Le Bonhomme
Modèle:Infobox Commune de France
Le Bonhomme est une commune française de moyenne montagne située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Bonhommiens et les Bonhommiennes.
Géographie
Situation
La commune est située sur le versant est du massif des Vosges, Modèle:Unité en contrebas du col du Bonhomme situé à 949 mètres d'altitude. La commune est un village de montagne situé sur la RD 415 entre Colmar et Saint-Dié. Elle fait partie du canton de Sainte-Marie-aux-Mines et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé. La commune occupe la partie haute de la vallée de la Béhine, affluent de la Weiss, Modèle:Unité en amont du chef-lieu de canton Lapoutroie. Le Bonhomme est le dernier village du versant alsacien avant de pénétrer dans le département des Vosges. L'étendue du ban du Bonhomme est de Modèle:Unité, dont environ Modèle:Nombre de forêts.
C'est une des 188 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges<ref>Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, Modèle:3e Charte 2012 - 2024</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Lieux et écarts
Cours d'eau
- La Béhine.
Urbanisme
Typologie
Le Bonhomme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,3 %), prairies (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom du bourg provient du latin bono homine en référence à un ermite du nom de Saint Déodat, qui a fondé un ermitage sur la commune du Bonhomme, et par la suite celui du monastère de Jointure à Saint-Dié.
- Gothahus ze Judelinshus, 1317 (origine germanique)
- Judelishuss : maison de Judelin. Judelin était peut-être le responsable d'un hospice situé au Bonhomme et en même temps un douanier, 1317
- Pedagium de Bono homine : l'homme bon serait saint Dié (origine latine), 1343
- Paissaige don Boinhomme (origine romane), 1361
- Güdelinshof en 1441
- Domus Judelin : maison de Judelin, 1394
- Judelshausen, 1476
- Le Bonhomme, 1507
- Diedoltzhusen, 1570
- Diedelbus, 1650
- Diedolshausen (en Allemand), 1566
- Le Bonhomme, 1793<ref name="Cassini"/>
- Diedolshausen/Diedolshofen, 1871-1918
Le premier nom est celui d'un nom allemand, Judo ou Judelin et n'a aucun rapport avec un nom juif. Le troisième nom rappelle saint Déodat et sa bonté. Dans le dialecte alsacien, la ville de Saint-Dié est mentionnée sous le nom de Sankt Diedel.
Histoire
Préhistoire
Le site de la commune du Bonhomme peut, dès la préhistoire, être considéré comme un lieu de passage, puisque l'objet connu le plus ancien date du néolithique et consiste en une lame de silex blond à section triangulaire de 110 mm de long, 30 mm de large, 10 mm d'épaisseur au talon pesant 63 g recueillie dans un terrassement sous la ferme dite de La Roche en 1888. Cette lame, tout d'abord dénommée poignard, est ensuite décrite par E. Gerlach plutôt comme un pic destiné à l'extraction de la roche (dite Roche noire du Bonhomme).
En 1879, quatre haches en bronze sont dégagées dans un ravin sous des pierres au lieu-dit Beauséjour sur le terrain de la Veuve Million par le maire G. Thiriet. Le curé Uhrin lui fait part à cette occasion de la récolte précédente au même lieu de 20 haches semblables qui auraient été vendues comme vieux cuivre. De ces quatre haches déposées dans un musée colmarien, deux sont encore visibles au musée Unterlinden.
Ces haches sont de type Langquaid (site éponyme de Bavière) et datées du bronze ancien (entre 1700 et 1600 av. J.C.).
Antiquité
(B. Prot, 1662).
L'endroit était connu des Romains qui y avaient fait passer la via Petrosa. Cette route romaine venait du col du Bonhomme et conduisait au Grand Trait vers le hameau de Ribeaugoutte à Lapoutroie. Ce village doit son nom de Diedolshausen à saint Déodat, un moine réputé pour sa bonté, qui, à ce que l'on croit, s'y était retiré au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avant d'aller dans le val de Galilée, où il bâtit le monastère de Jointure, à l'endroit où existe aujourd'hui la ville de Saint-Dié. Avec le soutien de Childéric II, roi d'Austrasie, il aurait d'abord parcourut les régions d'Ingersheim, de Kientzheim, de Sigolsheim et d'Ammerschwihr où dans ce dernier village il fut fort mal accepté. Il s'arrêta dans un lieu appelé Wilra et y bâtit un ermitage près d'une source. Ce Wilra devait se situer entre Ammerschwihr et Katzenthal car il existe toujours une fontaine à l'endroit appelée « fontaine de saint Dié ». Il se dirigea ensuite vers Hunawihr où les habitants et le comte Hunon et son épouse Sainte Hune<ref>Sainte Huna, fille d'un duc, s'est marié à Huno de Hunawetyer (Hunawihr). Elle fut canonisée en 1520 à la demande du duc de Wurtemberg, par le pape Léon X. Elle est décédée en 679. Sa fête est célébrée le 15 avril. Sa tombe fut profanée en 1549 par les habitants d'Hunawihr. Jean Ruyr, Antiquités de la Vosge, Modèle:P..</ref> lui offrirent l'hospitalité. Childéric II lui octroya le val de Galilée ainsi que la région de Fraize et Provenchères pour y fonder d'autres cellules monastiques. Avant de se rendre à Saint-Dié, il aurait également fondé un ermitage à Breitenau venant du Chalmont où il aurait rencontré saint Arbogast et saint Colomban et un ermite du nom de Bobolino<ref>Bois l'Abbesse fait aujourd'hui partie de la commune de Lièpvre qui appartenait avant la Révolution à La Vancelle.</ref>. Le nom de Bobolinocella est mentionné dans le diplôme de Charlemagne en 774 où il énumère les biens qu'il lègue à Fulrad. À la suite de tous ces déboires, Déodat se dirigea vers le col du Bonhomme où il continuera son chemin jusqu'au val de Galilée et se désaltéra devant plusieurs fontaines qu'il découvrit au cours de son périple. Il s'arrêta ensuite au pied d'une montagne, appelée Kemberg, et se fixa dans une grotte qui attira de nombreux visiteurs. Il fit construire une petite église dédiée à Notre Dame de Galilée où il fut inhumé, puis ses restes transférés par la suite dans la cathédrale de Saint-Dié.
Apparition du bourg
L'existence du bourg est attestée depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il appartient à cette époque aux comtes d'Eguisheim qui le cèdent aux comtes de Ferrette qui à leur tour le cèdent aux seigneurs de Ribeaupierre, puis il devient un fief des Habsbourg. En 1317, les Ribeaupierre font leur apparition et contrôlent le village. En 1329, le village passe en fief à la famille d'Aveline. Il revint en 1441 aux Ribeaupierre qui resteront maîtres de la localité jusqu'aux traités de Westphalie rattachant l'Alsace à la France en 1648.
La guerre de Trente Ans
Le village est détruit presque entièrement, après avoir été pillé et incendié, lors de la guerre de Trente Ans. Le bourg resta vide pendant plusieurs années.
Dans la mouvance de la France
Avec le traité de Westphalie en 1648, la commune du Bonhomme est rattachée à la France. Après la guerre de Trente Ans, la commune est repeuplée par des gens venus de l'ouest. L'activité agricole repart, ainsi que l'élevage et la production de fromages. En 1828, le roi de France Charles X venant de Strasbourg s'arrête dans le village. Il est accueilli avec enthousiasme par la population toute ravie de cet évènement extraordinaire.
L'activité industrielle
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une entreprise de tissage s'implante dans la commune. De 1839 à 1843, une nouvelle route est construite allant jusqu'au col du Bonhomme, laquelle sera reliée ensuite jusqu'à Lapoutroie entre 1843 et 1858 permettant ainsi de désenclaver la vallée.
L'incendie de 1858
Le bourg est ravagé le Modèle:Date- par un violent incendie. La plupart des maisons sont détruites. Treize maisons furent entièrement détruites dont les toits étaient couverts de chaume.
Le Bonhomme devient allemand
En 1871, Le Bonhomme est annexé par l'Allemagne. Le village a deux noms officiels : tout en gardant son nom français Le Bonhomme, son nom allemand est Diedolshausen.
La Première Guerre mondiale
Le village eut à souffrir des bombardements au cours de la Première Guerre mondiale. Des bombardements ont lieu à la Tête-des-Faux dont des obus atteignent le village. Les Allemands firent construire des fortifications, dont un tunnel d'une longueur d'un kilomètre creusé dans la roche, depuis la roche du Corbeau jusqu'au sommet de la Tête des Faux. Le village est occupé dès le Modèle:Date par les troupes françaises, puis par les troupes allemandes. En 1918, Le Bonhomme redevient français.
Seconde Guerre mondiale
En juin 1940, la commune est intégrée au Troisième Reich allemand. Au cours des bombardements, plusieurs maisons sont détruites. Les jeunes hommes sont enrôlés de force dans la Wehrmacht. La commune retrouve sa liberté le Modèle:Date.
L'industrie en déclin
Depuis la Première Guerre mondiale, l'industrie et l'agriculture déclinent. Le nombre de fermes (70 encore après 1945) a fortement diminué. Aujourd'hui, il en existe encore une vingtaine. Sur le plan industriel, il existait avant la Première Guerre mondiale une usine de textile qui a été rachetée par les Établissements Marchal de Saint-Dié. L'établissement ayant fermé en 1958, c'est une autre société qui a pris la relève avec l'usine Sinpal (Braeker) en 1961. Le Bonhomme se tourne aujourd'hui progressivement vers la forêt et le tourisme.
La vie économique
Le Bonhomme s'étend sur Modèle:Unité comprenant des forêts et des pâturages. L'économie est celle d'un village de montagne : élevage de bovins, activités agricoles, fromageries, etc. En 1945, la commune comprenait encore 70 fermes ; en 1975, on n'en dénombrait plus qu'une vingtaine. Le Bonhomme compte actuellement deux hôtels-restaurants, cinq restaurants, une ferme auberge, sept gîtes ruraux, six meublés. La commune dispose également de treize pistes de ski se situant sur le domaine skiable de la station du Lac Blanc, permettant de pratiquer le ski de fond et le ski alpin, le tout desservi par huit remontées.
Le village
Une partie du village est groupée autour de l'église et de la mairie, mais il existe aussi des résidences construites à flanc des collines, à proximité de la montagne. Ces habitations un peu à l'écart du village, s'expliquent du fait que la commune dispose de nombreuses sources d'où jaillissent une eau pure, qui ont favorisé l'habitat dans des endroits reculés de la commune. Depuis quelques années, de nombreuses fermes à l'abandon ou vendues ont été achetés par des citadins pour y installer des résidences secondaires. Quelques rares habitants du village parlent encore le welche, un patois roman s'apparentant à celui parlé dans les cantons de Lapoutroie-Orbey-Fréland, du Val de Lièpvre et des Vosges, qui remonte à la plus haute antiquité. La population du Bonhomme travaille sur place ou dans les villes plus importantes.
Les mines
À environ un kilomètre du village, sur la route qui va à Sainte-Marie-aux-Mines, il existait des mines qui ne sont plus en exploitation aujourd'hui. Elles contenaient des filons de pegmatite dans le gneiss. Un peu plus loin, on découvre encore aujourd'hui des filons identiques qui se trouvent à diverses épaisseurs. Sur le chemin du Louchpach, vers la route qui va au col du Bonhomme, il existait des filons de pegmatite de 60 centi., avec du mica blanc et de la tourmaline englobant des fragments de 10 à 15 cent, de gneiss. Il existait au Moyen Âge une mine de fer exploitée en 1476 et 1551 par les Ribeaupierre à Yudelshusen. Guillaume de Ribeaupierre loua sa forge contre une redevance de 7 quintaux de fer pour chaque quintaux produits. Il existait à cet endroit cinq fours et une forge de fer. En 1752, on exploitait aussi au Bonhomme une mine de charbon. Au Faurupt, on aperçoit encore du granit renfermant des cristaux de plusieurs centimètres dans le gneiss. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des tentatives d'ouverture de mines de charbon et de fer ont échoué.
Archéologie
Une route romaine traversait le col du Bonhomme jusqu'au Grand Trait vers le hameau de Ribeaugoutte (Lapoutroie)<ref>La voie romaine Langres-Strasbourg sur le territoire de la commune de Portieux (88), par Jean-Marie-Hanus</ref>. En 1879, dans le ravin du Beau séjour on a trouvé quatre haches de bronze ancien qui se trouvent actuellement au musée de Colmar.
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales du Bonhomme<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Le Bonhomme. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal du Bonhomme s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :
En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des achats et charges externes<ref group="Note">Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...</ref> pour Modèle:Euro (49 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 181 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux<ref group="Note">Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.</ref> pour Modèle:Euro (15 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité du Bonhomme<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :
- la taxe d'habitation sans variation 9,13 % ;
- la taxe foncière sur le bâti égale 12,86 % ;
- celle sur le non bâti constante 44,88 %.
La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :
- des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (83 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2009 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2012 ;
- des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour un montant de Modèle:Euro (17 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
Les ressources en investissement du Bonhomme se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :
- fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de Modèle:Euro (16 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2009 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013 ;
- subventions reçues pour Modèle:Euro (16 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 60 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
L'endettement du Bonhomme au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources du Bonhomme.</ref> :
- l'encours de la dette pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">
Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'annuité de la dette pour un montant de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 137 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">
Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2000 et un maximum élevé d'un montant de Modèle:Nobr en 2006.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
Église Saint-Nicolas
Une première église est mentionnée depuis 1317<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Henri de Ribeaupierre céda l'église et l'hôpital au couvent des Clarisse d'Alspach, mais garda l'avouerie. Elles y nommèrent un prêtre chargé de dire la messe et de s'occuper de la population sur le plan spirituel. La paroisse est rattachée au chapitre rural Ultra Xolles Ottonis de l'évêché de Bâle. Le droit de collation appartenait aux seigneurs de Ribeaupierre, qui y possédaient également la dîme. L'église est de style néo-roman construite une première fois dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Le Bonhomme devient une paroisse autonome ; une église placée sous le patronage de saint Nicolas est édifiée. L'église devient trop petite pour accueillir tout le monde. Des travaux sont alors entrepris pour agrandir l'église, qui commencent en 1757 et qui vont prendre une bonne dizaine d'années.
Le Modèle:Date, l'église est endommagée à la suite d'un incendie provoqué par un pétard lancé en l'air, qui retombe sur une toiture en chaume à proximité de l'église et qui communique le feu à d'autres maisons. La maison prenant feu est entièrement brûlée, et communique le feu à d'autres maisons d'habitation de la commune. Le centre du village est touché par le sinistre, y compris le presbytère. À la suite de ce gigantesque incendie, le village et l'église sont reconstruits. Cette dernière est reconstruite le Modèle:Date, mais subit de nombreuses détériorations pendant les deux guerres mondiales. L'orgue de l'église paroissiale Saint-Nicolas a été reconstruit par Joseph Rinckenbach en 1928<ref>Modèle:Base Palissy croix monumentale</ref>,<ref>Inventaire de l'orgue de Saint-Nicolas</ref>.
Chapelle Sainte-Claire
La chapelle Sainte-Claire construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle était édifiée près d'une ferme-auberge servant aux voyageurs traversant les Vosges. Cette chapelle, consacrée à saint Dié, est remplacée en 1788 par un nouvel édifice plus grand et consacré à sainte Claire. Durant la Première Guerre mondiale, cette chapelle est entièrement détruite par les bombardements qui affectent alors la commune du Bonhomme. Une nouvelle chapelle sera ensuite construite. Dans les années 1960, la chapelle sera un lieu de procession, particulièrement pour la fête-Dieu et les Rogations.
Château de Judenbourg
Le château de Judenbourg ou Gutenbourg<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Le Gutenbourg</ref>, situé à 800 mètres d'altitude, sur le flanc nord du village, appartenant au seigneur de Hohnack, Gutenbourg ou Judenbourg, dominait autrefois la route qui conduisait d'Alsace en Lorraine. Il est mentionné dès 1162. Les nobles de Gutenburg sont cités comme vassaux des comtes d'Eguisheim puis de Ferrette jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle où il passa à la famille des Ribeaupierre, et aux Habsbourg en 1329 qui le donnent en fief aux Ribeaupierre. Ses occupants surveillent les passages entre l'Alsace et la Lorraine et lèvent un péage.
Les Ribeaupierre le confient en arrière-fief à la famille lorraine d'Aveline de 1329 à 1441. En 1372, la veuve du seigneur d'Aveline cède la moitié du château aux Ribeaupierre et l'autre moitié en 1441. L'emplacement de ce château occupant un éperon rocheux permettait de surveiller les allées et venues des troupes lorraines qui passaient par le col du Bonhomme. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château revient à la famille Ribeaupierre, qui l'abandonne au siècle suivant.
Ce château est aujourd'hui complètement ruiné. En 1551, le seigneur de Hohnack fit construire dans le village des fonderies d'argent dont les minerais proviennent de Sainte-Marie-aux-Mines. Aujourd'hui, il ne reste plus que des ruines de ce château qui a été détruit avant le 17e siècle.
Monument aux morts
- Les monuments commémoratifs<ref>Le Bonhomme (ancien monument détruit)</ref>,<ref>Le monument aux morts près de l'église, Liste des victimes de 1914-1918, Carré militaire au cimetière communal</ref>,<ref>Première Guerre mondiale et monuments historiques</ref>.
Grotte Notre-Dame de Lourdes
Calvaires
Le Bonhomme dispose de six croix lorraines dont quatre sont disposées au bord de la vieille route qui conduit au col du Bonhomme. L'une d'elles est située au lieu-dit de la Barricade sur le circuit de la chapelle en allant vers le col. Le long du circuit allant à la chapelle, il existe une autre croix dont on distingue à l'arrière-plan la route qui conduit au col des Bagenelles. Ces deux croix paraissent assez anciennes, peut-être du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Une autre croix est située à proximité du col du Bonhomme, près de l'ancienne maison forestière du général Bataille. Une autre croix vers le col est visible au début de la route qui mène au col des Bagenelles. Selon les informations que nous avons pu recueillir, cette croix se trouvait auparavant à côté de l'église, puis a été déplacée au col des Bagenelles et restaurée en 1961.
Tête des Faux (Modèle:Unité)
Dans ce ban se déroulèrent pendant la Première Guerre mondiale de violents combats, surtout à partir de 1915. Un tunnel de plus de Modèle:Unité avait été creusé par les Allemands depuis la roche du corbeau jusqu'au sommet. On y trouve encore aujourd'hui d'importantes fortifications françaises et allemandes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Roche Colas-Pierre
Une roche escarpée nommée « Roche Colas-Pierre » existe au Bonhomme. Selon la tradition, c'est de cet endroit qu'en 1814 Colas-Pierre s'est embusqué pour aller canarder les Cosaques qui passaient par la vieille route, qui était à l'époque la seule route qui allait en Lorraine. La roche Colas Pierre située sur le lieu Rain Colas Pierre apparaît dès 1687 dans des actes notariés du Bonhomme<ref>ADHR 4E122 et 4E47 du Val d'Orbey, cité dans "notariat ancien du Bonhomme" Michel Masson Cercle de généalogie de Mulhouse</ref>.
Cimetière militaire
Modèle:Section vide ou incomplète
Crucifix baroque au hameau de La Chapelle
Modèle:Section vide ou incomplète
Lieux de loisirs
- L'étang du Vallon, lieu de pêche.
- Station de ski.
Personnalités liées à la commune
- Modèle:Lien (1874-1952), juriste, vice-président de l'Académie de droit allemand (1933-35).
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des monuments historiques du Haut-Rhin
- Liste des communes du Haut-Rhin
- Liste des 139 sites funéraires et mémoriaux de la Première Guerre mondiale inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco
Liens externes
- Site de l'Office de Tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Cartographie Le Bonhomme
Bibliographie
- Baquol : L'Alsace ancienne et moderne. Dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, 1865
- Jean-Paul Blatz, « Le clergé paroissial du Bonhomme : paroisse Saint-Nicolas », in Le Clergé séculier et régulier d'Alsace du Moyen Âge à nos jours, vol. 310, Blatz, 2009
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mayer (A) « Der Grenzkamm bei Markirch und Diedolsheusen » in Die Vogesen, 1913, Modèle:P.
- Ruyr : Recherches des sainctes antiquités de la Vosge, Epinal, 1633 In 4°
- Scherlen, Auguste : « Le Bonhomme » in Perle d'Alsace, I, 1926, Modèle:P.
- Schoepflin : Alsatia diplomatica, 2 vol. in-fol, Mannheim, 1772-1854
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Notariat de l’ancien régime 1636 à 1791 Michel MASSON: site: https://www.histoire-pays-welche.org/images/ARCHIVES/GENEALOGIE/LE%20BONHOMME/notariat-ancien-le-bonhomme.pdf