Allonzier-la-Caille

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Modèle:Infobox Commune de France

Allonzier-la-Caille est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune d'Allonzier-la-Caille est située à 12 kilomètres au nord d'Annecy et 30 kilomètres au sud de Genève. Le terroir est limité au nord par les gorges profondes des Usses à l'est par le Viéran et à l'ouest par le ruisseau de Mounant. Il est constitué essentiellement d'une colline culminant à Modèle:Nombre, appelée le Crêt de la Dame, terminaison septentrionale de la Mandallaz, et d'une petite plaine dominant l'entaille des Usses, où l'on peut voir de belles falaises urgoniennes. Modèle:Multiple image La commune dispose de plusieurs hameaux :

  • Avregny ;
  • Bublens ;
  • l'Abbaye ;
  • la Greubaz ;
  • la Raviere ;
  • les Croisegniers ;
  • les Malatrays ;
  • les Marais Pontaux ;
  • Maloux ;
  • Mandallaz ;
  • Néplier ;
  • Pouilly ;
  • Sous la roche ;
  • Sous le mont.

Communes limitrophes

Ses habitants sont appelés les Allonziérains ou les Allonziérois<ref name="sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>. Ils sont également surnommés en patois les « lô Farfolyon », ce qui signifie « les fureteurs ».

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Allonzier-la-Caille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fillière, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), terres arables (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), prairies (12,9 %), zones urbanisées (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Son nom a pour origine le nom d'une ancienne auberge à l'enseigne de cet oiseau. Allonzier la Caille s'écrit sans tiret.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alonzi, selon la graphie de Conflans<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>.

Histoire

Période gallo-romaine

Une voie romaine est utilisée comme chemin de forêt du centre du village au pont de la Caille. Non loin du pont, des traces de la civilisation romaine se retrouvent au lieu-dit le Néplier où Pierre Broise a découvert un vaste oppidum allobroge à proximité du passage des Usses. En contrebas les romains avaient connaissances de deux sources sulfureuses, dites des bains de la Caille et un pont romain traverse les Usses.

Moyen Âge

Les Templiers installent un château à donjon carré datant de 1100.

En 1328, le fief est propriété de la famille noble des Fabri d'Allonzier, plus tard Fabry d'Alauzier puis de la famille des de Reydet jusqu’en 1768.

À cette époque, une maladrerie maladeria Pontis Ussie et une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine, aujourd'hui disparue, se juxtaposaient au pont romain, seule voie de passage entre Annecy et Genève.

Renaissance

Victor-Amédée III entreprend en 1780 d'édifier, en amont du pont existant un gigantesque ouvrage d'art pour faciliter les communications. Le pont s'écroule en 1813. Le Buon Governo sarde décide de bâtir un nouvel édifice pour enjamber les Usses et demande à l'ingénieur français E. Belin de le réaliser, selon la technique des câbles d'acier. Il est inauguré par le roi Charles-Albert le Modèle:Date.

L'entre-deux-guerres voit la construction d'un nouveau pont (IMH<ref>IMH : Inscrit Monument Historique - SI : Site Inscrit</ref>, abords SI) enjambant la gorge d'une seule arche de Modèle:Nombre. Il est inauguré le Modèle:Date- par le ministre Gourdeau.

Avregny est jusqu'en 1975 une commune indépendante située, à l'ouest d'Allonzier-la-Caille, sur la route de Cercier. La paroisse, dont l'existence pourrait remonter au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, possédait une église (au hameau de Rossy), placée sous le vocable de saint Oyend. Elle est détruite à la Révolution, et en 1828 on en vend les pierres.

Politique et administration

Situation administrative

Allonzier fut transférée du canton d'Annecy au nouveau canton de Cruseilles le Modèle:Date. Allonzier prend le nom d'Allonzier-la-Caille le Modèle:Date (J.O. du Modèle:Date-). Allonzier-la-Caille absorbe Avregny par l'arrêté préfectoral du Modèle:Date (J.O. du Modèle:Date-)<ref name="sabaudia"/>. Elle appartient, depuis 2015, au canton de La Roche-sur-Foron, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est membre, avec douze autres, de la communauté de communes du Pays de Cruseilles.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Ses habitants sont appelés les Allonziérois<ref name="sabaudia"/>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune d'Allonzier-la-Caille est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre une école maternelle (Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et une école élémentaire, qui compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Auparavant tournés vers l'exploitation forestière et agricole, les habitants sont aujourd'hui une majorité à travailler à Annecy ou Genève et dans les zones artisanales, industrielles et commerciales proches.

Depuis les années 2000, l'économie locale a pris une expansion considérable du fait de l'installation sur une vingtaine d'hectares de la PAE de la Caille où fleurissent une trentaine d'entreprises venues s'installer, bénéficiant du nœud autoroutier de l'A41 créant une position géographique privilégiée à vingt minutes de Genève et son aéroport, à la vallée de l'Arve et au mont Blanc et à dix minutes des portes d'Annecy. Parmi elles :

  • la société « Pilot Europe », centre de production et de distribution de stylos (132 millions en 2020) et de fournitures scolaires sur Modèle:Unité, fournissant une trentaine de pays<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • Les Glaces des Alpes, créée en 1988 (CA 15 M.€ en 2012), produit 180 parfums de glaces artisanales pour le marché de la restauration. Boutique sur le site<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>L'Essor savoyard du 1er août 2013, page 23</ref> ;
  • le Centre hospitalier vétérinaire sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le pont de la Caille

Fichier:Pontdelacaille1.jpg
Les ponts de La Caille.

Modèle:Article détaillé Le pont Charles-Albert fut édifié avec une rapidité étonnante : les travaux commencés le Modèle:Date par les entreprises Blanc d’Annecy, Bonnardet de Lyon et Bertin de Paris furent terminés en 1839 (soit en 1 an et 4 mois). Selon la coutume, diverses pièces d’or et d’argent furent noyées dans la maçonnerie lors de la pose de la première pierre. Avant l’arrivée de l’hiver, les quatre tours étaient terminées et les câbles porteurs mis en place. Au total, 24 câbles, réunis en 3 groupes de 4 sur chaque côté du pont. Chacun de ces câbles était constitué de 154 fils de fer parallèles, ligaturés ensemble tous les Modèle:Unité.

Au sommet des tours, ils reposaient sur des rouleaux. Sur les deux rives, ils s’accrochaient à d’autres câbles qui descendaient s’amarrer sous terre dans des chambres d’ancrage. Puis on fixa aux câbles porteurs 266 câbles de suspente, 133 de chaque côté, pour supporter des poutrelles en bois de mélèze, sur lesquelles reposait la chaussée, faite d’un platelage en bois de peuplier.

L’inauguration officielle eut lieu le Modèle:Date devant 10 000 personnes. Le Modèle:Date-, le roi Charles-Albert venait en personne inaugurer l’ouvrage qui devait pérenniser son nom.

La seule note discordante fut le péage, qui était perçu dans deux petits pavillons d’architecture néo-classique, bâtis sur les ancrages des câbles côté Cruseilles, et dans une maisonnette perpendiculaire au pont côté Allonzier. Très vite la société concessionnaire se plaignit au gouvernement que la population locale déployait toutes sortes de ruses pour échapper au péage. Le manque à gagner était d’autant plus sensible pour la société du Pont de la Caille que tous les services de l’État étaient exemptés de péage.

En 1861, des réparations sont nécessaires à la suite d’un violent orage et 8 ans plus tard, on cesse de percevoir un péage pour l’utilisation du pont. Après le rattachement de la Savoie à la France, l’État racheta ce péage qui fut supprimé en 1869. Ce même rattachement fit des Usses la frontière de la grande zone franche avec Genève. Le pont de la Caille devint alors un poste de douane et les habitants de Cruseilles et d’Allonzier s’adonnèrent à une active contrebande. La douane resta au pont jusqu’en 1923 quand l’étendue de la zone fut réduite à ses dimensions actuelles.

Bains de la Caille

Modèle:Article détaillé

Fichier:Exsurgence bains de la caille.jpg
Exsurgence de l'une des sources sulfureuses.

Auparavant dit « Bains Cherpier », ces bains sont issus de deux sources sulfureuses qui jaillissent au fond de la vallée des Usses, en aval du pont Charles-Albert.

Le château d'Allonzier

Situé dans le vieux bourg d'Allonzier, cette ancienne maison forte encore habitée fut l’ancienne résidence des nobles Fabri d’Allonzier, puis des nobles d'Angeville jusqu’en 1765.

Le château d'Allonzier juxtapose l'ancien hôtel « Le manoir » aujourd'hui réaménagé en plusieurs appartements.

Les ruines du Château Vieux de Vulpillières

Situé entre la rivière des Usses et le ruisseau de Mounant. C’était un château de Templiers à donjon carré datant de 1100. Il fut habité par la Famille de Reydet de Vulpillières jusqu’en 1768. Une fenêtre à meneaux du château a été réemployée dans une maison d’Avregny.

Le puits du curé

Situé sur l’emplacement de l'église d'Avregny les portes délabrées, le bénitier et les fonts baptismaux sont actuellement dans l’église de la Combe-de-Sillingy

L'église Saint-Martin

Située au chef-lieu d'Allonzier, l'église dédiée à saint Martin est d'origine très ancienne (monseigneur Jean de Bertrand en est le curé en 1411). Détruite par un incendie en 1660, elle fut reconstruite entre 1829 et 1841<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

  • Dominique Bouverat, « La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières », Mémoires et documents publiés par l'Académie salésienne, 2007, t. 114, pp. 163–188 (Modèle:Pdf lire en ligne).
  • Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, éditions Horvath.
  • Modèle:Ouvrage.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

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