Collonges-sous-Salève
Modèle:Infobox Commune de France
Collonges-sous-Salève est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève. Modèle:Sommaire
Géographie
La commune de Collonges-sous-Salève est située entre Saint-Julien-en-Genevois et Annemasse, au pied du Salève, à la frontière suisse avec La Croix-de-Rozon.
Communes limitrophes
Rose des vents | Bardonnex, Troinex Modèle:Petites capitales | Bossey | Rose des vents | |
Modèle:Abréviation discrète | La Muraz | |||
Modèle:Abréviation discrète Collonges-sous-Salève Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Archamps | {{#if:| | |||
Enclave : }} |
Urbanisme
Typologie
Collonges-sous-Salève est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,9 %), zones urbanisées (35,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %), terres arables (4,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), prairies (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom officiel de la commune est Collonges-sous-Salève selon le Code officiel géographique français. On trouve cependant la forme Collonge sans -s dans la littérature régionale, ainsi que Collonge sous Saleve sur la Carte de Cassini (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Suter"/>. En 1801, fusionnée avec Archamps, la commune porte le nom de Collonge-Archamp<ref name="cassini.ehess.fr" group="Note">Modèle:Lien web.</ref>.
La première mention est celle de son l'église (Modèle:Latin), dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires (1145)<ref name="Mariotte 1972">Modèle:Article.</ref>. On trouve plus tard Cura de Colonge, selon le Pouillé du Diocèse de Genève (vers 1344)<ref name="Suter">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle a pour étymologie le bas latin colonica, désignant une terre concédée par le propriétaire à un colon<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 200 - 201.</ref>, fermier attaché au sol, cependant de condition libre dans le droit féodal.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Kolonzhe (graphie de Conflans) ou Colonges (ORB)<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.
Histoire
La commune trouve ses racines dans une communauté d'Ancien Régime, elle-même héritée d'une paroisse attestée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son église (Modèle:Latin) est ainsi mentionnée aux côtés de celle d'Archamps dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires (1145)<ref name="Mariotte 1972"/>. La Cura de Colonges est ensuite mentionnée dans le Pouillé du Diocèse de Genève (vers 1344)<ref name="Suter"/>.
Entre 1597 et 1671, puis de 1803 à 1829, la paroisse de Collonges est une annexe d'Archamps<ref name="Sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>. Au cours de cette période, elles sont séparées<ref name="Sabaudia"/>.
En 1816, lors du traité de Turin, Collonges perd le hameau d'Evordes au profit de Compesières, plus tard Bardonnex. La frontière s'éloigne de la rivière la Drize (Drixe) pour que le domaine Lullin soit maintenu dans le canton de GenèveModèle:Refnec. Un membre de cette famille patricienne fait partie du gouvernement de la Restauration<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 29 août 1859, le compositeur Giuseppe Verdi s'y maria avec l'ancienne prima donna Giuseppina Strepponi, dans l'église Notre-Dame de Genève<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de Modèle:NobrModèle:Note, dont 118 pour la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, Archamps est détachée de Collonges<ref name="Sabaudia"/>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Les habitants de Collonges sont appelés les Collongeois.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Le village accueille depuis 1921 le campus adventiste du Salève, un établissement privé d'enseignement supérieur de l'Église adventiste du septième jour. Ainsi qu'un ensemble scolaire public Charles Perrault (primaire et maternelle) et un ensemble scolaire privé Saint-Vincent (maternelles, primaires et lycée professionnel)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin. Reconstruite entre 1850-51.
Personnalités liées à la commune
- Jean-François Vuarin (1769-1843), prêtre exilé à Genève en 1793, fondateur d'une institution catholique à Genève.
- Le Modèle:Date, le compositeur italien Giuseppe Verdi et la cantatrice Giuseppina Strepponi se sont mariés en secret à l'église de Collonges-sous-Salève — alors possession du royaume de Sardaigne. Le mariage a été célébré par l'abbé Mermillod, curé de l'église Notre-Dame de Genève<ref>Pierre Milza, Verdi et son temps, Perrin, Paris, 2001, p. 286 Modèle:ISBN.</ref>.
- Collonges-sous-Salève est la ville des ancêtres paternels du compositeur Maurice Ravel.
- Le sculpteur Charles Anthonioz (1877-1937) y vécut au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il y conçut et fit édifier le monument aux morts, face à la mairie. Il est l'auteur d'un ouvrage richement documenté, illustré par lui-même : Maisons savoyardes, Librairie Dardel, Chambéry, 1932.
- Paul Tapponnier (1884-1970), juriste, clerc de notaire, agent immobilier, député en 1919, maire de 1934 à 1941, membre de plusieurs sociétés savantes, écrivain.
- Marius Jolivet (1906-1964), résistant, passeur, reconnu Juste parmi les nations, curé de la paroisse.
- Manuel Azaña, Président de la République espagnole, y séjourna en exil du 6 février 1939 au 4 décembre 1939 avec son épouse Dolores Rivas Cherif et leur neveu Enrique de Rivas. Une plaque lui rend hommage dans la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Modèle:Palette Communauté de communes du Genevois Modèle:Palette Modèle:Portail