Toots Thielemans

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 23 septembre 2023 à 23:44 par >Operock (→‎growthexperiments-addlink-summary-summary:3|0|0)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Jean-Baptiste Frédéric Isidore, baron Thielemans dit Toots Thielemans, né le Modèle:Date de naissance- à Bruxelles et mort le Modèle:Date de décès- à Braine-l'Alleud, est un harmoniciste et guitariste, parfois même siffleur de jazz belge qui a obtenu la double nationalité américaineModèle:Référence incomplète.

Biographie

Ses parents tiennent un café au 241 de la rue Haute, au cœur du quartier populaire bruxellois des Marolles où joue régulièrement un accordéoniste<ref name="ULB DHC 175e">ULB DHC 175e : Les docteurs honoris causa 2010 – 1898 Modèle:Pdf 180 pages. Voir sommaire biographie de Toots Thielemans page 33. Consultation du 10 septembre 2020.</ref> que le très jeune Jean-Baptiste aime regarder jouer et écouter. Son père ayant remarqué son intérêt pour l'instrument, lui offre son premier instrument lorsqu'il a trois ans<ref name="ULB DHC 175e"/>... Mais en carton<ref name="Jazzhot"> Jazz Hot n°677, automne 2016 | Article Toots Thielemans : 29 avril 1922, Bruxelles - 22 août 2016, Braine-l’Alleud, Belgique. Consultation du 10 septembre 2020.</ref>.

Personne n'est musicien chez les Thielemans mais rapidement, il joue à la demande dans le bistrot familial<ref name="Jazzhot"/> des morceaux populaires de l'époque, beaucoup de musette, la Tonkinoise ou l'Internationale<ref name="Jazzhot"/>. Son père a des sympathies pour la gauche de Léon Blum<ref name="Jazzhot"/>. Voyant son talent et déjà le succès qu'il a auprès de la clientèle, ses parents l'encouragent et lui trouvent un professeur.

En 1929, la famille Thielemans quitte le quartier pour reprendre à Molenbeek, place communale, une mercerie, lingerie et vêtements de travail : « Au Palais du Cache-Poussière »<ref name="Jazzhot"/>. Jean-Baptiste va à l’école primaire rue de la Prospérité à Molenbeek, et effectue les secondaires à l’Athénée Royal de Koekelberg<ref name="Jazzhot"/>.

Dans les années 30, le jeune Jean-Baptiste découvre l'harmonica au cinéma dans un film avec James Cagney. Il achète alors son premier harmonica diatonique, un instrument qui va l’aider par son action « souffler-aspirer » afin de mieux contrôler l’asthme qui l’affectera toute sa vie<ref name="Jazzhot"/>.

Vers 1938, âgé de 16 ans, il découvre les étendues de jeu de l’harmonica en tentant de rejouer des musiques de film jouées par Ray Ventura<ref name="ULB DHC 175e" />, Larry Adler et Max Geldray . En 1939, il se décide à changer pour acheter son premier harmonica chromatique<ref name="Jazzhot" /> et s’inscrit en mathématiques à l’ULB (Université libre de Bruxelles)<ref name="Jazzhot" />. Il échoue cette première année à l’université, mais il a déjà d’autres plans de carrière<ref name="Jazzhot" />.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture des universités et l’empêche de poursuivre ses études<ref name="ULB DHC 175e"/>. Pendant l’Occupation, il se prend d'une forte passion pour le jazz<ref name="ULB DHC 175e"/> et son jeu d’harmonica progresse vite, il joue ce qu’il écoute à la radio, et il découvre Louis Armstrong et Fats Waller sur un phono à remonter<ref name="Jazzhot"/>.

En 1941, Jean-Baptiste est malade et cloué au lit<ref name="Jazzhot" />. Son copain Gilbert vient lui rendre visite avec une guitare<ref name="Jazzhot" />. Jean-Baptiste veut l’essayer <ref name="Jazzhot" /> et Gilbert décide alors d’un pari<ref name="Jazzhot" /> : Modèle:Citation. L’affaire est entendue<ref name="Jazzhot" />. Après quelques minutes d’écoute d’un disque de Django Reinhardt<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jean-Baptiste, jeune accordéoniste-harmoniciste devient donc… guitariste en apprenant à en jouer<ref name="ULB DHC 175e" /> à l’instinct et l’oreille<ref name="Jazzhot" />. Une photographie atteste sa présence en 1942, lorsqu’avec les jeunes musiciens belges, il accueille Django Reinhardt qui devient son idole à la sortie de la Gare du Nord à Saint-Josse-ten-Noode<ref>(cf. Jazz Hot n°652, p.18).</ref>.

Il se tourne alors vers la guitare<ref name="ULB DHC 175e"/> qu’il travaille avec passion<ref name="Jazzhot"/>.

À la Libération, aguerri, il rejoint Le Jazz Hot, la formation d’Herman Sandy. Rapidement, il est considéré avec René Thomas, comme l’un des meilleurs guitaristes de Belgique<ref name="Jazzhot"/>.

Conscients de ses talents musicaux, Herman Sandy et Jacky Theunis estiment que Modèle:Cita<ref name="Jazzhot"/>, et qu’il devrait se choisir un prénom plus américain<ref name="Jazzhot"/>. Modèle:Cita<ref name="Jazzhot"/> dont les journaux parlent à l’époque<ref name="destin ketje">L’Incroyable Destin d'un ketje de Bruxelles, documentaire de 2008 diffusé le 30 octobre 2015 sur La Trois.</ref>.

Après quelques instants de réflexions, Jean-Baptiste est convaincu : Modèle:Cita<ref name="Jazzhot"/>. Beaucoup plus swing que Jean-Baptiste, il ignorait alors que ce nouveau surnom va lui coller à la peau pour le reste de ses jours<ref name="ULB DHC 175e"/>.

Fichier:Toots Thielemans and Joe Marsala.jpg
Toots Thielemans et le clarinettiste Joe Marsala en 1947 sur la terrasse de l’Hickory House, 144 West 52nd Street, à New-York.

Toots Thielemans intègre l’orchestre de Robert De Kers en 1946<ref name="Jazzhot"/>, puis il joue dans ceux d’Yvon Debie et Rudy Bruder. Toujours « bon guitariste », il est alors surtout considéré comme un phénomène de l’harmonica chromatique avec lequel il improvise dans l’esprit de Charlie Parker<ref name="Jazzhot"/>.

Durant la fin d’année 1947, il profite d’une occasion inespérée pour accompagner à New York son oncle qui s’y rend pour ses affaires <ref name="Jazzhot"/>: ce sera son premier voyage aux États-Unis<ref name="Jazzhot"/> où il rêve de faire carrière avec son nouveau prénom. Durant son séjour, Toots Thielemans fait le tour des clubs, jamme à l’harmonica dans la Modèle:52e Rue<ref name="Jazzhot"/> et rencontre Billy Taylor, Howard McGhee, Lennie Tristano<ref name="Jazzhot"/> et Hank Jones<ref>Article de la rtbf Toots Thielemans est mort. Consultation du 10 septembre 2020.</ref>. On le se retrouve aussi photographié par le journaliste photographe William P. Gottlieb, jouant de la guitare pour accompagner le clarinettiste Joe Marsala sur la terrasse de l’Hickory House, 144 West 52nd Street, à New-York<ref group="Note">Voir la photo noir et blanc de William P. Gottlieb à gauche de ce texte). À noter que le voyage permet de dater la photo de 1947.</ref>.

Fichier:Onyx Club detail, from- Toots Thielemans, Adele Girard, and Joe Marsala, Onyx, New York, N.Y., ca. 1948 (William P. Gottlieb 11251) (cropped).jpg
Toots Thielemans, le clarinettiste Joe Marsala et son épouse la harpiste Adele Girard au début de 1948 devant l' Onyx Club, 57, West 52nd Street à New York<ref group="Note">N.B. : La photo avec des vêtements d’hiver permet d’en déduire, qu’il était encore à New York en début d’année 1948.</ref>. Ce club de jazz réputé fermera hélas en 1949 pour devenir un club de striptease.

On le retrouve ensuite à Miami où Billy Shaw, l’impresario de Benny Goodman, le remarque alors qu’il joue sur la guitare de Chuck Wayne<ref name="Jazzhot"/>. Billy le recommande au clarinettiste, et ils lui proposeront quelques mois plus tard de les rejoindre à New York<ref name="Jazzhot"/>. Mais les demandes de visa et de carte verte sont longues et échouent souvent<ref name="Jazzhot"/>.

Sans possibilité de rester sur place, Toots rentre en Belgique<ref name="Jazzhot"/> et devra encore attendre quatre ans avant de pouvoir s’expatrier vraiment. Reconnu comme un des jazzmen belges des plus créatifs, il participe, à la guitare au festival de Nice en 1948, avec Jean Leclère (piano, vibraphone)<ref name="Jazzhot"/> et au Festival international de jazz à Paris All Stars à la Salle Pleyel début Modèle:Date-<ref name="Jazzhot"/>. Des jam sessions lui offrent la possibilité de rencontrer enfin son idole, Charlie Parker<ref name="Jazzhot"/>, mais aussi de côtoyer Sidney Bechet, et un certain Miles Davis dont c’est le premier voyage à l’étranger. Il retrouvera par la suite le Bird à l’occasion de son séjour en Suède de 1950 à 1952<ref name="Jazzhot"/>.

La guitare devient son meilleur ambassadeur à cette époque, mais Toots gardera toujours un accordéon et ne se séparera jamais de ses harmonicas<ref name="Jazzhot"/>. Ses collègues musiciens le chambrent lorsqu’il se met à jouer de l’harmonica : Modèle:Cita, disent-ils<ref name="Jazzhot"/>. Mais ils ont tort, car Toots a déjà trouvé le son qui le rendra immortel, avec ses longues notes essentielles, ses modulations, ses altérations et ses résonances<ref name="Jazzhot"/>.

Le Modèle:Date-, il épouse Netty et part en Italie avec le saxophoniste Flavio Ambrosetti pour une tournée<ref name="Jazzhot"/>. Arrivé à Rome, il rencontre Benny Goodman, lequel se souvient d'avoir apprécié les enregistrements que Billy Shaw lui a fait écouter<ref name="Jazzhot"/>. Ils conviennent de se retrouver au Palladium de Londres<ref name="Jazzhot"/> pour la tournée européenne de Benny Goodman en 1950<ref name="ULB DHC 175e"/>. Toots intègre à l’harmonica le sextet du clarinettiste qu’il accompagnera aussi au Danemark et en Suède<ref name="Jazzhot"/>.

Il reste quelque temps en Suède apprenant à parler suédois<ref name="Jazzhot"/>. Alors qu’il joue avec Reinhold Svensson (org) dans un hôtel de Stockholm, il voit entrer Charlie Parker, et il se met aussitôt à jouer note pour note le chorus de Lover Man enregistré par Bird. L’altiste, séduit déclare: Modèle:Cita. Mais il ne sait pas encore qu’il va bientôt retrouver Parker à Philadelphie<ref>Une photographie en témoigne (voir article Jazzhot).</ref>.

En 1951, il fait une tournée en Belgique avec le chanteur et guitariste Bobbejaan Schoepen<ref name="Schoepen">La biographie officielle de Bobbejaan Schoepen.</ref>.

En Modèle:Date-, il parvient à émigrer aux États-Unis comme employé de Sabena Airlines<ref name="Jazzhot"/> à New York où il travaillera durant six mois. En 1952, il finit par obtenir son précieux sésame : la carte verte<ref name="Jazzhot"/>. Toots Thielemans sera par la suite naturalisé américain<ref name="Jazzhot"/>.

Il participe à des sessions d’enregistrements avec Wardell Gray et Dinah Washington<ref name="Jazzhot"/> et il finit par retrouver le Charlie Parker All Stars à Philadelphie <ref name="Jazzhot"/>. Toots est ensuite engagé pour une très fructueuse collaboration au sein du George Shearing Quintet<ref name="ULB DHC 175e"/>, principalement à la guitare, entre autres<ref name="destin ketje" /> durant sept ans<ref name="Jazzhot"/>. Il se retrouvera toutefois à jouer de l’harmonica de temps à autre comme sur le titre Body and soul enregistré en 1953<ref>EP George Shearing Quintet* – I Hear A Rhapsody / Body And Soul MGM Records – K11493 </ref>. L'utilisation par Thielemans de l'harmonica et plus précisément de la guitare Rickenbacker 325 à la fin des années 1950 convaincra un jeune John Lennon à utiliser les mêmes instruments<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Entre 1953 et 1955, le groupe enregistre quatre albums avec Cal Tjader au vibraphone, Al McKibbon à la contrebasse et Bill Clark à la batterie : When Lights Are Low, An Evening With The George Shearing Quintet, A Sharing Caravane et Shearing in Hifi (MGM Records). Fin 1959, parait Latin Affair (Capitol Records), un album qui marque la fin d’une fructueuse collaboration et un départ au sommet<ref name="Die">Répertorié dans la liste des 1000 disques à écouter avant de mourir : Livre de Tom Moon (August 28, 2008). 1,000 Recordings to Hear Before You Die. Workman Publishing Company. p. 991.</ref> : presque 50 ans après sa publication, l’album est selon le critique musical Tom Moon l’un des 1000 disques à écouter avant de mourir<ref name="Die"/>. En 1960, sort enfin un live On the Sunny Side of the Strip chez Capitol toujours.

La riche production discographique du Georges Shearing Quintet avec Jean Thielemans entre 1953 et 1960 comprend ainsi quatorze albums studio, un Live et deux compilations (un pour MGM records, un pour Capitol records)<ref group="Note" name="voir_discographie">Voir le détail la section "Discographie" de cet article.</ref>. À noter que comme souvent chez Capitol records à cette époque, les musiciens ne sont hélas pas crédités sur les pochettes originales des albums publiés.

Une compilation Just For You - Live In The 1950's de trois concerts live inédits est sortie en 2000 sur le label « Jazz Band Records », les enregistrements datent d’entre 1956 et 1958 et ont été effectués au Zardi's à Hollywood, au Basin Street Night Club et au The Roundtable de New York<ref group="Note" name="voir_discographie" />.

Fichier:Thielemans1961.jpg
Toots Thielemans en 1961
au Grand Gala du disque de La Hague (Pays-Bas).

On le retrouve ensuite dans la grande tournée des Birdland All Stars au sein desquels il est le seul musicien européen aux côtés de Count Basie (piano), Lester Young (ténor saxophone) et Billie Holiday (voix)<ref name="Jazzhot"/>.

On le retrouve sur scène lors des tournées mondiales de Roy Eldridge et Zoot Sims, et il en profite pour faire quelques concerts en solo. Roy Elridge lui offre ses premières expériences avec Lena Horne et Chico Hamilton.

Il compose Bluesette fin 1962, composition qui deviendra un standard et lui vaudra une renommée internationale<ref name="ULB DHC 175e"/>. Dans ce morceau, il développe un nouveau son en sifflant et jouant de la guitare en même temps<ref name="ULB DHC 175e"/>.

Fichier:Montauk Point Light - Suffolk County NY.jpg
Montauk Point Light, premier phare dans l'État de New York

Durant les années 1960, Toots rencontrera aussi Quincy Jones, qui composera quelque vingt-et-une musiques de film durant cette décennie : une longue amitié et complicité professionnelle jamais démentie se noue entre eux<ref name="Jazzhot"/>. Cette rencontre importante lui permettra de pénétrer au sein de l'industrie musicale du cinéma américain<ref name="Jazzhot"/>.

Avec les droits d’auteur<ref name="DH Les Sports+">Article de DH Les Sports+ Le premier instrument de Toots Thielemans était l’accordéon publié le 28/08/16. Consultation du 15 septembre 2020.</ref>, Toots gagne assez d’argent pour s’acheter une Cadillac rouge<ref name="DH Les Sports+"/>, un appartement<ref name="Washington Post"> Article du Washington Post toots-thielemans-a-harmonica-titan-looks-back-on-a-stellar-career. Consultation du 15 septembre 2020.</ref> à Manhattan dans la Modèle:68e Rue<ref name="DH Les Sports+"/> et une jolie villa au bord de l’eau à Montauk, un village de pêcheurs au bout de Long Island : ce bord d’océan qui deviendra sa résidence principale à cette époque. À partir de 1970, il fera de fréquents allers-retours sur la terre de ses origines<ref name="Jazzhot"/>. La Belgique le redécouvre grâce aux concerts que le contrebassiste Roger Vanhaverbeke lui procure<ref name="Jazzhot"/>. Cela lui vaut des engagements aux Pays-Bas, en Suède ou encore en Allemagne avec le Big Band de Kurt Edelhagen<ref name="Jazzhot"/>.

Fichier:Toots Thielemans 1975.jpg
Toots Thielemans à La Brasserie de Bruxelles (1975).

Selon le magazine de jazz Jazz Hot, si on devait extraire les perles de son abondante production discographique, on retiendrait<ref name="Jazzhot"/> :


En 1981, il est soudainement victime d’une attaque cardiaque qui le prive de la dextérité de sa main gauche<ref name="Jazzhot"/>. Mais Toots ne renonce pas pour autant à sa carrière d’harmoniciste, et continue de sillonner le monde pour donner près de 200 concerts par an<ref name="Jazzhot"/>.

Dans les années 1980, il étend encore son répertoire et collabore à de nombreux albums de jazz avec Jaco Pastorius et Peter Erskine, de rock avec Billy Joel ou encore de pop avec Julian Lennon<ref name="ULB DHC 175e"/>.

Le nom de Toots Thielemans est aussi crédité parmi les musiciens de Frank Sinatra en 1984 sur l’album L.A. is my lady, notamment sur le titre Mack The Knife<ref name="DH Les Sports+"/>. Il expliquera plus tard<ref name="DH Les Sports+"/> : Modèle:Citation.

Veuf et remarié à Huguette à qui il a dédié le titre For My Lady<ref name="Jazzhot"/>, en plus de son domicile new-yorkais, il s’établit définitivement à La Hulpe, dans la banlieue de Bruxelles, en 1991<ref name="Jazzhot"/>.

En 1998, il participe au single Le Bal des gueux d'Alec Mansion au profit de l’Opération Thermos, qui distribue des repas pour les sans-abris, dans les gares. Cette chanson est interprétée par trente-huit artistes et personnalités dont Toots Thielemans, Stéphane Steeman, Marylène, Armelle, Jacques Bredael, Lou, Alec Mansion, Muriel Dacq, les frères Taloche, Morgane, Nathalie Pâque, Frédéric Etherlinck, Richard Ruben, Christian Vidal, Marc Herman, Jeff Bodart, Jean-Luc Fonck, Benny B et Daddy K.

Soliste reconnu à l'harmonica, ses prestations musicales enjouées sont enregistrés pour des musiques de film<ref name="ULB DHC 175e"/> comme Modèle:Langue, [[Guet-apens (film, 1972)|Modèle:Langue]], Modèle:Langue, Modèle:Langue, [[Turkish Délices|Modèle:Langue]], Jean de Florette entre autres, et a également joué pour l’émission de télévision Modèle:Nobr<ref name="ULB DHC 175e"/>.

Joueur de jazz avant tout, il devient la référence incontestable de l’harmonica<ref name="ULB DHC 175e"/>, on lui doit des interprétations d’œuvres de Henry Mancini, du Tin Pan Alley (époque Al Jolson-Buddy DeSylva), de Hoagy Carmichael, et on le retrouve sur les albums de Charlie Haden, Ella Fitzgerald, David Sanborn, Quincy Jones, Bill Evans, Natalie Cole, Pat Metheny, Paul Simon, Oscar Peterson, Nick Cave, Frank Sinatra, Ray Charles, Larry Schneider, Alain Soler, entre autres.

Fichier:Toots Thielemans.jpg
Toots Thielemans en 1994 en concert à Rotterdam, (Pays-Bas).

Toutes ces collaborations lui valent d’ailleurs être le vainqueur récurrent pendant cinq décennies<ref name="Jazzhot"/> de la catégorie « Instruments divers » pour le magazine américain de jazz Down Beat<ref name="ULB DHC 175e"/>.

En 2002, le roi [[Albert II (roi des Belges)|Modèle:Nobr]] lui a conféré le titre de baron<ref name="ULB DHC 175e"/>. Il fut nommé pour le titre Modèle:Langue (Modèle:Citation) en 2005 et finira vingtième dans la version flamande et quarante-quatrième dans la version francophone. Le Modèle:Date-, il rejoint Philip Catherine sur scène dans l'église de Liberchies en Belgique à l'occasion du concert du centième anniversaire de la naissance de Django Reinhardt dans cette même commune.

Le Modèle:Date-, il annonce mettre un terme à sa carrière musicale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toots Thielemans meurt de mort naturelle après une chute, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est enterré le Modèle:Date- à La Hulpe, sa ville de résidence dont il était citoyen d'honneur depuis 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, une pièce commémorative est frappée en son honneur. Toujours à La Hulpe, on trouve deux sculptures : sur la première, située entre la maison communale et le petit musée, il est assis sur un banc ; la seconde est son buste situé dans le hameau de Gaillemarde où il habitait<ref>Cercle d'Histoire de La Hulpe, Terre de sculptures, La Hulpe, 2020.
Sur la pièce commémorative</ref>.

Le Fonds Toots Thielemans

Depuis Modèle:Date-, la section de la Musique de la Bibliothèque royale de Belgique conserve le fonds Toots Thielemans qui rassemble des centaines d’enregistrements sonores (disques 78 tours, vinyles, CD) et des milliers de documents, tels que des photographies, des coupures de presse, des partitions, des lettres et des programmes de concerts et la caricature du musicien par Royer<ref>Fonds Toots Thielemans , sur le site de la Bibliothèque royale de Belgique.</ref>.

Récompenses

Titres d’honneur

Prix

Références de nom

Thielemans était citoyen d’honneur de Dinant, Molenbeek, Sint-Amands et La Hulpe où il a vécu plus d'un quart de siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Discographie

  • 1953-1991 : Modèle:Langue (Verve). T.T. (hca) avec le George Shearing Quintet et avec les Gals & Pals - CD
  • 1954-1978 : Harmonica Jazz (CBS). T.T. (gt, hca) avec e.a. Ray Bryant (p), Wendell Marshall (b), Oscar Pettiford (b), N. H. Orsted-Pedersen (b), Alex Riel (dr) - CD
  • 1955 : Modèle:Langue (Columbia).
  • 1957/1958 : Modèle:Langue (Modèle:Langue / OJCCD). T.T. (gt, hca), Pepper Adams (bs), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr) - CD
  • 1958 : Modèle:Langue (Decca). T.T. (gt, hca), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr).
  • 1959 : Modèle:Langue (Signature / Modèle:Langue). T.T. (gt, hca), Ray Bryant (p), Tommy Bryant (b), Oliver Jackson (dr) - CD
  • 1961 : Toots Thielemans (Polydor LP 46 114). T.T. (gt), George Arvanitas (p), Roland Lobligeois (b), Philippe Combelle (dr). Réédité en 2000 dans la collection Jazz In Paris (Gitanes) sous le titre : Blues Pour Flirter - CD
  • 1962 : Modèle:Langue (ABC).
  • 1962 : Toots Thielemans (Paramount).
  • 1966 : Modèle:Langue Modèle:Langue
  • 1969 : Toots Thielemans & Elis Regina : Modèle:Langue (Verve) - CD
  • 1969 : interprète du thème principal du film Modèle:Langue, de John Schlesinger, composé par John Barry
  • 1972 : Modèle:Langue (Sonet). T.T. (gt, hca), Svend Asmussen (vln, cello), Kjell Ohman (organ, p), Stefan Brolund & Red Mitchell (b), Ed Thigpen (dr) - CD
  • 1974 : Modèle:Langue (Modèle:Langue). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr) - CD
  • 1974-1978 : Modèle:Langue (Polydor). T.T. (hca) avec e.a. Joop Scholten (gt), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), N.H. Orsted-Pedersen (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 1974 : Images (Candid). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr). Réédition de Captured Alive + inédits - CD
  • 1974 : Modèle:Langue - Modèle:Langue (Modèle:Langue). T.T. (gt, hca), Philip Catherine (gt), Chris Hinze (fl), Joachim Kühn (p), John Lee (b), Gerry Brown (dr) - CD
  • 1975 : Modèle:Langue, Modèle:Vol. (Modèle:Langue). T.T. (hca), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), Niels Pederson (b), Bruno Castellucci (dr).
  • 1979 : [[Affinity (album de Bill Evans)|Modèle:Langue]], (Warner Bros.) Bill Evans (p), Marc Johnson (b), Eliot Zigmund (dr), Larry Schneider (flute, tenor saxophone, soprano saxophone) - CD
  • 1979 : Modèle:Langue (Denon). T.T. (gt, hca), Tsunehide Matsuki (gt), Akira Okazawa (b), Yuichi Togashiki (dr), Tadaomi Anai (perc) - CD
  • 1980 : Modèle:Langue (Pablo / OJCCD). T.T. (gt, hca), Joe Pass (gt), Niels-Henning Orsted Pedersen (b) - CD
  • 1981 : Modèle:Langue (Modèle:Langue). T.T. (hca), David Beecroft (ts), Dolf De Vries (p), Jimmy Karakusevic (gt), John Clayton Jr (b), John Engels (dr), Koos Biel (steel gt) - CD
  • 1983: Christian Escoudé Group Featuring Toots Thielemans (JMS)
  • 1984 : Modèle:Langue (Modèle:Langue).
  • 1984 : Modèle:Langue (CBS / Sony). T.T. (gt, hca) avec e.a. Kevin Mulligan (gt), Michel Herr (p), Bruno Castellucci (dr) et Chris Joris (perc) - CD
  • 1985: YaKsa (Original Motion Picture Soundtrack) avec Masahiko Satoh et Yukihide Takekawa (Interface)
  • 1986 : Modèle:Langue (Delta). T.T. (hca), Johnny Teupen (harpe), Paul Kuhn (p), Ack Van Royen (bugle), Jean Warland (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 1986 : Modèle:Langue / Ne Me Quitte Pas (BMG / Milan / Vintage Jazz). T.T. (hca), Fred Hersch (p), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
  • 1986: Jean De Florette (Bande Originale Du Film) avec Jean-Claude Petit (Milan)
  • 1986: Check It Out avec Mezzoforte (BBC)
  • 1987 : Der Landartz avec James Last (comp. Last)
  • 1988 : Modèle:Langue (Concord Jazz). T.T. (gt, hca), Fred Hersch (p), Harvie Swartz (b), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
  • 1989 : Modèle:Langue (Verve). T.T. (gt, hca), Mulgrew Miller (p), Rufus Reid (b), Louis Nash (dr) - CD
  • 1989 : Modèle:Langue (Denon). T.T. (hca), Tsuyoshi Yamamoto (p), Tsutomu Okada (b), Fumio Watanabe (dr) - CD
  • 1991 : Modèle:Langue - Modèle:Langue (Emarcy). T.T. (gt, hca), Shirley Horn (p, voc), Charles Ables (b), Steve Williams (dr) - CD
  • 1992: L'Or de L'Île Carn avec Sirius (Kelta Musique)
  • 1992: Martial Solal Toots Thielemans avec Martial Solal (Erato)
  • 1992 : Modèle:Langue (Modèle:Langue). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz Bonfá (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
  • 1993: Wall Street Crash - Swing It! avec Thilo Wolf Big Band (MDL Erika-Musikverlag)
  • 1993 : Modèle:Langue, Modèle:Vol. (Modèle:Langue). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz Bonfá (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
  • 1994 : Modèle:Langue (Columbia-Sony Music) Composé par Roland Schoelinck, T.T.(hca), R.S (P, claviers)
  • 1994 : Modèle:Langue (Modèle:Langue). T.T. (hca) avec e.a. Jerry Goodman (vln), Lyle Mays (p), Robben Ford (gt), Herbie Hancock (p), Joshua Redman (ts), Terence Blanchard (tp), John Scofield (gt), Christian McBride (b) et Peter Erskine (dr) - CD
  • 1995 : Modèle:Langue (TCB). T.T. (hca) avec le Modèle:Langue de Lausanne et e.a. Fred Hersch (p), Christian Gavillet (bcl, bs) et Matthieu Michel (tp) - CD
  • 1995: Bringing It Together avec Stéphane Grappelli (Cymekob)
  • 1998 : Modèle:Langue (Modèle:Langue). T.T. (hca) avec e.a. Luis Bonfa, Philip Catherine, Bert van den Brink, Robben Ford, Charlie Haden, Mike Lang - CD
  • 1998 : Chez Toots (Modèle:Langue). T.T. (hca) avec e.a. Philip Catherine (gt), Johnny Mathis, Shirley Horn, Dianne Reeves et Diana Krall (voc), Hein Van de Geyn (b), André Ceccarelli (dr) - CD
  • 1999 : Modèle:Langue Modèle:Vol. (Quetzal). T.T. (hca) avec Kenny Werner, Nathalie Loriers ou Michel Herr (p), Ray Drummond, Michel Hatzigeorgiou ou Sal La Rocca (b), Jukkis Uotila, Adam Nussbaum ou Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 2000 : Toots Concerto (UJP) Roland Schoelinck (composition), Modèle:Langue, David Miller (direction), Toots T. (hca).
  • 2001 : Toots Thielemans & Kenny Werner (Emarcy / Universal). T.T. (hca), Kenny Werner (p, claviers) - CD
  • 2001 : Toots Thielemans & Elis Regina : Wilsamba - CD
  • 2004 : Modèle:Langue - CD
  • 2007 : Beatlejazz Modèle:Langue Dave Kikoski (p), Brian Melvin (d), Richard Bona (b) Joe Lovano (s), Toots Thielemans (hca)

Avec The George Shearing Quintet

en format LP (albums originaux)
  • 1953 : When Lights Are LowLP 10’ MGM Records – MGM E226 et LP 33 RPM E-3264 (réédition de 1955) (avec Cal Tjader)
  • 1954 : An Evening With The George Shearing QuintetLP 10’ MGM Records – LP 33 RPM E-3122 (avec Cal Tjader)
  • 1955 : A Shearing Caravan LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3175 (avec Cal Tjader)
  • 1955 : Shearing in Hifi LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3293 (avec Cal Tjader)
  • 1956 : Velvet Carpet LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 720
  • 1957 : Latin Escapade LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 737
  • 1957 : The George Shearing Quintet and Orchestra – Black Satin LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 858 et ST 858 (stéréo)
  • 1957 : The George Shearing Quintet with Voices – Night Mist LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 943 et ST 943 (stéréo)
  • 1958 : The George Shearing Quintet with Dakota Staton – In The Night LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1003 et ST 1003 (stéréo)
  • 1958 : The George Shearing Quintet with Brass Choir – Burnished Brass LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1038 et ST 1038 (stéréo)
  • 1958 : Latin Lace LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1082 et ST 1082 (stéréo)
  • 1958 : Blue Chiffon LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1124 et ST 1124 (stéréo)
  • 1959 : Shearing On Stage! (Live)LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1187
  • 1959 : Peggy Lee, accompanied by the George Shearing Quintet - Beauty and the Beat! (Recorded Live At 1959 Miami DJ Convention) LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T1219
  • 1959 : Latin Affair LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1275<ref name="Die"/>.
  • 1960 : On the Sunny Side of the Strip (Live) LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1416
  • 2000 : Just For You - Live In The 1950's (3 concerts Live inédits compilés) CD Jazz Band Records – EBCD 2153-2
Compilation
  • 1960 : Satin Latin (compilation ?) ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E4041 (avec Cal Tjader)
  • 1961 : Lullaby of Birdland LP 33 RPM Pickwick Records
  • 2004 : George Shearing Quintet* Featuring Toots Thielemans – Lullaby Of Birdland CD Giants Of Jazz records - Giants Of Jazz CD 53402
  • The Best of George Shearing 1955-1960 CD Capitol Records

Musiques de films

Toots Thielemans y intervient ponctuellement comme soliste.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail