui ne permettent, encore aujourd'hui, la construction de bâtiments lourds qu'après de coûteuses injections des vides de carrière. Cependant, le foncier se faisant de plus en plus rare et donc de plus en plus cher dans Paris, la quasi-totalité des vides a aujourd'hui été remblayée ou injectée. Les anciennes carrières ne sont d'ailleurs plus aussi aisément accessibles aux cataphiles que par le passé.

Le puits artésien

Modèle:Article détaillé Sur une idée de François Arago qui voulait alimenter le quartier en eau et déverser le surplus dans la Bièvre au débit devenu insuffisant, le forage d'un puits artésien est décidé par arrêté du préfet Haussmann, daté du Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les travaux ne commencent que le Modèle:Date, et débutent par l'érection d'une tour de forage en bois.

Devant les difficultés techniques rencontrées, les travaux sont interrompus en 1872, et seule la tour en bois, abandonnée, demeure comme témoin de cette tentative sur la place du Puits-Artésien, depuis renommée place Paul-Verlaine. Repris en 1893 sous la direction de l'ingénieur Paulin Arrault<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l'eau captée à Modèle:Unité de profondeur jaillit enfin en Modèle:Date, à la température de Modèle:Unité et avec un débit de Modèle:Unité par jour. À cette époque, la Bièvre était déjà en cours d'enfouissement, et il n'était plus question d'y déverser l'eau du puits artésien. Ce n'est qu'en 1924, lors de la construction de la toute proche piscine de la Butte-aux-Cailles que cette dernière fut alimentée par cette eau de qualité. En l'an 2000, le puits est creusé plus profondément, jusqu'à 620 mètres<ref name="Figaro2012">Modèle:Lien web.</ref>.

Événements

Édifices, monuments et lieux remarquables

Télécom ParisTech (anciennement école nationale supérieure des télécommunications), qui occupe l'espace entre les rues Barrault, Vergniaud, Tolbiac et Daviel, sur la pente occidentale. À l'époque École supérieure des postes & télégraphes (ESPT), elle intègre en 1934 les locaux libérés par la manufacture de gants Noblet, comme en témoigne le logo constitué d'un N et de deux C inversés plusieurs fois répété sur la façade de la rue Barrault.

Sur la façade principale, au no 46 de la rue Barrault, on remarque un bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : Modèle:Citation Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu Modèle:Incise la frappe dans les mains et le cri.

À deux pas de là, toujours sur la façade principale, mais au no 42, un autre bas-relief de plus petite taille, dû au même sculpteur, porte l'inscription Modèle:Citation et représente des empreintes de pieds humains ainsi que plusieurs étoiles.

Autres monuments :

Accès

Elle est desservie par les lignes de métro Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à la station Place d'Italie et Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à la station Corvisart, ainsi que par les lignes de bus Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé.

Notes et références

<references /> 12.Lomepal, Deux, Exclusivité Apple Music, 2018

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Gaston Digard, La Butte-aux-Cailles, Paris, Éditions municipales, 1995
  • Gérard Conte, C'était hier… Le Modèle:13e, éditions L.M.–Le Point, 1992
  • Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne, éditions Parigramme, 2002
  • Modèle:Ouvrage
  • Catherine Vialle, Je me souviens du Modèle:13e, éditions Parigramme, 1995
  • Philippe Lucas, Mémoire des rues. Paris {{#ifeq:arrondissement | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:arrondissement| arrondissement }} }}, éditions Parimagine 2004
  • René Dubail, D'hier à aujourd'hui. Le {{#ifeq:arrondissement | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:arrondissement| arrondissement }} }}, Éditions municipales, 1999
  • « La vallée de la Bièvre… à pied », Topoguides, Modèle:Coll, entièrement réalisé par des bénévoles des comités régionaux et départementaux franciliens
  • Claude Izner, « La momie de la Butte-aux-Cailles », éditions Grands détectives, 2009

Lien externe


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