Le Breuil (Marne)

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Modèle:Infobox Commune de France

Le Breuil est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Géographie

Le Breuil est située dans la vallée du Surmelin qui fut occupée par les Gaulois avant la conquête romaine. C'est probablement l'eau qui attira ses habitants.

Le territoire du Breuil, d'une superficie de Modèle:Unité, a la forme d'un rectangle orienté nord-est - sud-ouest, mesurant Modèle:Unité de longueur sur Modèle:Unité de largeur. Les terres y occupent Modèle:Unité, les prés 320, le vignoble 99 et les bois 672<ref>Serge Coyard, Magazine du canton de Dormans, juillet 1988.</ref>. La vallée du Surmelin s'encaisse profondément dans le plateau, avec des versants rive droite exposés au sud, favorables à la vigne.

Au village proprement dit s'ajoute une douzaine de hameaux ou fermes : l'Huis, le Montcet ou Moncets-Saint-Germain, le Bordet, Brocheron, la Bochetterie, Courbehaut, l'Hermitage, Saint-Germain, Meillerey et Molignon.

Toponymie

Brogillum, Brolium, Brueium, Bruelii villa sont les formes anciennes, dérivées du gaulois brogilos<ref>Modèle:Ouvrage</ref> qui désigne un petit bois enclos. Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Le Breuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), terres arables (29,4 %), cultures permanentes (11,1 %), prairies (7,7 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Le vignoble fut aux siècles passés l'originalité de cette commune de la Brie des Etangs. En 1773, on y cultivait 60 arpents de vignes. À l'établissement du cadastre, vers 1840, Modèle:Unité. En 1929, Modèle:Unité. Les habitants installés « hors 20 lieues » exigées par l'édit royal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, demeurèrent fidèles à la viticulture, même après qu'eut disparu le commerce des vins de Brie pour Paris.

Modèle:Citation, qui pouvait s'expédier aisément par voie d'eau ou de terre jusqu'à la capitale. En 1988, le village comptait huit récoltants-manipulants.

Histoire

Fichier:Fontaine vers la vallée 07275.JPG
Fontaine à l'Huis et vue vers Le Breuil.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est vraisemblable que la région était pourvue d'industries, sous l'impulsion de l'abbaye bénédictine d'Orbais qui apporta les premiers éléments de civilisation, d'agriculture et d'industrie, y installait un prieuré au hameau-Saint-Germain.

La vallée fut ravagée, vers 937, par les Hongrois qui s'emparèrent d'Orbais.

Au cours des {{#switch: e

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}}, les moulins à blé étaient en pleine prospérité. Les siècles suivants apportèrent les malheurs et l'industrie déclina. Le Breuil eut, du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux moulins à blé, une scierie mécanique de planches, un moulin à tan, un moulin à huile, une foulerie de drap, deux forges à acier.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le cadre géographique est le même, avec ses collines verdoyantes et boisées. Partout, des champs de céréales, du blé, de l'avoine, des pâtures, mais pas encore de vignes. Par contre, la forêt est plus importante.

Tout en haut, Saint-Germain : c'est un prieuré qui comprend une chapelle, une maison, un jardin et une dizaine d'arpents de terres. Il ne relève pas du seigneur du Breuil mais directement du roi et de l'abbaye d'Orbais.

La grande rue traverse le village et de nombreuses chaumières s'entassent en désordre sur les bords. Le long de la rivière ronronne un moulin travaille toute l'année : il est également la propriété de l'abbaye d'Orbais. La prestation que doit fournir le seigneur de du Breuil à l'abbé d'Orbais est fixée annuellement à 116 boisseaux de blé et à 116 boisseaux d'avoine.

La masse imposante du château domine la vallée : il se dressait à la place de la mairie actuelle. Il s'étendait, paraît-il, jusqu'à la rivière et son entrée se trouvait près du pont actuel. À cette époque, le seigneur du Breuil est le chef de la famille de Gomer, en provenance du Nord de la France et son ancienneté paraît remonter aux croisades.

Avant la Révolution Française, le village dépendait de la coutume de Vitry et du présidial de Château-Thierry.

Politique et administration

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Démographie

De 515 habitants au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population s'élève à 745 en 1851, puis diminue jusqu'en 1891, date à laquelle elle remonte légèrement à un peu plus de 600 âmes. Elles décroît rapidement ensuite pour s'établir actuellement à 341 habitants. En 1988, le village comptait 63 résidences secondaires.

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Fichier:Église Le Breuil 7286.JPG
L'église.
  • Le tombeau de Christophe de Gomer<ref>Modèle:Lien web.</ref> peut être vu dans l'église. Son tombeau a été restauré dans les années 1980 et inscrit sur l'inventaire des objets mobiliers classés monuments historiques.

Personnalités liées à la commune

  • François Flameng, peintre officiel des armées, dont les nombreux croquis et dessins des combats qui eurent lieu ici pendant la Grande Guerre, parurent dans la revue L'Illustration.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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