Méry-sur-Oise

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 6 août 2023 à 07:22 par >WikiCleanerBot (v2.05b - Bot T3 PCS#67 - Correction syntaxique (Ponctuation avant une référence))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Modèle:Infobox Commune de France

Méry-sur-Oise est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Mérysiens. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Méry-sur-Oise est située à Modèle:Nombre au nord-est de Pontoise et à Modèle:Nombre au sud de L'Isle-Adam.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie, relief et hydrographie

hydrographie

  • Rivière l'Oise en bordure nord de la commune.
  • Ru du Montubois en bordure nord-est de la commune (source dans la forêt de Montmorency).

Hameaux et lieux-dits

Hameaux

  • La Bonneville
  • Vaux
  • La Haute-Borne
  • Sognolles

Lieux-dits

  • L'Île de Vaux
  • Montjaret
  • Montarcy
  • La butte de Montarcy
  • La butte à Mondion

Voies de communications et transports

Voies routières

Transports en commun

La ville est desservie par la gare de Méry-sur-Oise sur la ligne Paris - Persan-Beaumont (Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé).

Deux lignes de bus desserves égalements la ville,la ligne 56 et le 95-17<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Méry-sur-Oise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Les formes anciennes de Méry-sur-Oise sont : Madriacus 862<ref>Chart. de Saint-Denis</ref>, Mairi v. 1205, Meriacum 1214, Mery 1358<ref name="MOR">MORLET (M.-Th.) Les Noms de personne sur le territoire de (1968), t. 3, Modèle:P..</ref>,<ref>NEGRE (Ernest), Toponymie générale de la France. (1990), t. 1, Modèle:P..</ref>,<ref>COCHERIS (Hippolyte) Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.

Pour M.-Th. Morlet, la juste étymologie de Madriacus ne provient pas de Materius, « matériaux, bois, madrier », erreur ancienne régulièrement ressortie, mais plus vraisemblablement d'un dérivé de Mater, -tris, « Mère »<ref name="MOR"/> ; dans le même sens, E. Negre fait dériver de Matrius, forme issue de Matres, « les Mères »<ref>NEGRE (E.) Errata & Addenda. Toponymie générale de la France (1998), t.4, p, 1861.</ref>. Ce qui correspond parfaitement avec le site géographique de Méry au bord d'une zone riche en eaux (ruisseaux, mares...) dont la déesse mère est tutélaire au cœur de l'antique territoire de la Culture Seine-Oise-Marne remontant à - 3000 av. J.-C.

Histoire

La seigneurie de Méry, propriété d'Henry de Milly, fut vendue en 1375 à Pierre d'Orgemont (v. 1315/1320-1389), conseiller de Charles V et chancelier de France, acquéreur de Chantilly en 1386.

Elle fut ensuite vendue en 1597 par la descendante des Orgemont, Guillemette, et son mari François II Jouvenel des Ursins marquis de Traînel (v. 1569-1650), au beau-frère de ce dernier, Antoine du Pescher de Saint-Chamans. En 1696, le comté de Méry fut érigé en marquisat au profit de François II de Saint-Chamans-Méry (1658-1714), arrière-petit-neveu d'Antoine.

La fille de François de Saint-Chamans épousa en 1720 le financier Samuel Bernard (1651-1739). Ce dernier, après avoir racheté le domaine en 1728, l'offrit à la fille issue de cette union, Bonne-Félicité Bernard (1721-1784), qui épousa le président Mathieu-François Molé (1705-1793), président à mortier au Parlement de Paris, futur Premier président. Méry entra alors dans la famille Molé et passa ensuite à leurs descendants Lamoignon (cf. l'article Chrétien-François), et à des parents de ces derniers, les Ségur-Lamoignon (descendants d'Eugène et de la comtesse de Ségur).

Charles V, Charles VII, Henri IV et Gabrielle d'Estrées, Louis XIV, Buffon, Saint-Just et Charles X y ont séjourné.

Le baron Haussmann souhaitait fermer tous les cimetières parisiens intra muros dans un but d'hygiène et édifier en contrepartie une immense nécropole à Méry qui accueillerait tous les défunts de la capitale (il pensait que l'agglomération parisienne n'atteindrait jamais cette commune). Une voie ferrée dédiée aurait relié Paris à Méry. L'opposition de l'opinion publique entraîna l'échec de ce projet et de celui du préfet Ferdinand Duval qui l'avait repris après la chute du Second Empire<ref>Philippe Ariès, Essais sur l'histoire de la mort en Occident du Moyen Âge à nos jours, Éd. du Seuil, Paris, 1977 Modèle:ISBN.</ref>. Toutefois, sur les terres acquises par la ville de Paris pour ce premier projet, fut en fait créée la ferme modèle de la Haute-Borne, très moderne pour l'époque, qui devint un laboratoire de développement du maraîchage pour toute la France.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la carrière Beslier a été aménagée en base militaire allemande comprenant une gare souterraine et un site de stockage et d'assemblage de missiles V2. En conséquence, Méry-sur-Oise a été la cible de trois missions de bombardement alliées en 1944<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle avait déjà subi un bombardement allemand le Modèle:Date.

Politique et administration

Fichier:L'ancienne mairie de Méry-sur-Oise.jpg
L'ancienne mairie de Méry-sur-Oise, tableau du peintre contemporain Dominique Jurie.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de L'Isle-Adam de Seine-et-Oise, année où elle est intégrée au canton de Pontoise. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle rejoint en 1967 le canton de Taverny, puis, en 1985, celui de Saint-Ouen-l'Aumône|<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Ouen-l'Aumône Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune faisait partie de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des impressionnistes. Toutefois, dans le cadre de l'achèvement de la coopération intercommunale prévue par la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, cette intercommunalité disparait en 2016 et la commune intègre la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts<ref>Arrêté du Préfet de la région Île-de-France Modèle:N° du 4 mars 2015.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Tendances politiques

Modèle:... Modèle:Article détaillé

Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant Pierre-Édouard Éon (LR) a remporté la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 64,97 % des suffrages exprimés, devançant largement les listes menées par Jérôme Durieux (DVG, 22,55 %) et par Claudie Violette (LREM, 12,53 %), lors d'un scrutin marqué par 35,06 % d'abstention<ref name="GVO15032020"/>. Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Économie

Méry était l'un des principaux lieux de la culture du champignon en Île-de-France, grâce à la présence de plusieurs carrières souterraines et à la relative proximité de l'hippodrome de Chantilly, qui alimente les cultures en fumier. Face à la concurrence des pays de l'Est, cette culture traditionnelle a progressivement disparu durant les années 1980. En 2007, un Mérysien a néanmoins redémarré une exploitation privilégiant les petites quantités et la qualité de la production<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les « Champignons La Marianne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune compte un supermarché et son commerce de proximité est en recul constant.

Depuis septembre 2019, un marché alimentaire se tient chaque samedi matin sur la place de la mairie.

Culture locale et Patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Mery-sur-Oise - Chateau 01.jpg
Le château de Méry-sur-Oise.
Fichier:Méry-sur-Oise (95), église Saint-Denis, façade sud-est.jpg
L'église Saint-Denis.
Il a été édifié par les Buffé, premiers seigneurs du lieu connus, à partir des années 1220 sur un domaine appartenant précédemment à l'abbaye de Saint-Denis. Une « maison de campagne » est érigée en 1375 par Pierre d'Orgemont, conseiller du roi Charles V. Des modifications sont apportées par Claude d'Orgemont en 1583, puis celles apportées par François de Saint-Chamans donnent l'apparence que possède le château au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les jardins sont réaménagés à partir de 1735 selon des dessins de Buffon. Durant la Révolution, le domaine est pillé mais l'ensemble est remis en état en 1845 par l'héritière des Orgemont, la vicomtesse de Ségur-Lamoignon. Le château et son vaste parc, un temps propriété de la multinationale Vivendi, a été racheté par la municipalité en 2004. Le château accueille un hôtel de conférences et de séminaires, et le parc est ouvert à la promenade pour tous, avec toutefois des horaires d'ouverture restreints et un jour de fermeture hebdomadaire hors saison estivale<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web sur le site Modèle:Lien web.</ref> Les accès à certaines allées sont également munies de dispositifs anti-fauteuils roulants et anti vélos cargo.
Elle a été reconstruite à partir de 1485 sur ordre de Charles d'Orgemont à l'emplacement d'un édifice primitif détruit durant la guerre de Cent Ans. Il n'en subsiste que le mur du chevet du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ainsi que les fonts baptismaux en pierre. Le nouvel édifice a été consacré le Modèle:Date comme l'atteste la pierre de dédicace située dans la chapelle latérale. L'église a subi plusieurs remaniements durant les siècles qui ont suivi<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
  • La chapelle Saint Jean-de-Bosco, 90 avenue Marcel-Perrin : elle se situe entre la gare et le centre-ville et est toujours utilisée par la paroisse. La maison attenante sert de presbytère et de maison paroissiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Les anciennes écuries du château, impasse du château<ref name="Flohic"/> : leur partie réhabilitée accueille des logements et l'école municipale de musique, alors que l'ancienne remise est toujours à l'état d'abandon.
  • Calvaire devant l'église.
  • Monument aux morts, devant la mairie.
  • L'usine des eaux traite l'eau de l'Oise afin de la rendre potable et alimente plusieurs dizaines de communes. Elle a été la première usine à expérimenter la nanofiltration<ref>SEDIF - Usine de Méry.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Patrimoine culturel

Ont été partiellement tournés au château de Méry-sur-Oise :

Modèle:Article détaillé

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail