Omraam Mikhaël Aïvanhov

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Mikhaël Ivanoff dit Omraam Mikhaël Aïvanhov (en bulgare : Михаил Димитров Иванов, translittération scientifique Mihail Dimitrov Ivanov) (Modèle:Date de naissance, Srptsi, Vilayet de Monastir, alors Empire ottoman - Modèle:Date de décès, Fréjus, France) est un ésotériste bulgare, fondateur de la Fraternité blanche universelle (déclinaison de la « Fraternité blanche » de Peter Deunov, et qui s'implante notamment en France, en Suisse et au Canada), laquelle le décrit comme un « philosophe, pédagogue et maître spirituel »<ref group="FBU">Omraam Mikhaël Aïvanhov sur le site de la FBU canadienne</ref>.

Biographie

Enfance

Mikhaël Ivanoff naît le 31 janvier 1900 dans le petit village de Srptsi, qui se trouve près de Bitola, dans la région de Macédoine, successivement incluse, durant sa présence, dans l'Empire ottoman (1389-1912), le royaume de Serbie (1912), le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (1918) et le royaume de Yougoslavie (1929).

Selon sa biographe, sa famille, bulgare, est très modeste<ref group="FBU" name="frenette">Modèle:Ouvrage</ref>, le père, Ivan Dimitrov, est gérant à Varna d'un commerce de charbon de bois distant de plus de Modèle:Unité du village. Après le pillage du village par les Grecs en 1907, Dolia, la mère de Mikhaël, décide que la famille doit rejoindre son mari et s'installe à Varna, sur les rives de la mer Noire, à l'Est de la Bulgarie.

Formation spirituelle

Modèle:Refnec. À l'âge de treize<ref name="Riffard"/> ou dix-sept<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ans, à Varna, Mikhaël Ivanoff rencontre le maître spirituel Peter Deunov dont il va suivre l'enseignement ésotérique chrétien.

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Mikhaël Ivanoff en 1937

Selon le professeur Lee IrwinModèle:Refsou, c'est en 1917, à la suite d'expériences mystiques intervenues dans sa seizième année, que Modèle:Qui Ivanoff rencontre à l'âge de dix-sept ans le professeur spirituel (terme bulgare signifiant « enseignant » : Uchitelyat) Beinsa Douno, pseudonyme de Peter Deunov, qui « devint son enseignant spirituel pendant les vingt années suivantes »<ref>Lee Irwin, in "The Participatory turn. Spirituality, Mysticism, Religious Studies", State University of New-York Press, 2008, Modèle:P.</ref>.

L'indication de cette formation spirituelle se retrouve dans plusieurs autres analyses, notamment dans L'occultisme à Paris, de Pierre Geyraud<ref>L'occultisme à Paris, Pierre Geyraud, éditions Emile Paul, Paris, 1953, Modèle:P.. « Monsieur Michaël Ivanoff, dit Michaël le Bulgare, et que ses disciples appellent frère Michaël a lui-même pour Maître un Sage qui résidait en Bulgarie, à Sofia, Peter Deunow ».</ref>, et dans L'anthologie de l'ésotérisme occidental de Pierre Riffard<ref>Pierre Riffard, Anthologie de l'ésotérisme occidental. Section "O.M. Aïvanhov (1947) : un Maître. « Ivanoff célèbre ce "Maître vénéré et bien aimé Peter Deunov, messager lumineux du Soleil, esprit pur et vaste comme l'univers ». Modèle:P.. Ed. Robert Laffont, 1990.</ref>.

Départ pour la France

Deunov l'envoie ensuite en France afin de préserver son œuvre de la menace communiste<ref name="Riffard"/> et Mikhaël quitte son poste de directeur de collège près de Sofia, et ses proches.

Arrivé en France le 22 juillet 1937, il perfectionne sa connaissance du français en écoutant les gens et la radio, en allant au cinéma et au théâtre. Il donne sa première conférence publique à Paris le 29<ref name="hristova">Milka Andonova Hristova, Les nouveaux mouvements religieux, défi pour l'église orthodoxe bulgare, thèse de doctorat, Université de Fribourg, 2007 lire en ligne</ref> ou le 31 janvier 1938, à la Salle du Luxembourg, place de la Sorbonne. On l'appelle « frère Michaël »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ses conférences sont sténographiées et seront publiées ultérieurement.

Seconde Guerre mondiale et suites

La guerre rendant impossibles les réunions publiques, le groupe qui l'entoure loue en 1942 une maison à Sèvres dans le jardin de laquelle, presque tous les matins, ils suivent le lever du soleil avant d'écouter parler Mikhaël Ivanoff<ref group="FBU">Modèle:Ouvrage</ref>. En 1947, ils achètent une villa à l'abandonModèle:Refnec, renommée « Izgrev » (« lever de soleil », en bulgare) dans le haut de la ville de Sèvres. C'est là qu'il vivra de nombreuses années et que se trouvera plus tard le siège de la Fraternité blanche universelle<ref group="FBU">Izgrev sur le site de la FBU</ref>.

Après la guerre, le lieutenant-colonel Lagarde signe un certificat attestant de son engagement dans la Résistance à partir de 1943<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1945, il apprend le décès de Peter Deunov, alors qu'il voulait préparer sa venue en France.

En 1946, un premier recueil des conférences de 1938 est publié sous le titre Amour, Sagesse, Vérité, avec une introduction de Lanza del Vasto.

Condamnation

En 1947, « un aventurier qui se faisait appeler prince Cherenzi Lind, Maha Chohan (Grand chef) et Suprême Régent du Royaume de l'Agartha »<ref group="FBU">Mikhaël Aïvanhov, L'alchimie spirituelle, préface du Maha Chohan, Paris, Éditions Izgrev, collection de l'École divine, 1947, 259 p.</ref>,<ref>Point de vue, no 140, 20 novembre 1947. O. Cherenzi-Lind, Tourmente et Terreur sur le monde, Montrouge, Éditions de l'Agartha, 1948, 166 p.</ref>, soupçonné par la police d'être un ancien nazi passé au service des Soviétiques<ref name="express">Modèle:Article</ref>,<ref name="dailymail">Modèle:Article</ref>, se lie avec Mikhael Ivanoff avec qui il entretient des « relations cordiales » : ils reçoivent ensemble à Sèvres, d'après Pierre Péan<ref name="pean">Pierre Péan, La Diabolique de Caluire, , chapitre X Lire en ligne</ref>, et ils organisent ensemble le « Congrès Spirituel de Grande Fraternité blanche universelle ». Leur rupture violente provoque la dénonciation par le « Maha Chohan » de la Fraternité blanche universelle à la police<ref name="meyer">Modèle:Ouvrage</ref> (cela ne l'empêche pas d'être interdit de séjour en 1950<ref name="express" />) ; la raison serait que Mikhael Ivanoff aurait refusé d'être un agent soviétique<ref>Modèle:Article</ref>Modèle:Refconf.

Arrêté le 21 janvier 1948, connu d'après Pierre Péan, « pour des pratiques alliant occultisme à la sexualité la plus débridée<ref name="pean"/> », mais sur base, selon Pierre A. Riffard, de « faux témoignages »<ref name="Riffard">Modèle:Ouvrage</ref>, Mikhael Ivanoff est condamné le 17 juillet 1948 à quatre ans de prison et dix ans d'interdiction de séjour<ref name="enfant">L'enfant d'abord, juillet-août 1990, Modèle:N° : "Maternités sous influence des sectes" lire en ligne</ref> par la Modèle:12e correctionnelle de Paris, pour « excitation de mineures à la débauche »Modèle:Refsou (on parle de « viols »<ref>Continental Daily Mail, 17.02.1950</ref>,<ref name="enfant" />,<ref>Renaud Marhic et Alain KerLidou, Sectes et mouvements initiatiques en Bretagne, Rennes, Terre de brume, 1996. G. Feuerstein, o.c., Modèle:P., 305.</ref> — « quatre jeunes danseuses » pour Pierre Péan<ref name="pean" />).

En février 1950, Walter Farr, du Daily Mail, rapporte que la police et le contrespionnage français seraient convaincus que les preuves ont été fabriquées par les communistes bulgares<ref name="dailymail" />. Le jugement est réformé en appel le 24 mars 1950, et il est condamné pour « outrage public à la pudeur », ce qui réduit la peine à 30 mois d'emprisonnementModèle:Refsou. Il est donc libéré ce jour-là de la prison du camp de la Châtaigneraie, à La Celle Saint-Cloud, après deux ans de détention<ref name="enfant" />,<ref name="frenette" group="FBU" />. Le garde des sceaux aurait, selon la FBU, envoyé une lettre d'excuses pour « avoir illégalement influencé la décision du juge » qui l'avait condamné<ref group="FBU">Louise-Marie Frenette, La vie d'un Maître en Occident, Éditions AdA, Québec, Canada, 2008, Modèle:P..</ref>. Les disciples de Mikhaël Ivanoff interviennent dès 1962 pour témoigner en sa faveur dans la presse<ref>Modèle:Article</ref>.

Le centre du Bonfin

Mikhaël Ivanoff fonde, en 1953 dans l’arrière-pays de Fréjus, « un centre de ressourcement spirituel, un lieu d’étude et d’application des vérités initiatiques, et surtout un foyer de vie fraternelle », le centre du Bonfin, dans un endroit « peu facile d’accès à l’époque, mais toujours ensoleillé »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mikhaël Ivanoff reprend ainsi son activité d'enseignement jusqu'à son départ pour l'Inde.

En Inde

Le 11 février 1959, il part pour l'Himalaya, le Cachemire, Gulmarg, Calcutta, Tiruvannamalaï, Ganeshpuri. Selon son témoignage, il rencontre en Inde différents maîtres spirituels, dont Mā Ānanda Moyī (1896-1982), Spiwāmi Nityananda (1896-1961), Anāgārika Govinda (1898-1985), swāmi Shivananda (1887-1963), et surtout, le 17 juin 1959, Modèle:Lien (?-1973)<ref>Ram Dass, Miracle of Love. Stories about Neem Karoli Baba, Hanuman Foundation, Santa Fe, Nouveau-Mexique, États-Unis, 1979. Dada Mukerjee, By His Grace. A Devotee's Story, Hanuman Foundation, 2001.</ref>, qu'il assimile plus ou moinsModèle:Refsou à Mahavatar Babaji, croisé par des yogins dès 1861<ref>Yogananda, Autobiographie d'un yogi (1946), chap. 33, 34 et 36, trad., Paris, Adyar, 2003. Marshall Govindan, M. Babaji et la tradition du Kriya-Yoga des 18 Siddhas (1991), trad., Montréal, Éditions Kriya, 1991.</ref>. D'après lui, Neem Karoli Baba l'appelle the French Sadhu (le sage français)<ref group="FBU">O. M. Aïvanhov, Éléments d'autobiographie, t. I, Prosveta, 2009, Modèle:P.. Louise-Marie Frenette, La vie d'un Maître en Occident, Éditions AdA, Québec, Canada, 2008, Modèle:P..</ref>.

Développement de l'enseignement

Sous le nom d'Omraam Mikhaël Aïvanhov<ref group="FBU">O. M. Aïvanhov, O.C., t. XXV : Le Verseau et l'avènement de l'Âge d'or, Prosveta, 1979, Modèle:P..</ref>, il rentre d'Inde en France un an plus tard, le 9 février 1960. À partir de ce jour-là, il sera appelé « Maître » par ses disciples<ref name="enfant" />,<ref>"Enfin, nous apercevons une lumière" Les premiers disciples d'Omraam Mikhaël Aïvanhov racontent, Chap. "Renée Giraud", Modèle:P. et 89, Ed. Prosveta, 2014, Modèle:ISBN</ref>,<ref>John G. Melton, "Religions of the world", Modèle:P., éditions ABC-CLIO, 2010, Modèle:ISBN.</ref>. Il exerce alors une autorité sans partage sur le mouvement, jusqu'à ce que la vieillesse lui impose de déléguer<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Durant les années qui suivent, il partage son temps entre voyages et enseignement, visitant les lieux saints de la planète, donnant plus de Modèle:Refnec. Dès avril 1974 commencent à paraître ses Œuvres complètes aux éditions Prosveta, à Fréjus, en 32 tomes.

En 1985, il enregistre un message humanitaire dans le cadre du Live Aid<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Interviewé à l'occasion de sa réception d'un prix de la Smithsonian Institution remis pour l'ingénierie de la diffusion TV internationale du Live Aid, Modèle:Lien affirme que cette intervention fut déterminante dans son investissement personnel pour la réalisation et le succès de cet événement.

Il décède au Bonfin, près de Fréjus, le Modèle:Date, quelques mois avant la publication de son décret de naturalisation à la nationalité française<ref>Journal officiel du 11 octobre 1987</ref>, pour lequel il a reçu le soutien des députés Pierre Billotte et de Maurice Chevance<ref name="enfant" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Critiques post mortem

L' Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes (UNADFI) et le magazine L'enfant d'abord, issu d'une association éponyme de la région grenobloise spécialisée dans l'accompagnement des familles divorcées, rapportent que « plusieurs journaux » (dont un seul est cité, le mensuel local le Cactus Varois) affirment qu'il aurait eu de bonnes relations avec la Gestapo durant la Seconde Guerre mondiale, et qu'il aurait sauvé des Juifs<ref name="unadfi">La Fraternité blanche universelle sur le site de l'UNADFI</ref>,<ref name="enfant" />,<ref name="Svezda" group="FBU">Svezda, Vie et Enseignement en France du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, Sèvres, F.B.U., 1971, Modèle:P..</ref>. (Pour autant, il n'a pas été reconnu Juste parmi les nations par l'institut Yad Vashem.)

Un article de Yves Tenret, journaliste belge, publié en 1990 dans le mensuel L'enfant d'abord, qualifie l'ensemble des 400 références de son œuvre de « creuses divagations, compilation superficielle de diverses niaiseries, de faux bon sens et de franc délire ».

Le Centre de documentation, d'éducation et d'action contre les manipulations mentales estime qu'Aïvanhov affirmait détenir un savoir secret et caché d'un maître tibétain, à l'instar de Peter Deunov. Mélangeant christianisme, ésotérisme et théosophisme, il déclarait être Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

La Fraternité blanche universelle (FBU)

Modèle:Article détaillé Peter Deunov, à Sofia, en 1922, avait fondé l'École de la Fraternité blanche. Mikhaël Aïvanhov a inspiré la fondation, en 1938, d'une association, appelée « L'École divine », puis, en 1947, la « Fraternité Blanche Universelle » (FBU)<ref group="FBU">Sur la Fraternité Blanche Universelle : O. M. Aïvanhov, O.C., t. I : La deuxième naissance, chap. 8 : "La chaîne vivante de la Fraternité Blanche Universelle" ; t. XV : L'amour et la sexualité. II, chap. 9 : "La Fraternité blanche universelle".</ref>, dont le siège se trouve près de Paris, à Sèvres, où Mikhaël Aïvanhov vit pendant plusieurs dizaines d'années.

La Fraternité blanche universelle est décrite dans le rapport de la Commission parlementaire sur les sectes en France (1995) comme « un mouvement spirituel et initiatique proposant un ésotérisme syncrétique, fondée sur l'identification avec les forces christique et solaire, les lois du karma et la "galvanoplastie spirituelle" »<ref>sur le site de l'assemblée nationale</ref>. L'UNADFI considère en 2006 que « la FBU d’aujourd’hui doit toujours être considérée comme une organisation dangereuse dont l’effet peut être désastreux sur certaines personnes »<ref name="unadfi" />. Des spécialistes universitaires, dont Antoine Faivre, préfèrent toutefois utiliser le terme « nouveau mouvement religieux » pour qualifier ce type de mouvement.

L'organisation indique la présence d'associations « Fraternité blanche universelle » en Allemagne, Angleterre, Argentine, Autriche, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Canada, Colombie, République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, États-Unis, Espagne, France, Gabon, Grèce, Haïti, Irlande, Israël, Liban, Italie, Madagascar, Norvège, Pays-Bas, Pérou, Portugal, Russie, Suisse, Roumanie, Tchéquie, Togo et Venezuela<ref group="FBU">Liens sur le site international de la FBU.</ref>,<ref group="FBU">Carte du monde sur le site bulgare de FBU.</ref>.

Pensée ésotérique

Aïvanhov a une pensée syncrétiste associant des traditions ésotériques occidentales et orientales, ainsi qu'aux Évangiles chrétiens et à la kabbale juive. Il enseigne essentiellement à partir de sa propre expérience intérieure, de ses observations et compréhensions, ainsi que de sa capacité à décoder des symboles, insistant beaucoup sur la nécessité de la réflexion personnelle. Il propose une analyse très détaillée des différentes sphères de l’arbre de vie de la kabbale (3 tomes des œuvres complètes) et des quatre éléments (4 tomes des œuvres complètes), thèmes classiques dans les enseignements ésotériques occidentaux, dont Franz Bardon est un bon exemple. S'il estime au début de son enseignement que les trois grands arts occultes que sont la magie, l'astrologie et l'alchimie sont de même valeur, sa dernière conférence sur l'astrologie<ref>Modèle:Ouvrage</ref> montre qu'il a pris ses distances avec cet art ancien au fil des années. Il y affirme notamment que les aspects positifs ou négatifs des thèmes ne sont pas de bons indicateurs des réalisations individuelles. Il estime qu'en usant de magieModèle:Refconf, on agit sur la chaleur, de l'astrologie sur la lumière et de l'alchimie sur le mouvement<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Dans cette même optique, il analyse les grands mythes antiques comme ayant un sens cosmique, universel que chacun peut interpréter et utiliser s'il a été initié<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Il insiste également sur l'importance des mots et des questionnements. Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Sa pensée basée sur l'ésotérisme a évolué une fois qu'il a quitté Deunov pour se tourner vers une « pédagogie initiatique ». Contrairement à d'autres courants ésotériques contemporains, la Fraternité blanche universelle d'Aïvanhov préfère ne pas donner de nom à son système, en restant à la terminologie d'« enseignement ». Cet enseignement est toutefois bien de nature ésotérique puisqu'il s'accompagne de rites initiatiques et de la lecture d'un livre révélateur : Les secrets du livre de la nature<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

L'enseignement oral : les conférences

Selon son éditeur, « l'enseignement du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov étant strictement oral, ses ouvrages sont rédigés à partir de conférences improvisées, sténographiées ou enregistrées sur bandes magnétiques. »

Les thèmes de son enseignement

La deuxième naissance, le maître spirituel, les corps subtils (Mikhaël Aïvanhov reprend le Septénaire de l'hindouisme et du théosophisme), la réincarnation, l'initiation en tant que travail sur soi-même, la magie divine, le Karma, la loi naturelle des correspondances, la loi morale d'affinité, la galvanoplastie spirituelle, le langage symbolique, le « véritable enseignement du Christ »<ref group="FBU">voir. O. M. Aïvanhov, Œuvres complètes</ref>,<ref group="FBU">[1] [2]</ref>

La galvanoplastie spirituelle est une conception, présentée dès 1938, comparant à la galvanoplastie la gestation d'une mère soucieuse d'engendrer un enfant harmonieux. « Partout, dans la nature, la galvanoplastie existe. Si nous voulons dorer quelque chose dans un plan quelconque, nous devons mettre à la cathode un moule, une image déterminée ; nous devons également dissoudre un sel métallique dans le liquide de la solution, un sel d'or. Alors, si nous lions les électrodes à la pile, nous obtenons un objet d'or. »<ref group="FBU">Michaël Ivanoff, L'Alchimie spirituelle, Paris, Éditions Izgrev, 1947, Modèle:P. : "Les mystères de la galvanoplastie", Modèle:P..</ref>. Il affirme que sa méthode d'accompagnement des mères enceintes produisent des enfants incapables d'avoir une maladie<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Diffusion de l'enseignement

Une maison d'édition, Prosveta<ref group="FBU">Éditions Prosveta</ref> se consacre à l'édition des œuvres, qui comprend près de mille titres. Son catalogue comprend 254 livres, répartis en une dizaine de collections dont les Oeuvres Complètes, 32 titres, la collection de poche Izvor, 44 titres, les Brochures, 27 titres, ainsi que 10 DVD et 41 CD<ref>Modèle:Lien web</ref>. Prosveta indique sur son site web avoir diffusé 5,6 millions d'ouvrages d'Omraam Mikhaël Aïvanhov, traduits en une trentaine de langues, depuis sa création, ainsi qu'une distribution annuelle de 150 000 exemplaires. Son site web recevrait près d'un million de visites annuelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Citation bloc

Bibliographie

Œuvres

  • Œuvres complètes, Fréjus, Éditions Prosveta, 32 tomes, 1974-1987 [3] [4]
  • Livres de poche, Collection Izvor, Editions Prosveta, Fréjus, 44 titres.
  • Livres de synthèse : Fréjus, Éditions Prosveta, collection « Synopsis » [5]
  • musique et chants de Peter Deunov : Fréjus, Éditions Prosveta
  • Chants de la Fraternité blanche universelle. Chorale à 4 voix, 2 CD, 2003
  • Éléments d'autobiographie, t. I : Afin de devenir un livre vivant (1900-1916), Prosveta, 2009, 467 p. ; t. II : Auprès du Maître Peter Deunov (1917-1937), 2010, 453 p.

Ouvrages issus de la Fraternité blanche universelle - Éditions Prosveta

(par ordre alphabétique)

  • Feuerstein, Georg, La Vie et l'Enseignement d'Omraam Mikhaël Aïvanhov. Le Mystère de la Lumière (1992), trad. de l'an., Fréjus, Éditions Prosveta, 1996, 325 p.
  • Frenette, Louise-Marie, La Vie d'un Maître en Occident. Omraam Mikhaël Aïvanhov (2002), Éditions AdA, Varennes, Québec, Canada, 2008, 411 p. Extraits [6]
  • Soubeyran, Robert, Le Rôle de la musique dans l'enseignement initiatique du maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, Prosveta, 1993.
  • Svezda [Stella Bellemin], Vie et Enseignement en France du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov (1971), Fréjus, Éditions Prosveta, 1992, 246 p.
  • Pierre C. Renard, Images d'espoir - Un maître spirituel (1999), Fréjus, Éditions Prosveta, 1999, 287 p.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage

Ouvrages de spiritualité et d'ésotérisme

  • Rawlinson, Andrew, The Book of Enlightened Masters. Western Teachers in Eastern Tradition, Chicago et La Salle (Illinois), Open Court, 1997.
  • Theodosy, Frida, L'Art du chant divin : méthode de développement spirituel et d'union cosmique suivant l'enseignement des maîtres Peter Deunov et O. M. Aïvanhov, Hérouville-Saint-Clair, Éd. Télesma, 1990, 96 p.
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Ouvrages universitaires

  • Modèle:Chapitre
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage.
  • Margit Kranewitter, Aspects de la Peinture Visionnaire Initiatique, (1980 Mémoire Universitaire), publié en Italie en 2016 par Stella Mattutina Edizioni (Florence, Italie)
  • Ouriel Zohar, Les aspects théâtraux dans une société collectiviste, religieuse et universelle in « Misli, Rivistadel Centro Studi Omraam Mikhaël Aïvanhov », Revue de L'Università per Stranieri di Perugia no. 5, p. 59-79, 2018.

Ouvrages sur les sectes

Filmographie

  • La Présence d'un maître : film documentaire écrit par Hubert Mansion et réalisé par Emy Tamko, Production Gamahaé, 2012, 67 minutes.

Notes et références

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Issues d'ouvrages et d'auteurs édités par la FBU : Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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