André Foy

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 15 mars 2023 à 22:06 par >CommonsDelinker (Retrait du lien Robert_Rey_(1888-1964).jpg, supprimé sur Commons par Pi.1415926535 ; motif : per c:Commons:Deletion requests/Files in Category:G. L. Manuel frères)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste

André Lucien Léon Foy, né le Modèle:Date dans le [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e de Paris]] et mort le Modèle:Date à Versailles<ref>Archives de Paris 9e, acte de naissance no 746, année 1886 (avec mention marginale de décès)</ref>, est un dessinateur, peintre et lithographe français.

Biographie

Fichier:Académie Julian.jpg
Académie Julian, Paris

André Foy est élève de l'Académie Julian puis de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avant de débuter comme dessinateur en 1906<ref name="ROG"/>.

La presse

Il entre en 1916 au Canard enchaîné où il est dessinateur en même temps que Bécan, Paul Bour, Raoul Guérin, Henri Guilac, Jean Oberlé et Jacques Pruvost<ref>Henri Monier, À bâton rompu, éditions Pierre Horay, 1954.</ref>. On trouve alors également régulièrement ses dessins dans Fantasio et dans La Vie Parisienne.

Fichier:Jean Pellerin.jpg
Jean Pellerin

Son itinéraire est typique d'une évolution qui conduisait des journaux d'humour ou d'échos aux journaux politiques sans négliger la collaboration à « la grande presse d'information ». Ainsi contribue-t-il brièvement, en alternance avec Charles Genty, Gus Bofa, Jean Villemot et Chas Laborde, dans les premières semaines d'existence du quotidien parisien L'Avenir, à une petite illustration en bas de la première page, ce jusqu'en juin 1919, après quoi l'exclusivité en sera donnée à Jean-Louis Forain<ref>Sous la direction de Guillaume Douzy et Pascal Dupuy, La grande guerre des dessinateurs de presse - Postures, itinéraires et engagements de caricaturistes en 1914-1918, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2016, Modèle:P..</ref>. Il collabore ensuite à La Baïonnette (dont n°218 du 4 septembre 1919<ref>La Baïonnette, n°218, 4 septembre 1918</ref>, caricatures pour les Portraits de Colette et de Georges Courteline par Jean Pellerin dans le n°220 du 18 septembre 1919<ref>La Baïonnette, n°220, 18 septembre 1919</ref>), au Crapouillot de 1920 à 1937 (dont dessin de couverture, 16 janvier 1923) et à l'hebdomadaire Ric et Rac (contributions dans les n°69 du 5 juillet 1930, n°135 du 10 octobre 1931, n°137 du 24 octobre 1931…)<ref>Musée de la presse, Ric et Rac</ref>.

Julien Baudry restitue la création au cours de l'été 1922 d'une « Association des dessinateurs de grands quotidiens », y relevant le nom d'André Foy parmi ceux d'Hervé Baille, Alain Saint-Ogan et Maurice Sauvayre et observant qu'ils ont en commun d'être des dessinateurs réguliers de L'Intransigeant, quotidien du soir d'opinion de droite dirigé par Léon Bailby, qui, surtout, Modèle:Citation. Si elle est historiquement assez oubliée, l'existence de cette association, estime Julien Baudry, n'en démontre pas moins que Modèle:Citation<ref>Julien Baudry, La bande dessinée entre dessin de presse et culture enfantine : relecture de l'œuvre d'Alain Sain-Ogan (1895-1974), doctorat en histoire et sémiologie du texte et de l'image, Université Paris Diderot-Paris 7, 2014, Modèle:Pp.</ref>.

Outre ses dessins, André Foy a écrit des articles dans Le Sourire, Le Journal, Les Hommes du jour, ainsi qu'une série de critiques sur le music-hall et le cirque dans Paris-Journal en 1924<ref name="ROG"/>.

Les salons du dessin

André Foy, qui est installé au 63, boulevard Pereire dans le 17e arrondissement de Paris<ref name="TUN"/> et qui nous est restitué comme étant Modèle:Citation<ref name="LEO">Léon Dupont-Lachenal, « Le peintre Paul Biétry », Échos de Saint-Maurice, tome 60, éditions de l'Abbaye de Saint-Maurice, 1962, Modèle:Pp..</ref>, est, au sein d'un groupe s'autoproclamant « les mauvais garçons de l'ironie » et rassemblant avec lui Gus Bofa, Jean-Gabriel Daragnès, Pierre Falké, Chas Laborde, Charles Malexis et Pierre Mac Orlan, comme lui Modèle:Citation<ref name="ACR"/>, administrateur du Salon de l'Araignée qui, à partir de 1920, se tient annuellement à la Galerie Devambez à Paris, rassemblant là, comme le restitue Emmanuel Pollaud-Dulian, des artistes voulant Modèle:Citation (et, par extension, du Salon des humoristes organisé par la revue Le Rire et auquel André Foy a participé dès sa création en 1907). Modèle:Citation<ref>Emmanuel Pollaud-Dulian, Le Salon de l'Araignée, 1920-1930, Michel Lagarde éditeur, 2013.</ref>.

Lorsqu'en 1940 - année où l'artiste se met un temps en retrait à l'hôtel du Parc à Issoire<ref>André Warnod, « Les peintres reprennent leurs pinceaux », Le Figaro, 15 août 1940, Modèle:P.</ref> - est fondé le Salon de l'imagerie sous le patronage des Beaux-Arts et de la ville de Paris, Paul Lavalley en étant le président, André Foy et Robert Bonfils en sont les vice-présidents, le bureau s'étendant à Yves Alix, Paul Charlemagne, Charles Walch, Jean Picart Le Doux et Marthe Lebasque que rejoindra Lucien Coutaud en 1942<ref>Laurence Bertrand Dorléac, L'art de la défaite, 1940-1944, Seuil, 1993, Modèle:Pp..</ref>,<ref name="FAU">Christian Faure, « La rénovation des arts populaires », Le projet culturel de Vichy, Modèle:Pp., §35, Presses universitaires de Lyon, 1989</ref>.

Les salons de la peinture

Fichier:Petit Palais, Paris, Septembre 2016.jpg
Petit Palais, Paris

D'André Foy, Gus Bofa a dit : Modèle:Citation<ref name="GUS"/>. Le nom d'André Foy demeure ainsi également associé aux grands salons de peinture parisiens, depuis le Salon des indépendants dont il devient sociétaire en 1914<ref name="BEN"/>, puis le Salon d'automne de 1929<ref name="PAT"/> à 1946 - Modèle:Citation y impressionnent le visiteur René-Jean<ref name="REN"/> -, jusqu'au Salon des Tuileries où, au Petit Palais en 1948, son accrochage dans la première salle dite des « peintres contemporains » est remarqué en même temps que ceux de Louis Berthomme Saint-André, Christian Caillard, Jules Cavaillès, André Dignimont, Othon Friesz, Edmond Heuzé, Georges-André Klein, Roland Oudot, Jacques Villon et Henry de Waroquier<ref name="TUI"/>.

Œuvres

Décors de films

Fichier:Jacques Ibert.jpg
Jacques Ibert

Décors et costumes pour le théâtre

Peinture

Avec Modèle:Citation pour François Fosca<ref name="FOS">François Fosca, « Chroniques - André Foy, Galerie d'art contemporain », L'Amour de l'art, n°3, mars 1928, Modèle:P..</ref> et Modèle:Citation selon Roger Brielle<ref name="ROG">Roger Brielle, « Histoire de l'art contemporain - Autour de Segonzac », L'Amour de l'art, janvier 1934, Modèle:Pp.</ref>, et dans une palette plutôt sombre, les thèmes de prédilection des toiles d'André Foy sont la nature morte (les vases de fleurs et les masques y dominent) et les paysages. Certains de ses portraits issus des mondes du cirque et du cabaret, où il accentue la caricature ou la grimace, ne sont pas éloignés d'une facture expressionniste.

Contributions bibliophiliques

Fichier:Georges Courteline, Meurisse, 1921.jpg
Georges Courteline
  • Le Touquet, dessins au pochoir de Marcel-Jacques Hemjic, René Vincent et André Foy, Georges Gautron éditeur, Paris, 1928.
  • Alexandre Arnoux, Cinéma, lithographies d'André Foy, collection « Maîtres et jeunes d'aujourd'hui », éditions Georges Crès, Paris, 1929 (consulter en ligne).
  • Georges Courteline, Les Gaietés de l'escadron, illustrations en noir et blanc dans le texte, en couleurs hors texte par André Foy, 1.150 exemplaires numérotés, coédition Nouvelle Librairie de France / Librairie Gründ, 1948.
  • Saint-Granier et Max Aghion (préface de Pierre Varenne, Le chasseur d'étoiles, illustrations d'André Foy, éditions Marchot, 1950.
  • Jacques Néré, La crise de 1929, dessin d'André Foy en couverture, Armand Colin, 1973.

Illustrations de livres pour enfants

Faïences

  • Assiette marquée Kamarades, 1914-1915, décor peint par André Foy représentant trois Allemands levant les bras au loin et de deux soldats agenouillés au premier plan, diamètre 22,5 cm, Badonviller, 1915.

Cartes postales

  • La pochette de la Marraine, collection ambitionnant de publier trente séries de cartes postales satiriques, chacune constituée de sept dessins différents. Le projet prend fin après les quatre premières séries qui sont signées de Gus Bofa, Bernard Boutet de Monvel, Lucien Laforge et André Foy.

Expositions

Expositions personnelles

Modèle:Colonnes

Expositions collectives

Fichier:Henri Goussé Salon 1907.jpg
Affiche du premier Salon des humoristes, Paris, 1907
Fichier:Paris-FR-75-Expo 1925 Arts décoratifs-le théâtre.jpg
Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, Paris, 1925, le théâtre

Modèle:Colonnes

Réception critique

Fichier:Francis Carco (portrait gros plan) (...)Agence de btv1b9023636g.jpg
Francis Carco
Fichier:Pierre Mac Orlan.jpg
Pierre Mac Orlan

Collections publiques

Modèle:USA-d États-Unis

Modèle:Drapeau Finlande

Modèle:FRA-d France

Collections privées

  • Robert Rey, Bouquet de fleurs, huile sur toile 61x50cm, 1927<ref>Pescheteau-Badin, vente à l'Hôtel Drouot-Richelieu, Paris, le 15 avril 2013, n°186 du catalogue.</ref>.

Distinctions et hommages

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail