Sixbit

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Un code de caractères six-bit est un type de codage des caractères conçu pour être utilisé sur des ordinateurs ayant des mot-machine de taille multiple de 6. Six bits peuvent coder 64 caractères distincts, et donc ces codes comprennent seulement les lettres capitales, les chiffres, quelques caractères de ponctuation et parfois des caractères de contrôle. De tels codes avec un bit de parité additionnel furent une façon naturelle de stocker des données sur bande magnétique IBM 7 track.

Origine & Intérêt

L'informatique a longtemps utilisé comme périphériques des matériels d'origine ou d'inspiration télégraphique ou mécanographique. Ces matériels électromécaniques utilisaient des codes alphanumériques assez pauvres, comprenant généralement les Modèle:Nombre latines de base, les Modèle:Nombre et diverses ponctuations et symboles. Ces codes semblaient suffisants : c'est ainsi que le langage Fortran a longtemps été basé sur un jeu de Modèle:Nombre, Lisp étant aussi peu exigeant.

Cette approche a permis l'emploi de codes à Modèle:Nombre, pouvant représenter jusqu'à Modèle:Nombre, tel que le Sixbit ou le [[BCD (6-bit)|BCD (Modèle:Nombre)]].

De tels codes ont été utilisés efficacement dans diverses architectures basées sur un mot-machine de taille multiple de 6.

Par exemple, l'Modèle:Nobr (1954, à lampes) et l'Modèle:Nobr (son successeur à transistors, 1963) utilisaient un mot de Modèle:Nombre, comme certains modèles UNIVAC, ou les Modèle:Nobr.

Ont aussi existé des formats Modèle:Nombre (PDP 8), Modèle:Nombre (Modèle:Nobr), Modèle:Nombre (ICL, Harris, Modèle:Nobr de Bull), Modèle:Nombre (Burroughs), Modèle:Nombre (Modèle:Nobr).

Tous ces formats multiples de 6 trouvaient un avantage structurel à utiliser un code alphanumérique à Modèle:Nombre.

Limites

Cependant, l'absence de minuscules, de lettres accentuées et/ou et de diacritiques semblait en confiner l'usage à des textes lapidaires.

L'apparition des imprimantes à aiguilles (Modèle:Nobr,Modèle:Nobr, Logabax…) et peu après des terminaux informatiques à écran vidéo (« visus ») permit l'emploi de codes alphanumériques plus riches, généralement à 7 ou Modèle:Nombre.

Ces nouveaux codes s'accordaient aux architectures 16/32/Modèle:Nombre de plus en plus présentes :

Quant aux mots de 24/Modèle:Nombre, ils pouvaient laisser coexister les 2, les codes Modèle:Nombre à titre auxiliaire, les codes Modèle:Nombre et plus pour les applications textuelles…

Principe

Le code SIXBIT est très proche du code ASCII : il suffit de rajouter 32 au code ASCII des lettres et chiffres (ou de retrancher 32 aux signes et symboles précédent le caractère @) pour obtenir son équivalent SIXBITModèle:Citation nécessaire. Il code les lettres (uniquement les majuscules latines de base) et les principaux symboles et chiffres sur seulement six bits, ce qui était très pratique sur les ordinateurs [[processeurs 36 bits|Modèle:Nombre]]. Il était notamment utilisé sur les ordinateurs DEC tels que le PDP-10, DECsystem-10 et DECsystem-20. SIXBIT permet le codage de Modèle:Nombre.

En pratique, l'absence de tout caractère de contrôle et des minuscules empêche de l’utiliser pour le codage de textes complets, son usage étant plutôt réservé aux clés simplifiées de recherche ou de tri, ou bien cela nécessite de réserver certains caractères pour représenter les caractères manquants avec une syntaxe spéciale appelé « trigrammes », tels que ??! pour coder |, ??< pour { et ??> pour } en langage C ISO.

Le Six-bit BCD était un code 6-bit non-ASCII utilisé par IBM sur les premiers ordinateurs comme le Modèle:Nobr en 1954<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Modèle:P.. Par la suite, il donne naissance à l'EBCDIC.

Une variante du SIXBIT ASCII était incluse dans les cartes vidéos basées sur la puce Modèle:Nobr, comme celles de l'Modèle:Nobr, et celles du Dragon et les premiers Acorn. Tout comme plusieurs autres variantes de l'ASCII, elles avaient une flèche vers le haut à la place du caret et une flèche vers la gauche à la place du caractère soulignement. Le Modèle:7e servait à inverser les couleurs. Cela faisait partie d'un code semi-graphique où le Modèle:8e servait à accéder à Modèle:Nombre additionnels en Modèle:Nombre, pour un total de Modèle:Nombre (64×2+16×8).

Exemples de codages sixbits BCD (non-ASCII)

Modèle:Lang

.0 .1 .2 .3 .4 .5 .6 .7 .8 .9 .A .B .C .D .E .F
0. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 # @ Modèle:Lang
1. Modèle:Lang / S T U V W X Y Z Modèle:Lang , %
2. J K L M N O P Q R −0 $ *
3. & A B C D E F G H I +0 . ¤ Modèle:Lang

Modèle:Lang

.0 .1 .2 .3 .4 .5 .6 .7 .8 .9 .A .B .C .D .E .F
0. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 =
1. Modèle:Lang / S T U V W X Y Z , (
2. --- J K L M N O P Q R −0 $ *
3. + A B C D E F G H I +0 . )

Modèle:Lang

.0 .1 .2 .3 .4 .5 .6 .7 .8 .9 .A .B .C .D .E .F
0. : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 = ! [
1. Modèle:Lang / S T U V W X Y Z ] , ( ~
2. J K L M N O P Q R % $ * >
3. + A B C D E F G H I < . ) ? ;

Table des caractères SIXBIT (ASCII)

Modèle:Section à sourcer La table de conversion est donnée ci-dessous :

Table des caractères SIXBIT
Bits de
poids fort
Bits de poids faible
0 000 0 001 0 010 0 011 0 100 0 101 0 110 0 111 1 000 1 001 1 010 1 011 1 100 1 101 1 110 1 111
00 SP
(0)
!
(1)
"
(2)
#
(3)
$
(4)
%
(5)
&
(6)
'
(7)
(
(8)
)
(9)
*
(10)
+
(11)
,
(12)
-
(13)
.
(14)
/
(15)
01 0
(16)
1
(17)
2
(18)
3
(19)
4
(20)
5
(21)
6
(22)
7
(23)
8
(24)
9
(25)
:
(26)
;
(27)
<
(28)
=
(29)
>
(30)
?
(31)
10 @
(32)
A
(33)
B
(34)
C
(35)
D
(36)
E
(37)
F
(38)
G
(39)
H
(40)
I
(41)
J
(42)
K
(43)
L
(44)
M
(45)
N
(46)
O
(47)
11 P
(48)
Q
(49)
R
(50)
S
(51)
T
(52)
U
(53)
V
(54)
W
(55)
X
(56)
Y
(57)
Z
(58)
[
(59)
\
(60)
]
(61)
^
(62)
_
(63)

Par exemple, le caractère “9” sera codé par le nombre binaire 011 001 (25)

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Transcodeur : Convertisseur de texte en code Sixbit (entre autres)

Modèle:Palette Modèle:Portail