Lagardelle-sur-Lèze
Modèle:Infobox Commune de France
Lagardelle-sur-Lèze est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze, le Rieutort, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de la Hière et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lagardelle-sur-Lèze est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lagardellois ou Lagardelloises.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne
La commune de Lagardelle-sur-Lèze se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Muret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Portet-sur-Garonne<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Portet-sur-Garonne dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Venerque<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Eaunes (Modèle:Unité), Vernet (Modèle:Unité), Beaumont-sur-Lèze (Modèle:Unité), Labarthe-sur-Lèze (Modèle:Unité), Grépiac (Modèle:Unité), Venerque (Modèle:Unité), Miremont (Modèle:Unité), Clermont-le-Fort (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Lagardelle-sur-Lèze fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lagardelle-sur-Lèze est limitrophe de cinq autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Lèze, le Rieutort, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de la Hière, le ruisseau de l'Argetou, le ruisseau des Clotes, le ruisseau des Clotos, le ruisseau du Loup, le ruisseau du Pissanel, le ruisseau du Pradallot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Lèze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de La Bastide-de-Sérou (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : l'« ancienne sablière du Vernet » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lagardelle-sur-Lèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,7 %), zones urbanisées (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), prairies (3,4 %), forêts (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Accès par la route
Routes départementales (D12) et (D74) Modèle:Article détaillé
Accès par le train
En gare de Venerque - Le Vernet par TER Occitanie sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière)
Accès par l'avion
À l'aéroport Toulouse-Blagnac.
Accès par les transports en commun
La ligne 319 du réseau Arc-en-Ciel devenu lignes intermodales d'Occitanie (liO) relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Saverdun, la ligne 325 relie la commune à la gare de Muret, desservie par la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, depuis la gare d'Auterive.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lagardelle-sur-Lèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 139 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2002, 2003, 2007, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Les gallo-aquitains l’appelaient « GARD », qui, en langue celtique, veut dire « rapide, élevé, escarpé ».
Nos vieux aïeux « les Sotiates », comme tous les peuples gaulois, parlaient la langue celtique.
Ils habitaient tout le pays y compris entre la Garonne et l’Ariège, depuis la jonction des deux fleuves jusqu’à la chaîne des Pyrénées.
La ville de « Vicdessos » en Ariège et le torrent « le Sos » en sont le témoignage.
Les Gallo-Romains, s’étant rendus maîtres du pays, latinisèrent le nom de « GARD », en firent « GARDUA » gardienne, parce que placée sur une éminence, d’où l’on pouvait surveiller, à la fois, les vallées de la Lèze et de l’Ariège. « GARDUA » en était la première gardienne.
« GARDUA » devint « GARDUELLA », et « GARDELLA »
En 1370, nous trouvons « GARDELLO », observatoire, et insensiblement, on a prononcé « GARDELLE », puis « LA GARDELLE », en deux mots.
On y adjoint après la révolution de 1789 le complément « sur Lèze » pour la différencier de son homonyme du département du Lot.
En effet, une autre « Lagardelle » se trouve sur la rive gauche du Lot entre les agglomérations de Luzech et de Puy-l'Évêque.
Histoire
Lagardelle-sur-Lèze a assisté à des évènements qui se bornent principalement au passage de légions guerrières. S’il est hasardeux de dire qu’elle vit les légions romaines, on peut penser qu’elle vit probablement Charlemagne au retour de Roncevaux, rejoindre le couloir du Rhône pour regagner la Germanie. Il est certain par contre que ce Modèle:Date, Simon de Montfort qui avait le matin même quitté Saverdun pour gagner Muret par Auterive, passe dans l’après-midi sous les murs de la cité.
De 1905 à 1938, la commune a bénéficié d'une gare de la ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat à voie métrique exploitée par la compagnie des chemins de fer du Sud-Ouest.
Certains ont encore la tête pleine du bourdonnement qui, durant trois jours et trois nuits, accompagna la course des armées allemandes quittant la côte Atlantique pour la Méditerranée, les 10, 11 et Modèle:Date.
Quelques dates
- 1408 : froid « horrible ».
- Printemps 1416 : invasion de sauterelles.
- Modèle:Date-, jour de la St-Étienne, dans l’après-midi, la foudre tomba sur le clocher et sur le sommet de midi, entre les deux cloches.
- 1692 : disette « affreuse ».
- 1693 : la peste.
- De 1860 à 1867 : restauration de l’église.
- Modèle:Date- : chute de la foudre sur le clocher.
- Modèle:Date- : nouveau sinistre.
- Modèle:Date- : installation d’un paratonnerre.
- Modèle:Date- : crue de la Lèze.
- Modèle:Date- : feu au clocher en raison du feu d’artifice du 14-Juillet.
- Modèle:Date- : réfection des parements du clocher de l’église.
- Modèle:Date- : l’administration municipale est transférée dans le château du Vignaou qui devient la mairie.
- Modèle:Date- Tempête Martin : très grosse tempête sur la France, Lagardelle est touchée.
- Modèle:Date- : crue importante de la Lèze.
- Modèle:Date- : Eugène Marrast fait don de la cloche Eugénie baptisée le Modèle:Date par Modèle:Mgr André Collini.
- Modèle:Date- : la mairie (château du Vignaou) est frappée par la foudre.
- Modèle:Date- : tempête hivernale, des vents à Modèle:Unité, de nombreux dégâts plus importants qu’en 1999.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la neuvième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton de Portet-sur-Garonne. Elle dépend de la sous-préfecture de Muret.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelage
La ville de Lagardelle-sur-Lèze est jumelée avec la ville italienne de Bassano in Teverina<ref>Modèle:Article.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 57 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80,5 % d'actifs (75,1 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 19,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 508 en 2013 et 463 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 515, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 515 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 192 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
199 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Lagardelle-sur-Lèze au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 199 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
5 | 2,5 % | (5,7 %) |
Construction | 45 | 22,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
32 | 16,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 2 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 3 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 9 | 4,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
26 | 13,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
51 | 25,6 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 21 | 10,6 % | (7,9 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 199 entreprises implantées à Lagardelle-sur-Lèze), contre 16,6 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- STAT, Societe De Travaux D'assainissement Et Travaux Agricoles, travaux de terrassement spécialisés ou de grande masse (Modèle:Unité)
- Aramis Telecom, télécommunications filaires (Modèle:Unité)
- Garnes & Fils, travaux de menuiserie bois et PVC (Modèle:Unité)
- SARL Daniel Berni Investissements - Dbi, gestion de fonds (Modèle:Unité)
- Finance Expertise Developpement, autres activités auxiliaires de services financiers, hors assurance et caisses de retraite, n.c.a. (Modèle:Unité)
Entreprises, administrations et commerces
L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés. il y a aussi une Clinique ainsi qu'une Poste.
Agriculture
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 13 en 2000 puis à 12 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
L'agriculture, basée sur la culture de céréales (maïs, blé…), a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Lagardelle-sur-Lèze se trouve dans l'Aire d'attraction de Toulouse.
Société
Santé
La commune possède une polyclinique médicale<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un centre communal d'action sociale, une maison de retraite type EHPAD, des infirmiers, des médecins généralistes, des dentistes.
Enseignement
Lagardelle-sur-Lèze fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une cantine scolaire (1990), une école maternelle reconstruite en 1984 et une école élémentaire reconstruite en 1990, pour remplacer les anciennes écoles (place de Verdun) qui dataient de 1901.
En 1833, l’enseignement primaire fut réellement fondé en France, à deux degrés :
Le degré élémentaire comprenait l’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, le calcul, le système légal des poids et des mesures et des notions d’histoire et de géographie.
Le degré supérieur comprenait l’arithmétique, les éléments de géométrie, l’arpentage, le dessin linéaire, les notions de physique, de chimie, d’histoire naturelle et enfin de chant.
En 1857, Jean Baptiste Villa est le premier instituteur nommé à Lagardelle. Moyennant une indemnité, il fait école à son domicile durant plusieurs années, puis l’école se fait dans une des salles de la mairie.
Vers 1860, Modèle:Mlle Anaïs Sol a ouvert une « école libre » de filles, gratuite, donnant l’éducation sans aucune indemnité et qui donna beaucoup de satisfaction, d’excellents résultats, car à cette époque, rien n’avait été fait encore pour l’instruction des jeunes filles. Modèle:Mlle Sol faisait école chez elle.
Ensuite fut nommé M. Vie en 1860, M. Despouy en 1863, Modèle:Mlle Barthe en 1879, institutrice de filles. Les écoles libre et publique de filles avaient à peu près chacune le même nombre d’élèves.
Culture locale et patrimoine
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui possède 2 cloches du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} (1523). L’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lagardelle est située sur un monticule qui domine la vallée de la Lèze, à Modèle:Unité de Muret : l’histoire nous démontre qu’elle fut remaniée à peu près tous les 100 ans. En 1250, le clocher avait la forme d’une main ouverte. L’ancien clocher mur, en 1789, comportait 5 cloches. Toutes furent descendues du clocher pour être utilisées à faire des canons et portées à Muret. Seules les deux grosses cloches existantes ne furent pas livrées à Muret. Le vieux clocher fut démoli en 1867 et l’actuel fut construit la même année. En 1959, à la suite d'un tassement de terrain, les deux porches qui avaient été construits, se déplaçaient et entraînaient le clocher. Il fallut à nouveau envisager des réparations. Les démolitions commencèrent tout en épargnant un maximum le monument. C’est ainsi que l’on conserva les 4 colonnes d’entrée, le portail en bois et les vitraux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui furent restaurés et replacés. Certaines pièces ont été classées : une croix processionnelle en cuivre doré repoussé, sur une âme de bois du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; deux cloches bronze datées de 1523 ; Notre-Dame-de-la-Pitié, groupe surmontant l’autel de la chapelle latérale sud, en bois peint et doré du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; une croix processionnelle argent en partie dorée sur âme de bois, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix
- Presbytère de 1850.
- Ancienne mairie construite en 1788
- Château des Sœurs du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, situé à l’extrémité sud de la grande rue, en face de l’église. La famille du Bourg en prit la charge et s’employa à restaurer l’église et le clocher que l’on peut admirer. Des années plus tard, après bien des cassures, le château fut vendu à une institution qui a fit de ce château un foyer pour les personnes âgées. Aujourd’hui, on le nomme « le château des Sœurs ».
- Château de Redon du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle semble avoir été habité par les plus anciens seigneurs de Lagardelle. Il se situe au nord de la rue du village. Il fut habité par les trois générations des « Dumay » et fut acquis en 1711 par les « Villepigue » qui ne l’habitèrent pas, il passa en 1760 à M. de Lanes qui était un des coseigneurs de Lagardelle au moment de la Révolution. Le nom passa à un « de Bonnefoy » en 1936 qui fut lui aussi maire. Ce dernier fit planter des vignes dont le cru de « Redon » avait à l’époque, partout sa côte. Mais aujourd’hui, ces vignes n’existent plus même si c’est la petite-fille de cette grande famille qui détient le domaine. D’après le cadastre de 1739, on suppose qu’il aurait été rebâti au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Autrefois surnommé et toujours aujourd’hui « le château de Redon », c’est un manoir qui se trouve à la sortie du village, direction Auterive, encore situé en plein champ et en pleine nature.
- Château du Vignaou de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle rénové en 1998 situé sur la côte de la Lèze, fut bâti par les « Villepigue » au commencement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui l’ont habité de 1711 à 1789, plus tard par la famille « Groc », qui l’a possédé pendant un siècle environ. Il fut complètement remanié en 1867. Les quatre tours embellies par un toit recouvert d’ardoises dominent la vallée de la Lèze. Aujourd’hui ce château appartient à la municipalité et abrite les services de la mairie, du Syndicat d’assainissement, et quelques associations.
- Le fort dominant les deux vallées était un point à exploiter : par le château se situant à l’entrée du village (l’actuelle mairie), qui appartenait aux seigneurs Villepigue, puis par son église que l’on voyait et que l’on voit toujours de bien loin. Il est constitué d'une grande enceinte carrée, entourée de fossés profonds et de deux hautes tours. Un pont-levis semblant se situer à l’entrée de la salle du conseil municipal de l’ancienne mairie Ravelin, en patois Rébély). On accède à l’église par le fort et l’entrée se situait côté Nord où sont actuellement les fonts baptismaux qui n’existaient pas à cet endroit. Un puits qui existe encore fournissait l’eau. Deux réservoirs à grains, bâtis de chaux et de briques cuites, en forme d’amphores anciennes, sans pied, très bien conservés, sans aucune humidité, destinés pour cacher en temps de guerre, soit les choses les plus précieuses, soit huit à dix hectares de blé chacun. Le Modèle:Date, le consentement est donné par les seigneurs du lieu de Lagardelle à la communauté du dit lieu concernant l’aliénation des communaux, fossés, murailles, terrasses, parois du fort et autres fortifications (démolition de 1785 à 1788).
- L’hôtel de l'ancienne mairie édifice (cours des Ravelins) fut bâti en 1788 par les soins des coseigneurs du lieu sur le fondement du vieux ravelin. Les frais de construction se payèrent, dit-on, avec l’argent restitué par un ancien comptable ou plutôt un collecteur d’impots de Lagardelle, mais cette somme, tout étant considérable qu’elle était, ne pouvait suffire pour achever l’édifice. On emprunta 1 200 livres au bureau des pauvres de Caujac. Sur le fronton de cet hôtel de ville, il y avait un écusson aux armes du village. Effacées !
A la restauration de la mairie en 1970, ces mêmes armoiries furent judicieusement placées dans une niche pouvant s’éclairer la nuit sur la façade (sculptées, bénévolement, par un enfant de Lagardelle, monsieur Raymond ABRIBAT). Il pourrait y avoir deux armoiries différentes, celle de la communauté et celle des seigneurs. Au sommet du fronton, flotte une girouette montée sur une hallebarde, avec en tête et en queue, une étoile à quatre branches. À ce jour, nous ignorons ce qu’elle put signifier dans le temps ancien car chaque seigneurie, ou baronnie, ou comté, avait sa girouette pour indiquer aux voyageurs où ils se trouvaient. Est-ce la même girouette qui virait sur nos anciennes fortifications ? De tout temps il y eut une horloge sonnant les demies et les heures. L’avant-dernière en date fut achetée d’occasion à Muret Chez M. MILHAS, maître horloger.
- Les ponts :
- le pont en briques sur la Lèze croula qui du Modèle:Date- est situé à moitié côte, on voit encore l’ancien lit de la Lèze dans le parc. À la suite de la même inondation fut aussi emportée une passerelle qui conduisait à une fontaine, qui, seule, fournissait l’eau potable aux habitants. Cette fontaine coulait sur la rive gauche. À la même époque, s’écroula le pont du « Rouquadou ». Ces deux ponts furent provisoirement remplacés par des ponts en bois. En 1783, les États Généraux du Languedoc vont mettre à exécution le rétablissement si utile d’un pont en maçonnerie sur la Lèze. La Lèze fut déviée et la route du moulin d’Augé créée à cette date.
- Le pont du Rouquadou, autrefois trop près de la Lèze, fut reconstruit plus éloigné, par suite d’une cession de terrain (Pont sur le ruisseau « l’Ayguère » nommé actuellement ruisseau de la Grange). En 1904, un pont avec tablier métallique de 18 mètres d’ouverture fut construit sur la Lèze, au lieu-dit le Moulin.
- Les ponts de « Montmerli » et de « Massoc » sur le Rieutort furent construits en 1840.
- Les moulins :
- il existait un moulin à eau situé sur la rivière La Lèze, près du pont métallique rue du Moulin, qui mettait en mouvement deux paires de meules. On indique dans les archives, un autre moulin à eau situé au lieu-dit Bordelèze.
- Un moulin à vent, appartenant à la famille Augé (d’où le nom du carrefour Moulin d’Augé) dont le fils y mourut accidentellement : de ce fait, le père fit démolir le moulin.
- Un autre moulin à vent dit moulin de Montfort, du nom du propriétaire, est situé aux Mounasses.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Jacques de Villepigue, seigneur de Lagardelle, capitoul de Toulouse en 1717.
- Paul Augustin Jean Larrouy
- André Collini
- Marie et Bertrand Pagnon, agriculteurs<ref>Marie et Bertrand Pagnon honorés à titre posthume</ref>. Justes parmi les Nations à titre posthume.
Héraldique
Cultes
Culte catholique
Terme d'un projet mené par l'association des "amis de l'orgue"<ref name="blog officiel">blog officiel</ref>, un nouvel orgue liturgique est inauguré et béni par [[Robert Le Gall (évêque)|Modèle:Mgr Le Gall]] le dimanche Modèle:Date-, en l'église de Lagardelle<ref>Inauguration de l'orgue, article de La Dépèche</ref>. Cet orgue avait été construit par le facteur allemand Mann en 1967 pour l’église d’Altenbach, Bade-Wurtemberg (Allemagne). Il fut relevé et ré-harmonisé par Gérard Lenter en 1995<ref name="blog officiel"/>. Il est acheté en Modèle:Date- par l'association, puis transporté et installé dans l'église en juillet.
Il comporte 732 tuyaux, 11 jeux, 2 claviers, 1 pédalier.
Un concert inaugural orgue et trompette par Emmanuel Schublin, organiste et conseillé artistique et Thierry Jean, trompettiste, fut donné à la suite de la messe de bénédiction de l'orgue.
Culture
La médiathèque a ouvert ses portes en septembre 2005. Elle est située au 2ème étage du château du Vignaou (mairie)<ref>http://lagardelle.bibenligne.fr lagardelle.bibenligne.fr</ref>.
Médias
Manifestations culturelles et festivités
Sports
Modèle:… La liste complète des associations sportives de la commune est disponible sur le site de la mairie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font par le SMIVOM de la Mouillonne.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
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