François Barbé-Marbois
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Le marquis François de Barbé-Marbois, (dit aussi Barbé de Marbois), né le Modèle:Date à Metz en Lorraine et mort le Modèle:Date à Paris, est un diplomate et homme politique français, ministre de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et premier président de la Cour des comptes.
Biographie
Avant la Révolution
Né à Metz dans une famille d’hommes de loi, il entre dans la diplomatie successivement en poste à Ratisbonne, comme secrétaire de légation et chargé d'affaires en Allemagne à Dresde, à Munich et en 1780, consul général aux États-Unis, à Philadelphie, où il épouse en 1784, Elizabeth Moore (1765-1834), la fille de William Moore, le gouverneur de Pennsylvanie. En 1785, il est nommé intendant à Saint-Domingue, où il se heurte aux colons<ref>Modèle:Article</ref> et qu'il doit quitter précipitamment le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Révolution
À son retour en France, il est chargé de négocier les problèmes financiers à Vienne (1792). Il est ministre de France auprès de la diète d'Empire et quitte les affaires pendant la Terreur.
Modèle:Refnec, puis député et président du Conseil des Anciens, député au Conseil des Anciens en 1795, lié avec les Clichiens, il est arrêté et déporté sans jugement à Sinnamary en Guyane lors du coup d’État du 18 fructidor an V (Modèle:Date-).
Revenu en France dès 1800, il entre au Conseil d'État. Il est nommé en 1801 directeur, puis ministre du Trésor public.
Premier Empire
En 1803, il négocie le traité de cession de la Louisiane aux États-Unis. Ministre du Trésor, il réorganise avec succès l'administration des finances, mais ne peut éviter la crise financière de 1805. Il se voit révoqué le Modèle:Date- à la suite d'une faute de gestion avec les Négociants réunis où figurait aussi Gabriel-Julien Ouvrard, et il est remplacé par Mollien. Il n'en devient pas moins en 1807 Premier président de la Cour des comptes nommé par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Il est fait membre du Sénat conservateur le Modèle:Date-, pair de France en 1814. Il vote pour la déchéance de Napoléon et fait partie de la commission qui rédige l'acte. Il se rallie aux Bourbon en 1814.
Restauration et monarchie de Juillet
Il sera maintenu dans cette fonction de président de la Cour des comptes par Louis XVIII, Charles X et [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] jusqu'en 1834, date de sa retraite. Sous Louis XVIII, il est quelque temps garde des sceaux, nommé dans cette fonction le 27 septembre 1815 jusqu'au 10 mai 1816, dans le cabinet du duc de Richelieu, tout en conservant sa fonction de premier président à la Cour des comptes<ref>Modèle:Chapitre</ref>, fonction qu'il occupe jusqu'en 1834.
À la Chambre des pairs, il est favorable à l’abolition de la traite des noirs. Il s'élève contre la création des colonies pénales, dont il a fait l'expérience en Guyane. Membre de la Société royale pour l'amélioration des prisons, il milite pour l’amélioration de la condition pénitentiaire. Le 14 février 1829, il est chargé des travaux préparatoires pour l’établissement d’une maison de refuge et de travail pour l’extinction de la mendicité. Il est membre du conseil général des hospices.
Après avoir dû quitter la cour des comptes en 1834 en raison des infirmités de l'âge, il siège toutefois au procès des insurgés d'avril à la suite du Massacre de la rue Transnonain, où Daumier le caricature.
Il meurt en 1837 à Paris et est enterré à Noyers.
Titres
- Comte Barbé de Marbois et de l'Empire (lettres patentes de Modèle:Date, Erfurt<ref name="PLEADE"/>) ;
- Pair de France (Modèle:Date, marquis-pair héréditaire le Modèle:Date, lettres patentes du Modèle:Date<ref name="heraldica">Modèle:Lien web.</ref>).
Distinctions et armoiries
- Légion d'honneur<ref>Modèle:Base Léonore.</ref> :
- Chevalier de l'ordre de Saint-Hubert (Bavière)<ref>Almanach impérial, 1811.</ref>
Figure | Blasonnement |
Modèle:Armoiries avec ornements communs | Armes du comte Barbé de Marbois et de l'Empire
De gueules, au cheval cabré contourné d'or, à une fasce d'argent chargée de trois étoiles en fasce de gueules brochant sur le tout ; adextré d'un franc-quartier d'azur à trois bandes d'argent : franc-quartier des comtes sénateurs brochant au Modèle:9e de l'écu.<ref name="PLEADE"/>,<ref name="toutsurlheraldiqueblogspot"/>
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Modèle:Armoiries avec ornements communs | Armes du marquis Barbé-Marbois, pair de France
De gueules, au cheval cabré et contourné d'or, à la fasce d'argent chargée de trois étoiles de gueules, brochant sur le tout ; au franc-quartier d'azur, chargé de trois bandes d'argent.<ref name="toutsurlheraldiqueblogspot">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="heraldica"/> |
Postérité
Les villes de Metz et de Sinnamary et de Port-au-Prince lui ont dédié une rue.
Une salle de la Cour des comptes porte son nom.
Publications
Membre de l'Académie des Inscriptions et de la Société royale pour l'amélioration des prisons, il a laissé plusieurs écrits, entre autres :
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- « Mémoire de Barbé-Marbois adressé à son épouse », daté du Modèle:Date républicaine-, dans Anecdotes secrètes sur le 18 fructidor, et nouveaux mémoires des déportés à la Guyane, écrits par eux-mêmes et faisant suite au Journal de Ramel; Paris : chez Giguet & Cie, s.d. (avant 1800), pp. 204-235 [1]
- Il serait, d'après Barbier, traducteur de La richesse des cultivateurs, ou dialogue entre Benjamin Jachère et Richard Trèfle, laboureurs, sur la culture du trèfle, de la luzerne et du sainfoin [traduit de l’allemand], Metz, Ve Antoine et fils, [et Paris], 1792, in-8°, XIV-174 p. ; [Paris, 1792, in-8°] ; [Metz, 1798, in-8°] ; Paris, G.-J. Marchand, 1803 (an XI), in-8°, XVI-175 p<ref>Florian Reynaud, Les bêtes à cornes dans la littérature agronomique de 1700 à 1850, Caen, thèse de doctorat en histoire, 2009, annexe 2 (13 mars 1792).</ref>.
- Visite des prisons des départements de l'Eure et de la Seine-Inférieure par un membre de la Société Royale pour l'amélioration des prisons, Paris, Imprimerie de Denugon, octobre 1819, 44 p., en Modèle:Date- <ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>
- Continuation de la visite des prisons du département de la Seine-Inférieure, en septembre 1822<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>
- Rapport sur l'état actuel des prisons dans les départements du Calvados, de l'Eure, de la Manche et de la Seine-Inférieure, et sur la maison de correction de Gaillon (Modèle:Date-) <ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>
- État de la population des prisons (au Modèle:Date- et Modèle:Date-)
- Rapport fait à la Chambre, au nom d'une Commission spéciale, chargée de l'examen du projet de loi relatif à la répression de la traite des noirs, P., 1827.
- Observations sur les votes de quarante-un conseils généraux de département, concernant la déportation des forçats libérés, P., Imprimerie royale, 1828.
- Histoire de la Louisiane et de la cession de cette colonie aux États-Unis de l'Amérique septentrionale ; précédée d'un discours sur la constitution et le gouvernement des États-Unis, P., Firmin-Didot, 1829<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Journal d'un déporté non jugé, ou déportation, en violation des lois, décrétée le Modèle:Date républicaine-, P., Didot, 1834 (2 tomes).
- Modèle:Ouvrage.
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Bibliographie
- Modèle:Article
- Modèle:Bouillet note.
- Modèle:DicoParlement.
- Philippe de Ladebat, Seuls les morts ne reviennent jamais : les pionniers de la guillotine sèche en Guyane française sous le Directoire, Nantes, éd. Amalthée, 2008 Modèle:ISBN.
- Tugdual de Langlais, Jean Peltier Dudoyer, l'armateur préféré de Beaumarchais, de Nantes à l'Isle de France, Éd. Coiffard, 2015, 340 p. Modèle:ISBN. Pour la Louisiane.
- Tugdual de Langlais, Marie-Etienne Peltier, Capitaine corsaire de la République, Éd. Coiffard, 2017, 240 p. Modèle:ISBN. Pour le séjour en Guyane.
- Modèle:Ouvrage.
- La correspondance et les rapports des ministres du Trésor public (dont Barbé-Marbois, 1801-1806) au Secrétaire d’État sous Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} sont conservées aux Archives nationales (France).
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Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Négociants réunis
- Cour des comptes
- Sénat conservateur
- Bagne de Cayenne
- Liste des ministres français de l'Économie et des Finances
Liens externes
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