Bière (Vaud)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 28 septembre 2023 à 04:06 par >Fête Leuffrette (typographie)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de Suisse Bière (Modèle:MSAPI) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.

Géographie

Situation

Fichier:ETH-BIB-Bière-LBS H1-011857.tif
Photo aérienne (1949).

Le village de Bière se situe sur un plateau au pied du Jura<ref name=":1">Modèle:DHS</ref>, au pied est du Mont Tendre, à 23 km à l'ouest de Lausanne et à 6,5 km au nord-ouest d'Aubonne<ref>Modèle:Dictionnaire géographique de la Suisse Modèle:Lire en ligne</ref>.

La commune s'étage d'une altitude de Modèle:Unité à la confluence du Toleure et de l'Aubonne à Modèle:Unité au Grand Cunay<ref name="FAO">Feuille des avis officiels du canton de Vaud, Modèle:N°, Modèle:Date, in « Alphabet des communes vaudoises », par Jacques-Henri Burnier, Modèle:P.</ref>. Le Veyron et l'Aubonne prennent leur source sur la commune.

Son territoire s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine. Modèle:Communes limitrophes

Transports

Fichier:Gare de Bière en 2019.jpg
Gare de Bière.

Bière accueille le terminus du chemin de fer Bière-Apples-Morges, qui rejoint le réseau ferroviaire des Chemins de fer fédéraux suisses à Morges depuis 1895.

Bière est à une dizaine de kilomètres des sorties 15 (Morges ouest) et 14 (Allaman) de l'autoroute A1. L'embranchement sud-est de la route du col du Marchairuz part de Bière. Il existe des liaisons par bus avec Mollens, Montricher et L'Isle.

Toponymie

Le nom de la commune, qui se prononce Modèle:MSAPI, dérive soit du nom de personne latin Ber(r)ius, soit de l’ancien français bière, qui désigne une « plaine » ou un « lieu couvert de broussailles » voire des forêts<ref name=":0">Modèle:Toponymes.ch</ref>.

Il existe également une légende explicative, conservée par le Cartulaire de Lausanne : « À la mort de l’évêque saint Protais, survenue dans une forêt située au-dessus du village de Bière, son corps aurait été recueilli et transporté sur une petite civière. Plus loin, à Bière, on en fit une plus grande et plus convenable, et de là ce village aurait tiré son nom »<ref name=":0" />.

La première occurrence écrite du toponyme date de 1095 à 1108, sous la forme de Bieria<ref name=":0" />.

Histoire

Fichier:Biere img 0546.jpg
La place d'arme de Bière.

La commune abrite des vestiges d'un camp fortifié romain et des sépultures du haut Moyen Âge<ref name=":1" />.

Plusieurs familles y possédaient des fiefs. Le village se développe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce au prieuré du Grand-Saint-Bernard et à la Confrérie du Saint Esprit, qui joue un rôle important dans la création de l'administration communale. Après 1536, les biens du prieuré érigé en seigneurie, assortie d'une justice de neuf membres, sont acquis par l'avoyer de Berne Hans Steiger<ref name=":1" />.

Un incendie détruit partiellement le village le Modèle:Date-Modèle:Ref nec. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie devient propriété du Hollandais Fabrice Burmann, puis successivement des banquiers genevois Georges-Tobie Thellusson et Jacques Necker. Les archives du château sont détruites par les Bourla-Papey en 1802. Jusqu'en 1798, la commune est administrée par un Conseil des XII et relève du bailliage de Morges<ref name=":1" />.

Fichier:Camp fédéral de Bière 1833 (Huguenin-Panchaud)-c.jpg
Camp fédéral de Bière de 1833.

L'armée fédérale suisse utilise des terrains de la commune à partir de 1822<ref name=":1" />, depuis le Modèle:2e fédéral de tactique organisé en Modèle:Date-, après celui de Wohlen en 1820<ref>Instruction militaire, Dictionnaire historique de la Suisse, (version du 10 novembre 2009)</ref>. L'artillerie s'installe en 1864. Les casernes sont construites en 1874. Aujourd'huiModèle:Depuis quand, la place d'arme accueille les écoles de recrues d'infanterie et d'artillerie, ainsi que le Centre d'Instruction de l'Artillerie Ouest<ref name="FAO" />.

Bière est relié à la ligne ferroviaire Lausanne-Genève à partir de 1895 par le train Bière – Apples – Morges<ref name=":1" />.

Population et société

Gentilé

Les habitants de la commune se nomment les Birolans (plus rarement : Birolens, Bierolens ou Birolands)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Démographie

Évolution de la population

Modèle:Section démographie commune suisse

Pyramide des âges

Modèle:Section pyramide des âges commune suisse

Économie

Fichier:Vaches-001.jpeg
Vaches dans un pré de Bière.

En 2008, Bière conserve une activité rurale significative avec 17 producteurs de lait<ref name="FAO"/>, mais également une grande diversité de commerces (laiterie-fromagerie, boucherie-charcuterie, boulangerie, supermarché, magasins de sports, fleuriste, pharmacie, restaurants, brasserie artisanale).

À Bière se trouve une des principales places d'arme de Suisse romande. Enfin, à Bière habitent des travailleurs pendulaires de Morges et Lausanne.

Culture et patrimoine

Patrimoine bâti

Fichier:Temple réformé de Bière (VD).jpg
Le temple réformé.

Château, vers 1700, transformé en ferme au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=GAS>Modèle:Ouvrage</ref>.

Temple réformé, ancienne église Saint-Benoît. Certaines parties, notamment le chœur couvert d'une voûte en arc brisé remontent à la fin du Moyen Âge<ref name=GAS/>. Rénovation après incendie, le linteau de la porte d'entrée est daté 1900. Restauré par Frédéric Gilliard en 1942-1943<ref>Modèle:Article.</ref>. Cloches. Deux d'entre elles sont dues au fondeur François Livremont (1764 et 1772), de Pontarlier, et l'autre est l’œuvre de Pierre-Isaac-Henri Meuron, de Saint-Sulpice (1740). Vitraux (vers 1950-1960) par le peintre peintre verrier François Ribas (1903-1979). L’orgue en tribune (Kuhn) date de 1965<ref>Site web Quasimodo, sonneur de cloches (Paysages campanaires de Suisse et d'ailleurs) [1].</ref>.

Cure. La cure médiévale se trouvait dans l'ancien prieuré de la Vierge-Marie, dépendant de l'hospice du Grand-Saint-Bernard, et était contiguë au chœur de l'église. Cet édifice a été démoli vers 1770 au profit du domaine du château, et le seigneur de Bière fournit en échange la cure actuelle. Elle est dite alors « nouvellement réparée », mais sa conception, similaire à celle du château voisin, doit remonter aux alentours de 1700<ref name=Cures>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ancienne maison de ville, construite vers 1784, réparée après incendie en 1869<ref name=GAS/>.

École (1842-1844) par l'architecte lausannois Henri Perregaux. Le clocher, en façade, n'est pas sans rappeler le temple de Mont-sur-Rolle, dû au même constructeur<ref name=Perregaux>Modèle:Ouvrage</ref>.

Casernes (1868-1874) par l'architecte David Braillard<ref name=GAS/>.

Église catholique (1929)<ref name=GAS/>.

Personnalités

Héraldique

Modèle:BlasonnementLes armoiries communales vaudoises sont soumises à l'approbation du Conseil d'État<ref>Modèle:Loi</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

  • D. Pedrazzini, Place d'armes de Bière, 1874-1974, 1974
  • Henri Burnier, Bière, 1984

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail