Ole Einar Bjørndalen
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Sportif Ole Einar Bjørndalen, né le Modèle:Date à Simostranda (Norvège), est un biathlète norvégien. Il fut l'athlète le plus médaillé des Jeux olympiques d'hiver avec treize médailles gagnées entre 1998 et 2014 jusqu’à ce que le record soit battu par sa compatriote skieuse de fond Marit Bjørgen en 2018.
Il possède le plus grand palmarès de l'histoire du biathlon : huit titres olympiques, dont les quatre mis en jeu lors de l'édition de Salt Lake City en 2002, vingt titres mondiaux, dont onze titres individuels et six gros globes de cristal, trophées récompensant la victoire au classement général de la Coupe du monde. Il est le sportif le plus titré de l'histoire du ski, ayant battu le record de 86 victoires en Coupe du monde du skieur alpin suédois Ingemar Stenmark avec, à ce jour, 115 victoires en comptant les relais. Ses capacités de fondeur lui ont permis de remporter une épreuve de la Coupe du monde de ski de fond en 2006. Sur une décennie, de la fin des années 1990 à 2007, le biathlon est rythmé par sa rivalité au sommet avec le Français Raphaël Poirée.
Les 8 et Modèle:Date lors des Jeux olympiques de Sotchi, à l'âge de 40 ans, il remporte le sprint, puis onze jours plus tard le relais mixte avec la Norvège, pour dépasser son compatriote Bjørn Dæhlie avec le plus grand nombre de podiums dans l'édition olympique hivernale. On le surnomme le « roi du biathlon » ou le « roi Ole ». À Sotchi en Modèle:Date-, Ole Einar Bjørndalen est élu par ses pairs à la commission des athlètes du Comité international olympique, dont il devient membre pour une période de huit ans.
À 41 ans, il commence la saison 2015-2016 de Coupe du monde par une victoire sur le Modèle:Unité individuel à Östersund le Modèle:Date- pour porter son total record à 95 succès. Lors des championnats du monde d'Oslo en mars 2016, il porte son record de médailles mondiales à quarante-quatre dont vingt titres, en prenant les médailles d'argent du sprint et de la poursuite, le bronze du départ groupé, et l'or avec le relais norvégien.
Il annonce le Modèle:Date- son intention de poursuivre sa carrière jusqu'aux Jeux olympiques de Pyeongchang et sa démission du CIO compte tenu de son emploi du temps sportif. Il révèle aussi sa relation avec Darya Domracheva avec qui il se marie en Modèle:Date-. Leur premier enfant, une fille, naît le Modèle:1er octobre. Ses résultats insuffisants lors de l'hiver 2017-2018 ont pour conséquence sa non-sélection pour les Jeux de Pyeongchang qu'il comptait pourtant disputer à l'âge de 44 ans.
Le Modèle:Date-, il annonce qu'il prend sa retraite sportive. En 2019, tout comme son épouse, il devient entraîneur des biathlètes chinois, dans la perspective des Jeux olympiques d'hiver de 2022.
Biographie
Première années
Né à Drammen, Ole Einar Bjørndalen est le quatrième d'une famille de cinq enfants et a été élevé dans une ferme près de Simostranda<ref name="bbc" />, dans des conditions « très modestes »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nick Zaccardi, Ole Einar Bjoerndalen: ‘Boring’ biathlete also greatest Olympian you’ve never heard of, sur nbcsports.com, le 9 février 2014 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>. Ole Einar Bjørndalen commence à pratiquer à la fois le biathlon et le ski de fond à partir de l'âge de dix ans, se concentrant essentiellement sur le biathlon à partir de dix-sept ans<ref name="bbc">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Winter Olympics: Six to watch, sur bbc.co.uk, le 8 février 2006 (consulté le 20 septembre 2014)</ref>, en suivant les pas de son frère Dag, déjà biathlète en activité<ref name="cannibal" />,<ref name="xc-ski">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Portrait - Ole Einar Bjoerndalen (NOR), sur xc-ski.de, le 7 décembre 2009 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>. Principalement skieur en style classique à l'origine, il adopte ensuite la technique du skating, dite du pas du patineur (appelée en compétition style libre) qui est celle qui est utilisée dans le biathlon<ref name="siamois">Les siamois du biathlon, sur liberation.fr, le 11 février 2006 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>. Il justifie son choix de se tourner vers le biathlon en déclarant que pour lui que le Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christopher Clarey, Norwegian who keeps going, sur nytimes.com, le 11 mars 2011 (consulté le Modèle:1er octobre 2014)</ref>.
Carrière
Débuts en équipe nationale
Alors qu'il a dix-huit ans et qu'il est parmi les meilleurs fondeurs en Norvège, il n'est pas retenu par la sélection nationale de ski de fond et est redirigé vers celle de biathlon<ref name="rds.ca">Bjoerndalen: le plus grand de l'histoire, sur rds.ca, le 4 février 2007</ref>. Après une première participation aux Championnats du monde junior en 1992, où il décroche une médaille de bronze dans l'épreuve par équipes, il remporte, lors l'édition suivante, trois titres en quatre courses, l'Individuel et le sprint, et la course par équipes. Il est le premier biathlète masculin à avoir décroché trois médailles d'or aux Championnats du monde junior<ref name="eroi">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ole Einar Bjoerndalen, sur teladoiolamerica.net</ref>.
C'est durant la saison 1992-1993 qu'il débute sur le circuit de la Coupe du monde, à l'occasion d'un Individuel disputé à Kontiolahti et qu'il termine vingt-neuvième<ref name="statnrk">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjørndalen fullstendig ute av form, sur nrk.no, le 5 mars 2011 (consulté le 29 septembre 2014)</ref>. Il termine cette saison à la soixante-deuxième place<ref name="stat" />. L'année suivante, il a progressé à la trentième, disputant également ses premiers Jeux, les Jeux de Lillehamer. Sélectionné au détriment d'Eirik Kvalfoss, il n'obtient pas de résultat significatif durant les épreuves, disputées à domicile, obtenant son meilleur résultat lors du sprint avec une vingt-huitième place<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sigve Kvamme, Rike-raseri da Bjørndalen ble OL-uttatt i 94, sur dagbladet.no, le 13 janvier 2010 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>. Cet hiver, il est monté sur son premier podium en Coupe du monde à l'occasion du sprint de Bad Gastein, deux jours après son premier top dix obtenu dans la même localité puis obtiendra deux autres podiums durant cette saison<ref>12 Big Moments in Ole Einar Bjoerndalen’s career!, sur biathlonews.com, le 13 juin 2013 (consulté le 29 septembre 2014)</ref>.
Un an plus tard, il est sélectionné pour ses premiers Championnats du monde qui ont lieu à Anterselva où il prend la quatrième place lors du sprint<ref name="eroi" />.
Il continue aussi sa progression au classement de la Coupe du monde, obtenant la quatrième place du classement général de la Coupe du monde en 1995, puis la neuvième en 1996<ref name="stat" />. C'est durant cette dernière saison qu'il remporte sa première victoire en Coupe du monde, lors de l'Individuel de Antholz-Anterselva en Italie devant Vladimir Dratchev, sa trente-et-unième course individuelle dans l'élite<ref name="statnrk" />.
Lors de la saison 1996-1997, il ajoute trois victoires en Coupe du monde etl termine à la deuxième place du classement général, remportant au passage un premier globe de cristal dans une discipline, le globe du sprint<ref name="eroi" />. Il remporte également ses premières médailles en grand championnat, aux Mondiaux de Brezno-Osrblie, avec le bronze lors de la poursuite, remportant également l'argent avec le relais norvégien<ref name="eroi" />.
1998-2001 : les premiers titres
En 1998, lors des Jeux de Nagano, il termine à la seconde place du relais où il a permis aux Norvégiens de remonter de deux rangs en tant que dernier relayeur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biathlon at the 1998 Nagano Winter Games:Men's 4 × 7.5 kilomètres Relay, sur sports-reference.com (consulté le 5 octobre 2014)</ref>, relais composé également de Egil Gjelland, Halvard Hanevold, et de son frère Dag Bjørndalen. Il a aussi pris la sixième place sur l'Individuel malgré quatre tirs manqués sur vingt<ref name="eroi" />. Auparavant, il avait remporté le titre du sprint Modèle:Unité, sa première médaille d'or individuelle en championnat international. Cette victoire s'inscrit dans le contexte où, la veille, la course avait été arrêtée en raison des conditions climatiques. Or cette annulation avait été faite au moment où il entamait son dernier tour à ski alors qu'il était en tête à l'issue des derniers tirs<ref name="nagano10km">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Norwegians Triumph in Men's 10K Biathlon Sprint, sur le site nytimes.com</ref>.
Après deux nouvelles médailles mondiales à Pokljuka, l'or dans la compétition par équipes, et l'argent lors de la poursuite, il termine pour la première fois en tête du classement général de la Coupe du monde remportant ainsi son premier gros globe de cristal<ref name="eroi" />, et également son deuxième globe du sprint<ref name="biathlon.com.ua" />.
Lors de la saison suivante, il est devancé par l'Allemand Sven Fischer au classement général de la Coupe du monde<ref name="fischer">Bjoerndalen victorieux à la poursuite, sur rds.ca (consulté le 2 octobre 2014)</ref>,<ref name="stat" />. Lors des Mondiaux de Kontiolahti, il remporte deux médailles de bronze, d'abord avec le relais, laissant le titre aux Biélorusses dans le dernier relais après lui-même commis cinq erreurs au tir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stafett-bronse i Kontiolahti, sur vg.no, le 14 février 2002</ref>, puis sur la mass start<ref name="stat" />.
L'année suivante, c'est le Français Raphaël Poirée qui le prive du globe de cristal récompensant le gagnant du classement général de la Coupe du monde. Il remporte toutefois deux globes de spécialité, celui du sprint et de la poursuite<ref name="biathlon.com.ua" />. Lors des Mondiaux d'Oslo, il ajoute deux médailles à son palmarès, l'argent lors du relais et le bronze sur la mass start<ref name="stat" />, épreuve remportée par son adversaire français Poirée.
La saison suivante, Bjørndalen termine de nouveau à la deuxième place du classement général de la Coupe du monde derrière Poirée qui remporte son deuxième globe, la victoire finale s'étant décidée à l'issue de la dernière épreuve<ref>Poirée remporte la Coupe du monde !, sur sport.fr, le 18 mars 2001 (consulté le 3 octobre 2014)</ref>. Il a notamment gagné les trois courses qui ont eu lieu à Soldier Hollow, site des prochains Jeux olympiques à Salt Lake City. Lors des Mondiaux disputés à Pokljuka en Slovénie, il remporte deux nouvelles médailles, l'argent sur la mass start, épreuve dont il ne peut disputer la victoire face à Poirée en raison d'une chute<ref name="lequipe2001">Le livre de l'année 2001, du quotidien l'Équipe</ref>,<ref>Poirée champion du monde de mass start, sur nouvelobs.com, le 9 février 2001 (consulté le 29 septembre 2014)</ref> et le bronze avec le relais norvégien, épreuve également remportée par le relais français.
2002-2007 : domination et rivalité avec Raphaël Poirée
La saison 2001-2002 est ponctuée par les Jeux olympiques de Salt Lake City qui sera la troisième participation de Bjørndalen à cet événement. En Modèle:Date-, il réalise le doublé à Hochfilzen en remportant le sprint puis la poursuite malgré huit tirs manqués<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Björndalen vyhrál i přes osm trestných kol, sur sport.idnes.cz, le 9 décembre 2001 (consulté le 23 novembre 2014)</ref>, ce qui resteront ses deux seuls succès avant les Jeux.
Surnommé le roi du Biathlon<ref>JO/Biathlon: Bjoerndalen dans l'histoire grâce au relais mixte, la France Modèle:7e, sur ladepeche.fr, le 19 février 2014 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>, roi Ole<ref>Ole Einar Bjørndalen un ambassadeur aussi talentueux que sympathique, sur certina.com</ref> ou encore le Cannibale<ref name="cannibal">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sarah Wiertz, Biathlon 'Cannibal' Bjoerndalen as hungry as ever, sur dw.de, le 5 février 2014 (consulté le 20 septembre 2014)</ref>, Ole Einar Bjørndalen est invaincu lors des Jeux olympiques de Salt Lake City en remportant les quatre titres mis en jeu en biathlon (Individuel, sprint, poursuite et relais), tout en ayant obtenu la cinquième place du Modèle:Unité style libre de ski de fond. Il est l'athlète le plus titré lors de cette compétition<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Salt Lake City 2002 Winter Olympics, sur olympic.org (consulté le 18 septembre 2014)</ref> et est seulement le troisième sportif à obtenir au moins quatre titres olympiques en une seule édition des Jeux d'hiver après les patineurs de vitesse Lydia Skoblikova et Eric Heiden<ref name="bionbc">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie, sur nbcolympics.com (consulté le 6 septembre 2014)</ref>, alors qu'en biathlon il est le premier à en remporter au moins trois dans les mêmes jeux<ref name="sports-reference.com" />. Avec le quatrième titre olympique désormais en sa possession après la poursuite, il égale le record du nombre de médailles d'or obtenues par un biathlète détenu par Aleksandr Tikhonov (qui a remporté quatre titres en relais)<ref>[1], sur dhnet.be, le 17 février 2002 (consulté le 13 novembre 2014)</ref>. Ces performances lui valent la distinction du sportif norvégien de l'année, étant le deuxième biathlète à recevoir la récompense après Eirik Kvalfoss en 1984<ref name=biathlonews>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tora Berger Athlete of the Year in Norway for 2012!!, sur biathlonews.com, le 2 janvier 2013 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>. Le Français Raphaël Poirée le prive toutefois de la victoire en Coupe du monde qu'il finira à la troisième place. Ces performances l'élèvent au rang de rock-star dans son pays où le biathlon est un sport roi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Charlie LeDuff, OLYMPICS: BIATHLON; Fourth Gold Medal For a Positive Thinker, archive du site du New York Times, le 21 février 2002 (consulté le 20 septembre 2014)</ref>. Il est désormais appelé de manière courante OEB en Norvège<ref name="dhnet" />. Au niveau mondial, grâce à ses victoires et son charisme, il contribue à la popularité croissante du biathlon<ref name="rfi.fr" />.
En Modèle:Date-, il enchaîne trois victoires à Östersund et prend la tête du classement général de la Coupe du monde<ref>Le leader Bjoerndalen siffle trois fois, sur eurosport.fr, lee 15 décembre 2002 (consulté le 7 septembre 2014)</ref>. Il laisse ensuite Raphaël Poirée le devancer dans ce classement, avant de réduire l'écart en alignant quatre succès en janvier<ref>Ole Einar Bjoerndalen devance Poirée à Ruhpolding, sur rds.ca, le 19 janvier 2003 (consulté le 5 octobre 2014)</ref>. Il finit par reprendre la tête et commence à creuser l'écart sur Poirée quand il gagne de nouveau une épreuve, la mass-start de Lahti début Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjorndalen, Wilhelm win biathlon races, sur apnewsarchive.com (consulté le 5 octobre 2014)</ref>. Une semaine plus tard, il gagne la poursuite d'Holmenkollen, une victoire qui Modèle:Citation pour lui, étant l'événement le plus prestigieux en biathlon pour les Norvégiens<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjorndalen earns ninth Cup win of season, sur espncdn.com, le 16 février 2003 (consulté le 5 octobre 2014)</ref>. Lors des Mondiaux disputés en Russie, il remporte son premier titre mondial individuel après quatre titres olympiques, en gagnant le sprint<ref>Björndalen et Becaert, premières !, sur sport365.fr, le 15 mars 2003 (le Modèle:1er octobre 2014)</ref>. Il conquiert ensuite un deuxième titre sur la mass start. Après la mass-start, course dans laquelle il a été le seul à ne commettre aucune faute au tir malgré des conditions venteuses, il déclare qu'il s'agit de la Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjoerndalen wins mass start for second gold, sur usatoday.com, le 23 mars 2003 (consulté le 29 septembre 2014)</ref>. À l'issue de ces championnats, le Norvégien remporte pour la deuxième fois le classement général de la Coupe du monde après 1998<ref name="stat" />, mais également les classements du sprint, de la poursuite et de la mass start, seul celui de l'Individuel, où il ne figure qu'au trentième rang, lui échappe<ref>Biathlon 2006, sur latimes.com, le 10 février 2006 (consulté le Modèle:1er octobre 2014)</ref>.
Tenant du titre, il est cité comme le grand favori de la Coupe du monde 2003-2004, avec Frode Andresen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Začíná SP biatlonistů, favoritem Björndalen, sur sport.idnes.cz, le 2 décembre 2003 (consulté le 9 novembre 2014)</ref>. Dès l'étape d'ouverture à Kontiolahti, il s'impose sur le sprint et la poursuite avec une bonne marge sur ses concurrents<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biathlon: Bjoerndalen, Skjelbreid Poiree win again, sur norwaypost.no, le 8 décembre 2013 (consulté le 9 novembre 2014)</ref>. Il ajoute trois autres courses jusqu'à la mi-janvier à Hochfilzen, Pokljuka et Ruhpolding à chaque fois en poursuite. En Modèle:Date-, lors des Mondiaux d'Oberhof, Bjørndalen, bien que remportant trois médailles de bronze, en sprint, en poursuite et en Individuel, et l'argent avec le relais norvégien, est dominé par Poirée son rival français qui remporte une médaille dans les cinq épreuves, dont trois titres<ref name="lequipe2004">Le livre de l'année 2004, du quotidien l'Équipe</ref>. Raphaël Poirée qui enchaîne plusieurs succès en fin de saison le devance au classement général<ref name="eroi" />
Ole Einar Bjørndalen entame la saison suivante en gagnant le sprint de Beitostølen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjørndalen suveren på Beitostølen, sur skiforeningen.no, le 2 décembre 2004 (consulté le 8 octobre 2014)</ref>. Lors de l'étape suivante de Coupe du monde disputée à Holmenkollen, il remporte le sprint avec une minute d'avance sur Raphaël Poirée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} King Bjørndalen of Holmenkollen, sur skiforeningen.no, le 11 décembre 2004 (consulté le 12 octobre 2014)</ref>. En janvier, Bjørndalen s'impose sur le sprint et la poursuite de Ruhpolding, le classement général reste dominé par Poirée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Björndalen gewinnt Jagdrennen, sur n-tv.de, le 26 janvier 2005 (consulté le 12 octobre 2014)</ref>. Il enchaîne par une victoire à l'Individuel d'Antholz qu'il conclut sans faute au tir malgré des conditions venteuses<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il continue ensuite sa série de victoires dans la station italienne, dominant le sprint et la poursuite ; il prend par la même occasion la tête du classement général de la Coupe du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ensuite, absent un mois, il fait son retour à Pokljuka où il gagne la mass-start avec plus d'une minute d'avance sur Poirée grâce à un tir sans faute (vingt cibles atteintes sur vingt) et rapide<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors des Mondiaux disputés à Hochfilzen, il remporte quatre titres<ref>Poirée en bronze, sur sport.fr, le 13 mars 2005 (consulté le 2 octobre 2014)</ref> (sprint, poursuite, mass-start et relais), ce qui lui permet de prendre l'avantage au classement général de la Coupe du monde sur Raphaël Poirée, malgré sept courses déjà manquées cette saison<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'Individuel, où il termine à la sixième place, après avoir commis trois erreurs sur la dernière série de tirs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Conradi og Bjørndalen sammen mot OL, sur vg.no, le 10 mars 2005 (le Modèle:1er octobre 2014</ref>, est la seule épreuve qui échappe à son palmarès. Juste avant la dernière épreuve, il figure encore derrière Sven Fischer au classement général avec un retard de trente-cinq points<ref name="fischer" />. Il remporte finalement sa troisième Coupe du monde, devançant Sven Fischer et Raphaël Poirée grâce à douze victoires sur vingt épreuves disputées, son meilleur total en carrière<ref name="dhnet">Jérôme Rasetti, Biathlon Björndalen l'homme à battre, sur dhnet.be, le 26 novembre 2005 (consulté le Modèle:1er octobre 2014)</ref>. Il remporte également le globe du sprint<ref>Modèle:Lien web</ref>, terminant deuxième sur l'ensemble des autres spécialités.
La saison 2005-2006 de Bjørndalen commence par une victoire à la poursuite d'Östersund<ref name="territoire">Björndalen marque son territoire, sur rds.ca, le 27 novembre 2005 (consulté le 5 octobre 2014)</ref>, mais durant décembre et début janvier il fait l'impasse sur plusieurs étapes de la Coupe du monde par choix puis en raison d'une grippe<ref>Anterselva: le retour de Bjoerndalen, sur sport.fr, le 22 janvier 2006 (consulté le 26 septembre 2014)</ref>. Il retrouve la compétition lors de la dernière étape de Coupe du monde avant le début des Jeux olympiques à Anterselva où il s'impose sur la mass-start devançant son principal concurrent Raphaël Poirée avec plus d'une minute et demi<ref>Retour victorieux de Björndalen, sur rds.ca, le 22 janvier 2006 (le Modèle:1er octobre 2014)</ref>, qui reste en tête de la Coupe du monde<ref>Bjoerndalen mate Poirée, sur eurosport.fr, le 22 janvier 2006 (consulté le 13 octobre 2014)</ref>. Quelques semaines plus tard, lors Jeux de Turin, il espère gagner deux médailles d'or dont une en individuel<ref name="dhnet" />. Pour cela il est parti s'entraîner en Autriche en haute altitude pour mieux s'acclimater aux conditions qui sont présentes aux Jeux (Modèle:Unité d'altitude)<ref name="greis">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Germany's Greis Wins the First Gold Medal, sur nytimes.com, le 12 février 2006 (consulté le 13 octobre 2014)</ref>. Il remporte deux médailles d'argent, lors de l'Individuel, battu par l'Allemand Michael Greis qui a commis une seule erreur au tir contre deux pour Bjørndalen<ref name="greis" /> ainsi que lors de la poursuite. Dans cette course, il part pour son dernier tour à seulement six secondes du leader, le Français Vincent Defrasne. Il dépasse celui-ci à Modèle:Unité de l'arrivée. Lors des derniers mètres, le Français dépasse finalement le Norvégien, le devançant de 2,7 secondes<ref name="livre2006">Le livre de l'année 2006, du quotidien l'Équipe</ref>. Lors de l'épreuve du relais, dernier membre de l'équipe à s'élancer, il commence son relais en dixième position avec un retard de deux minutes sept secondes. Finalement, il termine à la cinquième place ayant réduit de plus de moitié son retard<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjoerndalen denied again as Germany wins men's biathlon relay, sur espn.go.com, le 21 février 2006 (le Modèle:1er octobre 2014)</ref>. Lors de la dernière épreuve, le départ en masse, il termine à la troisième place. Il s'estime satisfait de ses Jeux olympiques, malgré l'absence de titre, et suggère qu'il puisse être présent pour les Jeux de Vancouver quatre ans plus tard pour essayer de battre le record de médailles de Bjørn Dæhlie dans les Jeux d'hiver qui s'élève à douze alors que lui en possède désormais neuf<ref>Bjoerndalen satisfait de son bilan, sur sport.fr, le 25 février 2006 (le Modèle:1er octobre 2014)</ref>. La fin de saison est dominée par le Norvégien qui remporte six des huit dernières épreuves<ref>Bjoerndalen rafle tout, sur eurosport.fr, le 26 mars 2006 (consulté le 26 septembre 2014)</ref>, dont les trois dernières à Holmenkollen devant son public. Cela lui permet de devancer le Français au classement général de la Coupe du monde, la troisième place étant occupée par l'Allemand Sven Fischer. Il remporte également les globes de la poursuite et de la mass-start (départ en masse)<ref name="biathlon.com.ua">Profil d'Ole Einar Bjørndalen, sur biathlon.com.ua (consulté le 5 octobre 2014)</ref>.
Au début de la saison 2006-2007, il gagne les trois courses individuelles disputées à Östersund puis les deux à Hochfilzen dont la poursuite avec une marge inédite à ce niveau de plus de deux minutes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Record-breaking biathlon win for Bjorndalen, sur cbc.ca, le 9 décembre 2006</ref>. Du fait de son objectif de participer à la Coupe du monde de ski de fond, il décide de faire l'impasse sur une partie de la saison de Coupe du monde de biathlon<ref>Bjoerndalen cinq sur cinq, sur eurosport.fr, le 9 décembre 2012 (consulté le 29 septembre 2014)</ref>. À l'occasion des Championnats du monde, à Anterselva, il remporte deux nouveaux titres, en sprint et sur la poursuite où seul le Tchèque Michal Šlesingr lui a opposé une résistance<ref name="rds.ca" />, obtenant également la médaille d'argent en relais masculin<ref name="stat" />. Ayant manqué huit courses du calendrier, au classement général final, il est devancé par un Allemand, Michael Greis, en tête du classement de la Coupe du monde. Cette saison est la dernière disputée par son rival français Raphaël Poirée, qui termine à la troisième place de la Coupe du monde. Bjørndalen remporte un nouveau globe de spécialité, la mass start<ref>Mirko Horminal, Biathlon : le bilan de la saison masculine !, sur ski-nordique.net, le 19 mars 2007 (le Modèle:1er octobre 2014)</ref>.
2008-2009 : record de titres mondiaux
En fin d'année 2007, il commence sa saison à Kontiolahti par une vingt-neuvième place lors de l'Individuel où il commet six fautes sur vingt avant de remporter le lendemain le sprint avec cette fois-ci aucune erreur au tir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biathlon: Norway's Bjorndalen sets World Cup mark, le Modèle:1er décembre 2007 (consulté le 6 octobre 2014)</ref>. Une semaine plus tard, à Hochfilzen, il termine deuxième du sprint derrière le Russe Dmitri Yaroshenko puis prend sa revanche le lendemain pour remporter devant Yaroshenko la poursuite<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Starker Graf hinter den Favoriten, sur kicker.de, le 8 décembre 2007 (consulté le 6 octobre 2014)</ref>. Le Modèle:Date-, il bat de nouveau Yaroshenko au sprint de Pokljuka et augmenter son avance sur celui-ci au classement général de la Coupe du monde. En janvier, il gagne la mass-start d'Oberhof<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biathlon-WC Oberhof – Massenstart wird von Bjoerndalen dominiert, sur biathlon-online.de, le 6 janvier 2008 (consulté le 6 octobre 2014)</ref> ainsi que celle d'Antholz-Anterselva, ce qui le place en tant que favori pour les Mondiaux<ref>Bailly et Defrasne placés, sur eurosport.fr, le 20 janvier 2008 (consulté le 6 octobre 2014)</ref>. Lors des Mondiaux disputés à Östersund, il remporte une médaille dans cinq disciplines, quatre sur chaque épreuve individuelle dont l'or sur la poursuite, son huitième titre individuel, battant le record de Poirée qui s'élevait à sept<ref>Biathlon : un record pour Bjoerndalen, sur rds.ca, le 10 février 2008</ref>, l'argent sur l'Individuel et la mass-start (à chaque fois derrière Emil Hegle Svendsen)<ref>Mirko Horminal, A l'heure du bilan, sur ski-nordique.net, le 18 février 2008 (consulté le 2 octobre 2014)</ref> et le bronze sur le sprint, ainsi que l'argent lors du relais. Finalement, il remporte le classement général de la Coupe du monde, décrochant son cinquième gros gobe de cristal<ref>Biathlon: une sixième victoire pour Svendsen, sur 20min.ch, le 13 mars 2008 (le Modèle:1er octobre 2014)</ref>, bien qu'il ait manqué quelques courses à cause d'un rhume<ref name="xc-ski" />. Seul le globe de l'Individuel lui a échappé au profit du Français Vincent Defrasne.
Sa préparation pour la saison 2008-2009 est perturbée par un virus<ref>Le roi Bjoerndalen pour entrer dans l'histoire, sur lapresse.ca, le 2 décembre 2008 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>. En début de saison, il prend la deuxième place des poursuites d'Östersund et d'Hochfilzen. Il doit ainsi attendre l'étape de Ruhpolding en janvier pour remporter sa première manche de Coupe du monde de la saison, le sprint<ref>bjoerndalen se réveille, sur cyberpresse.ca, le 17 janvier 2009</ref>. Le lendemain, il remporte la poursuite et porte à quatre-vingt-quatre son nombre de victoires<ref>Le roi Bjoerndalen est bien de retour, sur lapresse.ca, le 18 janvier 2009 (consulté le 5 octobre 2014)</ref>. Pour les Championnats du monde, il figure au titre des principaux favoris ainsi que son compatriote Emil Hegle Svendsen<ref>Mirko Horminal, CM Biathlon : "Le cannibale" et "super Svendsen", sur ski-nordique.net, le 13 février 2009</ref>. Lors de la première épreuve, le sprint, il manque deux cibles mais parvient toutefois à s'imposer, les Norvégiens alignant quatre coureurs aux quatre premières places<ref>Bjoerndalen de nouveau titré, sur lequipe.fr, le 14 février 2009</ref>. Le lendemain, il remporte sa deuxième épreuve avec la poursuite. Il est un temps rétrogradé à la troisième place pour une erreur de parcours<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjorndalen becomes triple biathlon world champion, sur nytimes.com, le 17 février 2009 (consulté le 26 septembre 2014)</ref>. Après des heures de délibération et avoir fait preuve que cette erreur ne lui avait pas donnée avantage, il retrouve son titre. Avec ces deux titres, les Championnats du monde et les Jeux olympiques étant comptabilisés en biathlon dans les statistiques de podiums en Coupe du monde, il égale le record de 86 succès du suédois Ingemar Stenmark en Coupe du monde, 85 en biathlon et une en ski de fond<ref name="CM2009">Biathlon - ChM (H) - Björndalen finalement titré, sur lequipe.fr, le 15 février 2009</ref>, pour finalement le dépasser le Modèle:Date et devenir le recordman de victoires en ski toutes disciplines confondues en se parant d'or à l'Individuel Modèle:Unité avec trois erreurs au tir<ref>Bjoerndalen dans la légende, sur eurosport.fr, le 17 février 2009 (consulté le 5 octobre 2014)</ref>, son premier titre mondial sur cette distance. Lors de la dernière épreuve individuelle, la mass start, il est en tête avant la quatrième et dernière séance de tir. Mais deux fautes l'obligent à repartir avec trois autres biathlètes, dont l'Autrichien Dominik Landertinger qui déposera ses concurrents lors de la montée finale. Bjørndalen finit finalement quatrième<ref name="CM2009-massstart">Biathlon - ChM (H) - Landertinger sacré, sur lequipe.fr, le 21 février 2009</ref>. Cette place de quatrième est également la place qu'il obtient avec le relais mixte<ref>Biathlon : le relais mixte champion du monde, sur leparisien.fr, le 19 février 2009 (consulté le 5 octobre 2014)</ref>, épreuve qu'il dispute pour la première fois lors d'un mondial. Lors de la dernière épreuve, le relais, il comble un retard de onze secondes sur l'Autrichien Christoph Sumann pour offrir le titre à son équipe<ref>Biathlon: Ole Einar Bjoerndalen offre le titre mondial du relais à la Norvège, sur leparisien.fr, le 22 février 2009 (consulté le 5 octobre 2014)</ref>. La saison se conclut par le gain du classement général, portant à six son total de globes de cristal, égalant ainsi la Suédoise Magdalena Forsberg en tant que recordman des titres en Coupe du monde<ref name="cdm2009">Mirko Horminal, Biathlon : Arnd Pfeiffer comme dans un rêve, sur ski-nordique.net, le 26 mars 2009</ref>.
2010-2013 : recul dans la hiérarchie mondiale
En préparation de la saison 2009-2010, il s'est particulièrement concentré sur sa technique de tir tout en montrant sa bonne forme sur les skis lors d'une étape de la Coupe du monde de ski de fond à Beitostølen qu'il achève à la onzième place<ref name="festin" />. Après avoir entamé la Coupe du monde par une quarante-troisième place à l'Individuel d'Östersund, il se reprend pour remporter le sprint grâce à un sans faute au tir<ref>La Modèle:90e de l’ogre Björndalen, sur lalibre.be, le 7 décembre 2009</ref>. Une semaine plus tard, il enchaîne avec un deuxième succès en s'imposant au sprint d'Hochfilzen devant deux Russes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Björndalen wint sprint biatlon in Oostenrijkse Hochfilzen, sur hln.be, le 11 décembre 2010 (consulté le 3 octobre 2014)</ref>. Un mois plus tard, il gagne la mass-start d'Oberhof<ref>Björndalen siegt bei Massenstart in Oberhof, sur focus.de, le 10 janvier 2010 (consulté le 3 octobre 2014)</ref>. En Modèle:Date-, il participe à ces cinquièmes Jeux olympiques à l'occasion de l'édition de Vancouver. Après avoir terminé dix-septième du sprint puis septième de la poursuite, il finit deuxième de l'Individuel Modèle:Unité ex æquo avec Sergey Novikov à neuf secondes cinq dixièmes de son compatriote Emil Hegle Svendsen<ref>JO 2010 : les Norvégiens règnent à nouveau sur le biathlon, sur lemonde.fr, le 19 février 2010 (consulté le 21 septembre 2014)</ref>. Lors du relais masculin où il est accompagné de Tarjei Bø, Halvard Hanevold et Emil Hegle Svendsen, il remporte de nouveau le titre après celui de 2002, son sixième toutes épreuves confondues en faisant la différence face aux Autrichiens en tant que dernier relayeur<ref>La Norvège de Bjoerndalen remporte le relais 4xModèle:Unité de biathlon, sur france24.com (consulté le 21 septembre 2014)</ref>.
Lors de la saison 2010-2011, qu'il entame avec beaucoup d'ambition après avoir fini dixième du classement général de la Coupe du monde précédente<ref>Bjoerndalen a encore faim, sur eurosport.fr, le 2 novembre 2010 (consulté le 3 octobre 2014)</ref>, il remporte une victoire à la poursuite d'Östersund après une deuxième place sur le sprint où une chute près de l'arrivée l'a privé de la victoire la veille<ref>Bjoerndalen toujours là !, sur eurosport.fr, le 5 décembre 2010 (consulté le 3 octobre 2014)</ref>. Ensuite, il a perdu du terrain dans la course au classement général face à ses compatriotes Svendsen et Bø et parce que malade en janvier, il a dû faire l'impasse sur des épreuves avant les Mondiaux<ref name="mondiaux2011">Mondiaux de biathlon: Bjoerndalen complète sa collection, sur lapresse.ca, le 3 mars 2011 (consulté le 3 octobre 2014)</ref>. À l'occasion des Championnats du monde de Khanty-Mansiïsk, il remporte la médaille d'or en relais mixte, le seul titre mondial qui manquait<ref name="mondiaux2011" /> et un nouveau titre sur le relais masculin. Ses résultats individuels comportent deux sixièmes places sur le sprint et la mass-start<ref name="stat" />.
Durant l'été 2011, il subit une blessure au dos et est hospitalisé pendant quelques semaines. L'épisode ayant entraîné un retard dans sa préparation, il décide de faire l'impasse sur l'étape d'Oberhof pour pouvoir se concentrer sur l'entraînement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biathlon: Bjørndalen drops competitions, sur norwaypost.no, le 21 décembre 2011 (consulté le 13 novembre 2014)</ref>. Le Modèle:Date-, il s'impose pour la quatre-vingt-treizième fois en Coupe du monde en dominant la poursuite de Kontiolahti juste devant le favori de cette saison Martin Fourcade<ref>Biathlon: Bjoerndalen devant le Français Martin Fourcade, sur 20minutes.fr, le 12 février 2012</ref>. Il devient à cette occasion le plus vieux vainqueur de la Coupe du monde de biathlon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ole Einar Bjørndalen, sur munzinger.de (consulté le 3 octobre 2014)</ref>. Peu avant le début des Championnats du monde disputés à Ruhpolding, il annonce souhaiter prolonger sa carrière jusqu'aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014 voire au-delà, dévoilant que sa motivation est Modèle:Citation pour cet événement<ref>Mirko Horminal, Ole-Einar Bjoerndalen motivé par Ruhpolding et...Sochi, sur ski-nordique.net, le 29 février 2012</ref>. Il porte lors de cette compétition son total de titres mondiaux à dix-huit après avoir participé aux succès norvégiens sur le relais mixte et le relais masculin<ref>Benoit Vivier, Ruhpolfing 2012 : La Norvège devance la France, sur biathlon-news.fr, le 9 mars 2012</ref>. Il finit seizième de la Coupe du monde 2011-2012<ref name="stat" />.
En 2013, vingt-cinquième mondial, il se présente dans un état de forme incertain aux Championnats du monde de Nové Město na Moravě après avoir manqué deux étapes de la Coupe du monde à cause d'un virus<ref name="confiant">Mirko Horminal, Ole-Einar Bjoerndalen reste confiant pour l'avenir, sur ski-nordique.net, le 9 février 2013 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>. Il y réalise son meilleur résultat de la saison en prenant la quatrième place du sprint<ref>Mondiaux de biathlon: Martin Fourcade Modèle:2e, battu pour Svendson, sur 20minutes.fr, le 9 février 2013 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>. Non sélectionné pour le relais mixte, il termine ces Championnats par un quatrième titre consécutif dans l'épreuve du relais masculin, qui représente la cinquantième médaille internationale de sa carrière<ref>Nove Mesto – Bjorndalen, la Modèle:50e rugissante, sur rmcsport.bfmtv.com, le 16 février 2013 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>.
2014 : record de médailles aux Jeux olympiques d'hiver
Ole Einar Bjørndalen a exprimé sa volonté d'arrêter sa carrière de biathlète après les Jeux olympiques de Sotchi en 2014 et qu'il doit désormais trouver de Modèle:Citation<ref>Bjoerndalen arrêtera en fin de saison, sur francetvsport.fr, le 23 février 2014</ref>, bien qu'il s'agisse d'« une lourde décision » selon lui<ref>Ole Einar Bjoerndalen arretera après Sochi, sur ski-biathlon.fr</ref>. Quelques semaines avant les Jeux de Sotchi, il a failli gagner une nouvelle épreuve de Coupe du monde, échouant à quatre dixièmes d'Emil Hegle Svendsen lors du sprint d'Oberhof<ref name="rfi.fr">JO de Sotchi : Ole-Einar Bjoerndalen pour écrire l’histoire, sur rfi.fr, le 6 février 2014 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>.
Durant ces Jeux olympiques, il remporte dès le premier jour des compétitions la médaille d'or en sprint malgré une faute au tir contre aucune pour ses plus proches concurrents<ref>Sprint JO Sotchi : Martin Fourcade déçoit (Modèle:6e), Bjoerndalen, en or, égale Daehlie, sur eurosport.fr, le 8 février 2014 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>. Il devient à cette occasion, le biathlète le plus âgé à remporter un titre olympique<ref>JO de Sotchi : avec leurs meilleurs « vieux »…, sur programme.tv, le 9 février 2014 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>. Onze jours plus tard, titré avec Tiril Eckhoff, Tora Berger et Emil Svendsen dans le relais mixte, nouvelle épreuve au programme olympique, il devient le sportif le plus médaillé aux Jeux olympiques d'hiver devant son compatriote fondeur Bjørn Dæhlie avec treize podiums<ref name="libé">Bjoerndalen, recordman des Jeux d'hiver, sur liberation.fr, le 19 février 2014 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>. Ses autres résultats à ces Jeux olympiques sont quatrième à la poursuite, trente-quatrième à l'Individuel, vingt-quatrième de la mass start<ref name="sports-reference.com" /> ainsi que quatrième du relais, où qu'en tant qu'avant dernier relayeur il avait pris trente secondes d'avance, avantage annihilé par Emil Svendsen par ses erreurs au tir<ref>Sochi 2014 : Résultats biathlon relais hommes, la Russie médaille d'or, la France de Martin Fourcade Modèle:8e, sur meltyxtrem.fr (consulté le 13 novembre 2014)</ref>. Quelques jours après la fin de la compétition, il est revenu sur la décision de prendre sa retraite en fin de saison, souhaitant continuer jusqu'aux Championnats du monde 2016 disputés à Oslo<ref>Bjoerndalen pas encore à la retraite, sur lequipe.fr, le 4 mars 2014 (consulté le 31 août 2014)</ref>. Il termine par ailleurs au sixième rang de la Coupe du monde, ce qui est son meilleur classement de ces cinq dernières saisons<ref name="stat" />.
2015-2016 : brillant aux championnats du monde d'Oslo, démission du CIO
Si Ole Einar Bjørndalen reste plutôt discret lors de la saison 2014-2015, il commence la suivante par une victoire dans le 20 km d'Ostersund, le Modèle:95e de sa carrière et son premier en individuel depuis le sprint des Jeux de Sotchi. Après avoir fêté ses 42 ans, en mars 2016 lors des Championnats du monde d'Oslo, il porte son record de médailles mondiales à quarante-quatre dont vingt titres, en terminant quatre fois sur le podium : argent dans le sprint et dans la poursuite derrière Martin Fourcade, or en relais avec la Norvège et bronze à l'arrivée de la mass start<ref name="point">Modèle:Lien web</ref>. Dès lors, il n'est plus question pour lui de retraite, et compte tenu de la poursuite de ses activités sportives au plus haut niveau, son rôle actif au sein de la commission des athlètes du Comité International Olympique est compromis<ref name="inside">Modèle:Lien web</ref>.
Ainsi, le Modèle:Date-, le champion norvégien annonce qu'il démissionne du CIO<ref name="point" />,<ref name="inside" />. Il explique être décidé à poursuivre sa carrière pour au moins deux saisons supplémentaires, c'est-à-dire jusqu'aux Jeux olympiques de Pyeongchang 2018, et révèle être en couple avec la biathlète biélorusse triple championne olympique aux Jeux de Sotchi, Darya Domracheva, et attendre en sa compagnie son premier enfant<ref name="point" />,<ref name="inside" />. Ils se marient en Modèle:Date- et leur fille Xenia nait le Modèle:1er de la même année<ref name="IOC" />.
De 2016 à 2018 : pas de septièmes JO avant la retraite
Après une saison 2016-2017 plutôt discrète (un seul podium individuel, mais une Modèle:45e médaille mondiale avec le bronze de la poursuite aux championnats du monde de Hochfilzen le Modèle:Date-), Ole Einar Bjørndalen se prépare activement pour la saison suivante avec pour objectif de disputer à l'âge de 44 ans les septièmes Jeux olympiques de sa carrière à Pyeongchang<ref name="IOC">Modèle:Lien web</ref>. Malheureusement, son meilleur résultat sera Modèle:18e de l'Individuel d'Östersund lors de la première étape de la saison 2017-2018. Finalement, après sa Modèle:42e place à Ruhpolding (Individuel) le Modèle:Date-, la décision de l'encadrement du biathlon norvégien est annoncée : Modèle:Citation, explique le responsable du Comité olympique norvégien, Tore Øvrebø<ref name="skichrono">Modèle:Lien web</ref>. Les biathlètes norvégiens appelés à disputer les Jeux d'hiver 2018 sont les frères Johannes et Tarjei Bø, Emil Hegle Svendsen, Erlend Bjøntegaard, Henrik L'Abée-Lund et Lars Helge Birkeland<ref name="skichrono" />. Modèle:Citation dit alors l'octuple champion olympique, qui n'annonce pas pour autant la fin de sa carrière, expliquant qu'il prendra une décision en fin de saison<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est toutefois présent à PyeongChang dans l'encadrement de l'équipe de Biélorussie auprès de son épouse Darya Domracheva<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il dispute la dernière épreuve de sa carrière en Coupe du monde à Tioumen le Modèle:Date- terminant Modèle:32e de la poursuite<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il tient une conférence de presse dans sa ville natale de Simostranda pour annoncer sa retraite sportive à 44 ans. Il explique Modèle:Citation, évoquant aussi des problèmes de santé (un problème cardiaque nommé fibrillation atriale) et des raisons familiales puisque comme il l'explique Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un nouveau départ comme entraîneur
En Modèle:Date-, le couple Bjørndalen annonce son départ pour la Chine. Ole Einar et son épouse Darya Domracheva deviennent les entraîneurs de l'équipe chinoise de biathlon, recrutés par la Fédération chinoise pour préparer les athlètes du pays aux Jeux olympiques d'hiver de 2022. Il est l'entraîneur chef de l'équipe, elle est l'entraîneur des féminines. Modèle:Citation, écrivent-ils sur les réseaux sociaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Rivalité avec Raphaël Poirée
Les spectateurs et admirateurs du biathlon assistent entre 1997 et 2007<ref name="rfi.fr" /> à sa grande rivalité sportive contre le Français Raphaël Poirée où chacun leur tour<ref name="siamois" />, ils brillent aux Championnats du monde (Bjørndalen est neuf fois champion du monde, remporte 10 médailles d'argent et 9 de bronze), aux Jeux olympiques (le Norvégien possède six titres olympiques, remporte quatre médailles d'argent et une de bronze) et en Coupe du monde où il s'impose à six reprises au classement général (en 1998, 2003, 2005, 2006, 2008 et 2009) devant Poirée (en 2000, 2001, 2002 et 2004).
Carrière en ski de fond
Bjørndalen, dont les succès reposent en grande partie sur ses qualités de fondeur, décide de défier les spécialistes en coupe du monde de ski de fond à partir de 1998<ref name="fis">Modèle:FIS</ref>. Ses résultats, deux deuxièmes places au début de la saison 2001-2002 au Modèle:Unité de Kuopio et au Modèle:Unité de Ramsau<ref>Présentation d'Ole Einar Bjørndalen aux Jeux olympiques de 2006, sur rsr.ch (consulté le 21 septembre 2014)</ref>, le décident à disputer le Modèle:Unité en style libre, départ en ligne, des Jeux de Salt Lake City en 2002 en complément des épreuves de biathlon qui commencent deux jours plus tard. Il déclare ne pas être effrayé par cet enchaînement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Arve Vassbotn, De kan bli ringenes helter, sur dagbladet.no, le 3 février 2002 (consulté le 13 novembre 2014)</ref>. Il termine cette course à une cinquième place, battu au sprint dans le groupe pour la troisième place par Kristen Skjeldal et Pietro Piller Cottrer<ref name="30km">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cross Country Skiing at the 2002 Salt Lake City Winter Games:Men's 30 kilomètres, sur sports-reference.com (consulté le 21 septembre 2014)</ref>. Il est déçu par ce résultat qu'il explique par un manque d'expérience dans une course en ligne en ski de fond.
Le Modèle:Date, Bjørndalen remporte sa seule victoire en Coupe du monde de ski de fond à l'occasion du Modèle:Unité en style libre de Gällivare et devient à cette occasion le premier skieur à gagner une manche de Coupe du monde à la fois en ski de fond et en biathlon<ref name="historik">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bjørndalen vant, ble historisk, sur nrk.no, le 18 novembre 2006 (consulté le 21 septembre 2014)</ref>.
Il a également pris deux départs dans les Championnats du monde, tous deux sur le Modèle:Unité, terminant onzième en 2005 et treizième en 2007<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats d'Ole Einar Bjørndalen aux Championnats du monde, sur fis-ski.com'</ref>, édition durant laquelle il avait l'objectif de remporter le titre<ref name="rds.ca" />.
Autres activités
Le Modèle:Date, Ole Einar Bjørndalen a été élu membre de la commission des athlètes du Comité international olympique pour une durée de huit ans avec la hockeyeuse canadienne Hayley Wickenheiser<ref>Bjoerndalen et Wickenheiser élus au CIO, sur sport.fr, le 20 février 2014 (consulté le 21 septembre 2014)</ref>. Auparavant, il a occupé le poste de président de la commission des athlètes de l'Union internationale de biathlon<ref name="bionbc" />. il démissionne du CIO le Modèle:Date- en raison de sa volonté de poursuivre sa carrière sportive au plus haut niveau pour au moins deux saisons supplémentaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Caractéristiques athlétiques et style
Général
Mesurant Modèle:Unité et pesant Modèle:Unité<ref name="sports-reference.com" />, Ole Einar Bjørndalen est considéré comme le meilleur biathlète de l'histoire<ref name="ski">Marine Bouhier, Bjoerndalen toujours à la pointe de l'innovation, sur ski-nordique.net, le 19 mai 2014</ref>,<ref>Grégory Jouin, Martin Fourcade défie Bjoerndalen pour entrer dans l’histoire, sur francetvsport.fr, le 16 février 2014</ref>. Il est connu pour son professionnalisme poussé à l'extrême, cherchant toujours à innover au niveau des méthodes d'entraînement et de son matériel. Depuis le début de sa carrière, il a notamment encaissé d'importantes charges d'entraînement et a été le premier dans son sport à avoir un entraîneur personnel pour le tir, son propre préparateur mental et des contrats d'exclusivité pour le fart de ses skis de fond<ref name="libé" />. Il s'est souvent servi de ses rivalités pour améliorer des détails comme lorsqu'il a modifié sa technique au tir avant les Jeux olympiques de Vancouver 2010<ref>Mirko Horminal, Bjoerndalen, la perfection au masculin, sur ski-nordique.net, le 10 février 2010</ref>. De même au niveau du ski, il a développé une nouvelle technique appelée « skip-hop » qui lui permet de gagner du temps dans les montées<ref name="theglobeandmail">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Ebner, Bjorndalen takes shot at history, sur theglobeandmail.com, le 6 février 2010 (consulté le 2 octobre 2014)</ref>.
Il donne également beaucoup d'importance à sa santé et son hygiène et a rarement connu de longues périodes sans s'entraîner<ref name="bionbc" />. Par exemple, cela se traduit par un rejet des boissons alcoolisées, sauf en de rares occasions ainsi que l'utilisation d'un désinfectant pour les mains après chaque poignée de main qu'il effectue<ref name="theglobeandmail" />.
Outre ses qualités physiques et techniques, le biathlète est doté d'une importante force mentale ce qui lui permet de développer un haut niveau de professionnalisme<ref name="siamois" />.
Ski de fond
La rapidité sur les skis est sa spécialité, il est le seul biathlète à avoir gagné une épreuve de la Coupe du monde de ski de fond<ref name="theglobeandmail" />. Bon nombre de ses victoires ont été réalisées grâce à des temps de ski très rapides, compensant différents handicaps au tir par rapport à ses concurrents<ref name="territoire" />.
À l'inverse lorsque la course arrive au sprint, il est régulièrement dominé par ses concurrents, reconnaissant qu'il Modèle:Citation dans ce cas<ref>Mirko Horminal, Bjoerndalen : "Le biathlon c'est ma vie", sur ski-nordique.net, le 28 juin 2010 (consulté le 13 novembre 2014)</ref>.
Performances en tir
En 2011, sa réussite générale au tir depuis le début de sa carrière en Coupe du monde s'élevait à environ 83 %<ref name="statnrk" />. Lors de la saison 2013-2014, son taux de réussite s'élevait à 83,4 %, un pourcentage le plaçant au milieu de la hiérarchie mondiale pendant que les meilleurs atteignent les 90 %<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shooting 2013/2014, sur biathlon.com.ua (consulté le 29 septembre 2014)</ref>.
En 2002, année de son grand chelem olympique, il affiche un pourcentage de 74,8 % de précision, le pire taux de sa carrière<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ole Einar Bjoerndalen - career review, sur realbiathlon.blogspot.co.uk (consulté le 13 novembre 2014)</ref>.
Lors de la saison 2009-2010, il adopte une nouvelle technique de tir en s'inspirant de celle de Simon Eder, ce qui lui permet de réaliser les cinq tirs debout en dix-huit secondes sans perdre de précision<ref name="festin">L'ogre Bjoerndalen repart pour un énième festin, sur lapresse.ca, le Modèle:1er décembre 2009 (consulté le Modèle:1er octobre 2014)</ref>.
Par conséquent le tir n'est pas considéré comme élément déterminant de la plupart des succès d'Ole Einar Bjørndalen<ref name="theglobeandmail" />. Pour pallier ses faiblesses en ce domaine, il s'est entraîné de façon intensive<ref name="cannibal" />.
Statistiques par saison
Ces statistiques sont fournies par l'Union internationale de biathlon<ref name="stat">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Profil d'Ole Einar Bjørndalen, sur le site de l'Union internationale de biathlon (consulté le 19 février 2020)</ref>.
Modèle:Blanc | 2004 2005 | 2005 2006 | 2006 2007 | 2007 2008 | 2008 2009 | 2009 2010 | 2010 2011 | 2011 2012 | 2012 2013 | 2013 2014 | 2014 2015 | 2015 2016 | 2016 2017 | 2017 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | 85 % | 84 % | 84 % | 83 % | 85 % | 83 % | 86 % | 80 % | 83 % | 83 % | 85 % | 84 % | 85 % | 85 % |
position couchée | 89 % | 84 % | 85 % | 84 % | 85 % | 87 % | 89 % | 85 % | - | 87 % | 88 % | 84 % | 88 % | 81 % |
position debout | 81 % | 84 % | 84 % | 82 % | 86 % | 80 % | 83 % | 75 % | - | 79 % | 82 % | 84 % | 83 % | 90 % |
Vie privée
Ses deux frères Hans Anton et Dag ont également pratiqué le biathlon<ref name="cannibal" />, Dag l'ayant exercé au niveau international<ref name="sports-reference.com">Modèle:SportsReference (consulté le 19 septembre 2014)</ref>. Les trois frères formaient au début des années 1990 l'« Équipe Bjørndalen »<ref name="cannibal" />.
Malgré sa rivalité avec Raphaël Poirée, ils ont longtemps cohabité à l'entraînement après que Poirée eut décidé d'émigrer en Norvège<ref name="siamois" />.
Il a également vécu à Dobbiaco en Italie, marié le Modèle:Date à la biathlète italienne Nathalie Santer qu'il a rencontrée en 1998, puis divorcé en Modèle:Date-<ref>Mirko Horminal, Santer et Bjoerndalen c'est fini, sur ski-nordique.net, le 6 octobre 2012 (consulté le 6 septembre 2014)</ref>. Ensuite, il est retourné vivre à Obertilliach, dans le Tyrol<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Santer und Bjørndalen getrennt, sur stol.it, le 4 octobre 2012 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>.
Après les Jeux de Sotchi, il se rapproche de la triple championne olympique biélorusse Darya Domracheva, puis confirme le Modèle:Date- être en couple avec elle. Ils se marient en juillet 2016 et leur premier enfant, une fille prénommée Xenia, nait le Modèle:Date- de la même année<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ses principaux loisirs sont la moto, l'escalade et le vélo<ref name="xc-ski" />.
Palmarès en biathlon
Jeux olympiques
En six participations aux Jeux olympiques d'hiver entre 1994 et 2014, Ole Einar Bjørndalen a remporté treize médailles, dépassant en 2014 le record de Bjørn Dæhlie qui s'élevait à douze médailles<ref name="libé" />. Il a obtenu huit médailles d'or Modèle:Incise dont cinq lors d'épreuves individuelles, quatre en argent et une en bronze, obtenant au moins une lors de l'ensemble de ses apparitions olympiques excepté en 1994 à Lillehammer. Lors de l'édition de 2002 à Salt Lake City, Bjørndalen s'est imposé sur toutes les courses au programme : le sprint, la poursuite, l'Individuel et le relais masculin.
Légende :
- Modèle:Médaille : première place, médaille d'or
- Modèle:Médaille : deuxième place, médaille d'argent
- Modèle:Médaille : troisième place, médaille de bronze
- Modèle:Non g : épreuve non olympique ou inexistante
- — : Non disputée
Championnats du monde
Il a remporté 45 médailles aux Championnats du monde dont 20 en or Modèle:Incise, 14 en argent et 11 en bronze. Ce total de médailles représente le record du biathlon<ref>Mirko Horminal, Ole-Einar Bjoerndalen prolonge sa carrière, sur ski-nordique.net, le 4 mars 2014</ref>. Entre les Mondiaux de 1997 et ceux de 2017, il a ramené au moins une médaille de chaque championnat<ref name="confiant" />.
légende :
- Modèle:Médaille : première place, médaille d'or
- Modèle:Médaille : deuxième place, médaille d'argent
- Modèle:Médaille : troisième place, médaille de bronze
- Modèle:Non g : épreuve inexistante ou ne figurant pas au programme
- - : Bjørndalen n'a pas participé à l'épreuve
Coupe du monde
- 6 gros globes de cristal :
- 19 petits globes de cristal :
- 256 podiums<ref name="stat" /> pour 580 épreuves de la coupe du monde courues :
- 179 podiums individuels : 95 victoires, 53 deuxièmes places et 31 troisièmes places.
- 71 podiums en relais : 36 victoires, 21 deuxièmes places et 14 troisièmes places.
- 6 podiums en relais mixte : 4 victoires et 2 deuxièmes places.
Classements détaillés
Longtemps détenteur du record du nombre de victoires au classement général avec six succès<ref name="cdm2009" /> (jusqu'à la saison 2016-2017), il figure sur le podium du classement général pendant treize saisons consécutives de 1996-1997 à 2008-2009<ref name="stat" />. Il a aussi remporté dix neuf classements de spécialités (sprint, poursuite, Individuel et mass-start), récompensés par des petits globes de cristal.
- Modèle:Non g : La poursuite a été introduite en Coupe du monde au cours de la saison 1996-1997, et la mass-start lors de la saison 1998-1999
Détail des victoires individuelles
Ole Einar Bjørndalen signe sa première victoire individuelle en Coupe du monde en Modèle:Date- en remportant l'Individuel d'Antholz. Sur l'ensemble de sa carrière, il a obtenu quatre-vingt-quinze victoires<ref group="note" name="podiums">Ces statistiques prennent en compte les médailles obtenues par le biathlète lors des Jeux olympiques et des Championnats du monde.</ref>, dont seize lors des compétitions majeures que sont les Jeux olympiques et les Championnats du monde, et soixante-dix-neuf dans les épreuves de la Coupe du monde ordinaire. Lors du Festival de ski d'Holmenkollen dont l'étape de Coupe du monde de biathlon fait partie intégrante, il a gagné sept courses en tout. Sa dernière victoire en Coupe du monde a été obtenue à Ōstersund sur l'individuel, en début de saison 2015-2016, soit pratiquement 20 ans après sa première victoire en Coupe du monde.
Statistiques des podiums
Son nombre total de podiums s'élève à deux cent cinquante-cinq dont cent soixante-dix-neuf en individuel et soixante-seize en relais. Vainqueur de quatre-vingt-quinze épreuves individuelles en Coupe du monde, la poursuite est l'épreuve où il a obtenu le plus grand nombre de victoires avec trente-sept unités<ref name="stat" />.
Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Modèle:1re | 8 | 36 | 37 | 14 | 40 | 1 | 136 |
Modèle:2e | 9 | 24 | 14 | 6 | 23 | 0 | 76 |
Modèle:3e | 2 | 12 | 8 | 9 | 14 | 0 | 45 |
Championnats du monde junior
Ole Einar Bjørndalen connaît sa première sélection en équipe nationale aux Championnats du monde junior en 1992 où il remporte sa première médaille avec le bronze dans l'épreuve par équipes. Un an plus tard, il est titré à trois reprises sur l'Individuel, le sprint et dans l'épreuve par équipes<ref name="stat" />.
Modèle:Blanc | Individuel | Sprint | Relais | Par équipes |
---|---|---|---|---|
1992 Modèle:CAN-d Canmore |
Modèle:23e | Modèle:47e | Modèle:6e | Modèle:Médaille de bronze |
1993 Modèle:GER-d Ruhpolding |
Modèle:Médaille d'or | Modèle:Médaille d'or | Modèle:8e | Modèle:Médaille d'or |
Légende :
- Modèle:Médaille d'or : première place, médaille d'or
- Modèle:Médaille de bronze : troisième place, médaille de bronze
Championnats du monde de biathlon d'été
- Médaille d'or du relais en 1997.
- Médaille d'argent du sprint en 1996.
- Médaille de bronze du sprint en 1997.
Palmarès en ski de fond
Jeux olympiques
En plus de sa participation aux épreuves de biathlon aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002 couronnée avec succès avec quatre médailles d'or, il prend le départ du trente kilomètres libre de ski de fond. Initialement sixième de la course<ref>Double déception française aux J.O., sur nouvelobs.com, le 13 février 2002</ref>, il se classe finalement cinquième après la disqualification pour dopage de l'Espagnol Johann Mühlegg<ref name="30km" />.
Modèle:Blanc | Modèle:Unité libre |
---|---|
Jeux olympiques 2002 Modèle:USA-d Salt Lake City |
Modèle:5e |
Championnats du monde
Il participe aux Championnats du monde de ski nordique en 2005 et 2007 à chaque fois avant de prendre part aux Championnats du monde de biathlon. Participant au Modèle:Unité en style libre dans les deux cas, il termine onzième en 2005 puis treizième en 2007.
Modèle:Blanc | Modèle:Unité libre |
---|---|
2005 Modèle:GER-d Oberstdorf |
Modèle:11e |
2007 Modèle:JPN-d Sapporo |
Modèle:13e |
Coupe du monde
- Meilleur classement général : Modèle:29e en 2002.
- 3 podiums individuels dont 1 victoire et 2 deuxièmes places.
- 2 podiums en relais : 1 deuxième place et 1 troisième place.
Classements en Coupe du monde
Saison | Classement général final | Classement distance | Classement sprint |
1998-1999 | Modèle:63e | Modèle:48e (longue distance) | Modèle:89e |
2001-2002 | Modèle:29e | ||
2002-2003 | Modèle:100e | ||
2003-2004 | Modèle:108e | Modèle:69e | |
2004-2005 | Modèle:64e | Modèle:39e | |
2006-2007 | Modèle:46e | Modèle:25e | |
2007-2008 | Modèle:81e | Modèle:49e | |
2010-2011 | Modèle:153e | Modèle:97e |
Détail de la victoire individuelle
Le Modèle:Date, il remporte le Modèle:Unité en style libre devant son compatriote Tore Ruud Hofstad et devient le premier biathlète à remporter une manche de la Coupe du monde de ski de fond<ref name="historik" />.
Modèle:Blanc | Modèle:Unité libre |
---|---|
2006-2007 | Modèle:SWE-d Gällivare |
Distinctions et honneurs
En 2002, il est désigné sportif norvégien de l'année<ref name="biathlonews" /> et reçoit le prix honorifique Egebergs Ærespris<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anders Bronken, Hilde GP fikk Egebergs Ærespris, sur ostlendingen.no, le 13 novembre 2002 (consulté le 22 septembre 2014)</ref> pour ses performances en biathlon et ski de fond. En 2011, il est récompensé par la Médaille Holmenkollen avec Michael Greis et Andrea Henkel, premiers biathlètes à l'obtenir<ref>Ole Einar Bjørndalen and Michael Greis awarded the Holmenkollen Medal, sur 'madshus.com, le 23 mars 2011 (consulté le 22 septembre 2014)</ref>.
En Modèle:Date-, il reçoit le prix du meilleur athlète des Jeux olympiques de Sotchi dans une cérémonie organisée par l'association des comités nationaux olympiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ole Einar Björndalen mit ANOC Award ausgezeichnet, sur biathlon-online.de, le 7 novembre 2014 (consulté le 13 novembre 2014)</ref>.
Licencié au Simostranda IL, une statue à son honneur a été inaugurée à Simostranda en 2008<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ole Einar Bjørndalen, sur modum.kommune.no, le 11 avril 2014 (consulté le 19 septembre 2014)</ref>,<ref name="bionbc" />.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des multiples médaillés aux Jeux olympiques d'hiver
- Sportifs les plus médaillés aux Jeux olympiques
Liens externes
- Modèle:Autorité
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Site officiel
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases sport
- 50 athlètes de la décennie sur le site Eurosport