Pamiers

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Modèle:Infobox Commune de France

Pamiers (Pàmias en occitan) est une commune française située dans le nord du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, le Crieu, le Galage, l'Estrique, le ruisseau de la Galage et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protégés (le « cours de l'Ariège » et le « tronçon du cours de l'Ariège ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pamiers est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle appartient à l'unité urbaine de Pamiers et fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers. Ses habitants sont appelés les Appaméens ou Appaméennes<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Établie sur la rive droite de l'Ariège, au pied des premiers contreforts de la chaîne pyrénéenne, la ville, de tradition industrielle du fait de la présence d'une importante usine métallurgique, possède aussi un patrimoine architectural important, constitué de plusieurs bâtiments civils et religieux en brique toulousaine, principalement concentrés dans la vieille ville entourée de canaux.

Pamiers est, avec Saint-Girons, une des deux sous-préfectures du département de l'Ariège, la préfecture étant Foix, située à une vingtaine de kilomètres au sud, en amont sur la rivière Ariège. Pamiers est cependant la commune la plus peuplée du département avec Modèle:Nombre en 2018. Son unité urbaine compte Modèle:Unité en 2018 et son aire urbaine Modèle:Unité en 2017.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

Pamiers est située dans la plaine de Basse-Ariège, au pied des collines du Terrefort ariégeois, à environ Modèle:Unité au sud de Toulouse, Modèle:Unité au nord de Foix, Modèle:Unité à l'ouest de Carcassonne et Modèle:Unité à l'est de Saint-Gaudens.

Distances kilométriques (routes/autoroutes) : Andorre-la-Vieille : Modèle:Unité, Barcelone : Modèle:Unité, Bayonne : Modèle:Unité, Bordeaux : Modèle:Unité, Carcassonne : Modèle:Unité, Foix : Modèle:Unité, Marseille : 385 km, Montpellier : Modèle:Unité, Paris : Modèle:Unité, Pau : Modèle:Unité, Perpignan : Modèle:Unité, Saint-Gaudens : Modèle:Unité, Saint-Girons : Modèle:Unité, Tarbes : Modèle:Unité, Toulouse : Modèle:Unité.

Communes limitrophes

Pamiers est limitrophe de treize autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pamiers est située sur la première terrasse de l'Ariège.

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Ariège, le Crieu, la Galage, l'Estrique, le ruisseau de la Galage, un bras de l'Ariège, le ruisseau de Faurie, le ruisseau de Labayche, le ruisseau de Lafitte, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Ariège, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Crieu, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Ventenac et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Saverdun, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Galage, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pamiers et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

L'Estrique, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Victor-Rouzaud et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Bézac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1985 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Pamiers est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pamiers, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,6 %), terres arables (24,5 %), forêts (14,6 %), zones urbanisées (13,1 %), prairies (12,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 9 004, alors qu'il était de 8 648 en 2013 et de 8 233 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 83,1 % étaient des résidences principales, 2,8 % des résidences secondaires et 14,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 53,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 46 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pamiers en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,8 %) inférieure à celle du département (24,6 %) ainsi qu'à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (45,9 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Pamiers en 2018.
Typologie Pamiers<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 83,1 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,8 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 14,1 9,7 8,2

Voies de communication et transports

Desservie par le réseau SNCF (ligne Toulouse/Latour-de-Carol) en gare de Pamiers, par l'autoroute A66 (Villefranche-de-Lauragais/Pamiers) et la route nationale RN20 (Paris/Espagne), la ville est un important carrefour de communications entre le bas pays toulousain et la vallée de la Haute-Ariège.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Pamiers est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses le risque industriel et la rupture d'un barrage<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:09225-Pamiers-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Pamiers.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement ou crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège et du Crieu0<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Pamiers<ref name="DDRM-mouvement de terrain">Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 6 février 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire de deux entreprises soumises à la directive européenne SEVESO<ref name="DDRM_risque_industriel">Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Sur le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

L'origine du nom de Pamiers est sujet à controverses.

D'aucuns pensent que ce nom viendrait de pam, unité de mesure usitée en ces contrées. Les nouveaux habitants de la cité bénéficiaient en effet de terres gratuites mesurées en pams, ou a pamez.

Néanmoins, l'explication la plus répandue fait intervenir Modèle:Souverain3, revenant de la première croisade, plus précisément de la région d'Apamée en Syrie. Comme il est parfois coutume à l'époque pour un chevalier rentrant de croisade, il nomme le château et ses dépendances du nom de ses faits d'armes : Castrum Appamiae. Progressivement, ce nom aurait été donné à la ville. Cette hypothèse paraît appuyée par le gentilé des habitants de la ville (Appaméens).

Au Moyen Âge, elle portait aussi le nom de Frédélas, de Frédéric, fils du roi wisigoth Modèle:Souverain2, mort en 463.

Histoire

Fondation de la cité

La présence romaine est attestée notamment par la découverte de monnaies (sur la place du Mercadal où se situe la cathédrale) et d’une statuette en bronze de Mercure remarquablement conservée sur le site du cimetière Saint-Jean. Ainsi on peut, de source sûre, faire remonter la présence romaine au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle Le Modèle:Date, on découvre, sur la butte du calvaire, un puits funéraire daté de -50 à -30 ans av. J.-C.<ref>Max et Denise Dejean, Découvrir l'Ariège, Éd. Horwath, Modèle:P.</ref>,<ref>Danielle Moran, Le puits funéraire de Pamiers et son importance dans l'histoire et l'archéologie de la région, in Bulletin de la Société Ariégeoise des Sciences, Lettres et Arts, Modèle:N° (1972), Modèle:P.</ref>.

Fichier:Sarcophage Pamiers.jpg
- }}Modèle:S mini- siècle }}) découvert au Mas Vieux.

Certains pensent à une fondation beaucoup plus ancienne. La situation géographique, idéale pour la surveillance (le site est facile à défendre), les communications (point de passage entre l'Atlantique et la Méditerranée) et la culture agraire (terre fertile et eau disponible en quantité), semble conforter ces assertions.

La découverte d'un sarcophage paléochrétien<ref>Ce sarcophage, représentant des scènes de l'ancien et du nouveau testament a été découvert en 1824 et est conservé au musée du Louvre à Paris</ref>,<ref>"Le sarcophage chrétien du Mas Saint-Antonin" in Bulletin périodique de la Société Ariégeoise des Sciences, Lettres et Arts, second volume 1886-1888, Réédit. Soula, 1984, Modèle:P. et planche hors-texte Modèle:P.</ref> daté de la fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, au lieu-dit du Mas Saint-Antonin, permet de voir que le christianisme s'est d'ores et déjà implanté dans la région. Celle-ci est alors sous le contrôle des Wisigoths, et plus précisément de Frédéric, fils du roi Wisigoth de Toulouse Modèle:Souverain2. Le premier nom de l'agglomération, Frédélas, viendrai d'ailleurs de son dirigeant d'alors.

Charlemagne a créé le royaume d'Aquitaine qu'il a confié à son fils Louis. Le pays de Foix est alors confié au premier comte de Toulouse, Chorson. En 871, Modèle:Souverain3, étant venu en Aquitaine, confie le comté de Carcassonne et le comté de Razès à Bernard, fils de Modèle:Souverain3, mais il meurt en 872. Modèle:Souverain2 lui succède comme comte de Carcassonne et de Razès, puis Bencio et son frère Modèle:Souverain2, ensuite sa fille Arsinde qui s'est mariée avec Modèle:Souverain2, auxquels succède leur fils Modèle:Souverain2 comme comte de Carcassonne, de Couserans, de Comminges et seigneur du pays de Foix, en 957.

L’histoire de la ville se confond avec celle de saint Antonin

Saint Antonin<ref>Histariège : Pamiers</ref>, fils de Frédéric et converti au catholicisme, évangélise la région. Il est martyrisé en 506 par les Wisigoths restés ariens. Dans Histoire générale de Languedoc, il est indiqué qu'il a été, à tort, assimilé avec saint Antonin d'Apamée<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Un sanctuaire (le "Mas Vieux" à environ Modèle:Unité au sud de la ville actuelle, dans un méandre de l'Ariège au lieu-dit Cailloup) est élevé pour abriter les reliques du saint. Ce lieu est antérieur à 961, date du testament de Raymond, comte de Rouergue, qui donne l'alleu de Carlat à Modèle:Souverain2, avec substitution après sa mort en faveur de l'abbaye de Saint-Antonin de Frédelas<ref>Jules de Lahondès, Annales de Pamiers, Modèle:T., Modèle:P. (lire en ligne).</ref>, première citation dont nous disposons sur l'histoire de la ville. De cette donation, on en a déduit que le sanctuaire a été construit par Modèle:Souverain- le Vieux, comte de Carcassonne. Il est remplacé peu à peu par une abbaye construite sur l'autre rive et qui prit le vocable de Saint-Antonin après la translation des reliques en 987, à cause du danger d'inondations, comme l'indique un document<ref>Un acte indique qu'il y a eu une translation des reliques de saint Antonin en 887. Cet acte a été critiqué dans Histoire générale de Languedoc, tome IV, note III, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.

L'origine de la ville est le château de Pamiers et l'abbaye de Saint-Antonin fondé à Frédelas<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Le comte Modèle:Souverain2, fils d'Arnaud, a partagé ses possessions entre ses trois fils par son testament de 1002. L'aîné Raymond Roger a reçu le comté et la ville de Carcassonne, son deuxièmle fils, Bernard Roger a eu le pays de Foix, le comté de Couserans, la moitié du pays de Volvestre, les pays de Dalmazan, de Podaguez, d'Arganaguez, avec la moitié de la forêt de Boulbonne entre l'Ariège et l'Hers, son dernier fils, Pierre Roger de Carcassonne, abbé de La Grasse, plus tard évêque de Gérone, a obtenu les abbayes du comté de Carcassonne. Il a donné à sa femme Adélaïde la jouissance du château et la terre de Foix<ref>Jules de Lahondès, Annales de Pamiers, Modèle:T., Modèle:P. (lire en ligne)</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Modèle:Souverain- le Vieux a vécu jusqu'en 1012. Son deuxième fils, Bernard Roger, a alors pris possession du pays de Foix et du comté de Couserans. Il a été créé comte de Foix après que son frère aîné, Raymond Roger, lui ait pris le diocèse de Couserans et une partie de ce comté qui a été réduit en vicomté<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La création du titre de comte de Foix est discutée par Pierre de Marca dans Histoire de Béarn<ref>Pierre de Marca, Histoire de Béarn, chapitre X, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>, mais elle est critiquée dans Histoire générale de Languedoc<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Modèle:Souverain2, Modèle:2e de Foix, lui succède.

En 1063, Modèle:Souverain3, suzerain des comtes de Foix, accepte la donation de l'abbaye de Saint-Antonin faite en 1049 à saint Hugues par Modèle:Souverain-, comte de Foix, et sa femme, Amica<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Medieval Lands : Comtes de Foix (comtes de Carcassonne)</ref>. Modèle:Souverain- meurt en 1064. N'ayant pas d'enfants, son domaine passe à son frère, Pierre Bernard de Foix, comte de Couserans<ref>Modèle:Harvsp</ref>, qui meurt vers 1074. Son fils, Modèle:Souverain3, lui succède. Par le traité du Modèle:Date, Modèle:Souverain- renonce aux comtés de Carcassonne et de Razès qui auraient dû lui revenir après la mort de Pierre Raymond de Carcassonne sans héritier mâle, au profit d'Ermengarde et les Trencavel qui lui versent une somme importante lui permettant de financer son départ à la Croisade et prennent le titre de vicomte de Carcassonne. Il part faire la Première croisade mais arrive en Terre sainte après la prise de Jérusalem. Il revient à Foix en 1105, probablement après avoir participé au siège de Tripoli et la mort de Raymond de Saint-Gilles.

En Modèle:Date-, le comte Modèle:Souverain3 a restitué à l'abbaye de Saint-Antonin de Frédelas les domaines que son oncle paternel, Modèle:Souverain- de Foix, et lui avaient usurpés. Il restitue le village de Frédelas, le château de Pamiers, et l'abbaye de Saint-Antonin. Le prieur Isarn, avec l'accord de ses clercs, de l'évêque de Toulouse Amelius Raymond du Puy, et de l'évêque de Barbastro ancien chanoine de l'abbaye, Raymond de Durban, a donné au comte la garde du château de Pamiers avec l'avouerie de l'abbaye. Le château de Pamiers a été construit par le comte Modèle:Souverain- après son retour de Terre sainte (aujourd'hui rasé) sur la butte du castella : le Castrum Appamiae. Le comte l'aurait nommé ainsi en souvenir de ses faits d'armes pendant la première croisade, du nom de la ville syrienne, Apamée. C'est la première mention de Pamiers<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Une église est également construite au pied de ce château (Notre-Dame du Mercadal) où se dresse aujourd'hui la cathédrale.

=== Aux {{#switch: XIII

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}}, une ville en plein essor grâce à la religion === Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville se développe fortement, malgré la crise du catharisme. Pamiers est alors un fief de l’orthodoxie. En 1207, au château de Pamiers (aujourd'hui rasé), se déroule le colloque de Pamiers, dernière rencontre entre les cathares et l'Église catholique avant la croisade des albigeois.

Le pape Modèle:Souverain2 récompense la fidélité de la ville en érigeant Pamiers en évêché en 1295 et en créant un studium generale<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Il nomme Bernard Saisset, alors abbé de Saint-Antonin, évêque. Celui-ci devient son principal intermédiaire auprès de Modèle:Souverain2 lors du conflit de 1296, et l'abbatiale est élevée au rang de cathédrale.

Dès lors, la ville s’enrichit et rayonne grâce à la religion. De nombreux ordres (on en comptera jusqu'à quinze différents) s’implantent à Pamiers. Ces ordres religieux, outre leur mission évangélique, développent aussi l'enseignement, en particulier les Dominicains, mais aussi les Franciscains et les Carmélites.

Pamiers accueille un nombre important de couvents au {{#switch: XIV

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  • Les Dominicains

La première mention des Dominicains, ou Frères prêcheurs date du Modèle:Date. Leur couvent était situé sur l'emplacement de l'actuelle maison des œuvres du diocèse, rue des Jacobins, anciennement appelée « carrera dels predicadores » (rue des Prêcheurs), signe de leur présence.

  • Les Franciscains

Les Franciscains, (aussi appelé Frères mineurs ou Cordeliers), s'installèrent en 1269 au quartier de Lestang. La Tour des Cordeliers en atteste.

Les Carmes s'établirent en 1311 sur les bords du canal, rue des Escoussières, et les carmélites fondèrent un couvent en 1648. Ce couvent et la chapelle qui en dépend sont toujours debout aujourd'hui, mais les sœurs carmélites, trop peu nombreuses, ont quitté Pamiers en automne 2008<ref>Modèle:Article</ref>. Il s'agissait du dernier ordre religieux présent à Pamiers.

  • Les Augustins

On retrouve les Augustins en 1315 au quartier de Loumet. Il reste de leur bâtiment la tour des Augustins, très ruinée, trace sans doute du mur d’enceinte du couvent.

  • Les Clarisses

Les Clarisses (Minorettes), placées sous l'obédience de Saint-François, habitaient dès 1328 rue Major (actuellement rue Gabriel-Péri), à côté de la rue Sainte-Claire.

  • Les autres ordres religieux

On relève à Pamiers la présence d'autres ordres religieux comme les Béguins (1358) et les Béguines (1327), les Hospitaliers, les Jésuites, etc.

Le rayonnement de Pamiers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, malgré le relatif éloignement de la zone de production, c'est à Pamiers que l'on évalue chaque année la dose de pastel nécessaire pour teindre correctement les draps. La ville joue rôle dans la culture du pastel méridional.

Les coutumes de la ville de Pamiers: l'exemple de la question de la liberté à travers le procès d'Antoine Simon

C'est au cours de ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'a lieu le procès d'un esclave noir libéré grâce aux coutumes de la ville datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Bibliographie publié dans Modèle:Bibliographie.</ref>. Antoine Simon est un esclave originaire d'Afrique appartenant à Pons Ferrer, un riche marchand barcelonais, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On ignore sa date de naissance et de décès. Antoine Simon s'était enfui vers Toulouse et Pamiers car selon les coutumes de ces villes les esclaves devenaient libres. La coutume dans la ville de Pamiers datait de 1228. En 1446, un procès a lieu contre Antoine Simon dans la ville de Pamiers, comté de Foix. Pons Ferrer attaque Antoine Simon en justice car il avait acheté selon lui Antoine Simon fort cher (100 florins d'Aragon). Mais Antoine Simon est déclaré libre et citoyen de la ville de Pamiers le Modèle:Date-<ref>1886 - Modèle:Bibliographie</ref>.

Les tourmentes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville de Pamiers doit faire face aux maladies et aux guerres.

En 1521, une épidémie de peste s'abat sur la ville. Elle perdurera trois ans. Les deux tiers des habitants quittent Pamiers, et la population qui demeure se cloître en fermant les barrières de chaque quartier. On abandonne aux pestiférés les églises placées hors de la ville et l'économie est au point mort. En 1527 et en 1528, les pluies continuelles détruisent les récoltes de blé, et une épidémie se développe à nouveau. Une nouvelle épidémie de peste fait plus de Modèle:Nombre en 1563.

Mais le plus grand fléau de ce siècle fut sans aucun doute les guerres de religion. Elles furent dévastatrices, et la ville en souffrit beaucoup. En Modèle:Date-, les différentes églises sont rasées (hormis les clochers qui servent de tour de défense), et l'abbaye ne s'en relèvera pas. Les reliques de saint Antonin restées à Pamiers sont également brûlées. En Modèle:Date, le prince de Condé aidé des paysans des environs prend et ravage la ville, à la suite de la prise d’armes des Protestants, qui avaient appelé en renfort Modèle:Souverain3. Les 200 principaux chefs huguenots furent pendus ou envoyés aux galères<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P.</ref>;les habitants eurent la vie sauve, mais leurs biens étaient mis à la disposition du prince de Condé.

Néanmoins, les lueurs de la Renaissance parviennent jusqu'à Pamiers, notamment grâce à ses évêques. Bernard de Lordat (ca 1453-1547) fait imprimer un livre à Pamiers en 1522, réunion de deux textes dus à Baptiste de Mantoue. De plus, 1526 voit l'institution de l'Université de Pamiers par Modèle:Souverain3.

=== La reconstruction de la ville aux {{#switch: XVIII

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}}

}} === Henri de Sponde, grand humaniste, tente malgré le peu de moyens dont il dispose de rehausser la qualité culturelle de son diocèse. Il fait reconstruire les édifices religieux et favorise le retour des congrégations religieuses. Puis, sous la direction des grands évêques que sont François de Caulet au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Jean-Baptiste de Verthamon au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et François de Camps de 1685 à 1693, d’importants chantiers sont ouverts (églises, palais épiscopal (actuelle mairie), présidial (actuel palais de justice), séminaires (actuels lycées du Castella et des Jacobins).

La Révolution

Fichier:Porte de l'Agasse, à Pamiers - Fonds Ancely - B315556101 A MALBOS 1 017 @Sergio09200 retouched picture.jpg
Porte de l'Agasse, vers 1840 à Pamiers par Eugène de Malbos.

En 1789, c'est à Pamiers que se tiennent les assemblées du clergé, de la noblesse, et du tiers état, pour élire les représentants de la sénéchaussée aux États généraux de 1789. En avril sont élus quatre députés : pour le clergé Jean Bernard Font chanoine de la cathédral, pour la noblesse Mathieu Louis Armand d'Usson et pour le tiers état Georges Bergasse de Laziroules, maire de Saurat, et Marc-Guillaume-Alexis Vadier, de PamiersModèle:Sfn.

Lors de la Révolution, Pamiers est un lieu de tensions extrêmes. En effet, l'ardeur révolutionnaire des Appaméens ne va pas de plein accord avec le siège épiscopal de la ville. Elle va perdre ce siège, tout comme son présidial. Du reste, ce présidial, l'actuel palais de justice, verra les fleurs de lys de son fronton effacées. La Révolution met également fin au culte voué à saint Antonin.

Un nouveau moyen d’essor économique : la métallurgie

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’industrie naissante sera le principal facteur de développement. En 1817 est créée l’usine métallurgique de Pamiers, qui devient alors le moteur de la ville. Encore aujourd'hui, l'entreprise fait vivre nombre d'Appaméens et d'Ariégeois.

Pamiers à l'ère post-industrielle

La ville, « porte d'entrée de l'Ariège », est aujourd'hui en pleine expansion. Cette « renaissance » est due notamment à l'ouverture en 2002 de l'autoroute A66, à la croissance économique (zones industrielles et commerciales en construction), à la proximité relative de Toulouse et au cadre de vie : campagne et montagne proche, mais également, proximité des services.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Pamiers est membre de la communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Pamiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend des cantons de Pamiers-1 et Pamiers-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Canton de Pamiers-Est : André Montané, PS : 59,68 % (67 % sur le canton) / Hubert Lopez, DVD : 40,32 % (33 % sur le canton)

Pamiers-2 : Monique Bordes - André Montané, PS : 58,99 % (59,44 % sur le canton) / Gérard Prieto - Andrée Violin, FN : 41,01 % (40,56 % sur le canton).

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Compte tenu de la proximité géographique, les tribunaux se trouvent à la cité judiciaire de Foix puis à Toulouse pour les juridictions supérieures.

Politique environnementale

Modèle:...

Jumelages

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|400px|Localisation des villes jumelées avec Pamiers.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Aire urbaine de Pamiers

Enseignement

  • Enseignement public du Modèle:1er : école maternelle des Condamines, école élémentaire Cazalé, école maternelle et élémentaire des Carmes et du Pont-Neuf, école maternelle et élémentaire de Lestang, école maternelle Gabriel-Fauré, école élémentaire des Canonges.
  • Enseignement privé du Modèle:1er : école élémentaire et maternelle Jeanne d'Arc, école maternelle et élémentaire Modèle:Souverain2<ref name=Jean23Pamiers>Collège, école maternelle et élémentaire Jean 23.</ref> (ancien Petit Séminaire), institution Notre-Dame maternelle et primaire, école maternelle et élémentaire Calandreta del Païs de Pamias.
  • Enseignement public secondaire : collège Pierre Bayle, collège Joseph-Paul Rambaud, lycée polyvalent du Castella, Lycée agricole (LEGTA), lycée d'enseignement adapté (EREA), lycée professionnel Irénée Cros.
  • Enseignement privé secondaire : collège Jean 23<ref name=Jean23Pamiers/>, institution Notre-Dame<ref name="Institution Notre Dame">Institution Notre Dame.</ref> (collège et lycée), lycée professionnel des Jacobins
  • Formations Post-bac : BTS force de vente et action commerciale (lycée du Castella), BTS Productions Animales (LEGTA) et Licence Professionnelle Entreprises et Développement Local (LEGTA).
  • Institut de formation en soins infirmiers. (Institut de Formation aux Métiers de la Santé de Pamiers)
  • L'école d'Ingénierie Informatique IN'TECH Sud.

Manifestations culturelles et festivités

  • Musiques au pays de Gabriel Fauré (musique classique) : mai - juin, septembre – octobre
  • Festival Pro-Musica (musique classique) : août et programmation toute l'année
  • Théâtrales d’Automne : octobre - novembre
  • Salon du livre de Pamiers : juin
  • Fête annuelle : dernier week-end d’août
  • Fiesta Latina : juillet
  • Phébus Event (organisation d'un rallye de véhicules électriques construits par de jeunes Français et Européens) : juin

Santé

  • À Modèle:Unité, Centre Hospitalier Intercommunal des Vallées de l'Ariège à Saint-Jean-de-Verges (09000).
  • EHPAD du Bariol

Sports

Clubs

Équipements

Services culturels

Infrastructure

  • Salle polyvalente du Jeu du Mail : pour théâtre, concerts, spectacles...
  • Salle Aglaë-Moyne : ancienne chapelle transformée en salle de Modèle:Unité, idéale pour des concerts de musique de chambre, mais aussi pour des conférences.
  • Salle Espalioux : pour conférences
  • Salle des Capelles
  • Salle Fernand : pour réceptions et banquets

Services publics

Lieux de culte

Édifices religieux

Personnalités liées à la commune

Fichier:Leonard.jpg
Léonard.
Fichier:John Singer Sargent - Gabriel Fauré.jpg
Gabriel Fauré par J.S. Sargent.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 38 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (40,7 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Pamiers<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 9 999 en 2013 et 9 804 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 5 906, soit un indicateur de concentration d'emploi de 176,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 5 906 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 574 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 70,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Modèle:Nombre<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Pamiers au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 594 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
141 8,8 % (12,9 %)
Construction 189 11,9 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
527 33,1 % (27,5 %)
Information et communication 19 1,2 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 78 4,9 % (2,8 %)
Activités immobilières 76 4,8 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
224 14,1 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
221 13,9 % (14,4 %)
Autres activités de services 119 7,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,1 % du nombre total d'établissements de la commune (527 sur les 1594 entreprises implantées à Pamiers), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Grandes entreprises présentes sur la commune

Fichier:Usines, Pamiers.jpg
Le site métallurgique en bord d'Ariège.

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Pyreval, hypermarchés (Modèle:Unité) ;
  • Pamiers Automobiles, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité) ;
  • Sté Commerciale du Lac - Scala, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité) ;
  • Mapaero, fabrication de peintures, vernis, encres et mastics (Modèle:Unité) ;
  • Garonne Ariège Automobiles - G2A, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité).

L'Usine métallurgique de Pamiers est le plus gros employeur privé du département, elle appartient à l'entreprise Aubert et Duval.

Maestria Peintures regroupe plusieurs entreprises dans le domaine des peintures pour les bâtiments jusqu'aux peintures spécifiques pour l'aérospatiale.

Agriculture

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Plaine de l'Ariège »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 147 lors du recensement agricoleModèle:Note de 1988 à 82 en 2000 puis à 58 en 2010<ref name=Agreste/>, soit une baisse de 61 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Commerce et marchés

  • Ville commerçante par son histoire, le centre de Pamiers reste encore dynamique, malgré la concurrence du centre commercial proche
  • Centre commercial développé, avec village Auto (rassemblant un bon nombre de concessionnaires).
  • Marché les mardi, jeudi, et samedi matin
  • Marché aux puces le dimanche matin

Transports

Culture et patrimoine

Fichier:Cathédrale Saint-Antonin de Pamiers (09).JPG
Cathédrale Saint-Antonin de Pamiers.
Fichier:Église Notre-Dame-du-Camp de Pamiers (09).JPG
Église Notre-Dame-du-Camp de Pamiers.
Fichier:Tour des Cordeliers de Pamiers (09).JPG
Tour des Cordeliers de Pamiers.
Fichier:Pamiers - Hôtel de ville.JPG
Hôtel de ville.
Fichier:Pamiers - Tour de l'hôtel des Monnaies du Languedoc.JPG
Tour de l'hôtel de la Monnaie du Languedoc.
Fichier:Pamiers, le Carmel (1).jpg
Vue sur le cloître du Carmel.
Fichier:Pamiers - Tour de Nerviau.JPG
Tour de Nerviau.
Fichier:Canal, boulevard Alsace Lorraine à Pamiers.jpg
Le canal à l'est de la vieille ville, boulevard Alsace Lorraine.
Fichier:Château de Riveneuve à Pamiers (Ariège).jpg
Le château de Riveneuve à l'est de la ville, route de Belpech.

Patrimoine architectural

L'architecture, de style toulousain, fait la part belle à la brique rouge, en incluant parfois la moraine, matériau charrié par l’Ariège. La plupart des bâtiments historiques datent des {{#switch: XVIII

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}}.

Cathédrale Saint-Antonin

Elle fut reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Portail et sculptures du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le buffet de l'orgue date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Article détaillé

Église Notre-Dame-du-Camp

L'église Notre-Dame-du-Camp<ref>Base Mérimée : Église Notre-Dame-du-Camp</ref> tient son nom (« Notre Dame des Champs ») de sa situation géographique, hors les murs de la ville. Si la construction de l'église date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un agrandissement important incluant la construction de la puissante façade en brique, fut effectué au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette façade est la seule partie qui subsistera après la destruction de l’église par les Huguenots en 1577. L’église que nous connaissons aujourd’hui date donc du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Le portail, classé, fut reconstruit à l'identique en 1870. Plusieurs toiles, des {{#switch: XVIII

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}}

}}, sont classées.

L'église abrite un orgue construit en 1860 par Émile Poirier et Nicolas Lieberknecht<ref>Manufacture bretonne d'orgues Nicolas Toussaint : Pamiers - Orgue Poirier-Lieberknecht (1860) de l'église Notre-Dame du Camp</ref>, classé monument historique pour sa partie instrumentale. Il a été restauré en 2004.

On y trouve également un carillon de vingt-et-une cloches.

Le Carmel

Le couvent des Carmélites de Pamiers fut fondé en 1648 par les sœurs de l'ordre de Sainte Thérèse d'Avila qui, anciennement établies à Auch, vinrent s'installer à Pamiers, et les bâtiments claustraux datent de la fin de ce siècle. Doté de magnifiques charpentes et de belles boiseries datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bois nécessaire à la construction fut acheminé par flottaison grâce au marquis de Gudanes, dont la fille était religieuse dans le couvent de 1707 à 1784.

À l'extérieur, s'élève une tour carrée appelée « tour de l'évêque », construite en 1285 sur les ordres du comte de Foix Modèle:Souverain2, après qu'il se fut établi dans la ville par la force. Il s'agissait pour lui de marquer son pouvoir à la suite du paréage entre le Roi Modèle:Souverain3 et Bernard Saisset (alors évêque de Pamiers). Comme sentence, Modèle:Souverain3, Seigneur de Mirepoix, attribue cette tour à l'évêque, d'où son nom, décision confirmée par le Pape Boniface VIII le Modèle:Date-. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la tour est cédée au Carmel. De cette tour, on ne peut plus admirer les trois fenêtres romanes qui furent obstruées par une construction en 1967, ni les murs anciens qui disparurent sous le crépi.

Après Modèle:Unité d'occupation (mis à part lors de la Révolution et de 1901 à 1917), les dernières carmélites vont quitter Pamiers pour Luçon à l'automne 2008<ref>http://ariege-catholique.cef.fr/site/166.html</ref>. Il ne restera dès lors plus aucun des nombreux ordres religieux que comptait la ville.

Tour des Cordeliers

Modèle:Article détaillé Son érection date de 1512. Elle reproduit à l'identique celle des Cordeliers de Toulouse, clocher octogonal à deux étages. Il existait bien une église avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais elle fut détruite par les Réformés au printemps 1562. Malgré une reconstruction modeste, elle n'échappa pas à la Révolution. La tour seule, gardée comme tour de guet, témoigne de cet ancien édifice.

Hôtel de ville

L'hôtel de ville de Pamiers demande un grand retour dans le passé pour pouvoir faire son histoire. Faisons un retour Modèle:Unité avant.

L'État et l'église dans les années 1800, était étroitement corrélé. Les immeubles dans lesquels, le Grand séminaire de l'Évêché était établi, autrefois, ont été confisqués à cause de la révolution et donc ces immeubles devinrent propriété de l'État jusqu'en 1811. Un décret a voulu transformer ces immeubles en des bâtiments administratifs pour divers services.

En 1822, la communauté de Pamiers a cédé à l'évêché ses anciens immeubles. En 1843, les bâtiments du grand séminaire étaient tellement délabrés que le ministre des cultes a donné l’ordre de reconstruire le bâtiment et de l'agrandir. Cette opération fit l'objet de transactions de maisons et de parcelles de terrains assez compliquées. Par la suite, la Cathédrale a profité également de cette opération d’urbanisme.

En 1907, peu après la séparation de l'Église de l'État, l'immeuble qui servait de palais épiscopal à l'Évêque, et qui était affecté au service des cultes fut vendu au département de l’Ariège (l’administration des domaines).

En 1913, la ville de Pamiers devient propriétaire de l'ancien séminaire. Puis, en 1920, la banque de France fut propriétaire de ces immeubles rachetés Modèle:Unité plus chers que lorsque la ville acquiert l'ancien séminaire. L'acte de vente fut signé par Docteur Rambaud, maire de Pamiers à cette époque.

En 1975, Pamiers racheta à la banque de France l'immeuble à environ Modèle:Unité de Francs, la banque de France voulait vendre l'hôtel car il ne s'adaptait plus au besoin de la cité. Pamiers transforma cet hôtel en un hôtel de ville fonctionnel qui fut inauguré en 1980, à la place de Mercadal. L'hôtel de ville précédent était situé sur la place Eugène-Soula.

Abbaye de Cailloup

L'ancienne abbaye du Mas-Cailloup<ref>Base Mérimée : Ancienne abbaye Saint-Antonin, dite Mas Cailloup</ref> (dite aussi « Mas-Vieux ») est une chapelle romane construite dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Maintenant restauré, le bâtiment a été partiellement classé monument historique en 1992.

Palais de justice

Commencé en 1665, le Tribunal de Première Instance devint rapidement exigu. On le reconstruisit alors, et il fut terminé en 1777.

Lycée du Castella

Aujourd'hui Lycée, il s'agit à l'origine d’un ancien séminaire datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, construit sous les ordres de François de Caulet, alors évêque de la ville. En 1998, on ajoute un troisième étage à l'édifice.

La Tour de la Monnaie

Il s'agit de la tour de garde d'un atelier monétaire créé en 1419 par Modèle:Souverain2. Cet atelier cessa son activité en 1422, conformément à la décision de Modèle:Souverain2. Il la reprit au siècle suivant, grâce à la translation de l’atelier monétaire de Toulouse vers Pamiers. Mais en 1596, l'Hôtel des Monnaies de Toulouse rouvre.

Porte de Nerviau

Il s'agit du seul témoignage de l'enceinte fortifiée qui séparait les quartiers du Couserans et du Mercadal. Le dernier remaniement de ce bâtiment date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les canaux

Modèle:Article détaillé Les canaux ceinturant la vieille ville sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1999. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils faisaient tourner les nombreux moulins.

Château de Riveneuve-du-Bosc

Riveneuve est un hameau à l'est de la ville ayant appartenu au baron d'Ornolac. Le château date du XVIIe siècle a été agrandi et décoré par le peintre Jules de Lahondès qui en hérita en 1850, élève de Joseph Latour, historien et archéologue renommé et président de l’Académie des jeux floraux de Toulouse. Entouré d'un parc, il a été restauré en 2000 et propose des chambres d'hôtes.

Autres

Patrimoine environnemental

La ville, irriguée par des canaux, abrite une population de canards relativement importante. Pamiers possède également un parc fort bien entretenu, avec des arbres pluricentenaires.

Gastronomie

Dans la vallée de l'Ariège, est produit un haricot particulier, nommé « coco de Pamiers ». Il s'agit d'un petit haricot rond qui, bien que présent depuis bien longtemps, avait été supplanté par le lingot. Remis au goût du jour par quelques passionnés (qui ont par la suite créé une confrérie), on peut à nouveau apprécier sa saveur délicate dans la mounjetado, le cassoulet local.

Devise

On peut noter deux devises : l'une en latin, l'autre en langue d’oc. On n'en connaît pas l'origine.

  • Incolumen sic me fata reservant (Les destins me gardent ainsi saine et sauve)
  • Que ma feyt me gardo (Qui m'a fait me garde).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail