Palme d'or
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Récompense
La Palme d'or est la récompense suprême décernée par le jury officiel du Festival de Cannes. Elle est accordée au meilleur film de la sélection officielle, élu parmi ceux en compétition. Ce prix est décerné sous cette appellation à partir de 1955, succédant au Grand Prix du Festival international du film qui est décerné à partir de 1946.
Le symbole de la Palme est tiré des armes de la ville de Cannes Modèle:Incise.
Historique
Récompense précédente et création
Initialement envisagée comme « Coupe Lumière », du nom du président d'honneur du « festival du monde libre », pour s'opposer à la coupe Mussolini de la Mostra de Venise<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, la plus haute récompense du Festival de Cannes s'appelle à l'origine le « Grand Prix du Festival international du film » et est décernée à un réalisateur sous la forme d'un diplôme et d'un trophée signé d'un artiste contemporain<ref name="La Palme d'or : histoire d'une prestigieuse récompense">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gralon, « La Palme d'or : histoire d'une prestigieuse récompense », consulté le 4 juillet 2011.</ref>.
L'histoire de la Palme d'or commence dans les années 1950<ref name="Petite histoire de la Palme d'or">Modèle:Lien web</ref>.
En 1954, à l'initiative de Robert Favre Le Bret, les organisateurs chargent plusieurs joaillers de concevoir une distinction reprenant, comme symbole de victoire, le motif de la feuille de palmier des armes ancestrales de la vieille cité cannoise<ref name="Petite histoire de la Palme d'or"/>, elles-mêmes issues du blason abbatial et de la légende de saint Honorat. À l'approche de l'an Mil, le village de Cannes fut cédé à l'abbaye de Lérins dont la palme était l'emblème en référence au palmier sur lequel grimpa le saint pour que la mer puisse nettoyer l'île des serpents qui l'infestaient. Elle rappelle aussi la palme bénie que rapportaient les Cannois en revenant du pèlerinage annuel aux îles de Lérins<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Le projet retenu est celui de Lucienne Lazon. Sa feuille de palmier repose sur un socle en terre cuite réalisé par le sculpteur Sébastien. Une fois élaborée, la récompense prend le nom de « Palme d'or » en 1955 et revient, pour la première fois, à l'Américain Delbert Mann pour le film Marty<ref name="Petite histoire de la Palme d'or"/>.
Le nouveau prix ne fait pas l'unanimité : il est décerné jusqu'en 1963 et le conseil d'administration revient au « Grand Prix du festival » avec la formule diplôme-œuvre d'art<ref name="Petite histoire de la Palme d'or"/>. En 1975, la Palme d'or est définitivement réhabilitée mais son appellation n'est officialisée que cinq ans plus tard<ref name="Petite histoire de la Palme d'or"/>. Elle devient le logo du festival au cours des années 1980<ref name="Petite histoire de la Palme d'or"/>. Sa configuration évolue avec le temps : elle passe notamment d'un socle arrondi à un socle pyramidal en 1984<ref name="La Palme d'or : histoire d'une prestigieuse récompense"/>.
Elle est ensuite modernisée en 1992 par Thierry de Bourqueney puis en 1997 par Caroline Gruosi-Scheufele, présidente de la joaillerie suisse Chopard qui depuis cette date, a l'exclusivité de sa réalisation ainsi que celle des deux palmettes, remises en prix d'interprétation à deux comédiens<ref name="Petite histoire de la Palme d'or"/>. Les autres prix de la compétition officielle sont décernés sous forme de diplômes (papier parchemin enroulé autour d'un ruban rouge). La palme pèse Modèle:Unité d'or jaune et mesure Modèle:Unité de long pour Modèle:Unité de large. Son coût est estimé à un peu plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est travaillée à partir d'un lingot d'or de 18 carats (75 % d'or et 25 % d'alliage de cuivre et d'argent), coulé à 760°C dans un moule en plâtre où a été préalablement placée une copie en cire qui fond sous l'effet de la chaleur mais laisse son empreinte<ref>Modèle:Vidéo, Youtube « Mains et Merveilles - La Palme d'Or par Marc Couttet (TV5 Monde) », consulté le 15 septembre 2012.</ref>,<ref name="Lepoint2014">Modèle:Article.</ref>. La palme est ensuite limée, ciselée et polie puis fixée avec sa tige légèrement courbée et ses 19 folioles sculptées sur un coussin en cristal d'un kilogramme, taillé en diamant. Pour 2022, le cristal est remplacé par un quartz rose<ref name="RTBF">Modèle:Lien web</ref>. Le trophée est alors placé dans un écrin en maroquin bleu<ref name="Petite histoire de la Palme d'or"/>. Plus de 40 heures de travail sont nécessaires à sa réalisation<ref name="Lepoint2014"/>. La palme est fournie gracieusement par le joaillier qui la garde dans ses coffres jusqu'au dernier moment. Une copie à l'identique est toujours conservée en cas d'accident matériel ou d'attribution ex-æquo. Le nom de son récipiendaire est annoncé en dernier lors de la proclamation du palmarès<ref name="La Palme d'or : histoire d'une prestigieuse récompense"/>. En 2014, Chopard abandonne l'or recyclé habituel et se lance dans la fabrication de la première palme équitable, certifiée Fairmined, en collaborant avec deux coopératives du désert d'Atacama, au Chili, qui exportent l'or vers la Suisse pour la confection de la récompense<ref name="Lepoint2014"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2017 et en 2022, pour les éditions anniversaires du festival, la palme est incrustée de diamants<ref>Modèle:Lien web (Photo de la Palme 2017)</ref>,<ref name="RTBF"/>.
Prestige critique et commercial
Considérée comme l'une des distinctions cinématographiques les plus importantes, son attribution comprend des enjeux artistiques, financiers et médiatiques majeurs : gage de qualité pour le public français et international, elle permet à son lauréat d'obtenir une renommée mondiale, de trouver facilement un distributeur et de multiplier par dix, voire par cent le nombre de spectateurs en salles<ref name="Le Figaro, « La Palme d'or fait souvent recette »">Modèle:Lien web.</ref> même si ce boom de fréquentation est moins évident dans les années 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cumul avec d'autres prix
Lors du Festival 1988, l'interprétation de Max von Sydow est mentionnée par Ettore Scola, président du jury, pour l'attribution de la Palme à Pelle le Conquérant de Bille August<ref>Palme d'or à Bille August pour Pelle le Conquérant sur ina.fr.</ref>. De même, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, les comédiens d'Amour de Michael Haneke, sont cités par les jurés pour leur contribution fondamentale au film, en 2012<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2013, Steven Spielberg et son jury obtiennent une dérogation exceptionnelle pour que le prix co-distingue à la fois le réalisateur Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales de La Vie d'Adèle : Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il n'est d'ailleurs pas rare de voir les films palmés recevoir des nominations puis des récompenses lors de la Cérémonie des Oscars à Hollywood, l'année suivante (Marty, Orfeu Negro, Un homme et une femme, Le Tambour, Pelle le Conquérant, La Leçon de piano, Le Pianiste, Amour, Parasite...) ou dans leurs propres récompenses locales<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Faits remarquables
Bien que le festival ne consacre sa compétition qu'aux films de cinéma, certaines palmes étaient initialement destinées à être diffusées à la télévision, en téléfilm ou mini-série. Quelques fois, cette diffusion eut lieu avant la sélection cannoise, car le festival autorise (hors films français) les sorties locales. C'est le cas de Padre Padrone<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Les Meilleures Intentions<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Elephant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deux documentaires ont été consacrés par la récompense suprême, Le Monde du silence et Fahrenheit 9/11<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La palme n'est allée pour l'instant qu'à trois réalisatrices : Jane Campion en 1993, pour La Leçon de piano, Julia Ducournau en 2021, pour Titane et Justine Triet en 2023 pour Anatomie d'une chute<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
À ce jour, neuf metteurs en scène ont réussi à l'obtenir à deux reprises : Francis Ford Coppola, Bille August, Emir Kusturica, Shōhei Imamura, les frères Dardenne, Michael Haneke, Ken Loach et Ruben Östlund. Le réalisateur suédois Alf Sjöberg a également obtenu deux fois la récompense suprême du festival de Cannes, mais il ne s'agissait pas encore de la Palme d'or.
En 2018, Le Livre d'image, réalisé par Jean-Luc Godard, reçoit une Palme d'or spéciale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Palme d'or de l'édition 1939
Pacific Express (Union Pacific) avait été sélectionné dans la compétition de 1939, lors de ce qui aurait dû être la toute première édition du Festival de Cannes, organisée à l'instigation de Jean Zay et présidée par Louis Lumière. La compétition comptait parmi les films français L'Enfer des anges de Christian-Jaque, La Charrette fantôme de Julien Duvivier, La Piste du Nord de Jacques Feyder et L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli puis, parmi les longs métrages étrangers, Le Magicien d'Oz de Victor Fleming, Au revoir Mr. Chips de Sam Wood, Boefje de Douglas Sirk, Lénine en 1918 de Mikhaïl Romm et Les Quatre Plumes blanches de Zoltan Korda. La déclaration de guerre du Royaume-Uni et de la France à l'Allemagne nazie en septembre 1939, à la suite de l'invasion de la Pologne, provoqua l'annulation immédiate de la manifestation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le festival ne put avoir lieu qu'en 1946, après le second conflit mondial<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour le Modèle:55e du festival, en 2002, un jury, présidé par l'écrivain Jean d'Ormesson et composé de Dieter Kosslick, Alberto Barbera, Lia van Leer, Ferid Boughedir et Raymond Chirat, eut pour tâche de départager les films sélectionnés en 1939, avec 63 ans de retard. Sept films parmi les 32 de la sélection originelle furent jugés. La Palme d'or fut décernée à l'unanimité et à titre posthume à Cecil B. DeMille pour Union Pacific. Judy Garland et Michèle Morgan reçurent quant à elles une mention spéciale pour le meilleur espoir féminin, respectivement pour Le Magicien d'Oz et La Piste du Nord <ref>site officiel du Festival de Cannes, « La Palme d'or de 1939 ».</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, le festival Cannes 1939, organisé à Orléans, est allé plus loin puisqu'il a projeté tous les films prévus pour cette première édition annulée et a décerné un palmarès. Toutefois, la Palme d'or y a été remplacée par un « Grand prix Jean-Zay Cannes 1939 », décerné cette fois à Monsieur Smith au Sénat, de Frank Capra, également primé pour l’interprétation masculine de James Stewart et par un Prix du jury lycéen<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parité
La Néo-Zélandaise Jane Campion fut pendant 28 ans la seule femme ayant reçu la Palme d'or, pour La Leçon de piano en 1993, en la partageant avec le cinéaste chinois Chen Kaige qui l'a obtenue pour Adieu ma concubine<ref name=parité>Modèle:Lien web</ref>. En 2021, Julia Ducournau devient la deuxième femme couronnée avec Titane<ref name=":0" />, et la première femme à la remporter seule. L'édition 2023 récompense pour la troisième fois une femme : Justine Triet, pour Anatomie d'une chute.
Sur la vingtaine de films choisis chaque année, il n'y a jamais eu plus de cinq femmes en compétition, 2022 étant un record absolu avec vingt-un hommes et cinq femmes concourant pour la Palme d'or<ref name=parité/>.
Critiques
Les critiques peuvent être consécutives au choix du jury, qui ne récompense pas forcément le favori des festivaliers et de la presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est reproché que la Palme d'or consacre certains réalisateurs pour des films considérés comme faibles ou mineurs dans leurs filmographies<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Vidéo Ina.fr, « Spécial Cannes 1994 », émission animée par Serge Toubiana, consulté le 20 novembre 2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Culture">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Slate 2015">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le jury s'est vu parfois reprocher d'avoir été sensible à l'actualité politique, pour le choix de L'Homme de fer (essor de Solidarność en Pologne communiste)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Culture"/>, Fahrenheit 9/11 (opposition au président George W. Bush)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Culture"/> et La Vie d'Adèle (adoption en France de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le règlement limite les potentiels conflits d'intérêts en interdisant qu'un juré participe à un des films de la compétition. Mais malgré ces précautions, des articles de presse ont dénoncé le caractère de jurés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> et de présidents du jury « tyranniques » (Kirk Douglas en 1980<ref>L'acteur fit pression avec un passage en force sans consulter ses collègues pour distinguer All that Jazz quand le jury avait voté pour récompenser Kagemusha (Modèle:Lien web).</ref>, Roman Polanski en 1991<ref>G. Jacob, La vie passera comme un rêve, chapitre 54 « Till l'espiègle (un cas d'école) », page 292.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Isabelle Adjani en 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ou des connivences par rapport aux collaborations passés (David Lynch en 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>, Isabelle Huppert en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Palmarès
Grand Prix du Festival international du film (1946-1954)
Les films ci-dessous ont remporté le « Grand Prix du Festival international du film », qui est l'équivalent de la Palme d'or jusqu'en 1954.
Palme d'or (depuis 1955)
Le principal prix du Festival de Cannes prend le nom de Palme d'or à partir de 1955.
<references group="note" />
Statistiques
Récompenses multiples
Par réalisateur
Dix réalisateurs (en comptant le duo des frères Dardenne) ont remporté deux fois la Palme d'or (ou le Grand Prix, selon les périodes concernées) :
- Bille August : Pelle le Conquérant (1988) et Les Meilleures Intentions (1992)
- Francis Ford Coppola : Conversation secrète (1974) et Apocalypse Now (ex-aequo, 1979)
- Luc et Jean-Pierre Dardenne : Rosetta (1999) et L'Enfant (2005)
- Michael Haneke : Le Ruban blanc (2009) et Amour (2012)
- Shōhei Imamura : La Ballade de Narayama (1983) et L'Anguille (ex-aequo, 1997)
- Emir Kusturica : Papa est en voyage d'affaires (1985) et Underground (1995)
- Ken Loach : Le vent se lève (2006) et Moi, Daniel Blake (2016)
- Alf Sjöberg : Tourments (Grand Prix, ex æquo avec dix autres films) (1946) et Mademoiselle Julie (ex-aequo, 1951)
- Ruben Östlund : The Square (2017) et Sans filtre (2022)
Par pays
Classement des pays récompensés par le Grand prix du festival (de 1939 à 1954 et de 1964 à 1974) puis la Palme d'or (de 1955 à 1963, et depuis 1975) :
Pays | Palmes d'or | Grands prix | Total |
---|---|---|---|
Modèle:Nobr | 13 | 9 | 22 |
Modèle:Pays | 11 | 6 | 17 |
Modèle:Pays | 5 | 7 | 12 |
Modèle:Pays | 4 | 6 | 10 |
Modèle:Japon | 4 | 1 | 5 |
Modèle:Pays | 2 | 2 | |
Modèle:Pays | 3 | 2 | 5 |
Modèle:Pays | 2 | 1 | 3 |
Modèle:Pays | 2 | 2 | |
Modèle:Pays | 2 | 2 | |
Modèle:Pays | 2 | 2 | |
Modèle:Pays | 2 | 2 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | 2 |
Modèle:Pays | 2 | 2 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | 2 |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 | |
Modèle:Pays | 1 | 1 |
Cumuls
La Palme d’or a par moments été accompagnée d’autres prix décernés par le jury officiel.
Au début des années 2000, il est décidé que, comme pour l'œuvre récompensée du Grand Prix ou du Prix de la mise en scène, le film lauréat de la Palme d'or ne peut plus obtenir d’autres récompenses. L'attribution d'un prix ex-æquo à deux films n'est plus applicable à la palme. Cette dernière ne peut donc revenir désormais qu'à un seul long métrage. Cette limite ne vaut que pour la sélection officielle, les prix décernés par d’autres institutions ou d'autres jurys (comme le Prix FIPRESCI ou le Prix du jury œcuménique) ne sont pas concernés.
Avec le Prix de la mise en scène
- 1991 : Joel et Ethan Coen pour Barton Fink
- 2003 : Gus Van Sant pour Elephant
Avec un prix d’interprétation masculine ou féminine
- 1953 : Charles Vanel pour Le Salaire de la peur
- 1982 : Jack Lemmon dans Missing
- 1989 : James Spader pour Sexe, Mensonges et Vidéo
- 1991 : John Turturro pour Barton Fink
- 1992 : Pernilla August pour Les Meilleures Intentions
- 1993 : Holly Hunter pour La Leçon de piano
- 1996 : Brenda Blethyn pour Secrets et Mensonges
- 1999 : Émilie Dequenne pour Rosetta
- 2000 : Björk pour Dancer in the Dark
Box-office français
La Palme d'or peut quelquefois être un gros succès au box-office. Certains films d'auteurs arrivent à dépasser le million de spectateurs, objectif rarement atteint sans la médiatisation engendrée par le Festival de Cannes.
Notes et références
Voir aussi
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale
Articles connexes
- Liste des prix décernés au Festival de Cannes
- Grand prix du Festival de Cannes
- Box-office français des films primés à Cannes depuis 1994
- La Légende de la Palme d'or, documentaire de 2015 consacré à la Palme d'or et aux réalisateurs qui l'ont reçue.
Liens externes
- Site officiel du Festival de Cannes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Festival de Cannes par année sur l'Internet Movie Database
- Le Festival de Cannes par année sur Allociné
- Critiques des films palmés à Cannes sur aVoir-aLire
- Étude des génériques des films Palme d'Or par A.Tylski (émission Blow Up)