Lapeyrouse-Fossat
Modèle:Infobox Commune de France Lapeyrouse-Fossat est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Girou, le ruisseau de Pichounelle, le ruisseau de Saint-Pierre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lapeyrouse-Fossat est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lapeyrousiens ou Lapeyrousiennes.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne
La commune de Lapeyrouse-Fossat se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Pechbonnieu<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Castelmaurou (Modèle:Unité), Saint-Geniès-Bellevue (Modèle:Unité), Saint-Jean (Modèle:Unité), Saint-Loup-Cammas (Modèle:Unité), Rouffiac-Tolosan (Modèle:Unité), Montberon (Modèle:Unité), Garidech (Modèle:Unité), Pechbonnieu (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Lapeyrouse-Fossat fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lapeyrouse-Fossat est limitrophe de cinq autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La plus grande ville à proximité de Lapeyrouse-Fossat est la ville de L'Union située au sud-ouest de la commune à 5 km.
Au nord, la zone essentiellement agricole dotée de grandes propriétés foncières et de terres de bonne valeur agronomique, correspondant à la plaine alluviale du Girou. Au sud, le secteur vallonné du territoire communal s'est progressivement urbanisé autour des anciens hameaux (Belloc, Engorp, Le Fossat, le village), et le long des principales voies de communication. Il reste quelques enclaves agricoles disséminées sur un parcellaire très petit.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Girou, le ruisseau de Saint-Pierre, Canal du Moulin, le ruisseau de bénas, le ruisseau de Bollac, le ruisseau de Preissac et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Girou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Puylaurens (81) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « bois de Preissac » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lapeyrouse-Fossat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), zones urbanisées (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), forêts (7,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La ligne 76 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Argoulets du métro de Toulouse.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lapeyrouse-Fossat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Girou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 081 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1994, 1998, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Histoire
Lapeyrouse-Fossat est un village ancien puisque déjà mentionné en 1254 comme fief de la baronnie de Castelmaurou, institué par l'évêque de Toulouse en faveur de Raimond de Castelnau. Le village a une double origine. Il a été formé des mots Modèle:Page h' et Fossat, qui autrefois formaient deux communes distinctes, mais qui ont été réunies en une seule le Modèle:Date. Il reste peu de vestiges de cette époque, hormis deux châteaux de style moderne, dont l'un du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
À noter l'existence de trois sites archéologiques recensés à ce jour par le service régional de l'archéologie et pour lesquels une protection dans leur état actuel se justifie. Il s'agit de la station gallo-romaine de Barranquet : une concentration significative de mobilier antique a été relevé en ce lieu. Les nombreux fragments d'éléments de construction et de décoration laissent entrevoir un important établissement rural ; de la station gallo-romaine de Bourrasse : une station antique caractérisée par des briques, des tuiles à rebord, des moellons de marne et de nombreux fragments de céramique ; des indices gallo-romains de Jouaninet : au nord-ouest de Jouaninet, une parcelle a livré des briques et quelques tegulae.
Politique et administration
-
La façade de la mairie
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Lapeyrouse-Fossat faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Lapeyrouse-Fossat, consultée le 27 octobre 2017</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Lapeyrouse-Fossat fait partie de l'académie de Toulouse.
Lapeyrouse-Fossat dispose d'un groupe scolaire<ref>http://www.lapeyrouse-fossat.fr/enfance-jeunesse/groupe-scolaire.html</ref> : école maternelle et d'une école élémentaire, l'école Georges Brassens, située 1 chemin Jamebru. Elles font partie de l'académie de Toulouse.
Manifestations culturelles et festivités
Lapeyrouse Fossat confectionne chaque année la plus grande tarte aux fraises au monde (22 m²) avec des fraises du pays (500 kg de fraises). C'est à la force des bras que cette tarte géante de presque une tonne est acheminée à travers tout le village. Chaque année une trentaine de bénévoles participent à la confection de cette délicieuse tarte et des milliers de personnes viennent la déguster.
Foyer rural, loisir et culture,
Santé
Sports
Chasse, pêche, basket-ball, football, tennis, rugby à XV<ref>http://www.lapeyrouse-fossat.fr/infos-pratiques/quotidien/annuaire/search/83.html</ref>, floorball<ref>Modèle:Lien web.</ref>, équitation,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux du Girou<ref>http://www.cc-coteaux-du-girou.fr/vie-quotidienne/les-ordures-menageres</ref>, (SITROM), et du syndicat de traitement DECOSET.
La déchèterie la plus proche se situe sur la commune de Garidech.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 73 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (73,7 % ayant un emploi et 4,9 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 326 en 2013 et 230 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 371, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 371 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 118 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
242 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Lapeyrouse-Fossat au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 242 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
18 | 7,4 % | (5,7 %) |
Construction | 44 | 18,2 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
41 | 16,9 % | (25,9 %) |
Information et communication | 15 | 6,2 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 10 | 4,1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 11 | 4,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
51 | 21,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
36 | 14,9 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 16 | 6,6 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 242 entreprises implantées à Lapeyrouse-Fossat), contre 19,8 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Qs. T, commerces de détail d'optique (Modèle:Unité)
- SARL Stephane Raynaud, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (Modèle:Unité)
- Mantin, location de terrains et d'autres biens immobiliers (Modèle:Unité)
- Boucherie "Chez Damien, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
- Plaquistes Toulousains Associes, travaux de plâtrerie (Modèle:Unité)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) ont encore une place importante mais tendent à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 28 en 2000 puis à 15 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 12 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L’église de l’Assomption (1516 et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Cette église a été reconstruite sur les vestiges d’une église plus ancienne. Son premier clocher date de 1530. Pendant 270 ans aucun entretien notable de l’édifice n’a été effectué. Après les troubles révolutionnaires, une restauration d’ensemble s’est imposée. Elle a été menée à bien, de manière très lente, entre 1829 et 1848. Elle constitue une quasi-reconstruction. Ce bâtiment est édifié en brique rouge de la région. La façade avec un clocher-mur percé d'arc en mitre.
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L'église de l’Assomption
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La façade et le clocher-mur
L’intérieur a été réaménagée par les soins d'Auguste Virebent, notamment la galerie la chaire de nombreux socles de statue et surtout le groupe au-dessus du maître Autel l'Asssomption de Marie. Son fils Gaston est l'auteur du chemin de croix en céramique. Le maître-autel en arbre polychrome date de 1777.
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L'intérieur
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Contre-façade et orgue
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Chaire en terre cuite d'Auguste Virebent
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L'Assomption de Marie par Auguste Virebent
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Le maître-autel
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Les fonts baptismaux
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I "Jésus est condamné à mort"
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II "Jésus est chargé de sa croix"
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III "Jésus tombe pour la première fois"
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IV "Jésus rencontre sa Sainte mère"
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V "Jésus reçoit l'aide du Cynéréen"
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VI "Jésus imprime sa face sur un linge"
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VII "Jésus tombe pour la seconde fois"
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VIII "Jésus console les filles d’Israël"
-
IX "Jésus tombe pour la troisième fois"
-
X "Jésus est dépouillé de ses vêtements"
-
XI "Jesus est attaché à la croix"
-
XII "Jesus meurt sur la croix"
-
XIII "Jesus est remis à sa Sainte mère"
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XIV"Jesus est mis dans le sépulcre"
- Le Château de Lapeyrouse ({{#switch
- e
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}}, le château occupe une place essentielle dans la vie du village et constitue la tête d’une exploitation de plusieurs centaines d’hectares qui dépasse largement les limites de la commune, avec trois ensembles approximativement semblables : le groupe Lapeyrouse-Castelmaurou, l’ensemble de Buissaison au nord du territoire communal et le domaine situé sur la commune de Bazus. En 1901, monsieur Louis de Bazelaire de Saulcy, d'une famille d'origine lorraine, directeur de la Société Générale à Toulouse, en fait l’acquisition. Le château est la propriété de son petit-fils, M. de Rimonteil de Lombarès jusqu’en 2006.
- Le monument aux morts
- Kiosque à musique
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Le monument aux morts
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Le Kiosque à musique
Personnalités liées à la commune
Muséum de Toulouse
- Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744-1818) est toulousain et issu d’une famille bourgeoise enrichie dans le négoce qui accède à la noblesse en devenant capitoul. Philippe Picot hérite du domaine et du château de Lapeyrouse-Fossat par son oncle. Après une carrière assez courte dans la magistrature, il devient naturaliste et publie L’histoire abrégée des plantes et des Pyrénées. Professeur à l’École centrale de la Haute-Garonne, à l’École des Mines de Paris (1795), doyen de la Faculté des sciences et secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, il aborde également la vie politique. Il devient le premier président du conseil général de la Haute-Garonne en 1800-1801, maire de Toulouse de 1800 à 1806 puis député pendant les Cent jours en 1815. Il fonde le futur Muséum d’histoire naturelle dans l’ancien monastère des Carmes déchaussés et il est à l’origine de l’ouverture du lycée de garçons en 1806. Cette année-là, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] le nomme baron d’Empire. Son fils, Isidore, est devenu maire de Lapeyrouse-Fossat en 1819 pendant une dizaine d’années.
- Joseph-François Foulquier
- Laura Fasquel, Miss Albigeois-Midi Toulousain 2005 et Modèle:2e de Miss France 2006.
- Philippe Soulas
- Émilie Arnal
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes