Fakarava

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Modèle:Infobox Île

Fichier:Reserve biosphere fakarava.png
Carte de la réserve de biosphère de la commune de Fakarava.

Fakarava, également appelé Havaiki-te-araro<ref name=JPS>Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, Modèle:Vol, no 4, décembre 1899, Modèle:Pp..</ref>, est un atoll situé dans les îles Tuamotu en Polynésie française dans le sous-groupe des îles Palliser. Celui-ci est le chef-lieu de la commune de Fakarava. Depuis 2016, Fakarava fait partie des sept atolls (avec Aratika, Kauehi, Niau, Raraka, Taiaro et Toau) classés réserve de biosphère par l’UNESCO<ref name="MAB">Réserve de biosphère de la commune de Fakarava, MAB France, consulté le 3 mars 2019.</ref>. Fakarava est aujourd’hui mondialement reconnu pour la plongée sous-marine, qui constitue le vecteur économique principal de l’île.

Géographie

Situation

Fichier:Fakarava-rotoava.jpg
Vue du lagon de Fakarava près du village de Rotoava.

Fakarava est situé à Modèle:Unité au nord-est de Tahiti. C'est un atoll de Modèle:Unité de longueur et Modèle:Unité de largeur maximales pour une superficie des terres émergées de Modèle:Unité. Son lagon est le deuxième plus grand de toute la Polynésie française (après celui de Rangiroa) et s'étend sur Modèle:Unité. Il est accessible par deux passes :

  • Garuae (au nord), la plus grande passe de la Polynésie française (Modèle:Nombre de large) ou (Modèle:Unité)
  • Tumakohua, appelée aussi Tetamanu (au sud)

Géologie

D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de Modèle:Unité) du sommet d'un très petit mont volcanique sous-marin homonyme, qui mesure Modèle:Unité depuis le plancher océanique, formé il y a environ Modèle:Unité/2 d'années<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fakarava Seamount sur le catalogue Seamount de earthref.org</ref>.

Démographie

En 2017, la population totale de Fakarava est de 844 personnes<ref name="ISPF2017"/>,<ref name="APF">Atlas de Polynésie : Fakarava, Direction des ressources marines du Gouvernement de la Polynésie française, consulté le 27 février 2019.</ref> principalement regroupées dans le village de Rotoava, au nord-est ; son évolution est la suivante :

1983 1988 1996 2002 2007 2012 2017
224 248 467 712 852 824 844
Sources ISPF<ref>Population, naissances et décès entre deux recensements (RP), Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.</ref> et Gouvernement de la Polynésie française.

Histoire

Peuplement polynésien et découverte par les Européens

L'atoll est mentionné pour la première fois par un Européen, le Modèle:Date par le navigateur russe Fabian Gottlieb von Bellingshausen<ref name="Bonvallot">Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, éditions de l'IRD, 1994, Modèle:ISBN, Modèle:Pp..</ref>,<ref>Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> qui lui donne le nom de l'île Wittgenstein<ref name=JPS/>. Il est visité par le marin britannique Ireland le Modèle:Date-, qui le mentionne sous le même nom, puis le Modèle:Date- par son compatriote Robert FitzRoy, ainsi que par le navigateur français Jules Dumont d'Urville en Modèle:Date-<ref name="Bonvallot"/>.

Période contemporaine

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Fakarava devient un territoire français peuplé d'environ Modèle:Nombre, qui développe une petite production d'huile de coco (d'environ Modèle:Unité/2 par an vers 1860) mais devient, du fait de son positionnement géographique et du havre maritime qu'offre son lagon, l'un des centres principaux du commerce de cette ressource et de production de nacre<ref>Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, Modèle:P..</ref>. L'atoll a été évangélisé par Honoré Laval en 1849 : l'église de Rotoava a été bénie en 1850 et celle de Tetamanu qui date de 1874 a été construite en corail.

L'atoll est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle partagé en deux districts : Tehatea et Tetamanu. En 2016, Fakarava est intégré à la réserve de biosphère par de l'UNESCO créée en 1977<ref name="MAB"/>.

Économie

Fakarava développe une activité de perliculture – autorisée dans Modèle:Unité (et cinquante lignes de collectage de naissain) de la partie nord-est du lagon près de Rotoava – et de pêche aux holothuries dans la partie orientale du lagon pour l'exportation vers l'Asie<ref name="APF"/>.

L'atoll possède un aérodrome pourvu d'une piste de Modèle:Unité de longueur, permettant le développement touristique de l'ensemble des atolls rattachés à la commune de Fakarava. Il accueille, en moyenne, environ 850 vols et de 25 000 à 30 000 passagers par an, dont 20% en transit, en faisant l'un des plus fréquentés de la Polynésie française<ref>Statistique de l'aérodrome de Fakarava, Union des aéroports français, consulté le 28 février 2019.</ref>.

L'aterrage du câble sous-marin Natitua et sa mise en service en Modèle:Date- permet à Fakarava d'être relié à Tahiti et à l'internet mondial à haut-débit<ref>« Numérique en Polynésie : Le câble domestique Natitua est entré en service », outremers360.com, 19 décembre 2018.</ref>.

Faune et flore

Les eaux de Fakarava abritent des coraux et tous les poissons des Tuamotu comme loches, mérous, barracudas, raies aigle, raies manta, requins marteau, requins tigre, requins pélagiques, thons à dents de chien ainsi que des tortues et des dauphins.

L'atoll accueille également une population endémique de Chevaliers des Tuamotu<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Review of the protected areas system in Oceania Arthur L. Dahl, IUCN Commission on National Parks and Protected Areas, United Nations Environment Programme, éd. IUCN, 1986, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Expéditions scientifiques

Deux expéditions scientifiques ont été menées à Fakarava par l'équipe de Laurent Ballesta, dans le cadre des expéditions Gombessa<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gombessa 2, menée à Fakarava en 2014, sur la reproduction des mérous marbrés de l'espèce Epinephelus polyphekadion, en particulier leur rassemblement et leur comportement avant et surtout pendant la ponte annuelle des femelles à la sortie de la passe de Tumakohua (celle au sud du lagon) lors des deux pleines Lune de juin et de juillet<ref>Expérience Gombessa II.</ref>,<ref>Le Mystère mérou, documentaire (90 min) de Gil Kebaïli et Laurent Ballesta, Les Films d'ici/Arte France, 2015.</ref>.

Gombessa 4, menée en 2017, est la continuité de la précédente, et se concentre sur la densité inhabituelle de requins gris de récifs (plus de 700), dans la même passe de Tumakohua à la même période. La mission a étudié l'organisation sociale des requins au sein d'une horde.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Vidéographie

Liens externes

Modèle:Liens

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