XXIIe dynastie égyptienne

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale

La [[XXIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:|  }} }} dynastie]] pharaonique, de la Troisième Période intermédiaire, est une dynastie d'origine berbère amazighe libyque<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, qui gouverne l'Égypte antique des environs de 945 à 715 av. J.-C. Elle règne d'abord sur une Égypte unifiée, puis en parallèle avec les [[XXIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIIe{{#if:|  }} }}]], [[XXIVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIVe{{#if:|  }} }}]], et [[XXVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXVe{{#if:|  }} }} dynastie]]s à la suite du morcellement du pays sous le règne de Modèle:Noble à partir de 818 av. J.-C.

Histoire

Fichier:Stele Ra-Horakhty Louvre N3795.jpg
 dynastie }} }}).

Les Libyens, de la tribu des Mâchaouach (ou Ma), sont déjà bien implantés dans le delta du Nil lorsque, à la chute de Modèle:Monarque, Modèle:Monarque prend le pouvoir et se fait proclamer pharaon. Les rois de cette dynastie se placent sous la protection du dieu Amon (visible notamment dans leur titulature avec de nombreux Méry-Amon, « l'aimé d'Amon ») et délégueront une partie de leurs pouvoirs aux grands prêtres d'Amon à Thèbes. Mais ils font également référence au passé glorieux représenté par Modèle:Monarque, car de nombreux rois portent son nom de couronnement, Ousermaâtrê, « puissante est la justice (Maât) de  », à commencer par Modèle:Monarque.

Ces libyens ne perdront jamais totalement leurs mœurs d'origines : ils installent notamment des fiefs, sortes de chefferies, à travers le delta, pour les membres de la famille royale. Le delta s'émiette ainsi jusqu'à ce qu'un membre de la famille fonde une dynastie parallèle, la [[XXIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]]. Les pharaons de la {{#ifeq:dynastie | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:dynastie| dynastie }} }} se distinguent des autres dynasties par leur aspect clair et l'allongement de leurs visages, sur les peintures et sculptures retrouvées dans leurs chambres funéraires.

Fichier:Races2.jpg
Libyens, Nubien, Syrien et Égyptien peints sur la tombe de Modèle:Monarque.

Une autre tribu libyenne, les Libous, s'installe dans la frange orientale du delta à partir du milieu de la dynastie (sous Modèle:Monarque). Elle est probablement à l'origine de la [[XXIVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIVe{{#if:|  }} }} dynastie]].

Ce serait par ailleurs à Tefnakht, pharaon de ladite [[XXIVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIVe{{#if:|  }} }} dynastie]] (ou même à son successeur Bakenranef), voire à Modèle:Monarque de Tanis, dernier pharaon de la présente {{#ifeq:dynastie | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:dynastie| dynastie }} }} elle-même finissante, parfois considéré déjà comme un pharaon de la [[XXIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIIe{{#if:|  }} }}]], plutôt a priori qu'à Modèle:Souverain2 ou un autre pharaon successeur ou contemporain de ladite [[XXIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIIe{{#if:|  }} }}]] proprio sensu, ou qu'à Piânkhy, l'initiateur de la [[XXVe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXVe{{#if:|  }} }} dynastie]] en tant que pharaon, et à ce titre « le successeur » dudit Osorkon (au moins), que, selon le second « Livre des rois » de la Bible hébraïque, c'est-à-dire de l'Ancien Testament chrétien pour l'essentiel, leur contemporain le roi d'Israël Osée aurait envoyé des messagers, à So (Saïs), vers 725 ou 724 av. J.-C., pour tenter d'affranchir son propre pays du tribut payé à l'Assyrie, au mécontentement du nouveau roi assyrien Modèle:Monarque<ref>Bible, Modèle:Réf Bible (Modèle:2e des rois, chapitre 17, verset 4).</ref>. À moins que Piânkhy ait été lui-même considéré par la Bible comme « roi de Saïs », en tant que suzerain, sinon souverain direct (?), voire donc par l'intermédiaire de l'un de ses rivaux pour le titre de pharaon, dont Modèle:Monarque ou autre(s) (vassalisé(s) ?). La dynastie fait un usage extensif de la papponymie pour son onomastique<ref>Modèle:Article</ref>.

On qualifie souvent cette dynastie de « bubastite » (de la ville de Bubastis), mais bien qu'elle fût la ville d'origine du fondateur de cette dynastie, et même si ses successeurs y agrandirent le grand temple de Bastet, il semble que le palais royal se trouvait toujours à Tanis (c'est là, en tout cas, que se trouvent les tombes des rois de cette dynastie). Durant cette période, la capitale administrative demeure à Memphis.

Les temples, qui avaient profité des largesses royales sous le Nouvel Empire, sont devenus des relais indispensables en Égypte, depuis la déliquescence du pouvoir royal à la fin de la [[XXe dynastie égyptienne|Modèle:Nobr]]. Ils ont assumé, à travers des modifications institutionnelles, la fonction de garants de l'ordre cosmique liée à la perception traditionnelle du monde. Ils ont développé de nouveaux aspects de la théologie, par exemple les cultes des dieux enfants, visant à permettre le renouvellement des grands cycles de l'univers égyptien.

Parallèlement, ils apparaissent comme les médiateurs par excellence entre hommes et dieux, dans la mouvance du développement de la piété personnelle. La montée considérable du culte des animaux sacrés s'inscrit dans ces évolutions, de même que la pratique officielle de l'oracle, et sa diffusion dans la sphère privée. Les Libyens s'assurent le soutien des clergés, en respectant scrupuleusement les obligations religieuses traditionnelles du pouvoir royal : ils reprennent une politique monumentale en faveur des temples, notamment à Bubastis, mais aussi dans les grands sanctuaires de Karnak, Héliopolis, Hermonthis, Abydos, et Tanis qui reste la capitale du nord.

L'art de la période marque la volonté des souverains de se rattacher à la grandeur Modèle:Page h', tant dans l'architecture que dans la sculpture monumentale. Il se développe un art du bronze de grande qualité (cf. une statue de la divine adoratrice Karomama).

Pharaons de la {{#ifeq:dynastie | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:dynastie| dynastie }} }}

Modèle:Annexe Modèle:Article détaillé

Modèle:Egyptopedia/DébutTableau ! scope=col width="20%" | Fichier:Pschent2.png Pharaon ! scope=col width="15%" | Fichier:Renpout.png Règne<ref>Plusieurs dates peuvent exister ; voir le détail à la page de chaque pharaon.</ref> ! scope=col width="15%" | Fichier:Egypte icon lieu.png Capitale ! scope=col width="30%" | Fichier:Tombe2.png Tombe ! scope=col width="20%" | Fichier:Egypte icon momie.png Momie Modèle:Ligne séparatrice | Modèle:Monarque
ou Chechanq | -945 à -924 | Tanis | Tanis ? Bubastis ? Memphis ? | ? |- | Modèle:Monarque | vers -940 | Héracléopolis | ? | ? |- | Modèle:Monarque | -924 à -890/-889 | Tanis | Nécropole royale de Tanis ? | ? |- | Modèle:Monarque | -890 à -889 | Tanis | Partiellement pillée :
Nécropole royale de Tanis, [[NRT III|NRT Modèle:III]] | Réduite à l'état de squelette |- | Modèle:Monarque | -889 à -874 | Tanis | Pillée :
Nécropole royale de Tanis, [[NRT I|NRT Modèle:Rom-maj]] | Réduite à l'état d'ossements |- | Modèle:Monarque | -874 à -850 | Tanis | Pillée :
Nécropole royale de Tanis, [[NRT I|NRT Modèle:Rom-maj]] | Réduite à l'état d'ossements |- | Modèle:Monarque | -850 à -825 | Tanis ? Thèbes ? | ? | ? |- | Modèle:Monarque | -825 à -818 puis roi de Tanis, -818 à -773 | Tanis | Pillée :
Nécropole royale de Tanis, tombe originelle [[NRT V|NRT Modèle:V]] puis [[NRT I|NRT Modèle:Rom-maj]] | Réduite à l'état d'ossements |- | Pimay
ou Pamy | -773 à -767 | Tanis | Pillée :
Nécropole royale de Tanis, tombe originelle [[NRT II|NRT Modèle:II]] | Réduite à l'état d'ossements |- | Modèle:Monarque | -767 à -730 | Tanis | Pillée :
Nécropole royale de Tanis, [[NRT V|NRT Modèle:V]] | ? |- | Modèle:Monarque | -730 à -715 | Tanis | Nécropole royale de Tanis ? | ? |}

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Liens externes

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