Leimbach (Haut-Rhin)

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Modèle:Infobox Commune de France

Leimbach (prononcé Modèle:API-fr ; en alémanique Laimbàch) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Leimbachois.

Géographie

Leimbach est située à Modèle:Unité d'altitude, elle fait partie du canton de Cernay et de l'arrondissement de Thann-Guebwiller. Le village est situé au sud-ouest de Thann dans un petit vallon, au pied d'une colline, le Kürenburg, sur le ruisseau du Leimbaechle.

C'est une des 188 communes<ref>Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, Modèle:3e Charte 2012 - 2024</ref> du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

La commune est située sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien.

Hydrographie

Modèle:...

Urbanisme

Typologie

Leimbach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Thann-Cernay, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), terres arables (12,9 %), zones urbanisées (11,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

  • Kurrenweg ;
  • Jesuitgut ;
  • Mülhberg ;
  • Birken ;
  • Gabels ;
  • Jungeberg.

Toponymie

  • Leymbach, 1323 ;
  • Leimbach, 1361 ;
  • Leinpach, 1520 ;
  • Leimbach, 1544.

L'origine du nom du village semble provenir de l'ancien haut allemand (althochdeutsch)<ref>Leimbach (Adenau) Leimbach (bei Adenau)#Namensherkunft</ref> Leim = argile et de Bach = ruisseau. La première mention du village remonte à l'année 1182.

Histoire

Leimbach fit partie jadis des terres des comtes de Ferrette, puis des Habsbourg et était inféodé à la commune de Hohenrodern de la seigneurie de Thann avec les villages qui la composaient - Leimbach, Rammersmatt, Hohenrodern et Otzenwiller. Le village fut incorporé à Thann en 1361 et 1368 du point de vue juridique et fiscal. Ses habitants furent élevés au droit de bourgeoisie. Les couvents d'Oelenberg, Lucelle, Saint-Ursanne et Granvalle y possédaient des biens<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La commune a été décorée le Modèle:Date- de la croix de guerre 1914-1918<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918</ref>.

Politique et administration

Élections municipales et communautaires

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Finances communales

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref name="ref_auto_1">Les comptes de la commune Modèle:Lien archive.</ref> :

Équipements et services publics

Modèle:...

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Agriculture

La viticulture se développe dans la commune à partir du Moyen Âge et représente 48% des revenus de la commune en 1826. La surface dédiée à la viticulture atteint son maximum en 1899 avec Modèle:Unité. Elle est réduite à Modèle:Unité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais le vignoble de Leimbach bénéficie depuis le Modèle:Date- d’un classement en appellation d’origine contrôlée et est attesté depuis le Modèle:Date- comme étant la limite sud du vignoble alsacien. En 2004, il restait sept vignerons en activité dans la commune<ref>Modèle:Article</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2015, les taux de fiscalité sont les suivants<ref name="ref_auto_1" /> :

  • taxe d'habitation : 9,45 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,91 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 101,16 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Blaise

Située à la sortie du village en direction de Rammersmatt, il ne subsiste juste encore que quelques vestiges épars, dont le portail de style roman<ref>Les ruines de l'église de Leimbach. L’un des sanctuaires des plus vénérés d’Alsace.</ref>. Citée officiellement dans un document de l'année 1302, l'église semble en tout cas plus ancienne, comme l'attestent des fouilles archéologiques faites sur place et la présence du portail ouest de style roman. Vers 1468, les Suisses saccagent le village et l'église, mais celle-ci sera reconstruite. Lors du soulèvement paysan en 1525, l'église est de nouveau détruite. Avec la guerre de Trente Ans, l'église est à nouveau détruite, puis reconstruite. À la veille de la Révolution, l'université de Fribourg qui a pris la suite des Jésuites du couvent de l'Oelenberg, fait quelques travaux dans le chœur et la tour de l'église. Mais ces travaux furent entravés par la Révolution. En 1835, l'église est équipée d'un orgue installé par le facteur d'orgue Herissé qui sera remanié quelques années plus tard par Callinet. Durant la Première Guerre mondiale, le Modèle:Date, l'église est touchée par plusieurs obus<ref>La réparation des dommages de guerre. La doctrine du service des Monuments historiques en 1919 : L’exemple de l'église Saint-Blaise de Leimbach</ref> et détruite par un incendie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Reconstruite dès 1920, l'église est finalement implantée sur un autre lieu puis consacrée le Modèle:Date sous le patronage de saint Blaise<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'orgue de la nouvelle église a été réalisé en 2000 par Claude Jaccard<ref>Leimbach, St Blaise Claude Jaccard</ref>.

Chapelle de Notre-Dame de la Heiden

Sur la carte Cassini, cette chapelle est connue sous le nom de Notre Dame sur la Haite. La date exacte de sa construction n'est pas connue<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Un inventaire de l'abbaye d'Oelenberg daté de 1666 signale cette chapelle. L'édifice est de taille modeste et est de forme rectangulaire terminée par une abside semi-circulaire. Pendant la Révolution, la chapelle fait l'objet de menaces car des prêtres réfractaires y célébraient la messe en dépit de l'interdit des autorités de l'époque. Finalement, la chapelle ne sera pas détruite. La commune ayant préféré à l'époque, pour préserver cette antique chapelle, la céder pour servir d'abri au garde-champêtre de la commune.

Autres sites et monuments

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Les armoiries ont été créées en 1980. Le portail rappelle l'ancienne église détruite pendant la guerre 1914-1918. La crosse est en relation avec l'appartenance au couvent d'Oelenberg.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

Notes

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Références

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Cartes

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Modèle:Palette Pays Thur Doller Modèle:Portail