Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps
Modèle:Infobox biographie2 Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps, né le Modèle:Date à Dreux et mort le Modèle:Date à Paris, est médecin et botaniste français.
Biographie
Famille
Jean Loiseleur-Deslongchamps naît à Dreux le 24 mars 1774. Il est le fils unique de Jean-Louis Loiseleur des Longchamps (1753-1807), négociant et greffier au tribunal de police correctionnelle de Dreux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, conseiller du roi à l'élection de Dreux, vice-président du directoire de l'Eure-et-Loir (1792) ; et de Geneviève Amoreau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="2006clapier279">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il a pour oncle le géographe Jacques-François Loiseleur-Deslongchamps (1747-1843), qui travaille avec César-François Cassini à l'établissement de la méridienne de Paris.
Il commence ses humanités au collège de Dreux, puis il poursuit brièvement sa scolarité à Chartres, où la famille s'est installée à la suite de la création des départements par la Constitutante, son père ayant été élu au Directoire du Conseil généralModèle:Sfn.
En août 1792, Jean Loiseleur-Deslongchamps est enrôlé comme soldat de l’armée d’Italie, son père l'ayant inscrit comme volontaire pour les bataillons républicains. C'est durant ces années en tant que soldat que Jean Loiseleur-Deslongchamps commence à s'intéresser aux plantes et à les collecterModèle:Sfn.
Durant ces années militaires, le 2 février 1797, il devient père d'un enfant, avec Basilide Deville. L'enfant, né hors mariage, porte le nom de Jean-Joseph Loiseleur-Deslongchamps Deville. Il est d'abord éduqué par sa mère, jusqu'à ce qu'elle décède en 1812. Suit à quoi, Jean Loiseleur-Deslongchamps prend en charge l’éducation de leur filsModèle:Sfn. Le premier fils de Jean Loiseleur-Deslongchamps deviendra par la suite, médecin<ref group=Note>Jean-Joseph-Louis-Auguste Loiseleur des Longchamps Deville, dit « Docteur Deville », docteur en médecine, chevalier de la Légion d'honneur (Arles, 1797 - Paris, 1872), de qui descend Philippe Loiseleur des Longchamps Deville et toute la famille actuelle Loiseleur des Longchamps Deville.</ref>.
Études de médecine
Il s'installe à Paris en 1796 et s’inscrit à l’école de médecine où il suit les cours de Jean-Nicolas Corvisart et Louis-Claude Richard. Durant ces années, il se lie d'amitié avec Alexandre-Louis Marquis, Jean-Baptiste Mougeot, Chrétien-Geoffroy Nestler, Gaspard Robert, Jacques Clarion. Ensemble, ils herborisent régulièrement dans les forêts des environs de ParisModèle:Sfn.
En décembre 1805, Jean Loiseleur-Deslongchamps reçoit à Paris le diplôme de docteur en médecine, grâce à sa thèse intitulée Recherches sur l'ancienneté des purgatifs et sur les purgatifs indigènes. Il y établit un inventaire des plantes ayant des vertus purgatives et poussant spontanément en FranceModèle:Sfn.
Mariage
Jean Loiseleur-Deslongchamps se marie avec Catherine-Françoise Mallet en octobre 1804. Ensemble, ils ont un fil baptisé Auguste, né le 14 août 1805<ref group=Note>Auguste-Louis-Armand Loiseleur-Deslongchamps (Paris, 1805-1840), fils de Jean Loiseleur-Deslongchamps et Catherine-Françoise Mallet, deviendra orientaliste attaché aux Manuscrits de la Bibliothèque du roi, et n'aura pas d'enfants.</ref>. De plus, la mère de Jean Loiseleur-Deslongchamps séjourne régulièrement au domicile de son fils, après le décès de son mari en 1807Modèle:Sfn.
Lorsque l'Académie des sciences est réorganisée en 1821, il l'intègre dans la section d'histoire naturelle médicale.
Distinctions
Hommages
Son nom a été donné à la rue Loiseleur-Deslongchamps de Dreux, ainsi qu'à une variété d'azalée alpestre, la Loiseleuria procumbens, ou « loiseleurie couchée ».
Liste partielle des publications
Thèse de médecine
Autres publications
- Herbier général de l'Amateur (de fleurs) en huit volumes.
- Recherches Historiques Botaniques et médicales Sur Les Narcisses Indigènes, pour servir à l'histoire des plantes de France, Auduin, 1810
- Nouveau voyage dans l'empire de Flore, ou Principes élémentaires de botanique, Paris : Méquignon, 1817
- Manuel des plantes usuelles indigènes, ou histoire abrégée des plantes de France, distribuées d'après une nouvelle méthode: contenant leurs propriétés et leurs usages en médecine, dans la pharmacie et dans l'économie domestique, suivi de Recherches et observations sur l'emploi de plusieurs espèces qui, dans la pratique de la médecine, peuvent remplacer un certain nombre de substances exotiques, Paris : Méquignon aîné, père, 1819, 2 vol. in-8° de près de 500 p. chacun
- Modèle:Ouvrage.
- Rapport sur la culture du mûrier et les éducations de vers à soie, dans les environs de Paris, 1836
- Nouvel Herbier de l'Amateur, contenant la description, la culture, l'histoire et les propriétés des plantes rares et nouvelles cultivées dans les jardins de Paris avec figures peintes d'après nature par Deville, élève de Bessa, Paris, Audot, 1816-1827, 8 vol.
- Considérations sur les céréales, et principalement sur les froments, Paris : Libraire de Madame V. Bouchard-Huzard, 1842-1843
- La Rose, son histoire, sa culture, sa poésie, Paris : Audot, 1844
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Iconographie
- Le dessin d'Antoine Chazal réalisé en 1827, gravé par Ambroise Tardieu est conservé à Paris au Muséum d'histoire naturelle. Ce dessin est reproduit en couleurs dans le bulletin de la Société Botanique du Centre-Ouest, Nouvelle Série no spécial 36-2011, « Florilège, Hommage au botaniste Jean-Louis-Auguste Loiseleur-Deslongchamps », par Xavier Loiseleur-Deslonchamps, p. 10.
Liens externes
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