Bataille d'al-Qadisiyya

La bataille d'al-Qadisiyya ou Cadésie<ref name="ND">Nouveau dictionnaire historique des sièges et batailles, tome II.</ref> (en arabe Modèle:Lang Ma'rakatu al-Qādisiyyah, en persan Modèle:Lang Nabard-e Qādsi) est une bataille qui eut lieu vers 636 entre les califes bien guidés et l'Empire sassanide dans le cadre de la conquête musulmane de la Perse.

Contexte

Les années qui suivent la mort de Mahomet (Modèle:Date-) voient l'expansion arabe au Proche-Orient, notamment en Mésopotamie (l'actuel Irak). La conquête de la Mésopotamie se fait aux dépens des Sassanides, dynastie fondée par Sassan prêtre (ou mage) zoroastrien dont le petit-fils Modèle:Noble abat Modèle:Noble, le dernier roi parthe de la dynastie des Arsacides, en Modèle:Date-. En 634, les Perses réussissent à repousser une première armée d'invasion forte de Modèle:Unité<ref name="ND"/>.

Aux alentours de l'année 636<ref>Date imprécise : Tabarî, La Chronique (Volume II, `Omar, fils de Khattâb), Actes-Sud Modèle:ISBN, Modèle:P.153 indique « pendant la quatorzième année de l'hégire » donc en 635 ou au début de 636. Janine et Dominique Sourdel, Le dictionnaire historique de l'islam, PUF, Modèle:ISBN indiquent « mars 636 ou 637 » enfin plus récemment l'historienne Parvaneh Pourshariati retient 635</ref>, Rostam Farrokhzād, conseiller et général de Yazdgard III (r. 632 - 651), mène Modèle:Unité au-delà de l'Euphrate à la bataille d'al-Qâdisiyya. Modèle:Qui pour sa décision de faire face aux Arabes sur leurs propres territoires Modèle:Incise et ont dit que les Persans auraient pu tenir s'ils étaient restés sur la rive opposée de l'Euphrate.

Déroulement

L'armée sassanide est forte de Modèle:Unité<ref name="ND"/> renforcée par ses vassaux arméniens, Modèle:Unité commandés par le général Moušeł III fils de Dawit Mamikonian et les Modèle:Unité de Grigor II Novirak, prince de Siounie<ref name=":1">Pourshariati (2008), p. 232</ref>.

Au premier jour de la bataille, la cavalerie arabe est mise en déroute par les éléphants de guerre perses<ref>Modèle:Article</ref>. Le troisième jour, l'infanterie musulmane parvient à renverser la situation. Les Perses ont tenté de fuir. Le général perse Rostam Farrokhzād fut capturé et eut la tête tranchée. Moušeł III Mamikonian et deux de ses neveux ainsi que Grigor de Siounie et ses fils périrent également<ref>Parvaneh Pourshariati, op.cit Modèle:P.233.</ref>. Chahriar de l'importante famille des Kanarangiyan fut également tué alors que les généraux Hurmurzan le Mède et Firuzan le Parsig s'enfuirent.

Conséquences

D'après les sources musulmanes, les pertes des Perses ont été énormes, alors que les Arabes ne perdirent que Modèle:Unité. La taille des forces en présence et la disparité des pertes peuvent être des exagérations ultérieures, mais le fait que les Arabes aient gagné cette bataille est indiscutable. Une des conséquences directes de cette défaite fut la chute de la capitale de l'empire Ctésiphon et de ses Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> dès l'année suivante.

Bibliographie

• {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Parvaneh Pourshariati, Decline and fall of the Sassanian Empire, I. B. Taurus and Co Ltd, Londres, 2008 Modèle:ISBN, « The battle of Qadisiya », pp. 232-234
• Olivier Hanne, Les seuils du Moyen-Orient, Histoire des frontières et des territoires, éditions du rocher, Paris, 2017, 538 p.