René-Jean de Botherel du Plessis

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 2 juin 2023 à 15:03 par >Alain valtat
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:À sourcer Modèle:Infobox biographie2

René Jean de Botherel du Plessis (La Chapelle-du-Lou, Modèle:Date- - Londres, Modèle:Date) est un contre-révolutionnaire breton. Procureur général syndic des États de Bretagne au début de la Révolution, il s'efforça sans succès de défendre les prérogatives des États de Bretagne et du Parlement de Bretagne face aux autorités révolutionnaires.

Famille

René Jean de Botherel du Plessis épousa le Modèle:Date à Saint-Broladre Anne Marie Charlotte de Saint-Genys, dont il eut sept fils et une fille.
Son fils cadet, Félicité Pierre de Botherel du Plessis (1770-1808), fut colonel dans les troupes de la chouannerie bretonne. Son cinquième fils, Constant de Botherel du Plessis (1776-1860), est l'auteur de la postérité subsistante de cette famille<ref>Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France, Paris, 1902</ref>.

Biographie

René Jean de Botherel du Plessis est nommé en 1786 procureur général syndic des États de Bretagne<ref>Henry de Woëlmont de Brumagne, Notices généalogiques, Paris, 1923-1935</ref>. En 1788, il est à la tête de la défense des prérogatives du Parlement de Bretagne contre les empiètements du pouvoir royal. Il est chargé de garder les droits et constitutions de la Bretagne et de Modèle:Citation. Il échoue dans son combat pour la conservation des structures administratives bretonnes en 1789. Il publie un ouvrage intitulé Protestations <ref>Modèle:Ouvrage</ref> à l'Europe le Modèle:Date-, édité à Nantes et à Southampton le Modèle:Date-.

Modèle:Citation

À la fin de 1790, il émigre à Jersey où il assure la correspondance entre les chouans et l'Armée catholique et royale de Vendée, d'une part, et le comte de Provence et le comte d'Artois, d'autre part, qui se trouvent à Londres. En 1791, il sert d'intermédiaire entre les princes et Armand Tuffin de La Rouërie. Il est chargé de se procurer des armes, des cartouches, de la poudre pour la contre-révolution et il s'entend avec un capitaine de navire pour transporter en Bretagne, à un endroit convenu de la côte, 1 000 fusils envoyés à Jersey par M. de Calonne, ainsi qu'une partie des effets et munitions qu'il s'était procurés. Sur le point de partir rejoindre la Rouërie, le navire et la cargaison sont arrêtés, de l'ordre du lieutenant-gouverneur de l'île. Armes et munitions sont mises au château Elisabet.

À Jersey, il accueille les émigrés qui se présentent, et, conjointement avec l'évêque de Léon, Modèle:Mgr de La Marche, il s'affaire pour obtenir du gouverneur anglais le secours nécessité par la détresse de beaucoup, sinon de tous.

Il prend part à l'expédition de Quiberon, le Modèle:Date-, avec son fils Henri François, né en 1777, qui est fait prisonnier et fusillé le Modèle:Date. René Jean de Botherel peut quant à lui s'échapper et rentrer à Londres.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Roman

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Portail