Larra (Haute-Garonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Larra (Larrà en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, le ruisseau de Saint-Pierre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Larra est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Larrassiens ou Larrassiennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1993.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune de Larra se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Léguevin<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Grenade<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Launac (Modèle:Unité), Saint-Paul-sur-Save (Modèle:Unité), Bretx (Modèle:Unité), Montaigut-sur-Save (Modèle:Unité), Saint-Cézert (Modèle:Unité), Merville (Modèle:Unité), Daux (Modèle:Unité), Grenade (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Larra fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Larra est limitrophe de sept autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Larra.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Save, le ruisseau de Saint-Pierre, divers bras de la Save, le ruisseau Cabaléri, le ruisseau d'Engasc, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau de Rouverol, le ruisseau des Guinots, le ruisseau des Poujoulets et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Save, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Saint-Pierre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pelleport et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Marguestaud à Aucamville (82), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savenès_man », sur la commune de Savenès, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:31592-Larra-ZNIEFF1.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « rivière de la Save en aval de Montaigut-sur-Save » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont cinq dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Larra est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), forêts (11,8 %), zones urbanisées (8,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits ou hameaux

Cantegril, Bordé Vieille, Bellots, Le Clos, Bramayré, Les Balaguas, Beillard.

Voies de communication et transports

La ligne 326 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare de Castelnau-d'Estrétefonds, en correspondance avec des TER Occitanie vers Toulouse-Matabiau, la ligne 362 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Launac, et la ligne 372 relie la commune à la gare routière de Toulouse également.

La gare la plus proche est la gare de Castelnau-d'Estrétefonds, sur la ligne de Bordeaux à Sète, desservie par des TER Occitanie. L'aéroport le plus proche est l'aéroport Toulouse-Blagnac.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Larra est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Saint-Pierre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2003, 2009 et 2013<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31592-Larra-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Larra.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 670 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2003, 2008, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Commune créée en 1955 par découpage de la commune de Grenade<ref name="Cassini"/>.

La présence humaine daterait de + 400 000 ans avant notre ère, d'après les découvertes sur le site larrassien<ref>http://www.larra.fr/adecouvrir_dhieretdaujourdhui_dhier.htm</ref>,<ref>Abadie, Rochefort, Monographie de Larra, 1885, éditions Michel Hastenteufel, 40 p. Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Jean-Louis Frapech, Patrice Lagorce, Le Pays de Save et Garonne, collection Mémoire en Images, Editions Alan Sutton, 2007, 128 p. Modèle:ISBN.</ref> Larra fut un hameau de Grenade jusqu’en 1955. Le 18 juin 1955 le village devint administrativement indépendant sous l’impulsion de Maurice Pontich. Celui-ci devint le premier  maire du village ; la place de l’église porte désormais son nom.

De 1955 à 2004, la mairie occupa les locaux de l’ancienne école publique, construite en 1882, et qui accueille aujourd’hui la maison des associations. Depuis 2004, la Mairie se situe dans l’ancien presbytère,  construit en 1856<ref>Michel Hastenteufel, Larra, un terroir en vallée de Save, éditions Michel Hastenteufel.</ref>,<ref>R.Rumeau, Larra et son église, 1907, éditions Société de géographie de Toulouse.</ref>.

Larra a été frappé le Modèle:Date par un phénomène météorologique exceptionnel : un orage a en effet généré des rafales de vent dignes des tornades, et elles furent estimées à plus de 160 km/h. De très nombreux dégâts ont affecté le village et les alentours, et il fallut plus d'un mois pour tout remettre à niveau.

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Larra faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le Modèle:1er janvier 2017 de la communauté de communes de Save et Garonne.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Larra fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune possède une école maternelle et une école élémentaire.

Culture

Activités sportives

Complexe Sportif de Cavaillé où pratiquent le club de tennis, la pétanque, le badminton et le club de football<ref>AS Launac Larra</ref>, club hippique, bi-cross.

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

En limite des communes de Grenade et de Launac, il existe une déchèterie intercommunale accessible aux habitants de la commune de Larra<ref>http://www.larra.fr/mairie%20a%20votre%20service_collecte%20des%20dechets_dechetterie.htm</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (72,8 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 193 en 2013 et 146 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 939, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 939 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

113 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Larra au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 113 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 9,7 % (5,7 %)
Construction 28 24,8 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 21,2 % (25,9 %)
Information et communication 1 0,9 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 0,9 % (3,8 %)
Activités immobilières 4 3,5 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
22 19,5 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 9,7 % (16,6 %)
Autres activités de services 11 9,7 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,8 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 113 entreprises implantées à Larra), contre 12 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

Agriculture

La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 28 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 26 en 2000 puis à 18 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 13 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château de Larra

Le château est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1993<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il fut dessiné par l'architecte Guillaume Cammas. Le parc du Château (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est labellisé Jardins Remarquables. Le château de Larra est une demeure de plaisance construite en 1743 pour Jean-François de Tournier Vaillac, Président à mortier au Parlement de Toulouse. L’édifice carré construit sur un plan à l’italienne a vingt-cinq mètres de côté. Il présente quatre façades identiques ornées d’un avant-corps central et de séries de neuf ouvertures sur deux niveaux. Le belvédère prévu dès la construction a été largement modifié par la suite. La disposition intérieure est composée de neuf carrés de taille égale. Les pièces de réception sont ornées de stucs du sculpteur Jean Loubeau ainsi que de cheminées et de fontaines de marbre. La rampe en fer forgé de l’escalier est une œuvre du maître-serrurier Bernard Ortet. Les salons sont ornés de toiles de scènes galantes inspirées d'œuvres de Boucher et de Watteau. Les jardins du château se composent de plates-bandes gazonnées avec des ornements de terre cuite et d’un parc boisé parcouru d’allées convergeant vers un rond-point central<ref>Sylvie Flandin, Le château de Larra, Architecture – Décoration, Mémoire de Maîtrise sous la direction de Y. Bruand, Université de Toulouse-Mirail, U.E.R. Histoire de l’Art, 1989</ref>.

Église Notre-Dame

L’église de style néo-gothique date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La première pierre fut posée le 29 mai 1846 par le curé Julien Esparbié. La bénédiction fut célébrée le 17 mai 1861. Elle est placée sous le patronage de Notre-Dame de Larra et sous la protection de Saint Séverin. Il existe à Larra une dévotion ancienne pour ce Saint qui était évêque et dont la légende dit qu’il vint à Larra en l’an 480. Une église Saint-Séverin a d’ailleurs existé jusqu’en 1794 en bord de Save au hameau du même nom. Elle a totalement disparu. L’église Notre-Dame construite en brique et galets, a une nef unique avec un chœur en abside et deux chapelles de chaque côté. Elle est ornée d’un maître-autel de marbre, de trois tableaux, dont l’Assomption de Guillaume-Joseph Roques, et d’une Vierge à l’enfant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’ensemble des vitraux fut réalisé par le maître-verrier toulousain Louis-Victor Gesta. Le clocher carré abrite trois cloches nommées Marie, Saint Séverin et Sainte Germaine<ref>Marcel Dirat, Larra, auto édition.</ref>.

Ancien Presbytère

Construit en 1856. Il accueille la Mairie depuis 2004.

Zone Verte de Cavaillé

Situé au cœur du village, le domaine de Cavaillé se compose d'une zone verte et d’une zone de loisirs. La zone verte de Cavaillé est un espace naturel qui s'étend sur 37 hectares dont un tiers de prairie arborée et deux tiers de forêt au sein de laquelle serpente un petit ruisseau, le Rieutort. La zone de loisirs est constituée de sentiers de découverte de la faune et la flore, d’un parcours sportif et de circuits de randonnée<ref>http://www.larra.fr/fr/decouvrir-larra/domaine-de-cavaille.html.</ref>.

Lavoir

Pigeonnier

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail