Le Burgaud

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Burgaud (Le Burgau en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau Galinas, le ruisseau de la Goutoule, le ruisseau Secourieu et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Burgaud est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Burgaudains ou Burgaudaines.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune du Burgaud se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Léguevin<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Verdun-sur-Garonne<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Cézert (Modèle:Unité), Bellesserre (Modèle:Unité), Aucamville (Modèle:Unité), Beaupuy (Modèle:Unité), Savenès (Modèle:Unité), Launac (Modèle:Unité), Bouillac (Modèle:Unité), Lagraulet-Saint-Nicolas (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Le Burgaud fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Burgaud est limitrophe de sept autres communes dont trois dans le département de Tarn-et-Garonne. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier duBurgaud.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau Galinas, le ruisseau de la Goutoule, le ruisseau Secourieu, la Nauze, le ruisseau de Larrivet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau de Marguestaud, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Caubiac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Verdun-sur-Garonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau Galinas, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Nadesse à Verdun-sur-Garonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savenès_man », sur la commune de Savenès, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:31093-Le Burgaud-ZNIEFF1.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « bois du Burgaud, du Fonzau, et du Galembrun » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont quatre dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Burgaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,2 %), forêts (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), zones urbanisées (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La ligne 326 du Réseau liO Arc-en-Ciel relie la commune à la gare de Castelnau-d'Estrétefonds ; la ligne 328 permet de rejoindre Grenade et Launac depuis la commune.

Risques majeurs

Le territoire de la commune duBurgaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau Galinas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2017<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31093-Le Burgaud-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duBurgaud.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 373 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1994, 1998, 2002, 2003, 2011, 2015 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

En 1360, les consuls firent construire des murs bordés par des fossés. La partie intra-muros était appelée « la ville ». Le quartier correspondant porte toujours ce nom, en opposition au « village » qui est la partie située autour de la halle. Le puits ainsi que les anciens fossés qui bordent l’église, le sud et l’est du village, sont aujourd’hui des souvenirs de l’époque médiévale. Les maisons les plus anciennes du Burgaud sont construites en pans de bois<ref>Charles Higounet, La communauté et les coutumes du Burgaud, Toulouse, Éditions Privat, 1936.</ref>,<ref>Marcel Dirat, Le Burgaud, histoires et souvenirs, 44 p.</ref>,<ref>Ricardie, Monographie de la commune du Burgaud, 1885.</ref>.

Les Hospitaliers

En 1214, le seigneur du Burgaud, Bertrand de Cobirac, fit don de ses terres à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le Burgaud devint une commanderie de l’Ordre en 1215. Elle exista jusqu’à la Révolution<ref>Antoine du Bourg, Histoire du Grand-Prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France, 1883.</ref>,<ref>Charles Higounet, Les origines d’une commanderie de l’Ordre de Malte, Annales du Midi, 1932.</ref>. La maison forte du commandeur, aujourd’hui disparue, se situait sur l’actuelle place de l’église. On cultivait alors beaucoup de vignes au Burgaud et le chai se trouvait dans la maison du Commandeur. Une quarantaine de maisons étaient groupées autour de l’église. Les habitants choisissaient chaque année les quatre consuls qui les représenteraient auprès du Commandeur<ref>Charles Higounet, Le régime seigneurial et la vie rurale dans la commanderie du Burgaud, Toulouse, Éditions Privat, 1934.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Le Burgaud faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le Modèle:Date- de la communauté de communes de Save et Garonne.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Le Burgaud fait partie de l'académie de Toulouse. L'école du Burgaud regroupe les élèves du village et ceux de Saint-Cézert. Les collégiens sont au collège de Cadours et les lycéens au lycée de Pibrac.

Culture et festivités

Salle des fêtes,

Loisirs

Animaparc<ref>Parc animalier et de loisirs</ref> (parc animalier et de loisirs)

Activités sportives

Tennis, pétanque, chasse,

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 82,7 % d'actifs (76,1 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 17,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 95 en 2013 et 65 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 472, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 472 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 71 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

54 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés au Burgaud au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 54
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 9,3 % (5,7 %)
Construction 13 24,1 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 14,8 % (25,9 %)
Information et communication 1 1,9 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 16,7 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 16,7 % (16,6 %)
Autres activités de services 9 16,7 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,1 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 54 entreprises implantées au Le Burgaud), contre 12 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 34 en 2000 puis à 31 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 29 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Halle

La halle se situe dans le quartier du Burgaud nommé « le village », par opposition à « la ville », quartier situé autour de l’église. La date de sa construction est indéterminée. Il semble que les piliers de bois sont situés dans la partie la plus ancienne, alors que les piliers de brique furent ajoutés ultérieurement lors d’un agrandissement de l’édifice en 1837. La halle présente une charpente complexe et une large toiture à quatre pans couverte de tuiles canal. Cette toiture abritait les salles des consuls entre les quatre piliers de bois de la partie centrale. Un des piliers porte encore les traces de l'ancien escalier qui menait à l'étage. Elle fut conçue pour accueillir le marché hebdomadaire et les quatre foires annuelles des Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-. Le Burgaud était un village rural où la plupart des habitants étaient des paysans qui venaient vendre ici leurs productions : céréales, légumes, fruits, volaille et viande. De plus, les terres du village étant pauvres, on y cultivait aussi largement la vigne qui se contente d’un sol médiocre. Une petite rivière, la Nauze, traverse le village et longe la halle. Depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle est recouverte d’une voûte de brique et cachée sous la chaussée.

Église Saint-Jean-Baptiste

La date de construction de l’église Saint-Jean-Baptiste du Burgaud est indéterminée, elle fut dédiée à Saint Léonard à l’origine, puis placée ensuite sous le patronage de Saint Jean Baptiste. Église et place forte à la fois, elle fut équipée de murs crénelés et de meurtrières pour pouvoir fournir un refuge aux villageois menacés. Quatre clefs de voûte furent placées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors du voûtement de l’édifice. Elles rappellent l’existence de la commanderie de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem fondée en 1215. En effet, elles sont ornées du blason du Commandeur Honoré de Grasse et surmontées des insignes de la commanderie. Le portail à voussures situé sur le côté de l’église donnait vraisemblablement accès à la maison du Commandeur. De nombreuses transformations du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècle ont donné à l’église son aspect actuel : ouverture des chapelles, création des fonts baptismaux, maître-autel, mise en place du tambour, portail actuel. Le clocher s’effondra en 1705 et le clocher-mur fut reconstruit en 1721. Il reste une cloche antérieure à la Révolution, les autres cloches furent fondues sous la halle et baptisées en 1822. Une cloche fut remplacée en 1955. Les cinq vitraux de la nef datent de 1911.

Chapelle Notre-Dame-des-Aubets du Burgaud

Connue alors sous le nom de Sainte-Marie d’Onez, la chapelle est mentionnée dans les archives en 1254. Elle dépendait alors de la Commanderie du Burgaud. En 1494, le chevalier Oddet des Ganges bénit la chapelle qui venait d’être reconstruite. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle continuait d’attirer des pèlerins mais, en 1793, l’édifice et les terrains qui en dépendaient, furent vendus comme bien nationaux. En 1802 l’autel de la chapelle, daté de 1705, fut déplacé à l’église du Burgaud, pour y devenir le maître-autel. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la chapelle s’effondrait peu à peu et elle fut acquise par un voisin qui la reconstruisit. Mais elle resta à nouveau à l’abandon, si bien qu’en 1895 elle menaçait ruine. Cependant, de nombreux pèlerins continuaient d’y venir. C’est alors que les habitants des villages alentour ouvrirent une souscription qui permit de bâtir le clocher actuel. En 1948 le diocèse fit l’acquisition du terrain et de la chapelle. Celle-ci fut reconstruite en 1993<ref>Henri Bassas, Les pèlerinages à Notre-Dame dans le diocèse de Toulouse, 1996</ref>,<ref>Marcel Dirat, Notre-Dame des Aubets, 1974, 13 p.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail