Louis-Georges de Bréquigny

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 9 septembre 2023 à 08:46 par >OrlodrimBot (Remplacement de {{Lien}} par un lien interne, suite à la création de l'article correspondant)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Louis-Georges Oudard Feudrix de Bréquigny, né le Modèle:Date de naissance- à Montivilliers<ref>Baptisé le 27 février 1715, « Acte de baptême », Archives de la Seine-Maritime, archives communales de Montivilliers (paroisse Saint-Sauveur), registre paroissial des BMS (1711-1716), 3E 113/32, page 84/121.</ref> et mort le Modèle:Date de mort- à Paris, est un historien et paléographe français.

Il Modèle:Citation Modèle:Citation.

Biographie

Fils de Messire Louis George Feudrix, écuyer, sieur de la Fontelaye et de Gainneville, et de dame Marie-Geneviève-Claude de Chambray, Louis-George Oudard, plus connu dans le monde littéraire sous le nom de Bréquigny, du nom d’une terre qu’il avait acquise, avait été destiné par sa famille à la magistrature, comme ses ascendants. Il avait reçu, dans ce but, une éducation très soignée, notamment au collège Louis-le-Grand<ref name="Brühl">Modèle:Article.</ref>, lorsqu’il a été dirigé vers une autre voie par le savant abbé Jacques Pinand, curé d’Octeville et official de Montivilliers, qui lui a inspiré le gout de l’étude des langues anciennes et de la littérature<ref name="HiViMon">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Vivant, dans sa ville natale, de la modeste fortune que lui avaient laissée ses parents, étudiant et travaillant avec l’abbé Pinand, il a été au nombre un des premiers associés de l’Académie de Rouen, où il a présenté une observation sur du blé vivace qui, durant plusieurs années, a fructifié, et plusieurs dissertations sur des sujets historiques : sur l’usage de brûler les morts chez les Romains (1747)<ref name="PTAR1">Modèle:Ouvrage.</ref>, sur l’assassinat de Chilpéric III (1749)<ref name="PTAR2">Modèle:Ouvrage.</ref>, sur le périple de Hannon (1763)<ref name="PATR3">Modèle:Article.</ref>.

En 1748, à la perte de sa femme, épousée dix ans plus tôt, il a quitté la province pour Paris, où il a donné libre cours à sa passion pour l’histoire. En 1754, pour compléter le travail d’Eusèbe de Laurière, continué ensuite par Denis-François Secousse, sur les Ordonnances des Rois de France de la troisième race, Vilevault, à qui avait échu la continuation de cette tâche, l’ayant choisi comme adjoint<ref name="Bondois">Modèle:Article.</ref>, il a ajouté, jusqu’à 1790, cinq nouveaux volumes aux neuf publiés par Secousse<ref group="alpha">Les onze volumes restants de l’Histoire de la législation ont été publiés, en 1811, par Emmanuel de Pastoret<ref name=NDI/>.</ref>. En 1759, alors qu’il résidait, à Montivilliers, la terre des Lombards, qu’il avait eue, par héritage, d’un grand-oncle, il est devenu membre associé de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, à la suite de son Mémoire sur Mahomet, son Essai sur l’histoire de l’Yémen, sa Table chronologique des rois et chefs arabes, où il réfutait les idées fantaisistes qui circulaient à l’époque, défendant ses capacités de législateur et sa religion<ref name=NDI>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après la paix de 1763 mettant fin à la guerre de Sept Ans entre la France et la Grande-Bretagne, le gouvernement, qui venait de former le Cabinet des chartes<ref group="alpha">En 1762, à la sollicitation de Bréquigny, Secousse, Paulmy et Bertin<ref name="Pardessus">Modèle:ArticleModèle:Rp.</ref>.</ref>, et qui avait également remarqué ses travaux, l’a chargé, d’une mission en Angleterre pour y recueillir les titres relatifs à l’histoire de France contenues dans la Tour de Londres, catalogués par Thomas Carthe. Le résultat de ce séjour à Londres, de ces longues heures passées, au milieu des parchemins poudreux, au British Museum, aux Archives de l’Échiquier, et à la Tour de Londres, où il est resté trois ans à compulser les archives britanniques en vue de publier l’ensemble des sources diplomatiques de l’histoire de France, est représenté par Modèle:Unité manuscrits aujourd’hui à la Bibliothèque Nationale, et qui renferment environ Modèle:Unité de pièces. Bien que leur publication ait été interrompue par la Révolution, les documents qu’il a rapportés lui ont permis de contribuer à de nombreux mémoires pour l’Académie des inscriptions<ref name="HiViMon"/>.

Sa correspondance avec Paulmy, qui montre un correcteur assidu des Mélanges tirés d’une grande bibliothèque du marquis, fait de lui un acteur majeur dans la réhabilitation des textes médiévaux<ref name="Sigu">Modèle:Ouvrage.</ref>. Passé pensionnaire de l’Académie des inscriptions<ref group=alpha>C’est-à-dire membre rétribué.</ref>, en 1778, il y lira 40 communications au cours de ses 34 années de présence<ref name="Brühl"/>. Extraordinairement laborieux, il menait de front les travaux les plus ardus et les plus pénibles menait de front les travaux les plus ardus et les plus pénibles. La collection des Ordonnances des Rois de France lui doit cinq de ses volumes, parus de 1763 à 1790. En tête de deux de ces volumes, les tomes XI et XII de la collection, il a publié d’importantes préfaces<ref group=alpha>Le Mémoire sur les Communes et le Mémoire sur les Bourgeoisies.</ref>. De 1769 à 1783, il a publié 3 volumes de Tables chronologiques des diplômes, chartes, titres et actes imprimés concernant l’histoire de France<ref name="Gembicki">Modèle:Article.</ref>Modèle:Rp. Vers le même temps, il a commencé, en collaboration avec son ami Laporte du Theil, à publier les matériaux de ses recherches en Angleterre, en un immense recueil des actes publics de la France, paru en 1791, sous le titre de : Diplomata, Chartæ, Epistolæ et alia monumenta ad res Franciscas spectantia, etc<ref group="alpha">3 vol. in fº ; Paris<ref name=NDI/>.</ref>. La Révolution étant venue suspendre la publication des grands recueils d’histoire, les exemplaires imprimés ont été jetés au rebut<ref name="HiViMon"/>.

Lorsque le roi Christian VII de Danemark vient à Paris, 1768, il demande à le rencontrer<ref name="Langen">Modèle:Article.</ref>. À la Révolution, présidant la Commission pour la création de dépôts, il présente, en 1790, un mémoire à l’Assemblée législative, où il défend l’établissement des musées au sein de grandes villes<ref name="Doutremépuich">Modèle:Article.</ref>. Âgé et fatigué, Bréquigny, à qui ses importantes recherches historiques effectuées parallèlement dans plusieurs autres domaines avaient ouvert, en 1772, les portes de l’Académie Française, au fauteuil de Jérôme Bignon, sans qu’il ait eu besoin de faire aucune visite, s’est retiré chez l’écrivaine Anne-Marie du Boccage, qui avait pour lui une grande affection<ref name="HiViMon"/>.

Les manuscrits de sa correspondance et de ses travaux historiques sont conservés à la Bibliothèque nationale de France, où ils forment une collection de 165 volumes<ref name=NDI/>. L’historien Augustin Thierry met à son crédit d’avoir été, le premier à avoir éclairci les origines du tiers état en France<ref name="Thierry"/>.

Principales publications

  • Ordonnances des Rois de France de la troisième race, recueillies par ordre chronologique, avec des renvois des unes aux autres, des sommaires, des observations sur le texte et cinq tables, commencé par Eusèbe de Laurière et continué avec Denis-François Secousse, Louis-Guillaume de Vilevault et Emmanuel de Pastoret, 22 vol., 1723-1814-1849.
  • Vie des anciens orateurs grecs, 2 vol., 1750.
  • Histoire des révolutions de Gênes depuis son établissement jusqu’à la conclusion de la paix de 1748, 3 vol., 1750.
  • Catalogus manuscriptorum codicum Collegii Claromontani, quem excipit catalogus mssrum domus professae Parisiensis, en collaboration avec François Clément, 1764.
  • Table chronologique des diplômes, chartes, titres et actes imprimés concernant l’histoire de France, Paris, Imp. Royale, 1769-1876, 8 vol.
  • Mémoires concernant l’histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages des Chinois, par les Missionnaires de Pekin (16 vol., 1776). En collaboration avec Charles Batteux.
  • Diplomata, chartae, epistolae, et alia documenta, ad res Francicas spectantia, ex diversis regni, exterarumque regionum archivis ac bibliothecis, jussu regis christianissimi, multorum eruditorum curis, plurimum ad id conferente congregatione (3 vol., 1791). En collaboration avec Gabriel de La Porte du Theil.
  • Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d’Angleterre depuis Louis VII jusqu’à Henri IV tirées des archives de Londres (2 vol., 1839-47). Complété par Jacques-Joseph Champollion.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

  •  Modèle:Article.
  • Jean-Baptiste Haillet de Couronne, Éloge de M. de Bréquigny.

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail