Michael Collins (astronaute)

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Spationaute

Michael Collins, né le Modèle:Date de naissance à Rome (Italie) et mort le Modèle:Date de décès à Naples (Floride, États-Unis), est un militaire, pilote d'essai, astronaute, haut fonctionnaire, cadre et homme d'affaires américain.

Avant de devenir astronaute, il obtient son diplôme de l'Académie militaire de West Point. De là, il rejoint l'armée de l'air américaine et pilote des chasseurs North American F-86 Sabre à la base aérienne de Chambley-Bussières en France. Il est accepté à l'école des pilotes d'essai de l'United States Air Force de la base aérienne Edwards en 1960. Il se porte candidat sans succès pour le groupe d'astronautes 2 de la NASA, mais est accepté pour le troisième.

Sélectionné dans le groupe d'astronautes 3 de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) en 1963, il voyage deux fois dans l'espace. Son premier vol spatial est effectué lors de la mission Gemini 10, dans laquelle lui et John Young effectuent deux rendez-vous avec différents engins spatiaux et réalisent deux sorties extra-véhiculaires. Son second vol spatial est en tant que pilote du module de commande et de service Apollo lors de la mission Apollo 11. Alors qu'il reste en orbite autour de la Lune, Neil Armstrong et Buzz Aldrin partent dans le module lunaire Apollo pour réaliser le premier alunissage. Il est ainsi l'une des Modèle:Nobr du programme Apollo à avoir survolé la Lune. Collins est le Modèle:17e Américain dans l'espace, la Modèle:4e personne et le Modèle:3e Américain à effectuer une sortie extravéhiculaire et la première personne à avoir effectué plus d'une sortie extravéhiculaire.

Après avoir pris sa retraite de la NASA en 1970, ce major général de l'United States Air Force est nommé au poste de secrétaire d'État adjoint aux affaires publiques au département d'État des États-Unis. Un an plus tard, il devient directeur du National Air and Space Museum et occupe ce poste jusqu'en 1978, date à laquelle il démissionne pour devenir sous-secrétaire de la Smithsonian Institution. En 1980, il occupe le poste de vice-président de LTV Aerospace et démissionne en 1985 pour créer son cabinet de conseil.

Biographie

Enfance et formation

Photographie en noir et blanc de l'oncle de Michael Collins, Joseph Lawton Collins, en uniforme.
L'oncle de Michael Collins, Joseph Lawton Collins, est le chef d'état-major de l'armée de terre des États-Unis de 1949 à 1953.

Michael Collins naît le Modèle:Date de naissance- à Rome en Italie<ref name="ushof">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fils de Virginie (née Stewart) et de James Lawton CollinsModèle:Sfn. Son père est un officier de carrière de l'United States Army qui occupe un poste d'attaché militaire dans la capitale italienne<ref name="Cullum 1940 197">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a un frère aîné, James Lawton Collins Jr.<ref name="Cullum 1950 986" />, et deux sœurs aînées, Virginia et AgnesModèle:Sfn. Au cours des dix-sept premières années de sa vie, Collins déménage à de nombreuses reprises au gré des affectations de son père : il habite successivement Rome, Oklahoma, Governors Island (New York), Porto Rico, San Antonio (Texas) et Alexandria (Virginie)Modèle:Sfn. Il réalise son baptême de l'air à Porto Rico à bord d'un Grumman G-44 Widgeon. Le pilote lui laisse tenir le manche durant une partie du vol. Il désire voler à nouveau, mais le début de la Seconde Guerre mondiale l'en empêcheModèle:Sfn. Collins étudie pendant deux ans à l'Academia del Perpetuo Socorro, à San Juan.

À la suite de l'entrée en guerre des États-Unis, la famille s'installe à Washington où Collins fréquente l'école St. Albans et obtient Modèle:Lequel en 1948<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa mère souhaite qu'il entre dans le service diplomatiqueModèle:Sfn, mais il décide de suivre la même carrière que son père, ses deux oncles, son frère et son cousin en intégrant l'armée. Il est reçu à l'Académie militaire de West Point, principale école de formation militaire des officiers américains dont sont sortis son père et son frère aîné respectivement en 1907 et en 1939<ref name="Cullum 1950 986">Modèle:Ouvrage.</ref>, ce qui lui permet d'être exempté d'une partie des frais, comme des droits de scolarité. Il obtient son baccalauréat universitaire en sciences le Modèle:Date- et est classé à sa sortie de l'école Modèle:185e sur les Modèle:Nobr de la promotion de 1952. L'astronaute Edward White, qu'il côtoiera par la suite à la NASA, fait partie de la même promotionModèle:Sfn,<ref name="Cullum 1960 605">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Collins décide de rejoindre l'United States Air Force. Ce choix résulte de son évaluation du rôle futur joué par l'aviation dans le domaine militaire mais il veut également éviter d'éventuelles accusations de népotisme qu'il aurait pu essuyer s'il avait rejoint l'Armée de terre où plusieurs membres de sa famille de tradition militaire occupent des postes importants : son frère est déjà colonel, son père a le grade de major général et son oncle, le général Joseph Lawton Collins, est le chef d'état-major de l'armée de terre des États-Unis. À l'époque, l'École de formation des pilotes de l'armée de l'air n'existe pas encore Modèle:Incise aussi durant cette période les diplômés de West Point peuvent devenir officiers de l'Armée de l'air<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière militaire

Pilote de chasse

Photographie couleur d'un avion North American F-86 Sabre en vol se détachant sur un ciel bleu.
Un North American F-86 Sabre.

Dès son entrée dans l'Armée de l'air, Collins est affecté à la base aérienne de Columbus dans le Mississippi où il apprend, à partir d'Modèle:Date-, les rudiments du pilotage en volant sur un North American T-6 Texan. Il est ensuite à la base aérienne de San Marcos (futur aéroport régional de San Marcos) au Texas où il s'initie au vol aux instruments et au vol en formation. Enfin, il apprend à voler sur des avions à réaction à la base aérienne James Connally située à Waco au Texas. Il reçoit son badge d'aviateur à Waco et, en Modèle:Date-, il est sélectionné pour suivre une formation de chasseur de jour à la base aérienne de Nellis dans le Nevada. Il y vole sur le chasseur à réaction North American F-86 Sabre. L'entraînement est dangereux et, durant son bref séjour de vingt-deux semaines, onze pilotes décèdent à la suite d'accidents en vol<ref name="Cullum 1960 605" />,Modèle:Sfn.

En Modèle:Date-, il est affecté à la Modèle:21e escadrille de chasseurs-bombardiers (future 21st Space Wing) de la base aérienne George en Californie où il apprend les techniques d'attaque au sol et de largage d'armes nucléaires sur le F-86 Sabre. Il déménage avec la Modèle:21e escadrille lorsque celle-ci est transférée en Modèle:Date- à la base aérienne de Chambley-Bussières, une base aérienne de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) située en Meurthe-et-Moselle, dans l'est de la France<ref name="estrépu">Modèle:Lien web</ref>. Il remporte le premier prix d'un concours de tir au canon en 1956<ref name="Cullum 1960 605" />,Modèle:Sfn. Au cours d'un exercice de l'OTAN cet été-là, il est obligé de s'éjecter de son F-86, près de la BA de Chaumont-Semoutiers, lorsqu'un incendie se déclare à l'arrière du cockpitModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

PF-86F du 21st FBW à Chambley AB.
F-86F du 21st FBW à Chambley AB.

Mariage

Collins rencontre sa future épouse Patricia Mary Finnegan, originaire de Boston dans le Massachusetts, dans un mess d'officiers. Diplômée de l'Emmanuel College où elle s'est spécialisée en littérature anglaise, elle est assistante sociale, s'occupant principalement de mères célibataires. Elle travaille en parallèle pour l'Armée de l'Air. Après s'être fiancés, Finnegan et Collins doivent surmonter une différence de religion. Collins adhère à l'Église épiscopalienne des États-Unis tandis que Finnegan appartient à une famille résolument catholique. Après avoir demandé l'autorisation de se marier au père de Finnegan et retardé leur mariage lorsque Collins est muté en Allemagne de l'Ouest pendant l'insurrection de Budapest en 1956, ils se marient à Chambley à l'été 1957Modèle:Sfn,<ref>Michael Collins, l’astronaute lunaire qui s’est marié à Chambley, Le Républicain lorrain, 29 avril 2021</ref>. Collins est à cette époque commandant en second de la base<ref name="francebleu">Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont une fille, Kathleen Modèle:Incise en 1959<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, une deuxième fille, Ann, en 1961 et un fils, Michael, en 1963Modèle:Sfn,<ref name="fast-facts">Modèle:Lien web.</ref>.

Collins rentre aux États-Unis où il suit un cours d'officier spécialisé dans la maintenance des aéronefs à la base aérienne de Chanute dans l'Illinois. Il qualifie cette école plus tard dans son autobiographie de Modèle:Citation : l'enseignement théorique est ennuyeux, il vole rarement et l'équipement est obsolète. À la fin de cette formation, il commande un détachement d'entraînement mobile qui se rend dans des bases aériennes du monde entierModèle:Sfn. Ce détachement est chargé d'enseigner aux mécaniciens l'entretien des nouveaux aéronefs et forme les pilotes à leurs nouveaux engins. Il commande ensuite un détachement de formation sur le terrainModèle:Lequel, qui remplit les mêmes objectifs, mais qui ne lui impose pas de se déplacer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pilote d'essai

Collins cumule plus de Modèle:Unité de vol, le minimum requis pour l'école des pilotes d'essai de l'United States Air Force à la base aérienne Edwards en Californie. Il y postule avec succès le Modèle:Date- et devient membre de la classe 60-CModèle:Sfn qui accueille aussi les futurs astronautes Frank Borman, James Irwin et Thomas Stafford. Tous sont formés pour devenir pilotes d'essais militaires. L'instruction commence avec l'ancien North American T-28 Trojan et se poursuit avec les avions à hautes performances North American F-86 Sabre, Martin B-57, Lockheed T-33 Silver Star et Lockheed F-104 StarfighterModèle:Sfn.

Collins, qui a l'habitude de beaucoup fumer, décide d'y mettre fin en 1962 après avoir souffert d'une très mauvaise gueule de bois. Le lendemain, il passe ce qu'il a décrit comme les quatre heures les plus pénibles de sa vie dans le siège droit d'un Boeing B-52 Stratofortress à appuyer sur des interrupteurs au cours des premières étapes du sevrage à la nicotineModèle:Sfn.

Photographie en noir et blanc de pilotes posant sur deux rangs avec leur combinaison de vol.
Les diplômés de la Class III ARPS : rangée de devant : Edward Givens, Tommie Benefield, Charles Bassett, Francis G. Neubeck et Collins, rangée du fond : Al Atwell, Neil Garland, Jim Roman, Al Uhalt et Joe Engle.

Collins décide de devenir astronaute lorsqu'il apprend le vol de John Glenn au cours de la mission Mercury-Atlas 6 le Modèle:Date- et découvre qu'il est possible de faire le tour de la Terre en Modèle:Nobr. Il postule pour le groupe d'astronautes 2 de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) cette année-là. Pour augmenter le nombre de pilotes de l'armée de l'air sélectionnés, l'United States Air Force envoie ses meilleurs candidats dans une école spécialisée. Il s'ensuit des examens médicaux et psychiatriques à la base aérienne de Brooks au Texas et des entretiens au Modèle:Langue (futur centre spatial Lyndon B. Johnson) de Houston, toujours au Texas. À la mi-septembre, Collins découvre qu'il n'est pas retenu. C'est un coup dur même s'il ne s'attendait pas à être sélectionné. Collins estime a posteriori que le groupe Modèle:Nobr, composé de neuf membres, est meilleur que le groupe Modèle:Nobr (les « Mercury Seven ») qui le précède ou les cinq groupes suivants, dont le sienModèle:Sfn.

Cette année-là, l'école des pilotes d'essai de l'United States Air Force est devenue l'école des pilotes de recherche aérospatiale de l'United States Air Force (ARPS), car l'armée de l'air tente de se lancer dans la recherche spatiale par le biais des programmes North American X-15 et Boeing X-20 Dyna-Soar. Collins postule pour un nouveau cours de troisième cycle sur les bases du vol spatial. Il est accepté dans la troisième classe le Modèle:Date-. Parmi les dix autres élèves de sa classe figurent les futurs astronautes et aspirant-astronautes Charles Bassett, Edward Givens et Joe EngleModèle:Sfn. En plus des travaux en classe, les élèves volent également à environ Modèle:Conversion aviation sur Lockheed F-104 Starfighter. Quand ils sont au sommet de leur ascension, ils expérimentent une brève période d'impesanteur. Après avoir terminé ce cours, Collins retourne aux opérations de combat en Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Au début du mois de juin de cette année-là, la NASA lance un appel à candidatures pour recruter de futurs astronautes. Collins suit le même processus que lors de sa première demande, bien qu'il ne passe pas d'évaluation psychiatrique. Il est à la base aérienne de Randolph au Texas, le Modèle:Date-, lorsque le Chef du Bureau des astronautes Deke Slayton l'appelle pour lui demander s'il souhaite toujours devenir astronaute. Charles Bassett est également accepté dans le même groupeModèle:Sfn. À ce moment-là, Collins a effectué plus de Modèle:Unité de vol, dont 2 700 à bord d'avions à réactionModèle:Sfn.

Carrière d'astronaute

Modèle:Article détaillé

Photographie couleur des aspirants astronautes posant en costume près d'un drapeau des États-Unis. Certains tiennent en main des maquettes de vaisseaux spatiaux.
Le groupe d'astronautes 3 avec, de gauche à droite, à l'arrière-plan : Collins, Cunningham, Eisele, Freeman, Gordon, Schweickart, Scott et Williams, et à l'avant-plan : Aldrin, Anders, Bassett, Bean, Cernan et Chaffee.
Photographie couleur de Collins en Collins.
Michael Collins en 1964.

Comparé aux deux premiers groupes, le Modèle:Lnobr, qui compte quatorze astronautes dont Collins et son futur coéquipier Buzz Aldrin, est plus jeune avec une moyenne d'âge de Modèle:Nobr Modèle:Incise et il est aussi plus instruit avec une durée moyenne d'études supérieures de Modèle:Nobr. Mais ce groupe a moins d'heures de vol à son actif Modèle:Incise. De plus, seuls huit des quatorze aspirants astronautes sont des pilotes d'essai. Parmi les trente astronautes sélectionnés dans les trois premiers groupes, seuls Collins et son collègue du troisième groupe, William Anders, sont nés en dehors des États-UnisModèle:Sfn,Modèle:Sfn et Collins est le seul à avoir un frère aîné : tous les autres sont les fils aînés ou uniques de leur familleModèle:Sfn.

La formation débute par un cours de Modèle:Nobr sur les bases du vol spatial. Modèle:Nobr sont consacrées à la géologie, ce que Collins ne comprend pas bien et qui ne l'intéresse guèreModèle:Sfn. À la fin de cette formation, Alan Shepard, qui est le premier Américain à avoir séjourné dans l'espace et qui occupe le poste de chef du Bureau des astronautes, demande à chacun des quatorze aspirants astronautes de classer leurs camarades par ordre de préférence dans le cas d'un vol conjoint. Le premier choix de Collins porte sur David ScottModèle:Sfn.

Programme Gemini

Modèle:Article détaillé

Affectation

Après ce premier cours, chacun des astronautes du groupe suit des formations individuelles. Collins choisit de se former sur les combinaisons spatiales et les activités extravéhiculaires (les sorties dans l'espace)Modèle:Sfn. Son travail consiste à surveiller le développement des équipements et servir de liaison entre le Bureau des astronautes et les fournisseurs Modèle:Sfn. Il est contrarié par le secret qui entoure la sortie extravéhiculaire d'Edward White lors de la mission Gemini 4 (première sortie extravéhiculaire dans l'espace réalisée par un Américain). Bien qu'étant l'astronaute le plus au fait du sujet, il n'a pas été impliqué dans la préparation de la missionModèle:Sfn.

Photographie de Young et Collins en combinaison Gemini à côté d'une maquette de leur fusée et d'un globe terrestre.
John Young et Michael Collins peu avant la mission Gemini 10.

Fin Modèle:Date-, Collins reçoit sa première affectation comme pilote de l'équipage de réserve de la mission Modèle:LnobrModèle:Sfn, avec son camarade de classe à West Point, Edward White, qui est désigné commandant. Collins est le premier des quatorze membres du groupe Modèle:Nobr à être affecté à une missionModèle:Sfn, mais c'est David Scott qui participe le premier à une mission (Modèle:Lnobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> suivi par Charles Bassett qui vole à bord de Modèle:LnobrModèle:Sfn. Selon le système d'affectation par rotation programmée des équipages mis au point par Deke Slayton, Collins, dans la mesure où il fait partie de l'équipe de réserve de Gemini 7, est automatiquement désigné pilote de la mission Modèle:LnobrModèle:Sfn. Modèle:Nobr est commandé par Frank Borman, que Collins connaît bien depuis leur passage à la base Edwards, avec James Lovell en tant que pilote. Collins tient à informer quotidiennement leurs épouses, respectivement Susan Borman et Marilyn Lovell, des progrès de la mission lors des deux semaines que dure celle-ciModèle:Sfn.

À la suite du succès de la mission Modèle:Nobr, il est officiellement affecté le Modèle:Date- à la mission Modèle:Nobr. John Young remplace White en tant que commandant car ce dernier travaille désormais sur le programme ApolloModèle:Sfn,Modèle:Sfn. James Lovell et Buzz Aldrin sont désignés respectivement commandant et pilote de l'équipage de réserveModèle:Sfn. Les affectations sont bouleversées par le décès de l'équipage de la mission Modèle:Nobr Modèle:Incise qui s'est écrasé durant un vol d'entraînement à bord d'un T-38 le Modèle:Date-. Ces hommes sont remplacés pour la mission Gemini 9 par l'équipage de réserve composé de Thomas Stafford et Eugene Cernan. Cernan devient ainsi le deuxième des quatorze astronautes du groupe 3 à voler dans l'espace. Lovell et Aldrin deviennent leurs remplaçants ; Alan Bean et Clifton Williams prennent leur place en tant que remplaçants de la mission Modèle:NobrModèle:Sfn. Collins devient le Modèle:17e Américain et le Modèle:3e membre de son groupe à voler dans l'espaceModèle:Sfn.

La formation de l'équipage de Modèle:Nobr est interrompue en mars lorsque Deke Slayton demande à Young, Collins et Williams de participer au comité de sélection d'un nouveau groupe d'astronautes. Chacun des trois astronautes représente son corps de rattachement, respectivement l'United States Navy, l'United States Air Force et l'United States Marine Corps. Le jury comprend également Alan Shepard et le concepteur du vaisseau spatial Maxime Faget ainsi que le responsable de l'entraînement des astronautes Warren J. North. Young proteste en vain contre cette participation qui leur fait perdre une semaine d'entraînement. La stricte application des critères d'âge, d'expérience de pilotage et de niveau de formation a réduit le nombre de candidats à 35. Le jury s'entretient avec chacun d'eux pendant une heure et qualifie Modèle:Nobr. Collins est surpris lorsque Slayton choisit de les prendre tous. Slayton admettra plus tard qu'il éprouvait des doutes et qu'il disposait déjà d'un nombre suffisant d'astronautes pour le programme Apollo jusqu'au premier atterrissage de la Lune. Mais dans la mesure où il était prévu de réaliser jusqu'à trente missions après Apollo, le recrutement d'un aussi grand nombre d'astronautes lui semblait une mesure prudente. Sur les dix-neuf sélectionnés, dix ont une expérience de pilote d'essai et sept sont diplômés de l'école de formation des pilotes d'essais de l'Armée de l'Air (ARPS)Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Gemini 10

Modèle:Article détaillé

Photographie couleur du vaisseau spatial Agena dans l'espace avec la Terre en arrière-plan.
L'Agena photographiée par Gemini 10 le Modèle:Date-.

Quinze expériences scientifiques sont effectuées lors de la mission Modèle:Lnobr, plus que toute autre mission Gemini à l'exception de Modèle:NobrModèle:Sfn, qui dure, elle, deux semaines. Après que la sortie extravéhiculaire de Modèle:Nobr eut rencontré des problèmes, les objectifs restants du programme doivent être atteints lors des trois derniers vols. Alors que le nombre total d'objectifs augmente, la difficulté de la sortie extravéhiculaire de Collins est considérablement réduite. Il n'y a pas de sac à dos ni d'unité de propulsion d'astronaute, comme c'était le cas pour Gemini 8Modèle:Sfn.

Leur mission de trois jours leur demande d'accoster deux véhicules différents : l'Agena et le leur, d'entreprendre deux sorties extravéhiculaires et de réaliser quinze expériences différentes. L'entraînement se déroule sans encombre, au fur et à mesure que l'équipage apprend la complexité du rendez-vous spatial des sorties extravéhiculaires. Pour ce qui doit être la première sortie extravéhiculaire de l'histoire, l'entraînement traditionnel sous l'eau en faible pesanteur n'est pas effectué, principalement parce que Collins n'en a pas le temps. Pour s'entraîner avec le pistolet à azote, qui doit servir à sa propulsion, un lieu lui est consacré sous la forme d'une surface métallique lisse et glissante de la taille d'un ring de boxeModèle:Sfn.

Modèle:Nobr décolle du complexe de lancement no 19 de la base de lancement de Cap Canaveral le Modèle:Date-. À son arrivée en orbite, le vaisseau se trouve à environ Modèle:Unité du véhicule cible Agena, lancé Modèle:Nobr auparavant. Un rendez-vous spatial est mis en œuvre sur la quatrième orbite de Modèle:Nobr quelques dizaines de minutes après<ref name="Gemini 10">Modèle:Lien web.</ref>. Le plan de la mission prévoit de multiples amarrages avec Modèle:Nobr, mais une erreur de Collins lors de l'utilisation du sextant les force à consommer du carburant précieux, ce qui amène à réduire l'objectif pour économiser du carburantModèle:Sfn. Une fois amarré, le système de propulsion de l'Agena est activé pour permettre aux astronautes d'atteindre l'altitude de Modèle:Nobr au-dessus de la Terre, battant le record de Modèle:Nobr établi par la mission soviétique Voskhod 2Modèle:Sfn.

Photographie couleur de Young et Collins, éprouvés, après leur mission.
John Young et Michael Collins à bord du navire de récupération Modèle:USS le Modèle:Date-.

Une seconde utilisation du moteur Agena le Modèle:Date- les met sur la même orbite que Modèle:Nobr, lancée le Modèle:Date- pour la mission Modèle:Nobr. Pour sa première sortie extravéhiculaire, Collins ne quitte pas la capsule Gemini, mais reste debout à travers la trappe avec un dispositif qui ressemble à un sextant. Dans sa biographie, il indique qu'il se sentait à ce moment-là comme un dieu romain chevauchant le ciel sur son charModèle:Sfn. La sortie extravéhiculaire démarre du côté obscur de la Terre pour que Collins puisse prendre des photos de la Voie lactée. Ses yeux se mettent à pleurer, provoquant une fin précoce de la sortieModèle:Sfn. L'hydroxyde de lithium, qui est normalement utilisé pour extraire le dioxyde de carbone expiré de la cabine, a été introduit par erreur dans la combinaison spatiale des astronautesModèle:Sfn. Le compresseur à l'origine du problème est désactivé et un débit d'oxygène élevé est maintenu pour purger le système de contrôle de l'environnement<ref name="Gemini 10" />.

Avant la deuxième sortie extravéhiculaire de Collins, le vaisseau Modèle:Nobr est largué. Young positionne le vaisseau Gemini assez près Modèle:Nobr pour que Collins puisse y accéder alors qu'il est attaché à un cordon de sécurité de Modèle:Nobr. Collins se rend compte que cela prend beaucoup plus de temps que prévu, à l'instar de ce qu'avait expérimenté Cernan lors de sa sortie dans l'espace pour la mission Modèle:Nobr. Il récupère une expérience d'études sur les micrométéorites de l'extérieur de la fusée et configure son propulseur de manœuvre à l'azote. Collins a du mal à rentrer dans son vaisseau et a besoin que Young le ramène grâce au cordon de sécuritéModèle:Sfn.

Le duo poursuit ses expériences puis amerrit lors de la Modèle:43e révolution dans l'océan Atlantique le Modèle:Date- à Modèle:Nobr du navire de récupération, le navire d'assaut amphibie Modèle:USS. Récupérés par hélicoptère pour arriver sur le GuadalcanalModèle:Sfn, Collins et Young ont réalisé presque tous les objectifs majeurs du vol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La technique d'accostage et une expérience de mesure n'ont pas été réalisées pour économiser du carburant ; le collecteur de micrométéorites a été perdu par erreur<ref name="Gemini 10" />.

Programme Apollo

Modèle:Article détaillé Peu de temps après la mission Modèle:Nobr, Collins est affecté comme pilote du module lunaire (LMP) à l'équipe de réserve pour le deuxième vol habité Apollo, avec le commandant (CDR) Frank Borman et le pilote du module de commande (CMP) Thomas Stafford. En plus d'apprendre le nouveau module de commande et de service Apollo (CSM) et le module lunaire Apollo (LM), Collins suit également une formation en hélicoptère, considérée comme le meilleur moyen de simuler l'approche d'atterrissage du module lunaire. Après l'achèvement du programme Gemini, il est décidé d'annuler la mission Modèle:Lnobr, car le vol ne ferait que répéter celle de la mission Modèle:Lnobr. Stafford reçoit son propre équipage et William Anders est affecté à l'équipage de Borman.

Fichier:Apollo 503 Crew.jpg
Collins entre William Anders et Frank Borman.

Deke Slayton avait en effet décidé qu'un commandant d'une mission Apollo devait être un astronaute expérimenté ayant déjà effectué une mission et que, sur les vols avec un module lunaire, le commandant devait également avoir une certaine expérience de vol spatial, chose qu'Anders n'a pas encore. Collins est donc transféré à la position de CMP de la mission Modèle:Lnobr et Anders devient le pilote du module lunaireModèle:Sfn. La politique change pour que le CMP devienne le membre le plus expérimenté de l'équipage et qu'il commande ensuite des missions ApolloModèle:Sfn.

Les réunions du personnel ayant toujours lieu les vendredis au Bureau des astronautes, c'est là que Collins se retrouve le Modèle:Date-. Don Gregory dirige la réunion en l'absence d'Alan Shepard. C'est donc lui qui répond au téléphone rouge pour être informé qu'un incendie s'est déclaré dans la capsule Modèle:Nobr lors d'un exercice. Les trois astronautes, Virgil Grissom, Edward White et Roger B. Chaffee y trouvent la mort. Collins se rend alors chez les Chaffee pour informer Martha Chaffee que son mari est mortModèle:Note.

Photographie couleur de Collins en combinaison lors d'un exercice.
Michael Collins pendant un exercice en centrifugeuse en 1969.

Collins et David Scott sont envoyés par la NASA au Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget en Modèle:Date-. Ils y rencontrent les cosmonautes Pavel Beliaïev et Konstantin Feoktistov avec lesquels ils boivent de la vodka sur le Tupolev Tu-134 des Soviétiques. Collins trouve intéressant que certains cosmonautes s'entraînent au pilotage d'hélicoptère, à l'instar de leurs homologues américains, et Beliaïev déclare qu'il espère effectuer prochainement un vol circumlunaire. Les épouses des astronautes les accompagnent pendant le voyage ; Collins et son épouse Pat sont quelque peu forcés par la NASA et leurs amis de se rendre dans l'est de la France près de la base aérienne de Chaumont-Semoutiers où ils s'étaient mariés dix ans auparavant. Là, ils découvrent qu'une cérémonie de mariage symbolique a été organisée pour eux, dix ans après la première dans cette région<ref name="francebleu" />,Modèle:Sfn.

En 1968, Collins remarque qu'il a une gêne à ses jambes, d'abord lors de parties de handball Modèle:Incise puis lorsqu'il descend les escaliers. En effet, son genou cède presque. Sa jambe gauche a également des sensations inhabituelles selon la température de l'eau lorsqu'il se baigne. À contrecœur, il demande un avis médical et le diagnostic est une hernie discale cervicale nécessitant la fusion de deux vertèbres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'opération chirurgicale est réalisée à l'hôpital Wilford Hall de la base aérienne de Lackland au Texas. Le temps de récupération prévu est de trois à six mois<ref>Modèle:Lien web.</ref> et il passe trois mois dans une minerve. Il est également retiré de l'équipe principale d'Modèle:Lnobr et James Lovell quitte sa place de réserviste pour le remplacer. Lorsque l'objectif de la mission Modèle:Nobr, une mission avec les modules de commande et de service et lunaire en orbite terrestre haute, est remplacé par un vol autour de la Lune uniquement avec le module de commande et de service seulement, les équipages principaux et de réserve d'Modèle:Nobr et 9 s'interchangentModèle:Sfn.

Apollo 8

Modèle:Article détaillé

S'étant entraîné pour cette mission, Collins devient un Capsule Communicator (CAPCOM) d'Apollo 8, c'est-à-dire un astronaute stationné au centre de contrôle de mission et chargé de communiquer directement avec l'équipage lors d'une mission. Il couvre la phase de lancement jusqu'à l'injection trans-lunaire, c'est-à-dire la propulsion finale vers la Lune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La mission est une réussite avec le premier vol habité circumlunaire, un préalable à un alunissage.

Photographie couleur de l'équipage d'Apollo 11 en combinaison Apollo avec la Lune en fond.
L'équipage d'Apollo 11 avec Neil Armstrong, Collins et Buzz Aldrin.

L'annonce de l'équipage d'Modèle:Lnobr est faite par la suite : il sera composé de Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Collins. À ce moment-là, en Modèle:Date-, il n'est pas certain que ce soit l'équipage qui tenterait un alunissage puisque cela dépend du succès des missions Modèle:Lnobr et Modèle:Lnobr avec le module lunaireModèle:Sfn.

La mission Modèle:Nobr de Modèle:Date- permet une répétition générale et valide la faisabilité d'un alunissage en préparation d'Modèle:Nobr.

Apollo 11

Modèle:Article détaillé

Compte tenu de son rôle de pilote du vaisseau Apollo, Collins suit un entraînement très différent de celui d'Armstrong ou d'Aldrin qui, eux, doivent principalement se préparer à l'utilisation du module lunaire et aux sorties extravéhiculaires à la surface de la Lune. Lorsque Armstrong et Aldrin ne s'entraînent pas avec lui, Collins utilise des simulateurs, participe à l'adaptation des combinaisons spatiales que portera l'équipage, s'entraîne en centrifugeuse pour simuler la rentrée dans l'atmosphère sous une décélération de [[g (accélération)|Modèle:Nobr]] et s'exerce aux manœuvres d'amarrage entre le vaisseau Apollo et le module lunaire sur un simulateur installé au centre de recherche Langley en Virginie. Comme il doit jouer un rôle central dans la manœuvre de rendez-vous avec le module lunaire lorsque celui-ci revient de son excursion lunaire, Collins rédige un document de Modèle:Nobr décrivant dix-sept scénarios de rendez-vous différents incluant l'échec de l'atterrissage du module lunaire ou un décollage de la Lune avant ou après l'heure prévueModèle:Sfn.

Emblème d'Apollo 11 avec différents éléments comme la surface lunaire, un oiseau de proie et la Terre.
L'emblème de la mission Apollo 11 imaginé par Collins.

L'emblème de la mission d'Modèle:Lnobr est imaginé par Collins. James Lovell, commandant de réserve, propose d'y inclure l'aigle, le Pygargue à tête blanche symbole des États-Unis. Collins adopte cette idée et choisit une illustration de l'artiste Walter Weber figurant dans un livre de la National Geographic intitulé Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il copie le dessin de l'aigle en ajoutant en dessous la surface de la Lune et en arrière-plan la Terre. L'ajout d'une branche d'olivier, symbole de paix, est proposée par un informaticien travaillant sur le simulateur de vol. L'indicatif d'appel Columbia utilisé pour désigner, dans les communications radio, l'équipage du module de commande et de service de la mission est proposé par Julian Scheer, l'administrateur adjoint aux affaires publiques de la NASA. Il propose ce nom à Collins dans une conversation et Collins ne trouve rien de mieuxModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Durant l'entraînement de l'équipage d'Modèle:Nobr, Collins déclare à Deke Slayton qu'il ne souhaite plus voler si la mission Modèle:Nobr réussit. Slayton lui propose néanmoins de l'inscrire dans le rôle des futurs équipages. Collins aurait presque certainement servi de commandant de l'équipage de réserve de la mission Modèle:Lnobr puis de commandant de la mission Modèle:Lnobr. Ce dernier poste sera finalement confié à Eugene CernanModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Photographie couleur de Collins en combinaison dans le module de commande et de service.
Collins dans le module de commande et de service lors d'une simulation en 1969.

Un million de spectateurs assiste au lancement de la mission Modèle:Nobr depuis les autoroutes et les plages situées à proximité du site de lancement de la base de lancement de Cap Canaveral. Le lancement est également diffusé à la télévision en direct dans Modèle:Nobr, avec environ Modèle:Nobr de téléspectateurs rien qu'aux États-Unis. Des millions d'autres personnes écoutent des émissions de radio racontant le lancement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Propulsé par une fusée Modèle:Lnobr, Modèle:Nobr décolle du complexe de lancement 39 le Modèle:Date- et entre en orbite terrestre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après une orbite et demie, le moteur du troisième étage de la fusée, le S-IVB, pousse l'engin spatial sur sa trajectoire en direction de la Lune. Des manœuvres de transposition, d'amarrage et d'extraction sont réalisées. Elles consistent à séparer le module de commande et de service Columbia de l'étage S-IVB usé, à faire une demi-révolution et à s'amarrer avec le module lunaire Eagle. Le vaisseau spatial combiné se dirige ensuite vers la LuneModèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, Modèle:Nobr passe derrière la Lune et lance son moteur de propulsion de service pour entrer en orbite lunaireModèle:Sfn. Durant les trente orbites qui suivent, l’équipage voit le site de leur futur alunissage au sud de la mer de la Tranquillité à environ Modèle:Nobr au sud-ouest du cratère Sabine D<ref>Modèle:Lien web.</ref> (futur cratère Collins, en honneur de l'astronaute). Le Modèle:Date-, Buzz Aldrin et Neil Armstrong entrent dans Eagle et commencent les derniers préparatifs en vue de la descente lunaire. Lorsque le module lunaire est séparé du ColumbiaModèle:Sfn, Collins, désormais seul à bord de celui-ci, inspecte Eagle afin de s'assurer que l'engin n'est pas endommagé et que le train d'atterrissage est correctement déployé avant de se diriger vers la surfaceModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Photographie couleur du vaisseau spatial restant en orbite depuis le module à destination de la Lune.
Columbia en orbite lunaire, photographié du module lunaire Eagle.

Durant son vol en solo autour de la Lune, Collins ne se sent jamais seul. Bien qu'il ait été décrit comme Modèle:Citation ou que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Incise, Collins s'est senti très impliqué dans la mission. Dans son autobiographie, il est conscient de son rôle et écrit Modèle:Citation. Pendant les Modèle:Nobr de chaque orbite où il n'est pas en contact radio avec la Terre, plus qu'éprouver de la solitude, il décrit Modèle:CitationModèle:Sfn. Dans son journal de bord, il écrira à ce sujet qu'il Modèle:Citation et que Modèle:Citation. Après avoir passé tant de temps avec le module de commande et de service, Collins se sent obligé de laisser son empreinte, alors, au cours de la deuxième nuit suivant leur retour de la Lune, il se rend dans la baie inférieure d'équipement et écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>https://www.glossophilia.org/?p=1411</ref>.

Dans un entretien accordé au Guardian en Modèle:Date-, Collins révèle qu'il était très inquiet pour la sécurité d'Armstrong et d'Aldrin. Il craignait également que leur mort sur la Lune ne l'oblige à retourner sur Terre et, en tant que seul survivant de la mission, à être considéré comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Eagle quitte la Lune pour rejoindre Collins à bord du Columbia en orbite lunaireModèle:Sfn. Après le rendez-vous spatial avec Columbia, ce dernier revient sur Terre. Lors du cinquantenaire de la mission Modèle:Nobr en 2019, il déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie couleur de Collins assis sur l'écoutille de son module et tenant le panneau ouvert.
Collins assis sur l'écoutille du module de commande et de service d'Apollo 11 peu après son retour sur Terre.

Columbia amerrit dans l'océan Pacifique le Modèle:Date- à Modèle:Unité à l'Est de l'atoll de WakeModèle:Sfn,<ref name="ALSJ Re-entry">Modèle:Lien web.</ref>. La durée totale de la mission est de plus de Modèle:NobrModèle:Sfn. Les plongeurs chargés de leur récupération passent des vêtements d'isolation biologique aux astronautes et les aident à monter dans leur pneumatique. Bien que la possibilité de ramener des agents pathogènes de la surface lunaire soit considérée comme faible, c'est une possibilité. Les astronautes sont treuillés à bord de l'Modèle:Lnobr de récupération et transportés à bord du porte-avions Modèle:USSModèle:Sfn où ils commencent Modèle:Nobr de quarantaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, les trois astronautes participent aux défilés en leur honneur à New York, Chicago et Los Angeles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le même soir, à Los Angeles, un dîner officiel est organisé pour célébrer le vol. Des membres du Congrès des États-Unis, les Modèle:Nobr, le président de la Cour suprême des États-Unis et des ambassadeurs de Modèle:Nobr différents se rendent à l'hôtel Century Plaza. Cette célébration marque le début d'une tournée de Modèle:Nobr, qui mène les astronautes dans Modèle:Nobr étrangers et qui comprend des visites de personnalités telles que la reine Élisabeth II du Royaume-Uni<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou le pape Modèle:Lnobr. De nombreuses nations honorent le premier alunissage humainModèle:Note avec des articles spéciaux dans des magazines ou en émettant des timbres-poste commémoratifs ou des pièces de monnaie en l'honneur d'Modèle:Nobr.

À l'issue de ces deux missions, Collins a séjourné Modèle:Nobr dans l'espace dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr de sorties extravéhiculaires<ref name="fast-facts" />,<ref name=bioNASA/>.

Carrière postérieure

Secrétaire d'État adjoint aux affaires publiques

Photographie couleur de Collins en costume lors d'une cérémonie.
Collins lors de la cérémonie de remise de la médaille d'or du Congrès dans la rotonde du Capitole des États-Unis le Modèle:Date-.

L'administrateur de la NASA Thomas O. Paine déclare à Collins que le secrétaire d'État des États-Unis William P. Rogers souhaite le nommer au poste de secrétaire d'État adjoint aux affaires publiques. Après le retour de l'équipage aux États-Unis en novembre, Collins accepte le poste sur les demandes pressantes du président des États-Unis Richard NixonModèle:Sfn. Il est un choix inhabituel pour le rôle car il n'est ni journaliste ni diplomate de carrière. Contrairement à certains de ses prédécesseurs, il n'a pas non plus agi en tant que porte-parole du département. En tant que chef du bureau des affaires publiques du département d'État des États-Unis, son rôle est de gérer les relations avec le grand public. Il emploie Modèle:Nobr et dispose d'un budget de Modèle:Unité de dollars<ref name="Lee">Modèle:Article.</ref>, mais ce montant est minime comparé aux Modèle:Unité des affaires publiques du département de la Défense des États-Unis<ref name="Lee" />.

Collins prend le poste à un moment très difficile. En 1970, la guerre du Viêt Nam est en cours et l'invasion du Cambodge et la fusillade de l'université d'État de Kent déclenchent une vague de protestations et de troubles à travers le pays. Il ne se fait pas d'illusions sur sa capacité à changer les choses mais tente quand même de nouer le dialogue avec le public en jouant sur sa renommée d'astronaute d'Apollo 11<ref name="Lee" />. Il attribue une partie des problèmes de la nation à l'insularité. Dans un discours d'ouverture prononcé en 1970 au Saint Michael's College dans le Vermont, il déclare à son auditoire que Modèle:Citation<ref name="Lee" />.

Finalement, Collins se rend compte qu'il n'apprécie pas ce travail et, quand une opportunité qui correspond mieux à ses compétences se présente, il obtient l'autorisation du président Nixon pour changer de travail. Son départ est officiellement annoncé le Modèle:Date-<ref name="Lee" />. Il a occupé ce poste jusqu'au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ambassadrice américaine au Népal, Modèle:Lien, le remplace en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Directeur du National Air and Space Museum

Photographie couleur du hall d'entrée du musée avec des engins volants exposés au sol et en l'air.
Le hall d'entrée des Milestones of Flight du National Air and Space Museum à Washington. Parmi les engins visibles se trouvent le module de commande de la mission Apollo 11.

À partir de 1971, il occupe le poste de directeur du National Air and Space Museum (NASM)<ref name=nasmod>Modèle:Lien web.</ref>, position qu'il occupe durant sept ans sous tutelle de la Smithsonian Institution. L'histoire de la création du musée, qui remonte à l'après-guerre est complexeModèle:Sfn,<ref name="Roland">Modèle:Article</ref>, mais Collins participe activement à la nouvelle configuration du lieu avec sa transformation de musée de l'air à son extension à musée de l'air et de l'espace, ainsi qu'à la création d'un bâtiment situé sur la National Mall de Washington pour accueillir les collections<ref name="Lee" />,<ref>Modèle:YouTube</ref>.

La crise du Spoutnik de 1957 et la course à l'espace qui en résulte avait en effet suscité un regain d'intérêt du public américain pour l'exploration spatiale à l'exemple de l'exposition des capsules au pavillon des Arts et Industries du programme Mercury Freedom 7 de la mission Mercury-Redstone 3 et Friendship 7 de la mission Mercury-Atlas 6 que plus de deux millions et demi de visiteurs visitent en 1963. La mission Modèle:Nobr et l'alunissage suscitent un nouvel intérêt pour l'espace<ref name="Roland" /> et Collins a le profil parfait avec ses expériences d'astronaute et d'officier de l'armée de l'air.

La première pierre du nouveau bâtiment du musée est posée le Modèle:Date- et il ouvre quelques jours avant la date prévue le Modèle:Date- dans le cadre des célébrations du bicentenaire des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus d'un million de visiteurs franchissent ses portes au cours du premier mois et le musée s'impose rapidement comme l'un des musées les plus populaires au monde, avec une moyenne de huit à neuf millions de visiteurs par an au cours des deux décennies suivantes. Les visiteurs peuvent voir Columbia dans le hall principal, les Modèle:Langue, à côté de l'avion des frères Orville et Wilbur Wright, le Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh et un Bell X-1Modèle:Sfn.

Sous-secrétaire de la Smithsonian Institution

Collins démissionne en 1978 du poste de directeur du National Air and Space Museum<ref name=nasmod/> pour devenir sous-secrétaire de la Smithsonian Institution. Pendant ce temps, bien qu'il ne soit plus un officier en service actif de l'armée de l'air après son entrée au département d'État en 1970, il reste dans la réserve militaire américaine. Il atteint le grade de major général en 1976 et prend sa retraite en 1982<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie couleur de Collins et Aldrin se parlant lors d'une cérémonie.
Michael Collins et Buzz Aldrin réunis lors de la cérémonie en mémoire de Neil Armstrong le Modèle:Date- à Indian Hill.

Autres activités

Michael Collins termine le programme de management avancé de la Harvard Business School (HBS) en 1974<ref name="fast-facts" />. En 1980, il devient vice-président de LTV Aerospace (nom à l'époque de Vought) dans le comté d'Arlington en Virginie<ref name="fast-facts" />. Il démissionne en 1985 pour créer son cabinet de conseil, Michael Collins Associates<ref name="fast-facts" />,<ref name=bioNASA>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1974, il écrit une autobiographie intitulée Modèle:Langue. John Noble Wilford, journaliste au New York Times, écrit que ce livre est Modèle:Citation<ref name="nyt">Modèle:Article.</ref>.

Michael Collins écrit également en 1988 une histoire du programme spatial américain nommée Modèle:Langue, en 1990 un livre sur le vol humain vers Mars nommé Modèle:Langue, et en 1976 un livre de vulgarisation sur ses expériences à destination de la jeunesse Modèle:Langue. Ce dernier est révisé et réédité sous le titre Modèle:Langue en 1994. Estimant avoir Modèle:Citation dans ces livres, aucune autre publication n'est envisagée<ref name="airspacemag" />.

Parallèlement à ses écrits, il peint des aquarelles, rarement liées à l'espace puisque principalement sur le thème de sa maison des Everglades en Floride ou d'un avion qu'il a piloté<ref>Modèle:YouTube</ref>. Pendant longtemps, il ne signe pas ses peintures pour éviter que leur valeur ne soit faussée par son autographe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un entretien pour Modèle:Langue en 2016, il indique réaliser un mini-triathlon par an et toujours pratiquer la pêche<ref name="airspacemag">Modèle:Lien web.</ref>.

Mort

Michael Collins vit avec son épouse Pat à Marco Island en Floride et à Avon en Caroline du Nord jusqu'à la mort de celle-ci en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il meurt d'un cancer le Modèle:Date de décès, à l'âge de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est inhumé au cimetière national d'Arlington le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ouvrages

Distinctions, hommages et postérité

Distinctions et hommages

Collins est un administrateur de longue date de la National Geographic Society et occupe en 2019 le poste d'administrateur émérite<ref name=nyt />. Il est également membre de la Society of Experimental Test Pilots (SETP) et de l'American Institute of Aeronautics and Astronautics<ref name=nasabio1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie couleur de la combinaison Apollo de Collins dans exposée dans un musée.
La combinaison de Michael Collins exposée à Moscou en 2016.

Collins est intronisé dans cinq temples de la renommée : l'International Air & Space Hall of Fame (1971)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, l'International Space Hall of Fame du musée de l'histoire spatiale du Nouveau-Mexique (1977)<ref name=ihof>Modèle:Lien web.</ref>, l'United States Astronaut Hall of Fame (1993)<ref name="fast-facts" />,<ref name=ushof />, le National Aviation Hall of Fame (1985)<ref name="fast-facts" /> et l'Aerospace Walk of Honor (2008)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Union astronomique internationale (UAI) l'a honoré en nommant un astéroïde, (6471) Collins<ref name=ihof />. De plus, comme les deux autres membres de l'équipage d'Apollo 11, un cratère lunaire porte son nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est baptisé Collins et se situe près du site d'alunissage d'Apollo 11.

Il reçoit la Distinguished Flying Cross en 1966 pour son travail dans le cadre du programme Gemini<ref name=valor>Modèle:Lien web.</ref>. Il est également récompensé par le badge d'astronaute<ref name=nasabio1 />. L'administrateur adjoint de la NASA, Robert Seamans, a remis la médaille du service exceptionnel de la NASA à Collins et Young en 1966 pour leur rôle dans la mission Gemini 10<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le programme Apollo, il reçoit l'Air Force Distinguished Service Medal<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la médaille du service distingué de la NASA<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il reçoit également la Legion of Merit en 1977<ref name="papers">Modèle:Lien web.</ref>.

Avec le reste de l'équipage d'Modèle:Nobr, il reçoit la médaille présidentielle de la Liberté du président des États-Unis Richard Nixon en 1969<ref name="fast-facts" /> lors du dîner d'État en leur honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les trois hommes reçoivent le trophée Collier en 1969. Le président de la National Aeronautic Association leur remet un duplicata du trophée à Collins et à Aldrin lors d'une cérémonie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le trio reçoit le trophée Harmon pour les aviateurs en 1970, des mains du vice-président des États-Unis Spiro Agnew en 1971<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Agnew leur présente également la médaille Hubbard de la National Geographic Society en 1970. Il leur dit à cette occasion : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Collins reçoit également le prix Iven C. Kincheloe de la Society of Experimental Test Pilots (SETP) en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1989, certains de ses documents personnels ont été transférés à l'Institut polytechnique et université d'État de Virginie<ref name="papers"/>. Lors des différents anniversaires marquants de l'alunissage, avec les autres membres d'Modèle:Nobr, il se rend à la Maison-Blanche voir le président des États-Unis<ref name="fast-facts" /> : c'est par exemple le cas en 1994 (Modèle:25e anniversaire) avec Bill Clinton<ref name="fast-facts" />, en 1999 (Modèle:30e anniversaire) toujours avec le président Clinton<ref name="fast-facts" />, 2004 (Modèle:35e anniversaire) avec George W. Bush<ref name="fast-facts" /> et 2014 (Modèle:45e anniversaire) avec Barack Obama<ref name="fast-facts" /> Modèle:Incise. En 1999, le vice-président des États-Unis Al Gore, également vice-chancelier du conseil de la Smithsonian Institution, remet à l'équipage d'Modèle:Nobr la médaille d'or Langley pour l'aviation du Smithsonian et, après la cérémonie, l'équipage offre au président Clinton une pierre lunaire dans un présentoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'équipage d'Modèle:Nobr reçoit enfin la médaille d'or du Congrès (New Frontier) dans la rotonde du Capitole des États-Unis en 2011<ref name="fast-facts" />. Lors de la cérémonie, l'administrateur de la NASA, Charles F. Bolden, déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il est reçu avec Buzz Aldrin et les deux fils de Neil Armstrong à la Maison-Blanche par Donald Trump pour les cinquante ans de la mission lunaire Modèle:Nobr. En cette occasion, est évoquée l'idée d'une prochaine mission directement sur Mars<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Postérité

Photographie en noir et blanc de Collins lors d'une conférence de presse.
Michael Collins lors d'une conférence de presse pour Apollo 11 vers 1969.

Collins est l'un des astronautes présentés dans les nombreux documentaires sur le programme Apollo, comme Modèle:Langue (2007)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et [[Apollo 11 (film, 2019)|Modèle:Nobr]] (2019)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Apollo 11}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Il a un petit rôle en tant qu'homme âgé dans le film Be Bad! (2009). Dans le téléfilm [[Apollo 11 (téléfilm)|Modèle:Nobr]] (1996), il est interprété par Jim Metzler<ref>Modèle:Lien web.</ref> et dans la mini-série De la Terre à la Lune (1998) par Cary Elwes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le film télévisé Mission Apollo 11, les premiers pas sur la Lune (2009), il est interprété par Andrew Lincoln<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Mission Apollo 11, les premiers pas sur la Lune}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Dans le film First Man : Le Premier Homme sur la Lune (2018), il est interprété par Lukas Haas<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour leurs contributions à l'industrie télévisuelle, les astronautes d'Modèle:Nobr sont honorés d'une Modèle:Citation au Walk of Fame d'Hollywood<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est interprété par Andrew Lee Potts dans l'épisode 7 de la saison 3 de The Crown.

Le groupe de rock anglais Jethro Tull a écrit une chanson intitulée Modèle:Langue, qui apparaît sur l'album Modèle:Langue (1970). La chanson compare les sentiments d'inadéquation du chanteur Ian Anderson (et de son ami Jeffrey Hammond) avec ceux de l'astronaute, comparant le fait qu'il a été laissé pour compte par ceux qui ont eu le privilège de marcher sur la surface de la Lune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, le groupe de pop indépendant The Boy Least Likely To écrit la chanson Michael Collins sur l'album Modèle:Langue (2013). La chanson met en avant le sentiment de Collins et sa bénédiction de sa solitude en étant séparé de tout autre contact humain, en contraste à l'absence de perspective de la société moderne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'artiste folk américain Modèle:Lien écrit une chanson intitulée Michael Collins pour son album Modèle:Langue (2017). La chanson met en avant son rôle en tant que partie intégrante de la mission Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Notes

Modèle:Références

Références

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Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article