Section du Mont-Blanc
La section du Mont-Blanc était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne<ref>Plan avec les sections révolutionnaires de Paris</ref>.
Représentants
Elle était représentée à la Commune de Paris par :
- Charles Jacques Mathieu Bougon, né à Trouville-sur-Mer dans le département du Calvados en 1737. Garçon de bureau à l’Administration du timbre, père de vingt enfants, il est guillotiné le Modèle:Date républicaine. Il demeurait 64, rue Saint-Lazare.
- Jean-Baptiste Charigny, guillotiné le Modèle:Date républicaine,
- Nicolas Guérin, ancien adjudant, receveur des rentes, né à Beaumont-sur-Orne dans le département du Calvados en 1742. Il est guillotiné le 10 thermidor an II. Il habitait 50, rue du Faubourg-Montmartre.
- Jean Nicolas Langlois, serrurier né à Rouen en 1745, c'est un ancien membre de la section des Marchés (il habitait alors rue de la Grande-Friperie). Il demeure 38, rue Saint-Georges.
Historique
Cette section s’appela d’abord « section de la Grange-Batelière ». En Modèle:Date-, elle prit le nom de « section de Mirabeau », avant d’y renoncer, en décembre suivant, pour devenir « section du Mont-Blanc ».
Territoire
À cheval entre le quartier Saint-Georges et celui de la Chaussée-d'Antin.
Limites
La rue de Clichy, à gauche de la barrière, à la rue Saint-Lazare : la rue de la Chaussée-d'Antin, à gauche, depuis la rue de Clichy jusqu’au Boulevard : le Boulevard, à gauche de la Chaussée d’Antin, à la rue Montmartre : rue du Faubourg-Montmartre et rue des Martyrs, à gauche, jusqu’à la barrière : les murs de la barrière Montmartre à celle de Clichy<ref>Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, Modèle:P.52.</ref>.
Intérieur
Les rues Blanche, de la Rochefoucauld : rue Royale, ruelle Baudin, rues Saint-Georges, des Trois-Frères, Taitbout, d'Artois, le Pelletier, de la Grange-Batelière, Chaussat, Chante-Reine, de Provence, etc. et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, enclavés dans cette limite.
Local
La section du Mont-Blanc se réunissait dans l’ancien dépôt militaire des Gardes-Françaises, au coin de la rue de la Chaussée-d'Antin et du boulevard du même nom à l'époque ; aujourd'hui 38 boulevard des Italiens.
Population
Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre et Modèle:Nombre.
9 Thermidor an II
Lors de la chute de Robespierre le Modèle:Date républicaine, la section du Mont-Blanc resta fidèle à la Convention nationale malgré ses trois représentants qui prêtèrent serment à la Commune de Paris, ils furent guillotinés les 10 et Modèle:Date républicaine.
Rapport d’Edme-Bonaventure Courtois : Modèle:Citation bloc
Évolution
Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du Modèle:Date républicaine qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du Modèle:Date, le quartier Chaussée d'Antin ([[Ancien 2e arrondissement de Paris|Modèle:2e de Paris]])<ref>Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, de Félix et Louis Lazare, 1855.</ref>.
Lien externe
Notes, sources et références
Modèle:Palette Sections révolutionnaires de Paris Modèle:Portail