Saint-Jeoire
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Jeoire, encore appelée localement Saint-Jeoire-en-Faucigny, est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Modèle:Encadré texte
La commune se situe dans l'ancienne province de Faucigny, à mi-chemin entre Annemasse et Cluses. Elle est située au nord-ouest de la confluence du Risse et du Giffre, dans une vallée triangulaire assez encaissée, bordée au nord-ouest par la pointe des Brasses (Modèle:Unité) et l'Herbette, et au sud par une grosse montagne solitaire, le Môle (Modèle:Unité).
Saint-Jeoire est située à Modèle:Unité de Taninges, à Modèle:Unité de Scionzier, à Modèle:Unité de Cluses, à Modèle:Unité de Bonneville, à Modèle:Unité d'Annemasse et à Modèle:Unité de Thonon-les-Bains.
La gare la plus proche est la gare de Marignier, située à Modèle:Unité.
L'accès à l'A410 et à l'A40 en direction de Genève est à Modèle:Unité du bourg.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Jeoire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jeoire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), zones urbanisées (9,2 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), prairies (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le toponyme de la commune est Saint-Jeoire selon le Code officiel géographique français<ref name="COG">Code officiel géographique de Saint-Jeoire sur le site de l'Insee, consulté le 16 juin 2016.</ref>. Jeoire provient d'une traduction du nom du saint Georges de Lydda, Georgius<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La graphie de la commune jusqu'en 1860 Modèle:Incise est Saint-Jeoire-en-Faucigny<ref name="Sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>. Le nom de la commune était associé au syntagme « -Faucigny », du nom de la province de localisation pour la distinguer de Saint-Jeoire-Prieuré, en Savoie Propre, au sein du duché de Savoie.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San ZhModèle:Soulignerro, selon la graphie de Conflans<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Le village mitoyen d'Onnion comporte les traces les plus anciennes d'occupation humaine des deux Savoie, avec des outils datant de -70000 retrouvés dans le massif des Brasses. L'occupation humaine a ensuite cessé du fait de la glaciation, pour ne reprendre que vers -3000 : on a pu trouver à Saint-Jeoire des vestiges d'occupation d'hommes de Cro-Magnon, et d'autres objets ultérieurs, notamment de l'âge du fer.
Plus tard, aux alentours de l'an mil, des bénédictins s'installeront à l'emplacement du village, où ils élèveront une petite chapelle placée sous le vocable de Saint-Georges, qui donnera son nom au village. Les documents les plus anciens mentionnant l'existence du village datent de 1185, et il y est déjà question d'un seigneur, Ponce de Saint-Jeoire. En 1269, le village est une mitralie (centre de recouvrement des impôts).
Noble Vullierme de Saint-Jeoire, teste le Modèle:Date. Dans ce document, il est fait mention de la maison forte de la Ravoire, propriété du testateur. Il en est de même en 1349, quand Pierre de Saint-Jeoire teste à son tour dans la cour de sa maison forte : en la grand cour de sa maison forte de la Ravoire<ref>Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} au début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}, Éditions Picard, 2007 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
En 1339, un recensement établit sa population à quelque 1 350 habitants, ce qui en fait l'un des villages les plus peuplés de la région. L'église paroissiale de l'époque est assez ancienne pour qu'on envisage sa réfection en 1318. Durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs de Saint-Jeoire sont partisans de l'évêque de Genève, et mènent la guerre contre les comtes de Savoie.
En 1366, Pierre de Saint-Jeoire et son voisin Hugues de La Fléchère (dont le château de Beauregard domine Saint-Jeoire) participent à la croisade lancée par le comte Vert. La vie du village est alors essentiellement agricole, et la plupart des familles citées dans les documents de l'époque ont toujours des représentants dans le village ! Le Modèle:Date, est signée la première lettre patente établissant une franchise pour Saint-Jeoire, permettant la tenue d'un marché le vendredi, et de deux foires annuelles, libérant les transactions entre habitants de toute taxation, et fixant l'élection chaque année de deux syndics et de douze conseillers. La commune a désormais un sceau et peut recevoir de nouveaux bourgeois.
Lors de l'occupation du Faucigny par les Bernois, alliés aux Genevois et aux Français vers 1590, la maison forte de la Ravoire est détruite ainsi que celle de Saint-Jeoire et du Turchon, Beauregard étant incendiée.
En 1618, on rapporte un miracle effectué par saint François de Sales à Saint-Jeoire. En 1772, le roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne octroie aux communes la possibilité de racheter les droits seigneuriaux, ce qui est fait à Saint-Jeoire en 1785 : les habitants ne paient donc plus d'impôts aux seigneurs.
Pendant la période révolutionnaire, l'année 1795, la municipalité dépendant du département du Mont-Blanc, dans le district de Cluses, est rebaptisée "Ambion"<ref name="Cassini"/>,<ref name="Vernier p.99">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pendant l'Empire, elle redevient Saint-Jeoire, au sein du canton de Viuz-en-Sallaz, dans le nouveau département du Léman<ref name="Cassini"/>,<ref name="Vernier p.109">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Saint-Jeoiriens<ref name="Sabaudia"/>.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune de Saint-Jeoire est située dans l'académie de Grenoble. En 2019, elle administre une école primaire regroupant Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe par ailleurs un établissement privé, l'école primaire privée Saint-François, regroupant Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose par ailleurs d'un collège, Gaspard Monge, regroupant un peu moins de 700 élèves provenant de neuf communes voisines<ref>Site du collège sur www.ac-grenoble.fr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle accueille également un lycée professionnel privé, le CECAM (Centre Educatif Catholique d'Apprentissage des Métiers), qui dispose notamment d'un internat<ref>Site du CECAM.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine local et culture
Lieux et monuments
Le territoire de la commune accueille ou a accueilli plusieurs édifices médiévaux :
- Le château de Beauregard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Au Nord-Est de la commune, se trouve la maison forte de Turchon (attestée, brûlée par les Bernois),
- à l'Est la maison forte de La Ravoire (attestée) et le château de Saint-Jeoire ou maison forte du Rocher (attesté).
- Le château de Cormand (attesté)<ref>Modèle:Article.</ref>
- Le château Cornu (attesté)
- La maison forte de Chounaz, située sur les premières pentes de la rive gauche du Risse.
- Le château des Colombières<ref name="Chapier52">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le château de Béné-Ruphy<ref name="Chapier52"/>.
- Le château Foncet (mairie actuelle).
Elle possède également un petit patrimoine religieux :
- l'église Saint-Georges reconstruite en style néo-gothique lombard en 1855-1858 en conservant le clocher existant mais séparée de lui<ref>La première église fut démolie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour en reconstruire une nouvelle, contre la butte de Sur Nâves, pour dégager une nouvelle place au centre du bourg. Comme on désirait conserver le clocher existant (encore en excellent état), on devait construire la nouvelle église séparée du clocher. Cette réalisation (1855-1858) fait de l'église de Saint-Jeoire la seule de notre département à avoir conservé et mis en valeur toutes les caractéristiques, à l'extérieur comme à l'intérieur, de ce style néo-gothique lombard.</ref>.
- la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours du Turchon (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- la chapelle du Bon Refuge (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
Personnalités liées à la commune
- Famille de La Fléchère, dont Étienne de La Fléchère (1822-1887), syndic puis maire de la commune jusqu'en 1887, député de la Savoie au Parlement de Turin.
- Germain Sommeiller (1815-1871), natif de la commune le Modèle:Date, ingénieur, député de Savoie au parlement sarde (1853 à 1857), avant d'être battu par le comte de La Fléchère, inventeur du marteau pneumatique à l'origine de la percée du tunnel du Mont-Cenis.
- À la faveur d'une souscription lancée dès 1871, une statue de Sommeiller fut érigée en 1881 au centre du bourg. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle fut déboulonnée, enterrée, et fut remise en place après la Libération. Il est à nouveau mis à l'honneur en 2021 à l'occasion des 150 ans de sa disparition.
- Georges-Louis Mercier (1808-1893), natif de la commune le Modèle:Date, magistrat sarde puis français, notamment Premier Président (1877)<ref>Georges J. Béné, Saint-Jeoire en Faucigny, un village de Haute-Savoie de son origine à nos jours, Saint-Jeoire, 2001, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Jacques Monge, né en 1718 dans le hameau d'Aveyran, émigra à Beaune où il devint marchand forain, puis bâtonnier de la confrérie des merciers<ref>http://roglo.eu/roglo?lang=fr;i=3059824</ref>. Père des mathématiciens Louis et Gaspard Monge. Le collège communal porte le nom de ce dernier.
- Jacques Veggia (né en 1942), footballeur français, natif de la commune et champion de France en 1964 avec l'AS Saint-Étienne puis entraîneur, dans les championnats régionaux, de l'US Annemasse, puis du FC Gaillard (ancêtre de l'Évian Thonon Gaillard Football Club)
- Marc-Emmanuel Dufour (né le Modèle:Date-), animateur de télévision et chauffeur de salle.
- Jean-Claude Carrier (1897-1944), résistant français, Compagnon de la Libération. Tué au village de Pouilly avec dix autres hommes. Un monument commémoratif a été érigé sur les lieux en leur honneur.
- Auguste Aulnette (né en 2002), skieur alpin français, champion olympique de la jeunesse du Combiné en 2020.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes