Chécy

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Modèle:Voir homonymesModèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France

Chécy est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

La commune, située dans le périmètre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, possède des paysages et des milieux écologiques remarquables, ainsi qu'un certain cachet patrimonial autour du canal et du vieux bourg. Si elle s'est développée autour de son activité commerciale, elle devient au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de plus en plus résidentielle.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Map commune FR insee code 45089.png
Carte de la commune de Chécy et des communes limitrophes.

La ville est située dans l'aire urbaine et l'unité urbaine d'Orléans à Modèle:Unité à l'est d'Orléans et Modèle:Unité au sud de Paris sur la rive droite de la Loire. Les deux ponts les plus proches sont, en amont celui de JargeauModèle:Unité), et en aval le pont René Thinat à Orléans (à Modèle:Unité).

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:Article détaillé

Fichier:45089-Chécy-géologie.svg
Carte géologique de la commune de Chécy. Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin $ : Carrière à ciel ouvert

La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (Modèle:Nombre d’années) au Pliocène (Modèle:Nombre d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NoticeGéo-1">Modèle:Lien web.</ref>.

Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de Modèle:Nombre d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), occupe la partie centrale de la commune<ref name="DREAL-89">Modèle:Lien web.</ref>. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de Modèle:Unité d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent la partie ouest de la commune. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation<ref name="NoticeGéo-5">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DREAL-89 "/>. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie est de la commune<ref name="DREAL-87">Modèle:Lien web.</ref>.

Diverses alluvions complètent cette stratigraphie géologique : des alluvions fluviatiles anciennes, les hautes terrasses de la Loire, comprises entre Modèle:Unité (Fw) et affleurant dans une grande partie nord du territoire communal, et des alluvions plus récentes, datant de l'Holocène (Fz), situées dans le lit mineur de la Bionne et de l'Oussance datant de l'Holocène, des sables quartzeux émoussés repris des Sables de l'Orléanais sous-jacents érodés par les cours d'eau, mais aussi des alluvions de la Loire (Fy)<ref name="NoticeGéo-1"/>.

Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffres ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités sont courantes dans la région orléanaise. En 2003, le BRGM a inventorié Modèle:Nobr sur la commune, dont six gouffres et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liées à l'activité karstique)<ref name="Cavités-Ché">Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire communal est relativement plat puisque le dénivelé maximal est de Modèle:Nobr. L'altitude du territoire varie en effet de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr<ref>Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Fichier:45089-Chécy-Cours eau.jpg
Réseau hydrographique de Chécy.

La commune est traversée par le Canal d'Orléans (Modèle:Unité) et la Loire (Modèle:Unité), qui constitue la limite sud du territoire communal. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend deux autres cours d'eau notables, l'Oussance (Modèle:Unité) et la Bionne (Modèle:Unité), et divers petits cours d'eau<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>.

Le canal d’Orléans court sur Modèle:Unité entre Orléans, où il débouche dans la Loire et Châlette-sur-Loing, où il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. La commune de Chécy est traversée par le bief de Combleux, d'une longueur de Modèle:Unité entre l'écluse de Pont-aux-Moines sur la commune de Mardié et l'écluse de la Patache sur la commune de Combleux. Le canal est en plein essor de 1692 à 1793. De 1 500 à Modèle:Unité remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. À Chécy, le Port-à-l'Ardoise est aménagé et permet, à partir de 1783, le débarquement de matériaux de construction en provenance de l'Anjou. Le port de la Herpinière, à Chécy également, accueillait déjà les vins locaux et ceux de la rive opposée de la Loire<ref name="Baratin-26">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaît complètement au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État<ref name="Baratin-48">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>. Des promenades dans un bateau pouvant accueillir une centaine de places sont aujourd'hui proposées entre le port d'attache de Pont-aux-Moines et Combleux en aval<ref name="Crois">Modèle:Lien web.</ref>.

Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse le sud du département du Loiret depuis Beaulieu-sur-Loire jusqu'à Beaugency, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. La station hydrométrique la plus proche de la commune et servant de référence en cas de crue est celle d'Orléans, au droit du pont Royal. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Nobr pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. La Loire connaît toutefois en cas d'intempéries exceptionnelles des pics de débits très importants, le maximum ayant été atteint sur cette station le Modèle:Date- avec Modèle:Unité. Le débit maximal de la Loire calculé pour les crues maximales de 1856 ou 1866 est de l'ordre de Modèle:Unité<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Station1">Modèle:Lien web.</ref>. La hauteur maximale a été atteinte le 2 juin 1856 avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.Son débit est régulé par des barrages amont (Naussac en amont sur l’Allier et Villerest). Ces barrages interviennent pour le soutien d’étiage (débit minimum de Modèle:Unité en étiage à Gien) et Villerest permet également d’écrêter les crues. La Loire est un cours d’eau domanial classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990 ce type de rivières est également peuplé de silures<ref name="PLU-Chat ">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Le Cens, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Nibelle et se jette dans le Canal d'Orléans à Combleux, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref name="Sandre-K43-0320 ">Modèle:Lien web.</ref>.

La Bionne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, constitue la limite ouest de la commune. Elle prend sa source dans la commune de Loury et se jette dans le Canal d'Orléans à Saint-Jean-de-Braye, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref name="Sandre-K4344000 ">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, la Bionne est classée en deuxième catégorie piscicole<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Nobr en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MEDDE-Natura2">Modèle:Lien web.</ref>.

Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Chécy sont au nombre de deux<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Numéro Type Nom Arrêté Localisation
FR2400528 SIC (Directive « Habitats ») Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire Arrêté du 13 avril 2007<ref name="Natura-FR2400524-Arrete2014">Modèle:Lien web.</ref> Dans les parties est et sud de la commune<ref name="Cartelie">Modèle:Lien web.</ref>.
FR2410017 ZPS (Directive « Oiseaux ») Vallée de la Loire du Loiret Arrêté du 4 mai 2007<ref name="Natura-FR2410017-Arrete">Modèle:Lien web.</ref> Dans les parties est et sud de la commune<ref name="Cartelie"/>.

Le site de la Modèle:Citation, d'une superficie de Modèle:Unité, concerne Modèle:Nobr. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats<ref name="FR2400528_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Le site de la Modèle:Citation s'étend sur Modèle:Unité et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naines et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur<ref name="FR2410017_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:45 Znieff 85.jpg
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Chécy comprend trois ZNIEFF<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

  • les Modèle:Citation, de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> et de Modèle:Nobr. La zone s'étend sur Modèle:Nobr (Bou, Chécy et Sandillon) et se situe à la sortie du méandre de Sandillon, entre les communes de Bou et de Sandillon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude est de Modèle:Unité<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. La zone comprend plusieurs grèves d'étendue et de forme variables selon le niveau de la Loire et selon les années. Au cours des dernières années, ces grèves ont accueilli l'une des plus importantes colonies de sternes du département<ref name="fiche ZNIEFF1" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
  • les Modèle:Citation, de Modèle:Nobr et de Modèle:Unité. La zone s'étend sur Modèle:Nobr (Chécy, Combleux, Saint-Denis-en-Val, Saint-Jean-de-Braye et Saint-Jean-le-Blanc) et se situe dans le lit mineur de la Loire à l'amont de l'agglomération d'Orléans, donc en milieu périurbain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude est de Modèle:Unité<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. La pulicaire commune (Pulicaria vulgaris) est présente de manière constante en plusieurs stations, dont le nombre de pieds est important. Le Castor (Castor fiber) est installé de manière pérenne et s'y reproduit chaque année. Il s'agit d'un site important pour cette espèce dans le département du Loiret. Concernant l'avifaune, cet espace assure une fonction de halte migratoire du fait de sa situation dans la partie la plus septentrionale du fleuve et de la présence de surfaces notables de grèves<ref name="fiche ZNIEFF" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
  • la Modèle:Citation, de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> et de Modèle:Nobr de superficie. La zone s'étend sur Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr dans le Loiret et dont Bou. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve<ref group="DREAL">Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre Modèle:Unité<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Fichier:45089-Chécy-Charte-1180.PNG
Reproduction d'une confirmation de la charte d’affranchissement de 1180 des serfs et des serves de la région d’Orléans et notamment ceux de la voirie de Chécy.

Chécy est l’héritière de l'ancienne Modèle:Latin (ou Modèle:Latin ou Modèle:Latin) ou villa Cattiii (Caccii). Le village s'est en effet développé à partir du Domaine de Cattius (Caccius ou Cacius), un riche propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine, le vocable en bas latin Modèle:Latin étant formé du gentilice Modèle:Latin, suivi du suffixe Modèle:Latin<ref name="Jeanson"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Seuls, une mention de possession ecclésiastique (« Capsiacus » dans une charte de 990 donnée par Hugues Capet confirmant les possessions de Sainte-Croix<ref>M.S.A.H.0 tome 30. Identification toutefois sujette à caution.</ref>) et un patronyme (« Bardulfus de Calciaco » vers 980<ref>Archives départementales, 45-H, Prieuré de Bonne-Nouvelle, charte d’Arnoul, évêque d’Orléans)</ref>,<ref name="Jeanson">Modèle:Lien web.</ref>), sont attestées avant l’an 1000. Pourtant la « villa Caciacum », dépendant comme tout l'Orléanais du pouvoir royal, relevait des Capétiens depuis l'avènement de Hugues Capet en 987.

II faut cependant attendre l'accession de Philippe II Auguste au trône de France en 1180, pour qu'apparaisse enfin un acte relatif au statut cacien. Il s'agit en l'occurrence d'une charte donnée cette même année par Louis VII le Jeune puis confirmée par son fils Philippe Auguste, qui octroie l'affranchissement aux serfs et serves se trouvant à Orléans et dans les cinq lieues environnantes, à savoir : Meung, Gémigny, Champs (à Saint-Sigismond), la voirie de Chécy (« viatoriam caciaci »), le bailliage de Saint-Jean-de-Braye, celui de Saint-Martin-sur-Loiret (Olivet), Saint-Mesmin, le bailliage de Neuville, Rebréchien, etc<ref>Modèle:Harvsp.</ref>...

Fichier:45089-Chécy-Cassini.PNG
Chécy sur la carte de Cassini (limites communales modernes en jaune) .

N'étant pas soumise à une tutelle seigneuriale locale, la ville de Chécy était administrée directement par le roi et l'agent voyer de la voirie de Chécy avait puissance juridique pour faire respecter les décisions royales. Treize ans après la charte d'affranchissement, Philippe Auguste se mariait en secondes noces avec Ingeburge, princesse danoise. Mariage tumultueux puisqu'il la répudia le lendemain de ses noces pour ne la reprendre que sous la pression des ecclésiastiques en 1213. Il avait cependant eu le temps de lui assigner en 1193, un douaire dans lequel figure que le roi donnait en dotation la prévôté d'Orléans et Chécy (« Checiaco » en latin), Châteauneuf et Neuville. À la mort du roi, la reine Ingeburge demanda à Louis VIII, fils de Philippe Auguste et futur père de Louis IX (Saint-Louis), de maintenir le douaire donné par son mari en 1193. Louis accepta et c'est dans cette charte de 1223 qu'il est mentionné que le roi lui accordait, entre autres, les taxes de rachat de la non-catholicité des juifs d'Orléans, de Chécy et de Châteauneuf<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Plusieurs mentions peuvent ensuite être signalées : « In parrochia de Chaciaco  » en 1221<ref>Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, Modèle:P..</ref>, «  Checiacum» en 1249<ref>Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris, Lettre de saint Louis</ref>, puis la graphie est stabilisée avec « Chécy » dans « La maison et les vignes de Chécy » en juin 1307<ref>Archives nationales, JJ 40, fol. 64, no 133.</ref>, ou en décembre 1383<ref>Archives nationales - JJ123, no 277, fol. 137 v°</ref>, en janvier 1393<ref>Archives nationales, JJ 144, no 105, fol. 50</ref> ou en mars 1489<ref>Archives nationales- JJ 225, Modèle:N°, fol.164</ref>,<ref name="Jeanson"/>, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la Carte de Cassini ou en 1801, dans l'arrêté du Modèle:Date républicaine portant réduction des justices de paix du département du Loiret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Époque gallo-romaine

L’habitation de la région orléanaise commence dès l’époque gallo-romaine. La région constitue un lieu de passage le long de la Loire. À Chécy, on a retrouvé les traces d’un carrefour de voies romaines, reliant Orléans (en passant par Saint-Jean-de-Braye), Paris, Gien et Sens. De plus, les Romains plantent les premières vignes, à proximité de la Loire, et cette activité perdurera jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=loire>Michel Marinier, Monique Borrat et al., 2000, Chécy, ville de Loire.</ref>.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, l’agriculture progresse aux dépens de la forêt, laissant des résidus forestiers sur les hauteurs tandis que les terres limoneuses, riches, sont cultivées. La vigne se développe et l’Orléanais est au cœur du domaine royal. La navigation sur le fleuve prend de l'ampleur en lien avec cette production commerciale, et le port de Chécy est le lieu d'une importante activité.

Entre 950 et 1100, Chécy perd de son territoire au profit de Combleux au sud-ouest et de Mardié (lieu-dit de Pont-aux-Moines au nord-ouest). Une léproserie est en activité sur la commune, sur une période allant au moins du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}.

Jeanne d'Arc s'arrête à Chécy le Modèle:Date avant de partir reconquérir Orléans.

Epoque moderne

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fleuve change de cours. Le port de Chécy, à sec, est abandonné<ref>Histoire de Chécy sur le site web de Michel Marinier, historien, 2005</ref>.

Aux {{#switch: XVIII

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, les vignerons représentent les deux tiers des métiers exercés. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle également, le canal d’Orléans est construit. Sous la Révolution française et le Premier Empire, le canal est la voie la plus fréquentée de France, et il résulte des embouteillages aux écluses une vie foisonnante à Chécy et Combleux<ref name=loire/>.

Époque contemporaine

Révolution française et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Empire, une nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée Nationale du Modèle:Date-]] décrète Modèle:Citation. Ce décret ne crée pas encore les communes, mais les municipalités, témoignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte à un nombre considérable de municipalités<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors Modèle:Nobr, rattachées à Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La municipalité de Checy est rattachée au canton de Saint-Jean-de-Braye et au district d'Orléans<ref name="EHESS"/>. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-) : Modèle:Citation<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi la municipalité de Checy devient formellement « commune de Checy » en 1793<ref name="EHESS">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="COG43"/>,<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31<ref group=Note>La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Chécy est alors rattachée au canton Chécy et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EHESS"/>,<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Cette organisation va rester inchangée pendant près de Modèle:Nobr.

==== {{#switch: XX

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   {{#switch: XX
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}}

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}}

}} ==== En 1829, les bancs de sable accessibles depuis la rive sud mais liés administrativement à la rive nord du fait des droits paroissiaux sont rattachés aux communes de Sandillon et Saint-Denis-en-Val. Chécy perd ainsi 320 nouveaux hectares, pour obtenir sa forme actuelle. En 1912, l'épidémie du phylloxéra détruit une partie des vignes. C'est le début d'une période de crise (guerres mondiales, crise économique). Le développement des machines agricoles conduit à réaliser des cultures de plein-champ plutôt que de replanter les vignes.

D'ancienne commune rurale basée sur l'économie fluviale, Chécy est devenue depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une commune périurbaine et tertiaire où les lotissements se multiplient. Il ne reste que quelques hectares de vigne que perpétuent l'association CAVE<ref name=cave>Modèle:Lien web.</ref>, par contre l'agriculture de pleins champs et les vergers sont encore présents sur le territoire.

Urbanisme

Typologie

Chécy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

  • zones urbanisées (31,8 %),
  • terres arables (26,4 %),
  • zones agricoles hétérogènes (17,9 %),
  • forêts (11 %),
  • zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %),
  • eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,8 %),
  • milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %),
  • espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation du sol

Différents bois occupent les parties périphériques de la commune : la Guignardière, le bois de l'Ormeteau, la Bretauche, les berges de la Bionne. À ces portions forestières, il faut ajouter le parc du château du Croc, ainsi que différents boisements ligériens. La pointe au sud du canal est en partie inondable : elle n'est urbanisée que le long d'une rue, le reste de ce territoire étant consacré à des vergers, des pâtures et au camping municipal. Le Parc d'activité se situe à l'est de la commune. L'urbanisation ancienne est concentrée au nord du canal, hormis quelques bâtisses plus anciennes dispersées dans la commune. L'urbanisation récente est située au centre de la commune, à proximité du collège et de la piscine, ainsi que dans les lotissements des huttes et de la Malécotière au nord de la RD 2060 (localement dénommée tangentielle). En dehors de la voie rapide et de la voie de chemin de fer, des grands champs ainsi que de petites routes de campagne occupent la partie est.

Planification

Plan local d'urbanisme

La commune a réalisé (par révision de son ancien Plan d'occupation des sols ou POS) un Plan local de l'urbanisme (PLU) exemplaire d'un point de vue environnemental, et s'est associé à l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) pour réaliser une analyse environnementale de l'urbanisme (AEU) préalable au PLU, de 2005 à 2006<ref>Approche environnementale de l'urbanisme en Région Centre, bonnes pratiques : PLU de Chécy</ref>. Cette démarche est assez novatrice dans la région Centre pour une commune inférieure à Modèle:Nombre. Le PLU a été approuvé en décembre 2007.

SCOT de l'agglomération orléanaise

Le schéma de cohérence territorial (SCOT) de l'agglomération orléanaise, approuvé en décembre 2008, s'applique à la commune de Chécy.

Logement

Voies de communication et transports

Fichier:45-Checy-Routes.png
Réseau routier principal de la commune de Chécy (avec indication du trafic routier 2014).

Le territoire de la commune est traversé par les routes départementales 8 (qui va vers Vennecy, et Rebréchien au nord) et 960 (vers Orléans à l'ouest et Saint-Denis-de-l'Hôtel à l'est), par la route nationale 60 ou tangentielle d'Orléans (Orléans à l'ouest, Châteauneuf-sur-Loire à l'est) ainsi que par la ligne ferroviaire Orléans - Gien.

La commune est desservie par les autocars du réseau Ulys.

Chécy est traversée par le canal d'Orléans emprunté pour un tourisme fluvial. La Loire, autrefois navigable, n'est plus empruntée que pour des occupations sportives (kayak) ou de loisirs (bateaux à voile à fond plat traditionnels).

Risques naturels et technologiques majeurs

La commune de Chécy est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-66">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Entre 1983 et 2016, dix arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Chécy dont trois pour des inondations et coulées de boue et sept pour des mouvements de terrain<ref name="Risques-Chécy">Modèle:Lien web.</ref>.

Risque d'inondation

Modèle:Article détaillé

Fichier:ZI-Chécy.png
Zone inondable de la commune de Chécy.

La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques<ref name="EPRI-36">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

La zone inondable de la commune fait partie du val d'Orléans qui s’étend sur Modèle:Unité de longueur, du hameau de Bouteille à l’amont au confluent du Loiret à l’aval<ref name="PlanLoire-ValOrléans-16">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Ce val est protégé par une levée en terre, la levée d'Orléans, de Modèle:Unité de longueur, interrompue à Modèle:Unité environ en amont du confluent du Loiret. Il est inondé par le remous de la Loire dans la confluence du Loiret dès les premières crues simulées<ref name="PlanEvacOrl-14">Plan d'évacuation massive du val d'Orléans, novembre 2012, 242 p., Modèle:P..</ref>. Cette levée a été renforcée sur toute sa longueur. Le niveau de protection historique est celui visé par la construction du déversoir de Jargeau, aménagé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'emplacement des brèches qui s'étaient produites en 1846, 1856 et 1866 et conçu initialement pour fonctionner au-delà de la cote de Loire à l'échelle d'Orléans proche de Modèle:Unité (crue de 1825, n'ayant pas occasionné de brèches). Les lignes d’eau en crue ont toutefois beaucoup changé depuis du fait de l’évolution morphologique du lit de la Loire, conséquence des ouvrages de navigation qui ont été réalisés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de l’extraction massive de matériaux en deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le déversoir ne remplit donc plus sa fonction de protéger la levée d’Orléans des surverses et il ne permet plus de définir l’objectif de protection du système d’endiguement<ref name="DangerDigues-Orléans-Rapp-8">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

L'analyse menée dans le cadre de l'étude de danger des digues, montre qu'aujourd'hui, le niveau de protection apparent de la levée est associé à une crue de période de retour d'environ Modèle:Nobr, soit une hauteur d'eau à l'échelle d'Orléans estimée à Modèle:Unité<ref name="DangerDigues-Orléans">Modèle:Lien web.</ref>. Les zones de surverses probables mises en évidence se situent de l'amont vers l'aval, à Guilly, Tigy et Saint-Denis-en-Val (lieu-dit de Château Lumina)<ref name="DangerDigues-Orléans"/>. Par ailleurs, ces études montrent aussi que des défaillances avant dépassement des ouvrages sont probables, en particulier à Guilly, Tigy et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Pour le secteur de Guilly, la probabilité de rupture n'est plus négligeable dès la crue de période de retour de Modèle:Nobr, soit une cote d'environ Modèle:Unité à l'échelle d'Orléans. Cette cote définit le niveau de sûreté actuel de la digue d'Orléans et correspond au seuil de déclenchement du plan d'évacuation massive de l'agglomération d'Orléans en cas de crue<ref name="DangerDigues-Orléans"/>.

La zone inondable de la commune de Chécy couvre une surface de Modèle:Nobr, soit 26 % du territoire communal. Cette zone se répartit en Modèle:Unité en espaces agricoles, Modèle:Unité en eau, Modèle:Unité en espaces naturels, Modèle:Unité en serres et Modèle:Unité en surfaces urbanisées<ref name="PPRI-Orl-amont-59">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Modèle:Unité résident dons cette zone<ref name="PPRI-Orl-amont-62">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.

Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Orléans - val amont, approuvé le Modèle:Date-<ref name="PPRI-Orl-amont">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux nouveaux types de zones sont apparues par rapport au précédent PPRI, plus restrictives pour une meilleure protection des usagers : la zone de dissipation d'énergie (ZDE) et la zone d'expansion de crue (ZEC). Dans la ZDE, située immédiatement à l’arrière des levées, qui serait fortement affectée en cas de brèche ou de rupture de digue, toute construction nouvelle est interdite. La ZEC quant à elle correspond aux secteurs naturels ou agricoles qu’il convient de préserver pour l’étalement des eaux en cas d’inondation et éviter l’accroissement des risques<ref name="PPRI-plaq">Modèle:Lien web.</ref>. La ZDE de Chécy, d'une superficie de Modèle:Unité, La ZDE concerne le nord-ouest du secteur résidentiel « Le Moulin de Lazare » et un secteur naturel au sud<ref name="PPRI-Orl-amont-64">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.

Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL<ref group="Note">ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.</ref>, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde<ref name="PCS">Modèle:Lien web.</ref>.

Risque de mouvements de terrain

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Chécy">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. La plus grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Différentes bandes sont en aléa Modèle:Citation (une bande courant de Combleux au centre-ville en passant par le Givroux, le petit Cochereau, la Cigogne, le Hameau et une zone au nord de la commune : le Petit Bourgneuf et le Grand Bourgneuf) et en aléa Modèle:Citation (l'Aveugle, le Cygne, Malécotière)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport de matières dangereuses

Le risque de transport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. À Chécy, le facteur prépondérant de risque est le transport routier empruntant la RD 2060<ref name="DDRM-66"/>.

Transports en commun

Checy est desservi par 2 ligne de bus standard, 2 ligne de bus scolaire et le transport à la demande .

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Chécy est membre de l'intercommunalité Orléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d'aménagement hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Jean-de-Braye pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la sixième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration municipales

Conseil municipal et maire

Modèle:Article connexe

La mairie de Chécy
La mairie de Chécy.

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Chécy, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de Modèle:Nobr<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Jean-Vincent Valliès est maire depuis 2014.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances de la commune

La commune est depuis 2007 en situation de surendettement<ref>État des finances de Chécy sur le site officiel de la commune</ref>.

Relations internationales

Jumelage
Partenariat

Équipements et services publics

Gestion de l'eau

Modèle:Article détaillé

Eau potable

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="Ass-5">Modèle:Harvsp; Modèle:P..</ref>. La production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal était assurée en régie jusqu'au Modèle:Date-, par le SIAEP<ref group="Note">SIAEP= Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable.</ref> Vals Loire Bionne & Cens<ref name="AEP-Geoloiret">Modèle:Lien web.</ref>. La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines<ref name="CGCT-L5215-20">Modèle:Légifrance.</ref> et des métropoles<ref name="CGCT-Article L5217-2">Modèle:Légifrance.</ref>, la communauté urbaine Orléans Métropole s'est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d'eau potable lors de la transformation de la communauté d'agglomération Val de Loire en communauté urbaine le Modèle:Date-, puis c'est la métropole Orléans Métropole le Modèle:Date qui a pris cette compétence. La ville de Chécy est alimentée en eau potable par deux forages pompant l'eau à Modèle:Unité de profondeur dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage de Grainloup, route de Vennecy, mis en service en 1957, et le forage Le Godet - Échelette, mis en service en 1977<ref name="Forages">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Eaux usées

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée depuis le Modèle:Date- par la Communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le Modèle:Date- par la communauté urbaine et enfin depuis le Modèle:Date- par Orléans Métropole<ref name="Rap2015-25">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la métropole a signé un contrat de délégation de service public avec la société Suez Environnement pour l'exploitation des réseaux et ouvrages de transport de Modèle:Nobr du territoire métropolitain dont Chécy<ref name="Rap2015-115">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Le réseau comprend un réseau unitaire (eaux usées + eaux pluviales) de Modèle:Unité, un réseau séparatif eaux usées de Modèle:Unité et un réseau d'eaux pluviales de Modèle:Unité. Sur la commune, on compte Modèle:Nobr de relevage pour les eaux usées<ref name="Rap2015-25" />. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de Modèle:Unité à Modèle:Unité (soit de Modèle:Unité à Modèle:Unité)<ref name="Rap2015-27">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.

Un zonage d'assainissement, qui délimite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial<ref name="CGCT-L2224-10">Modèle:Légifrance.</ref> a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du Modèle:Date-<ref name="Rap2015-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.

La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal<ref name="OM-Assainismt">Modèle:Lien web.</ref>. Cet équipement, dont la capacité est de Modèle:Unité, a été mis en service le Modèle:Date-<ref name="STEP2013">Modèle:Lien web.</ref> et son exploitation est assurée depuis mai 2016 par Véolia<ref name="Rap2015-115"/>.

Gestion des déchets

Fichier:Orléans-Métropole-déchets-Chécy.png
Sites de collecte, de traitement et de valorisation des déchets de la communauté urbaine d'Orléans Métropole, avec localisation de la commune de Chécy.

Modèle:Article détaillé La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers résiduels (DMr)<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…), dont une est installée à Chécy dans le Parc d’activités de la Guignardière – rue Pierre et Marie Curie<ref name="Dechetterie">Modèle:Lien web.</ref>.

Une unité de traitement permettant la valorisation matière des déchets ménagers recyclables (corps creux, corps plats et multimatériaux) et la valorisation énergétique (incinération) des déchets résiduels est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Veolia<ref name="Déchets-Rapport-px-2015-31">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Enseignement

Fichier:45. Chécy. École Notre-Dame (1).jpg
Modèle:Centrer

Chécy est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d'Orléans-Est.

La commune possède deux écoles maternelles, trois écoles primaires et un collège<ref>Éducation : liste des écoles de la circonscription d'Orléans-Est, liste des collèges du Loiret et liste des lycées du Loiret sur le site de l'inspection académique d'Orléans.</ref>:

Sports

  • Centre aquatique : l'Aquacienne ;
  • Stade communal et gymnase ;
  • Association Sportive de Chécy (ASC).

Démographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/section

Économie

La commune a toujours eu une tradition commerciale. Aujourd'hui, le tertiaire reste l'activité dominante : zone commerciale (39 boutiques), commerces de proximité, services (36 entreprises en centre-bourg) mais aussi un peu de tourisme (camping...). Le parc d'activité possède une superficie de 66 hectares et regroupe 51 entreprises ; 46 entreprises se trouvent par ailleurs le long de la route nationale<ref>L'économie de Chécy sur le site officiel de la commune</ref>. L'agriculture est néanmoins encore présente.

Culture

L'espace George Sand est un centre culturel. La commune possède également une salle des fêtes et deux salles communales.

Au niveau gastronomique, on peut signaler le fromage orléanais Chécy qui porte le nom de la commune.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Chécy église Saint-Pierre 1.jpg
L'église Saint-Pierre.
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  • Le château de Portmorand n'est constitué que de quelques restes du {{#switch: au
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}}.

Plusieurs associations œuvrent pour la préservation du patrimoine :

Sites et paysages remarquables

Patrimoine mondial de l'Unesco

Le Modèle:Date, le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme Modèle:Citation. Cette inscription reconnaît au site une Modèle:Citation fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité<ref name="PatriUnesco1">Modèle:Lien web.</ref>. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012<ref group="DREAL" name="PatriUnesco2">Modèle:Lien web.</ref>. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées<ref group="DREAL" name="PatriUnesco3">Modèle:Lien web.</ref>, dont Chécy qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon<ref group="DREAL" name="PatriUnesco4">Modèle:Lien web.</ref>.

Site classé

Le site dénommé Modèle:Citation » est classé au titre de la loi du 2 mai 1930<ref group="Note">Le classement est une protection forte qui correspond à une volonté de strict maintien en l’état du site désigné, ce qui n’exclut en aucun cas la gestion et la valorisation. Les évolutions sont donc possibles mais un site classé ne peut être ni détruit ni modifié dans son état ou son aspect sauf autorisation expresse du ministre concerné ou du préfet (pour travaux non soumis à permis de construire et pour la modification de clôture) après avis de l’architecte des bâtiments de France.</ref> depuis un arrêté du 14 octobre 1988<ref group="DREAL" name="SitesInscrits">Modèle:Lien web.</ref>. D'une superficie totale de Modèle:Nobr, il concerne les communes de Combleux, Saint-Jean-de-Braye, Chécy, Saint-Denis-en-Val, Saint-Jean-le-Blanc et Orléans. Il est considéré comme le plus riche sur le plan paysager de l'agglomération orléanaise, au cœur de la coulée verte qui traverse d'est en ouest l'aire du schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme d'Orléans<ref group="DREAL" name="Site Combleux">Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Manifestations culturelles

  • Fête de la Saint-Vincent en janvier organisée par les associations CAP (Chécy, les Amis du Patrimoine) et CAVE (Chécy, les amis de la VignE) ;
  • Fête johannique, le dernier week-end d'avril ;
  • Marché le samedi... et marché étendu le dernier samedi de chaque mois

Anecdote

Le Modèle:Date, une salade de fruits de 5 185 kg y fut préparée, permettant à la ville d'entrer dans le livre des records ; record battu quelques années plus tard.
Après avoir été détenu un an jour pour jour par la ville de Montréal au Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le « record mondial de la plus grosse salade de fruits » a retraversé l’Atlantique pour revenir dans la cité cacienne le Modèle:Date en franchissant la barre des 10 340 kg à minuit moins le quart<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La salade de fruits a été vendue le lendemain au profit de quatre associations qui aident des enfants malades (T'libre Max, Un arc-en-ciel pour Clara, Rêves, Sourires et partages)

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Ouvrages

Rapports

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Inventaire national du patrimoine naturel

Modèle:Références

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail