Saint-Gilles-Croix-de-Vie

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Gilles-Croix-de-Vie est une commune du centre-ouest de la France, située sur la Côte de Lumière, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Elle est née en 1967 de l'unification de deux communes situées de part et d'autre de l'embouchure de fleuve de la Vie : Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie.

Réputée pour son important port de pêche spécialisé notamment dans la sardine, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est également classée station balnéaire depuis 1982. Modèle:Sommaire

Géographie

Le territoire municipal de Saint-Gilles-Croix-de-Vie s’étend sur Modèle:Unité. L’altitude moyenne de la commune est de Modèle:Unité, avec des niveaux fluctuant entre Modèle:Unité<ref>« Commune 35570 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>« Saint-Gilles-Croix-de-Vie », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.</ref>.

Situation

Située dans le littoral de l'océan Atlantique le long de la Côte de Lumière à Modèle:Unité de Nantes, 320 de Bordeaux, 450 de Paris et 600 de Lyon<ref name="Venir à Saint Gilles Croix de Vie"/>, Saint-Gilles-Croix-de-Vie s'étend sur une superficie de Modèle:Unité<ref>« Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur lion1906.com, consulté le 2 juillet 2009</ref>.

Elle est bordée par les communes de Saint-Hilaire-de-Riez au nord, Le Fenouiller au nord-est, Givrand au sud-est et Bretignolles-sur-Mer au sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ensemble formé par Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez est parfois désignée sous le nom de « Le Havre-de-Vie »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Parfois, ces termes englobent aussi les communes du Fenouiller et de Givrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au sein de l'arrondissement des Sables-d'Olonne, elle est le chef-lieu du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui s'étend sur 29 192 hectares et regroupe 14 communes<ref>« Canton : Saint Gilles Croix de Vie » sur le site officiel de la Maison des communes de Vendée, consulté le 2 juillet 2009</ref> (seize avant la fusion de Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie en 1967 puis de Saint-Nicolas-de-Brem et Saint-Martin-de-Brem en 1974<ref>Modèle:Harvsp.</ref>) : L'Aiguillon-sur-Vie, Brem-sur-Mer, Bretignolles-sur-Mer, La Chaize-Giraud, Coëx, Commequiers, Le Fenouiller, Givrand, Landevieille, Notre-Dame-de-Riez, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Maixent-sur-Vie et Saint-Révérend.

Environnement

Littoral et plages

Fichier:Pilours pil'ours.JPG
Îlot de pilours ou pil'ours vue depuis la plage de Boisvinet à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

La corniche vendéenne relie la « plage de Boisvinet » à Sion-sur-l'Océan dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez. Ce parcours le long des côtes d'une longueur de quatre kilomètres est classé en 1926<ref name="Côtes sauvages du littoral vendéen">Modèle:Pdf « Côtes sauvages du littoral vendéen - La Corniche Vendéenne » sur le site de la Côte de Lumière, 9 juillet 2009, p.20</ref>.

Un peu au large, au niveau de l'entrée du port se trouve le rocher de Pilours (ou Pil'ours) qui est une Île accessible à marée basse (uniquement aux grandes marées). Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le cartographe Pierre Garcie-Ferrande le désigne sous le nom de « Perrourse », allusion à la constellation de la Petite Ourse qui aide les marins à se repérer<ref name="Côtes sauvages du littoral vendéen"/>. En Modèle:Date, lors d'une violente tempête, La Ville du Cap, un navire de Modèle:Unité transportant pour plus de Modèle:Unité de marchandises, s'échoue sur le rocher : seuls quatre des Modèle:Unité présents à bord survivent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Côté Saint-Gilles, la commune compte deux secteurs dunaires étendus. Les dunes de la Garenne forment une pointe sableuse au nord de la « grande plage » qui sert de défense naturelle pour le port<ref>« Rénovation de ses sites dunaires de la Garenne et du Jaunay » sur le site officiel du Comité pour la protection de la nature et des sites (CPNS), 1988, p.4</ref>. Plus au sud, les dunes du Jaunay occupent un espace de Modèle:Unité sur une distance de cinq kilomètres entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Bretignolles-sur-Mer<ref>« Les dunes du Jaunay » sur le site officiel de la Ligue pour la protection des oiseaux Vendée, consulté le 25 août 2009</ref>.

Jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce littoral de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est relativement stable à l'exception de deux évènements météorologiques majeurs. Durant l'hiver 1747/1748, les vents creusent une brèche de Modèle:Unité dans la partie centrale de la dune de la Garenne et une autre de Modèle:Unité dans la pointe. En mai 1865, une tempête amène un surplus de sable qui obstrue l'entrée du port<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Puis avec la présence touristique grandissante dans la cité et la construction d'installations fixes, le littoral connaît un phénomène d'érosion accrue et la « grande plage » démaigrit.

Pour stabiliser les dunes de la Garenne qui subissent alors l'érosion par le vent, le Comité pour la protection de la nature et des sites (CPNS) organise à partir de 1978 une opération de replantage d'oyats, à laquelle participent notamment des enfants scolarisés dans les écoles de la ville<ref>« Il y a trente ans: sauvegarde des dunes de La Garenne » sur le site officiel du Comité pour la protection de la nature et des sites (CPNS), consulté le 25 août 2009</ref>. Des chemins sont mis en place pour éviter la destruction de la végétation à cause d'une surfréquentation. En 1986, cette action vaut au CPNS le « grand prix national » et aux jeunes de la ville le « prix des jeunes », remis par la fondation Ford Nature et Patrimoine<ref>Comité pour la protection de la nature et des sites, « Rénovation de ses sites dunaires de la Garenne et du Jaunay » sur le site officiel du Comité pour la protection de la nature et des sites (CPNS), 1988, p.12</ref>.

Au milieu des années 1980, le CPNS s'intéresse aux dunes du Jaunay, précédemment exploitées en carrière. Outre des plantations et l'installation de barrières brise-vent, la dune est remodelée sur une bande de deux kilomètres pour que son point haut surplombe de dix mètres le niveau de la mer<ref>Comité pour la protection de la nature et des sites, « Rénovation de ses sites dunaires de la Garenne et du Jaunay » sur le site officiel du Comité pour la protection de la nature et des sites (CPNS), 1988, p.8-9</ref>.

Cours d'eau

Fichier:P1070812 Vue sur le quai Garcie Ferrande de Saint Gilles.JPG
Vue sur la rive du fleuve côtier la Vie côté Saint-Gilles le long de la promenade Pierre-Garcie-Ferrande en octobre 2008. Au centre en arrière-plan : l'église Saint-Gilles.

L'embouchure du fleuve côtier la Vie sépare la ville en deux parties : Saint-Gilles et Croix-de-Vie. Son affluent, le Jaunay, se jette dans la Vie au niveau du port, côté Saint-Gilles.

Climat

Les mesures météorologiques débutent en 1877 à Saint-Gilles<ref name="Étude des conditions climatiques de la Baie de Bourgneuf">Modèle:Pdf Catherine Corbin et Franck Baraer (Météo-France), « Étude des conditions climatiques de la Baie de Bourgneuf » sur le site officiel de l'association pour le développement du bassin versant de la Baie de Bourgneuf, mars 2003, Modèle:P.4 et 30</ref>.

Le climat de la Vendée est de type océanique. Les côtes connaissent des précipitations marquées en hiver ainsi que quelques tempêtes. Sous l'influence de l'océan Atlantique, le climat est frais en été.

Le tableau suivant compare le climat à La Roche-sur-Yon avec la moyenne nationale et quelques villes symboliques : Modèle:Météo France Durant la décennie 1993/2002, la durée annuelle d'ensoleillement est d'environ 1 700 heures pour La Roche-sur-Yon et monte à 2 000 heures dans les côtes des Sables-d'Olonne, ce qui permet de comparer la station balnéaire à Toulouse ou Bordeaux<ref name="Étude des conditions climatiques de la Baie de Bourgneuf"/>.

La Vendée est l'un des départements les plus ensoleillés de France au niveau de l'énergie reçue avec Modèle:Unité par m² et par an. L'irradiation sur le plan horizontal du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie se situe entre 1270 et Modèle:Unité<ref>Modèle:Pdf Alliance Soleil, « Étude du potentiel vendéen et des applications possibles de l’énergie solaire thermique et photovoltaïque » sur le site officiel du conseil général de la Vendée, février 2007, Modèle:P.5-6</ref>.

Le tableau ci-dessous indique les moyennes relevées de 1971 à 2000 (de 1991 à 2000 pour l'ensoleillement et depuis 1984 pour les records) à la station « La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs ».

Modèle:Climat

Les records de température maximale et minimale à La Roche-sur-Yon sont respectivement de Modèle:Unité le Modèle:Date durant la canicule européenne de 2003 et de -Modèle:Unité le Modèle:Date. Des vents à Modèle:Unité ont été enregistrés le Modèle:Date et Modèle:Unité de précipitations sont tombés dans la seule journée du Modèle:Date. La Roche-sur-Yon connaît 143 jours avec faible ensoleillement et 57 jours avec fort ensoleillement.

Voies de communication et transports

Voies routières

Saint-Gilles-Croix-de-Vie est notamment accessible via l'autoroute A87 jusqu'à La Roche-sur-Yon puis la D 948 jusqu'à Aizenay et enfin la D 6 jusqu'à Givrand ou bien au départ de Nantes en passant via Machecoul et Challans.

Ponts
Fichier:Pont saint-gilles-croix-de-vie.JPG
Le pont de la Concorde sur le fleuve de la Vie en septembre 2007.

Traversée à gué ou à l'aide d'un bac jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la Vie peut être franchie en plusieurs points de passage :

  • Le pont de l'Atlantique où circule une rocade semi-rapide (D 38 bis) au nord.
  • Le pont de la Concorde en centre-ville, construit en 1952 et baptisé ainsi depuis l'unification en 1967 de Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie<ref name="Balade hivernale le long des côtes vendéennes"/>. Un premier pont à une seule arche est construit en 1835 ; un droit de péage y est appliqué jusqu’en 1865 au grand dam des Croixdeviaux (Croixdeviots) qui doivent se rendre régulièrement à Saint-Gilles-sur-Vie, chef-lieu et pôle économique du canton<ref>Borne informative « Le pont de la Concorde » dans la promenade Marcel Ragon, consultée le 12 septembre 2009</ref>. Ce premier pont est remplacé en 1882 par un pont métallique avec deux piles en pierre.
  • Une passerelle cyclo-piétonne André-Bénéteau jouxte le pont de la Concorde depuis Modèle:Date. Elle est construite quelques mètres en amont, sur les piles de l'ancien pont de chemin de fer (détruit en 1981<ref>Modèle:Harvsp.</ref>) emprunté par les trains circulant entre Bourgneuf-en-Retz et Les Sables-d'Olonne<ref>« "Passerelle", le mot de l'année 2001 - Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur larochesuryon.maville.com (Ouest-France), Modèle:Date.</ref>.
  • Durant la saison touristique, un passeur permet de traverser le port, plus en aval, de la mairie (côté Croix-de-Vie) à la partie nord de la « grande plage » (côté Saint-Gilles)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Sur l'affluent de la Vie, le Jaunay, une passerelle en bois est construite en 1858-1859<ref name="Claire Brunet p.8">Modèle:Harvsp.</ref> puis remplacée par un pont en 1927<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Pistes cyclables

Le département de la Vendée propose divers itinéraires cyclables, partiellement sur des sites dédiés. Après plusieurs années de travaux, le réseau s'étend en juin 2009 sur Modèle:Unité<ref>« Guide Vendée Vélo : Prêts? Roulez ! » sur le site officiel du conseil général de la Vendée, 2 juin 2009</ref>.

Il est ainsi possible de rejoindre Saint-Gilles-Croix-de-Vie au départ de La Roche-sur-Yon via un parcours d'une cinquantaine de kilomètres (dont les trois quarts en site propre) via Aizenay puis Coëx<ref>Comité départemental de tourisme, « De la Roche sur Yon à Saint Gilles Croix de Vie » sur le site « Pistes cyclables en Vendée » (conseil général de la Vendée), consulté le 23 juillet 2009</ref>.

Le circuit de Modèle:Unité (dont trente en site propre) entre Saint-Jean-de-Monts et Bretignolles-sur-Mer passe également dans la commune<ref>Comité départemental de tourisme, « De St Jean de Monts à Brétignolles sur Mer » sur le site « Pistes cyclables en Vendée » (conseil général de la Vendée), consulté le 23 juillet 2009</ref>.

Modèle:...

Fichier:Gillobus minibus.jpg
Les Gillo'bus à la Gare de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en juillet 2019.

Gillo'bus

Modèle:Article détaillé Saint-Gilles-Croix-de-Vie dispose d'un réseau de transports en commun nommé Gillo'bus, celui-ci comprend deux lignes de bus et est exploité par la société Voyages Nombalais.

Transport ferroviaire

Fichier:Gare croix de vie (entrée).JPG
Façade du bâtiment voyageur de la gare de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, vue depuis la place de la Gare en avril 2007.

Terminus de la ligne Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la ville est desservie quotidiennement par des TER Aléop exploités par la SNCF avec le soutien du conseil régional des Pays de la Loire. Ces liaisons sont assurées par des trains ou par des autocars<ref>Modèle:Pdf dossier de presse, « Développement des transports collectifs régionaux : Troisième réunion du comité de lignes Nantes-Pornic / Nantes - Saint Gilles Croix de Vie / Nantes-Noirmoutier / Nantes-St Jean de Monts » sur le site officiel de la région Pays de la Loire, septembre 2006, Modèle:P.9</ref>.

Gare

Modèle:Article détaillé

Initialement envisagée du côté de Saint-Gilles-sur-Vie, la gare « Croix de Vie - Saint Gilles » est construite en 1881 près du port de Croix-de-Vie notamment pour transporter les cargaisons de poissons vers Nantes<ref name="De Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie"/>. Elle est fermée pendant la Seconde Guerre mondiale, puis à nouveau entre 1970 et 1982 en l'absence de lignes régulières.

La gare prend le nom « Saint Gilles - Croix de Vie » en 1885<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac 1999">Modèle:Harvsp.</ref>, puis est renommée « Croix de Vie - Saint Gilles » en 1934 après des travaux pour un nouveau bâtiment voyageur que Saint-Gilles-sur-Vie n'a pas financé<ref name="De Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie"/>. En 1985, elle prend le nom « Saint-Gilles-Croix-de-Vie »<ref name="De Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie"/>, dix-huit ans après la fusion des deux communes<ref>« Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur autorails.com, site personnel consacré aux autorails français, consulté le 3 juillet 2009</ref>.

À partir de 1881 : liaison vers Nantes

D'Modèle:Date à Modèle:Date, Saint-Gilles-Croix-de-Vie n'est que le terminus d'une antenne de la ligne à voie unique reliant Nantes à La Roche-sur-Yon via Sainte-Pazanne, Machecoul, Challans et Aizenay<ref name="De Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie">« De Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur le site personnel Manche-Océan, 29 novembre 2008</ref>. Cette antenne démarre dans le sens La Roche-sur-Yon-Nantes au niveau de la gare de Commequiers, entre Challans et Aizenay, ce qui nécessite le retournement des trains en provenance de la préfecture de la Loire-Atlantique<ref name="Une histoire de courbe">« Une histoire de courbe » sur autorails.com, site personnel consacré aux autorails français, consulté le 3 juillet 2009</ref>. En 1938, la SNCF met cependant en place des trains reliant directement Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À la fermeture de la ligne en Modèle:Date, seul subsiste un service partiel en saison estivale.

En Modèle:Date, la ligne est remaniée : la vitesse limite est relevée de 70 à Modèle:Unité et l'antenne de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est rouverte pour être directement raccordée vers Nantes entre Soullans et Commequiers, avec un temps de parcours réduit d'une trentaine de minutes grâce à la suppression de manœuvres. Le tronçon sud en direction de La Roche-sur-Yon est en partie déféré, une section entre Commequiers et Coëx étant transformée en vélo-rail à usage touristique<ref name="Une histoire de courbe"/>.

En 2009, le tronçon entre Nantes et Sainte-Pazanne est rénové. Est alors évoqué un projet pour relever la vitesse maximale à Modèle:Unité et électrifier l'ensemble de la ligne d'ici 2015 : Nantes et Saint-Gilles-Croix-de-Vie seraient ainsi reliées en 58 minutes contre 1 h 18 auparavant, avec une augmentation du nombre de désertes et la circulation possible de TGV<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>« Nantes - Saint-Gilles : Premiers pas vers un 2ème TGV » sur le site officiel du Conseil général de la Vendée, Modèle:Date.</ref>.

1923 - 1949 : liaison vers Bourgneuf et Les Sables-d'Olonne

De 1923 à 1949, la station balnéaire est également desservie par la ligne Bourgneuf - Les Sables-d'Olonne. Comme sur la ligne de Pornic à Paimbœuf, un petit train transportant voyageurs et marchandises circule le long de la côte atlantique de Bourgneuf-en-Retz en Loire-Inférieure au nord de la Vendée<ref name="Philippe Courage p.96"/>,<ref>« Le Petit train de Pornic à Paimbœuf… » sur le site officiel du musée du Pays de Retz, consulté le 3 juillet 2009</ref>.

Dans le cadre du prolongement de cette ligne à voie métrique vers Les Sables-d'Olonne en Modèle:Date, un pont métallique - le plus important du réseau des tramways de la Vendée<ref name="Philippe Courage p.96">Modèle:Harvsp.</ref> - est construit pour traverser la Vie puis desservir une autre station située à Saint-Gilles-sur-Vie<ref name="De Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie"/>. En Modèle:Date, cette gare, situé au 35 rue du Maréchal-Leclerc, est transformée en bureau pour le Centre socioculturel sous le nom de « La P'tite gare »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Desserte par autocar

Exploitées par la société Sovetour, les lignes « Aléop » Modèle:N° Les Sables-d'Olonne - La Barre des Monts<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:N° La Roche-sur-Yon - Saint-Jean-de-Monts<ref>Modèle:Lien web.</ref>, desservent la ville.

Transports maritimes de voyageurs

D'avril à septembre, la Compagnie vendéenne assure une liaison entre L'Île-d'Yeu et Saint-Gilles-Croix-de-Vie : cette traversée de Modèle:Unité dure une heure environ. Des liaisons vers cette île située dans l'océan Atlantique sont également proposées toute l'année au départ de Fromentine (hameau de La Barre-de-Monts) et en saison depuis l'embarcadère de la Fosse (commune de Barbâtre dans l'île de Noirmoutier)<ref>« Liaisons maritimes » sur le site officiel de L'Île-d'Yeu, consulté le 6 juillet 2009</ref>. Avec deux parking à proximité (boulevard Georges-Pompidou et place de la Douane), l'embarcadère est situé avenue Jean-Cristau, côté Croix-de-Vie, près de la commune de Saint-Hilaire-de-Riez.

Trafic sur la liaison Saint-Gilles-Croix-de-Vie - Île d'Yeu<ref>Modèle:Harvsp.</ref>
Nombre de passagers par an 1990 1995 2000 2005 2007
81 140 67 382 74 108 96 448 71 437

Transport aérien

La ville est située à Modèle:Unité de l'aéroport Nantes Atlantique, au sud-ouest de Nantes<ref name="Venir à Saint Gilles Croix de Vie">« Venir à Saint Gilles Croix de Vie » sur le site officiel de l'Office du tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le 3 juillet 2009</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Gilles-Croix-de-Vie est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Hilaire-de-Riez, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Hilaire-de-Riez, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,6 %), prairies (7,7 %), terres arables (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), eaux maritimes (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), zones humides côtières (0,2 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Modèle:… Le premier vocable fait référence au bourg de Saint-Gilles-sur-Vie fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par des moines de Saint-Gilles-du-Gard. Deuxième vocable à Croix-de-Vie.

L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite.

Histoire

Saint-Gilles-Croix-de-Vie résulte de l'unification en 1967 de deux communes situées de part et d'autre de l'embouchure de la Vie : Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie.

De la Genèse à la Révolution : la pêche en mer et le commerce maritime

Modèle:Article détaillé Sur la rive gauche, Saint-Gilles-sur-Vie, alors connue sous le nom de Sidunum, Sidum ou encore Sidonum, est créée dans l'Antiquité comme colonie phocéenne<ref name="Un peu d'histoire">« Un peu d'histoire » Modèle:Lien archive sur le site officiel de l'Office du tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le Modèle:1er juillet 2009</ref>. Le village pourrait être le célèbre Portus-Secor d'où Jules César lance sa conquête de l'Ouest de la Gaule au milieu du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle. Modèle:Citation

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des moines bénédictins de Saint-Michel-en-l'Herm, vénérant saint Gilles l'Ermite, s'implantent dans la cité en construisant un prieuré ainsi qu'une église fortifiée<ref name="Le Petit Futé Vendée p.328">Modèle:Harvsp.</ref>. Le docteur Marcel Audouin évoque pour sa part des moines venus de Saint-Gilles-du-Gard. Modèle:Citation

Au Moyen Âge, la cité, organisée autour de la grande rue (devenue la rue Torterue), est un port important, capable d'accueillir des navires d'une capacité de cent tonneaux. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Gilles est le port par lequel transite les exportations du Bas-Poitou : la Vie permet le transport de céréales, de sel, de vin ou encore de bétail depuis le bocage<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.141">Modèle:Harvsp.</ref>. Lors d'un voyage en Bas-Poitou (région correspondant au département de la Vendée) avant sa mort en 1610, Henri IV passe une nuit dans le château de Beaumarchais, propriété de Vincent Bouhier de l'Ecluse, à une lieue de Saint-Gilles. Il participe à une chasse à courre le lendemain<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Croix-de-Vie apparaît dans la rive droite de la Vie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, lorsque le duc de Montausier accorde aux marins de Saint-Gilles des parcelles de terrain dans la « petite île » pour qu'ils puissent y construire leurs habitations<ref name="Le Petit Futé Vendée p.328"/>. Marie de Beaucaire fait construire entre 1601 et 1610 le « grand môle » et le « quai neuf de Madame »<ref name="Claire Brunet p.8"/>, puis une chapelle de 1611 à 1613<ref name="Côtes sauvages du littoral vendéen"/>. Cet édifice sera utilisé jusqu'à la construction de l'église Sainte-Croix en 1896. Lors d'un recensement en 1610 préalable à la construction de cette chapelle, Croix-de-Vie compte environ 500 habitants, soit 180 familles (160 catholiques et 20 protestantes)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1622, lors du combat de Riez pendant les rébellions huguenotes, le roi Louis XIII dîne<ref>A cette époque, le dîner était le repas de midi.</ref> à Saint-Gilles.

Durant la guerre de Vendée de 1793 à 1796 puis la tentative de soulèvement durant les Cent-Jours en 1815, la Vie matérialise l'opposition entre les adversaires (blancs) et les partisans (bleus) de la Révolution française de 1789 : les marins et autres personnes de condition modeste de Croix-de-Vie sont des royalistes tandis que les négociants et armateurs de Saint-Gilles-sur-Vie intègrent plutôt le camp républicain avant de soutenir Napoléon Bonaparte<ref name="Balade hivernale le long des côtes vendéennes">Bernard Tartois, « Balade hivernale le long des côtes vendéennes » sur un site personnel consacré à des voyages en camping-car, janvier 2007</ref>. Pendant la déchristianisation, les révolutionnaires rebaptisent Saint-Gilles en « Port Fidèle » et Croix-de-Vie en « Le-Hâvre-de-Vie »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le développement des bains de mer

Fichier:Saint-Gilles-sur-Vie - Vue d'ensemble de la plage - XIXe.jpg
Vue d'ensemble de la plage, carte postale de Saint-Gilles-sur-Vie postée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Saint-Gilles-sur-Vie - La plage à marée haute - 1921.jpg
La plage à marée haute, à gauche la Villa Notre-Dame, carte postale de Saint-Gilles-sur-Vie postée en 1921 ou 1922.

À partir des premiers bains de mer au début des années 1860, le tourisme va progressivement devenir une activité importante au sein de Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie. Le premier établissement de bains de mer entre en service côté Saint-Gilles en Modèle:Date, un an après les premiers baignades dans la plage de « La Garenne de Retz ». Les premières villas sont construites en retrait de la mer près de la « grande plage » et au niveau de la corniche à deux pas de la « plage de Boisvinet », côté Croix-de-Vie<ref name="Un peu d'histoire"/>.

Bien que trois heures soient nécessaires pour relier Croix-de-Vie au départ de Nantes et dix heures depuis Paris, le développement du chemin de fer à partir des années 1880 permet aux vacanciers de rejoindre les deux cités. À l'été 1907, le nombre d'estivants est estimé à 2 000, puis grimpe à 6 000 en 1934 alors que la station tient un stand à la foire de Paris<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.170">Modèle:Harvsp.</ref>. Les premières colonies de vacances s'installent en 1912<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.170"/>. Un syndicat d'initiative est créé en 1922<ref name="Un peu d'histoire"/>.

L'instauration en Modèle:Date des premiers congés payés après l'arrivée au pouvoir du Front populaire va encore doper cette activité touristique. La Seconde Guerre mondiale l'interrompt, le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie se trouvant dans la « zone côtière interdite ». À Saint-Gilles-sur-Vie, le quartier de la plage est évacué en 1941 pour procéder à l'installation de zones de tirs dans les dunes de la Garenne<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac 1999"/>.

À la Libération, le tourisme reprend ensuite de plus belle, notamment via le succès du camping. À l'été 1946, la station accueille 20 000 vacanciers, elle compte 900 résidences secondaires en 1962 avant la construction du premier immeuble collectif en 1968<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.170"/>. En 1979, 2 500 résidences sont mises en service par le groupe Merlin<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.170"/>.

La fusion des deux cités Croix-de-Vie et Saint-Gilles-sur-Vie en 1967

Le Modèle:Date, Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie fusionnent pour former la nouvelle commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie<ref>« Historique de la Vendée » sur le site sur la population et les limites administratives de la France (SPLAF), consulté le 24 juillet 2009</ref> sous l'impulsion de Marcel Ragon (1912-1991), maire de Croix-de-Vie à partir de 1965<ref name="Borne informative n°7">Borne informative n°7 « Marcel Ragon » dans la promenade Marcel-Ragon, consultée le 12 septembre 2009</ref> qui devient le maire de la nouvelle entité et de Charles Grasset (1922-2009), adjoint au maire de Croix-de-Vie de mars 1965 à décembre 1966 qui sera le premier adjoint de la commune jusqu'en 1995<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Évoquée dès la Révolution française, la fusion des deux cités est rejetée par Croix-de-Vie dans les années 1830 puis à nouveau dans les années 1860. En 1895, l'idée est relancée lors de la construction d'un hôpital commun dans le territoire de Saint-Gilles-sur-Vie, mais les querelles à propos de la gare ferroviaire font avorter le projet. Défendu dans les années 1920 par Marcel Baudouin, fondateur du syndicat d'initiative, qui y voit un atout pour la prospérité de la station balnéaire, la fusion est refusée par Saint-Gilles-sur-Vie cette fois au début des Trente Glorieuses. Il faut attendre les élections municipales françaises de 1965 pour que les deux municipalités organisent la fusion des deux communes voisines<ref name="Borne informative n°7"/>.

Depuis la fusion à l’époque contemporaine : port de pêche et station balnéaire

En 1982, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est classée station balnéaire<ref name="Un peu d'histoire"/>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article connexe

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité et canton

En 1929, un syndicat intercommunal est mis en place pour procéder à l'électrification du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. À partir de 1939, un réseau d'eau potable voit le jour<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.265">Modèle:Harvsp.</ref>. Le collège Pierre-Garcie-Ferrande est construit en 1968, une usine de traitement des déchets en 1977 puis un centre de secours en 1982<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.265"/>.

De 1997<ref>« Histoire et Compétences » sur le site officiel de la communauté de communes Côte de Lumière, consulté le 6 juillet 2009</ref> à 2009, elle fait partie de la communauté de communes Côte-de-Lumière, communauté de communes regroupant Brem-sur-Mer, Bretignolles-sur-Mer, Le Fenouiller, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez. Avec la communauté de communes Atlancia-des-Vals-de-la-Vie-et-du-Jaunay, elle forme le syndicat mixte « Mer et Vie », créé en Modèle:Date. Cette structure, dont le périmètre correspond exactement au territoire du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, fait suite au syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) « Mer et Vie », créé en Modèle:Date<ref>Modèle:Pdf « Observations définitives concernant la gestion du syndicat mixte Mer et Vie » sur le site officiel de la Cour des comptes, 14 novembre 2005, p.1 & 3</ref>.

En 2009, les deux communautés de communes regroupant les quatorze communes du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Côte-de-Lumière et Atlancia, décident de fusionner<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour donner naissance le Modèle:Date à la communauté de communes du Pays-de-Saint-Gilles-Croix-de-Vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Gendarmerie

Modèle:…

Jumelages

Saint-Gilles-Croix-de-Vie est jumelé avec la commune de Modèle:Jumelage depuis 2006<ref>Modèle:Pdf Marie-Bernard Martineau, « Le jumelage Saint Gilles Croix de Vie - Gozón prend son rythme de croisière », Infoville magazine n°68, juillet 2008, p.35</ref> et entretient des relations privilégiées depuis les années 1980 avec la ville de Montrichard, près de Blois (Loir-et-Cher).

Population et société

Démographie

Modèle:Passage à actualiser

Modèle:Passage à actualiser

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 19,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 53,9 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,87 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Gentilés

Ses habitants sont appelés les Gillocruciens et les Gillocruciennes. Avant l'unification en 1967 de Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie, on parlait respectivement des Croixdeviaux et des Croixdeviottes pour les habitants de Croix-de-Vie et des Giras ou des Girases ou encore des Gillais et des Gillaises pour ceux de Saint-Gilles-sur-Vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1999, 4,7 % des 9 594 navettes domicile - travail sont effectuées en transport collectif dans l'aire urbaine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie<ref>Modèle:Harvsp.</ref> contre 4,3 % dans l'ensemble de la région Pays de la Loire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Enseignement

Les établissements d'enseignement de la ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie relèvent de l'académie de Nantes qui correspond à la région Pays de la Loire (zone A). Saint-Gilles-Croix-de-Vie compte quatre écoles élémentaires, deux collèges et un établissement d'enseignement professionnel.

Élémentaires

La ville administre deux écoles élémentaires communales : « Edmond-Bocquier » et « Les Salines (construite dans quartier des Salines en 1993 pour remplacer celle du quartier de la gare depuis détruite)<ref name="Les écoles">Modèle:Pdf « Nos écoles », Infoville magazine n°68, juillet 2008, p.22-23</ref>,<ref name="Écoles">Modèle:Pdf « Écoles », saintgillescroixdevie.fr, 2010-2011</ref> ». En 2011-2012, l'école élémentaires « Edmond-Bocquier » accueille 115 élèves soit quatre classes en maternelle et 163 élèves pour sept classes en primaire, auxquels s'ajoutent 10 élèves en classe d'intégration scolaire<ref name="Écoles"/> ; l'école des « Salines » compte 80 élèves soit trois classes en maternelle, 111 élèves soit 5 classes en primaire<ref name="Le point sur la rentrée des écoles à Saint Gilles Croix de Vie">Modèle:Lien web.</ref>.

S'ajoutent ajoutent deux écoles élémentaires privées catholiques sous contrat : « La Chapelle » issue de la fusion de l'école Pierre-Joubert et de l'école Saint-Joseph en 1996 puis de l'école maternelle Immaculée-Conception au début des années 2000) ; et l'école « Sainte-Croix » issue de la fusion de l'école Sainte-Croix et de l'école Saint-Louis à la rentrée 1988. En 2010-2011, l'école « Sainte-Croix » accueille un total de 108 élèves soit cinq classes et l'école « La Chapelle » compte 254 élèves soit dix classes<ref name="Les écoles"/>,<ref name="Écoles"/>.

Secondaire

La ville compte deux collèges :

  • l'un public géré par le conseil général de la Vendée le collège « Pierre-Garcie-Ferrande<ref>Carte des collèges de Vendée sur le site officiel du Conseil général de la Vendée, consulté le 12 juillet 2009</ref> », qui compte au cours de l'année scolaire 2008‑2009 573 élèves soit vingt-cinq classes<ref>Modèle:Pdf « Nos collèges », Infoville magazine n°69, janvier 2009, p.27</ref>.
  • l'autre collège d'enseignement privé catholique, le collège « Saint-Gilles » (dit « Les Épinettes »). Revendiquant une « zone de recrutement des élèves répartie dans quinze communes », le collège compte au cours de l'année 2008-2009 1038 élèves soit quarante classes<ref>Site officiel du collège privé catholique « Saint Gilles », consulté le 7 juillet 2009</ref>.

Professionnel

La ville compte un centre de formation en apprentissage : la maison familiale rurale d'apprentissage « La Bouchère<ref>« Les écoles » sur le site officiel de l'Office du tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le 7 juillet 2009</ref> »

Par ailleurs, la ville compte un pôle de formation de navigateurs de course à la voile, le Pôle Vendée France<ref name="Un centre de formation pour les jeunes navigateurs : Pôle Vendée France"/>.

Associations

Diverses associations culturelles, sportives ou caritatives animent la vie locale.

En 2022, l'annuaire officiel des associations répertorie cent trente trois entités, dont trente cinq à thématique sportive fédérées par l'Office municipal des sports (OMS), et quatre-vingt-dix-huit fédérées par le Centre Socioculturel de la P'tite Gare<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cultes

Fichier:Eglise-saint-gilles.JPG
Église Saint-Gilles en septembre 2007.
Fichier:P1080509 Marche de Croix de Vie.JPG
Marché côté Croix-de-Vie en octobre 2008. À l'arrière-plan : l'église Sainte-Croix.

La commune est équipée de deux lieux de culte catholiques, situés de part et d'autre de la Vie : les églises Saint-Gilles et Sainte-Croix.

Saint-Gilles-Croix-de-Vie appartient au diocèse de Luçon, qui correspond au département de la Vendée et qui est lui-même rattaché à la province ecclésiastique de Rennes<ref>« Diocèse de Luçon » sur le site officiel de l'Église catholique romaine en France, consulté le 7 juillet 2009</ref>.

Elle est le siège d'un doyenné qui regroupe quatre paroisses : « Sainte Anne de Riez » autour de Saint-Hilaire-de-Riez, « Saint Jean du Gué Gorand » autour de Coëx, « Saint Nicolas de l'Océan » autour de Brétignolles-sur-Mer et « Notre Dame de la Vie » autour de Saint-Gilles-Croix-de-Vie<ref>« Notre Dame de la Vie » sur le site officiel du diocèse de Luçon, consulté le 7 juillet 2009</ref>. Cette dernière compte quatre clochers : les deux églises Saint-Gilles et Sainte-Croix ainsi que les églises du Fenouiller et de Givrand<ref>Modèle:Lien brisé sur le site officiel de la paroisse « Notre Dame de la Vie », consulté le 7 juillet 2009</ref>.

Au milieu Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une Église réformée soutenant la Réforme protestante et plus particulièrement Jean Calvin est « dressée » à Saint-Gilles-sur-Vie avant d'être démolie en Modèle:Date comme un total de dix-sept temples du Bas-Poitou (région correspondant au département de la Vendée)<ref>« L'Eglise Réformée de France à La Roche sur Yon et en Vendée ouest » sur eglise-reformee-vendee-ouest.org, consulté le 24 juillet 2009</ref>,<ref>« Procès-verbal de démolition de 17 temples protestants en Bas-Poitou » sur histoiredevendee.com, consulté le 24 juillet 2009</ref>.

Marchés

Toute l'année, cinq marchés hebdomadaires en plein air ont lieu alternativement près des deux églises de la commune<ref>Modèle:Harvsp.</ref> :

  • Place du Vieux-Port et place de Marché-aux-Herbes (côté Saint-Gilles) les mardis, jeudis et dimanches matin,
  • Place Guy-Kergoustin (côté Croix-de-Vie) les mercredis et samedis matin.

En outre, tous les jours de 20 h à 0 h en juillet et août, un marché de nuit est proposé côté Saint-Gilles, quai du Port Fidèle et place du Vieux Port. Des artisans divers y vendent divers souvenirs et autres produits essentiellement locaux.

Santé et centre de secours

Outre les professionnels de la santé travaillant dans la commune, notamment des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes, Saint-Gilles-Croix-de-Vie compte un hôpital local, rue Laënnec<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Géré par une association présidée par un membre du conseil municipal, celui-ci ne dispose pas d'un service dit d'urgences, qui sont traités par les hôpitaux les plus proches : les centres hospitaliers de Challans ou des Sables-d'Olonne, le centre hospitalier départemental de La Roche-sur-Yon ou les cliniques de La Roche-sur-Yon et de Château-d'Olonne.

Après dix ans de travaux, l'hôpital est inauguré le Modèle:Date, quinze ans et cinq mois jour pour jour après la mort d'Émile Aimé Torterue. Décédé le Modèle:Date, ce particulier lègue sa fortune à la commune de Saint-Gilles-sur-Vie en échange de la construction d'un hospice commun avec Croix-de-Vie destiné aux malades pauvres des deux communes. Doté d'un oratoire en juin 1899, le bâtiment est agrandi en 1904, puis en 1933, et électrifié en 1932<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans les années 1970, l'hospice devient un hôpital local, puis un établissement public de santé en 2009. Début 2010, l'établissement compte 204 lits : 85 pour des hospitalisations de longues durées, respectivement 29 et 10 pour des moyens et des courts séjours, et 80 lits en maison de retraite<ref>Modèle:Article.</ref>.

Par ailleurs, la commune compte un centre de réadaptation fonctionnelle : la villa Notre-Dame. Construit en 1893 dans un terrain au nord de la « grande plage », la villa Notre-Dame est d'abord un centre de soin pour la congrégation religieuse Saint Charles basée à Angers<ref name="Au fil du temps…"/>. Vers 1900, le nantais Pierre Waldeck-Rousseau, alors président du Conseil, y suit une « cure de bains chauds d'eau de mer »<ref name="Joseph Rouillé et Marcel Couton p.91">Modèle:Harvsp.</ref>. Après la Première Guerre mondiale, l'écrivain René Bazin y séjourne quelque temps<ref name="Joseph Rouillé et Marcel Couton p.91"/>. En 1910, elle s'ouvre aux autres malades et devient un sanatorium, un établissement médical spécialisé dans le traitement de la tuberculose. Après avoir été occupé par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, le centre s'agrandit dans les années 1950 avec la construction d'un pavillon « Lazaret » et d'un « pavillon des enfants ». Une association à but non lucratif est mise en place pour en assurer la gestion. Ce sanatorium devient dans les années 1970 un centre de réadaptation fonctionnelle de 90 lits. Intégré au service public hospitalier en 2000, il est géré par les Mutuelles de Vendée à partir de 2007<ref name="Au fil du temps…">« Au fil du temps… » sur le site officiel de la villa Notre-Dame, consulté le 29 juillet 2009</ref>. En 2010, 23 lits en rééducation fonctionnelle sont transférés vers Nantes mais ces départs doivent être compensé par l’ouverture de 15 lits en soins<ref>Modèle:Article.</ref>.

En mars 2021, pour pallier le manque de médecins généralistes, la ville met en place un Centre Municipal de Santé<ref>Modèle:Lien web</ref>, en collaboration avec l'association "La Fabrique des Centres de Santé"<ref>Modèle:Lien web</ref> accueillant à partir du mois de juillet 3 médecins salariés. Selon une étude, près de 10% des habitants n'avaient pas de médecins référents avant l'ouverture de ce centre.

Sports et loisirs

Multiplexe aquatique

Rue de la Rabalette, la commune accueillait une piscine intercommunale de la Soudinière dotée entre autres d'un bassin de 25 par Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle a été remplacée par un équipement intercommunal : le Multiplexe aquatique du Pays de Saint Gilles Croix de Vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 4 rue du Guitton, à Saint Hilaire-de-Riez. Inaugurée en 2017, son architecture a reçu le 1er prix de la plus belle piscine municipale du monde lors du POOL DESIGN AWARDS 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> les 17 et 20 novembre 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nautisme

Fichier:Saint gilles croix de vie vue 2019.jpg
Vue globale de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, avec Port la Vie au premier plan.

La « Semvie Nautisme » propose diverses activités de sport de loisir liées au monde maritime dans sept sites différents dont quatre dans la commune<ref>« Centre nautique Semvie Nautisme » sur le site officiel du « Semvie Nautisme », consulté le 10 juillet 2009</ref> :

  • l'école de surf est située à la « grande plage », côté Saint-Gilles ;
  • les cours de char à voile se déroulent au niveau de la jetée de la Garenne à la « grande plage » ;
  • l'école de voile est située à la « plage de Boisvinet », côté Croix-de-Vie ;
  • l'école de croisière est basée au port de plaisance « Port la Vie » ;

D'autres activités sont organisées dans les communes voisines de Saint-Hilaire-de-Riez et Brétignolles-sur-Mer.

Depuis 1997, le port accueille tous les deux ans le « Vendée-Défi », une course contre la montre consistant en un aller-retour entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et L'Île-d'Yeu<ref name="Vendée Défi et Route du Pontant à St-Gilles-Croix-de-Vie"/>.

De plus, Saint-Gilles-Croix-de-Vie accueille à trois reprises la Solitaire du Figaro. En 2004, elle est la ville d'arrivée de la Modèle:2e en provenance de Portsmouth (Royaume-Uni) et de départ de la Modèle:3e en direction de Gijón (Espagne)<ref>« 2006 : Le film de la course » sur le site officiel de la Solitaire du Figaro, 30 juin 2009</ref>. En 2006, elle est la ville d'arrivée de la Modèle:2e en provenance de Santander (Espagne) et de départ de la Modèle:3e en direction de Dingle (Irlande)<ref>« 2004 : Deux étapes pour Yann Eliès et le sacre de Charles Caudrelier » sur le site officiel de la Solitaire du Figaro, 30 juin 2009</ref>. En 2009, pour la Modèle:40e de cette course à la voile en solitaire, elle est la ville d'arrivée de la Modèle:2e en provenance de La Corogne (Espagne) et de départ de la Modèle:3e en direction de Dingle (Irlande)<ref>« Le parcours 2009 » sur le site officiel de la Solitaire du Figaro, 30 juin 2009</ref>.

Enfin, dans le cadre du Championnat de France de course au large en solitaire, la ville accueilleModèle:Précision nécessaire la « Route du Ponant » un parcours de 300 milles autour des îles de Ré, d'Yeu, de Belle-Île-en-Mer et de Groix<ref name="Vendée Défi et Route du Pontant à St-Gilles-Croix-de-Vie">« Vendée Défi et Route du Pontant à St-Gilles-Croix-de-Vie » sur le site officiel du Conseil général de la Vendée, consulté le 15 juillet 2009</ref>. Mi-mai 2010, la commune accueille le départ du Vendée-Saint-Pétersbourg, une régate en multicoque Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, depuis juin 2010, Saint-Gilles-Croix-de-Vie accueille centre de formation sportive et professionnelle de navigateurs de course à la voile, le Pôle Vendée France<ref name="Un centre de formation pour les jeunes navigateurs : Pôle Vendée France">Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Saint-Gilles-Croix-de-Vie a une économie diversifiée mais tournée vers la mer comme les autres communes littorales de l'arrondissement des Sables-d'Olonne.

La pêche et le tourisme sont deux activités importantes, qui dopent d'autres secteurs tels que la construction navale, la restauration ou encore l’hôtellerie<ref> « Arrondissement des Sables-d'Olonne » sur le site officiel de la préfecture de la Vendée, consulté le 10 juillet 2009</ref>.

Activités portuaires

Une installation portuaire, le « quai de la Barre », est évoquée pour la première fois dans des documents de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Claire Brunet p.8"/>. Après la construction dans les années 1600 du « grand môle » et le « quai neuf de Madame » long respectivement de 32 et Modèle:Unité, un éperon (ouvrage en pointe qui sert à rompre le cours de l’eau) de Modèle:Unité est bâti à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avant un autre, le « petit môle » en 1805-1810.

Pêche

Modèle:Infobox Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France

Fichier:Criee.jpg
La criée du port de pêche en avril 2007.

Géré par la Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée à partir de 1945<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.145">Modèle:Harvsp.</ref>, le port de pêche est modernisé dans les années 1990, avec notamment la mise aux normes européennes de la criée d'une surface de Modèle:Unité<ref name="Présentation du port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie"/>. Le centre des marées s'étend sur Modèle:Unité au sol (Modèle:Unité sur deux niveaux)<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.145"/> avec treize ateliers de mareyage.

Il compte deux darses de quatre hectares (bassins rectangulaires pour l'accostage des navires datant respectivement de 1948-1950 et de 1978<ref name="Claire Brunet p.8"/>) et un slipway (pente douce), abrité par une jetée de Modèle:Unité<ref name="Port de pêche - Saint-Gilles-Croix-de-Vie">« Port de pêche - Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur le site officiel de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée, consulté le Modèle:1er juillet 2009</ref>. Une poissonnerie est construite après des incidents en 1873 entre pêcheurs et conserveurs : les premiers reprochent aux seconds de fixer arbitrairement les prix et de répartir les cargaisons de poissons à leur avantage<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.143"/>. À partir de 1888, tous les poissons transitent obligatoirement par la criée<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.144"/>.

Le port de pêche a une longue tradition dans la pêche à la sardine qui remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. À partir des années 1630, les pêcheurs pratiquent surtout la pêche à la morue, avant que ce poisson ne se fasse plus rare et que les pirates deviennent plus nombreux à menacer les marins<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.141"/>.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle constitue l'apogée de cette activité autour de « l'ortolan des mers » avec l'arrivée d'une nouvelle technique de conservation mise au point par Nicolas Appert<ref name="A la fraîche, à la sans sel!"/>. La première conserverie mettant en boîte principalement des sardines apparait entre 1828 et 1832, la première usine en 1847<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.143">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1852, la commune compte deux conserveries, quatre en 1870 puis dix en 1880 et treize en 1888 avant le déclin de cette activité : Saint-Gilles-Croix-de-Vie ne compte plus que six conserveries en 1909 et deux en 1999<ref name="Balade hivernale le long des côtes vendéennes"/>,<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.143"/>. En 2001, la conserverie Gendreau, créée en 1903, obtient le label rouge<ref name="Présentation du port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie">Collège Garcie-Ferrande, « Présentation du port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur le site officiel du Vendée Globe 2008-2009, consulté le Modèle:1er juillet 2009</ref> : la sardine est le premier animal sauvage en boite à obtenir cette distinction et Saint-Gilles-Croix-de-Vie devient alors un « site remarquable du goût »<ref name="La star, c'est la sardine"/>.

Après une série de mauvaises campagnes de pêche entre 1879 et 1887, les marins se reconvertissent dans la pêche au thon<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.144">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette activité connaît son apogée dans les années 1960Modèle:Unité travaillent dans Modèle:Unité.

En 1814, le port de Saint-Gilles compte huit navires de Modèle:Unité et vingt-cinq chaloupes destinées à la pêche à la sardine, puis soixante-dix chaloupes en 1870 et deux cent dix en 1879<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.141"/>. En 1990, cent vingt quatre navires ramènent Modèle:Unité de poissons par an contre Modèle:Unité récoltées par deux cents navires en 1929<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.145"/>. Quatorzième port français en 2007, Saint-Gilles-Croix compte près de Modèle:Unité de pêche, dans lesquels travaillent près de Modèle:Unité<ref name="Le guide de vos vacances 2009">Modèle:Harvsp.</ref>. En 2009, la sardine fait toujours vivre Modèle:Unité, selon le maire de la commune<ref name="La star, c'est la sardine"/>.

En 2007, la sardine est de loin la principale espèce vendue à la criée (Modèle:Unité) devant le merlan (Modèle:Unité), le congre (Modèle:Unité) et le bar (Modèle:Unité)<ref name="Port de pêche - Saint-Gilles-Croix-de-Vie"/>. Au total, Modèle:Unité de poissons représentant plus de Modèle:Unité d'euros sont vendus à Saint-Gilles-Croix-de-Vie contre Modèle:Unité (plus de Modèle:Unité d'euros) en 2004. La pêche à l'anchois est arrêtée à partir de 2005 à la suite de restrictions au sein de l'Union européenne : ce poisson génère alors 60 % des revenus du port, le deuxième le plus important de France pour ce poisson<ref>Claire Ané, « Pour les pêcheurs et mareyeurs, la crise n’en finit pas » sur le blog Engrenages (Le Monde), 7 juillet 2009</ref>.

En 2018, la pêche à la sardine à Saint-Gilles-Croix-de-Vie a été intégrée à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France<ref>« St Gilles-Croix-de-Vie : la pêche à la sardine devient Patrimoine Culturel Immatériel de la France ».</ref>.

Plaisance « Port La Vie »

Fichier:Port de plaisance de saint-gilles-croix-de-vie.JPG
Le port de plaisance « Port La Vie » côté Saint-Gilles en septembre 2007.
Fichier:Saint-Gilles-Croix-de-Vie-port-soir.jpg
« Port La Vie », le port de plaisance, un soir de juin 2007 depuis la dune de la Grande Plage. Au premier plan, la promenade Marie de Beaucaire.

Dans les années 1960, la plaisance se développe parallèlement à la pêche<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La municipalité décide en 1971 d'aménager un port de plaisance dans l'embouchure de la Vie, alors occupée par une vasière. La première pierre est posée en octobre 1974<ref name="Borne informative n°8">Borne informative n°8 « La plaisance » sur la promenade Marcel Ragon, consultée le 12 septembre 2009</ref>.

Géré depuis 1981 par la société d'économie mixte SEMVIE (SEMIPORT jusqu'en 1985)<ref>Modèle:Pdf Chambre régionale des comptes des Pays de la Loire, « Observations définitives sur la gestion de la commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur le site officiel de la Cour des comptes, 30 novembre 2000, p. 5</ref>, « Port La Vie » se définit comme un « port de plaisance en eau profonde accessible à toute heure de la marée »<ref name="Un port dans la ville - Accueil"/>.

Géré par une capitainerie, il compte en 2009 onze pontons (numérotés de 0 à 10) : neuf sont situés du côté de Croix-de-Vie, deux du côté de Saint-Gilles<ref>« Un port dans la ville - Plan » sur le site officiel de la SEMVIE, consulté le Modèle:1er juillet 2009</ref>. Une aire de carénage mis en service en 1997 permet le nettoyage de la partie habituellement immergée de la coque des navires<ref name="Borne informative n°9">Borne informative n°9 « La mise à l'eau » sur la promenade Marcel Ragon, consultée le 12 septembre 2009</ref>.

En 1985, le port dispose de Modèle:Unité dans ses pontons et Modèle:Unité dans des filières<ref name="Borne informative n°8"/>. Après une nouvelle extension achevée en juin 2009<ref>« Le nouveau ponton d’escale à Croix-de-Vie », Ouest-France, Modèle:Date.</ref>, le port compte Modèle:Unité auxquels s'ajoutent Modèle:Unité d'accueil<ref name="Un port dans la ville - Accueil">« Un port dans la ville - Accueil » sur le site officiel de la SEMVIE, consulté le Modèle:1er juillet 2009</ref>. À la fin des années 2000, 3 500 bateaux s'y amarrent par an<ref>Annie Barbaccia, « Saint-Gilles-Croix-de-Vie, l'appel du large », Le Figaro, 6 août 2009</ref>.

Deux pontons (Modèle:N° et Modèle:N°) peuvent être mobilisés pour accueillir des courses à voile<ref name="Borne informative n°9"/>, comme la Solitaire du Figaro.

Construction navale

Fichier:Siège-de-Bénéteau.jpg
Siège du groupe Bénéteau à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (16, boulevard de la Mer) en septembre 2007.

La construction navale est une activité économique importante dans la commune, incarnée par la présence depuis 2003<ref>Claire Ané, « Pas la bienvenue chez Bénéteau » sur le blog Engrenages (Le Monde), 8 juillet 2009</ref> du siège du groupe Bénéteau, spécialisé dans la construction de bateaux de plaisance, de voiliers de luxe et de mobile-homes. Le siège des chantiers Bénéteau est quant à lui situé à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Les premiers bateaux de la marque devenu leader mondial dans le domaine des bateaux à voile sont fabriqués à Croix-de-Vie en 1884. Sur la rive droite de la Vie, Benjamin Bénéteau fonde son premier chantier naval artisanal pour construire des chalutiers à voile pour les marins-pêcheurs puis des thoniers à moteur<ref name="Histoire du Groupe Bénéteau">« Histoire » sur le site officiel du Groupe Bénéteau, consulté le Modèle:1er juillet 2009</ref>.

Début 2009, l'Institut national de la statistique et des études économiques explique notamment par cette présence historique du groupe Bénéteau dans la commune le fait que la région Pays de la Loire compte au total Modèle:Unité dans le secteur de la construction navale, dont un peu moins de la moitié des Modèle:Unité travaillant en France dans la construction de bateaux de plaisance<ref>Modèle:Pdf « Forces et faiblesses caractérisant l'économie des Pays de la Loire : Économie de la mer » sur le site officiel de l'Institut national de la statistique et des études économiques, janvier 2009, p.43</ref>.

Tourisme

La station balnéaire dispose au total d'une capacité d'hébergement de Modèle:Unité (essentiellement en résidence secondaire)<ref name="Le guide de vos vacances 2009"/> : sa population de Modèle:Unité pendant l'année est quadruplée en été, voire multipliée par dix en comptant les personnes de passage<ref>Claire Ané, « Une station balnéaire qui “pourrait bien profiter de la crise” » sur le blog Engrenages (Le Monde), 6 juillet 2009</ref>.

Depuis 1993, des visites commentées de la ville, des marais et de la corniche sont proposées en petit train circulant sur pneus<ref>« Présentation » sur le site officiel des petits trains de Vendée, consulté le 10 juillet 2009</ref>.

Autres

La saliculture est relativement importante dans tout le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, particulièrement dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez. Les premiers marais salants remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle voire à l'époque gauloise<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Entre autres commerces, la ville dispose de deux hypermarchés : un Hyper U et un E.Leclerc (remplacé en mai 2010 par un autre magasin plus grand et moderne<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Saint-Gilles-Croix-de-Vie obtient trois fleurs au palmarès 2008 (publié début 2009) du Concours des villes et villages fleuris<ref>« Palmarès des communes labellisées : Vendée (85) » sur le site officiel du Concours des villes et villages fleuris, consulté le 6 juillet 2009</ref>.

Culture, patrimoine et tourisme

Patrimoine religieux catholique

Église Saint-Gilles

Modèle:Article détaillé

Fichier:Saint-Gilles-Croix-de-Vie - Eglise Saint-Gilles (1).jpg
Église Saint-Gilles en novembre 2011.

Construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour les moines de Saint-Michel-en-l'Herm ou de Saint-Gilles-du-Gard, une première église fortifiée est détruite pendant les guerres de Religion, à l'exception du clocher et du côté droit de la nef<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.264">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce bas-côté nord et le clocher sont classés monument historique en 1926<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 9 juillet 2009</ref>.

Reconstruite en 1613, l'église Saint-Gilles est restaurée en 1873<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.264"/> puis en 1977<ref name="Panneau informatif dans l'église Saint-Gilles">Panneau informatif dans l'église Saint-Gilles, consultée le 17 avril 2010</ref>. Dans le bas-côté nord, un vitrail du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Victoire de Louis XIII sur l'armée de Sourise près de Saint-Gilles – 16 avril 1622, représentant une bataille des guerres de Religion en France dans les marais vendéens, est classé en 1927 puis déclassé<ref>Modèle:Base Palissy, consulté le 9 juillet 2009</ref>. L'église contient aussi une copie du tableau La Vierge au Lapin de Titien exposée au musée du Louvre : cette copie est peinte en 1900 par Charles Atamian (1872 - 1947) puis donnée par la famille du peintre en avril 1993<ref>Légende du tableau dans l'église Saint-Gilles, consultée le 17 avril 2010</ref>. Un chemin de croix, composé de quatorze tableaux et d'une fresque en plaque de lave, est réalisé en 1979 par l'artiste local Henry Simon<ref name="Panneau informatif dans l'église Saint-Gilles"/>.

Église Sainte-Croix

Fichier:P1070750 Eglise de Croix de vie.JPG
Église Sainte-Croix en octobre 2008.

D'architecture néo-byzantine et bâtie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'église Sainte-Croix de Croix-de-Vie est restaurée en 1983<ref name="Panneau informatif dans l'église Sainte-Croix">Panneau informatif dans l'église Sainte-Croix, consultée le 17 avril 2010</ref>. Elle compte notamment une imposante chaire réalisée par Léon des Ormeaux<ref name="Le Petit Futé Vendée p.328"/>, le tableau La déposition de croix, peint à l'huile en 1895 par Charles Milcendeau (1872 - 1919) et classé monument historique en 1985<ref>Modèle:Base Palissy, consulté le 9 juillet 2009</ref>, ainsi qu'une croix et sa hampe de procession (Modèle:Unité de haut et Modèle:Unité de large) datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et classée en 1975<ref>Modèle:Base Palissy, consulté le 9 juillet 2009</ref>.

La première chapelle bâtie de 1611 à 1613 sous l'impulsion de Marie de Beaucaire est agrandie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la construction de deux chapelles latérales et d'un clocher. En 1896, l'église Sainte-Croix est bâtie selon les plans de l'architecte Mesnard sur un axe nord-sud afin de « dégager la place du marché », le cimetière étant alors déplacé vers son emplacement quai Gorin<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'église Sainte-Croix comporte aussi un orgue construit en 1982 par Philippe Emeriau et installé en 1983, propriété de la commune. Avec dix-neuf jeux (dont sept installés en 1993), une tuyauterie en étain et en plomb, en bois pour les pédales et la Modèle:1re des claviers manuels, Modèle:Citation indique la paroisse<ref>Panneau informatif au pied de l'escalier d'accès à l'orgue dans l'église Sainte-Croix, consultée le 17 avril 2010</ref>. Un tableau La Vierge et l'enfant Jésus adorés par les Saints par De Bury d'après Titien envoyé par l'État en 1898 est également présent<ref>Légende du tableau dans l'église Sainte-Croix, consultée le 17 avril 2010</ref>, tout comme une statue en bois de Notre-Dame-du-Bon-Port, sauvegardée de l'ancienne chapelle<ref name="Panneau informatif dans l'église Sainte-Croix"/>.

Monuments et sites touristiques

Fichier:Tour joséphine.JPG
La petite tour dite « Tour Joséphine » en septembre 2007.

Nommée en hommage à Joséphine de Beauharnais (1763 - 1814), impératrice des Français, la tour Joséphine est le premier phare de la ville. De Modèle:Unité de haut, il comporte une lanterne de Modèle:Unité<ref>« La Tour Joséphine (Saint-Gilles-Croix-de-Vie) » sur le site personnel Pleins feux sur les phares, consulté le 9 juillet 2009</ref>. Construite au début des années 1850 après une demande formulée en 1837 par 16 capitaines du port de Croix-de-Vie, cette tour est mise en service en 1852 jusqu'en 1880, puis restaurée en 2001 par le Conseil général de la Vendée. Un jardin public autour de cette tour est ouvert en 2003<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Saint-Gilles-Croix-de-Vie - Cimetiere (3).jpg
Le menhir de la Tonnelle au sein du cimetière de Croix-de-Vie en novembre 2011.

Datant du Néolithique, le menhir de la Tonnelle, situé dans le cimetière de Croix-de-Vie (autrefois dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez), est classé par arrêté en 1921<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 9 juillet 2009</ref>. La tombe du docteur Marcel Baudouin, qui a fait installer le menhir à cet endroit, se trouve à proximité<ref name="André-Hubert Hérault et Jean de Raignac p.193"/>.

La maison du pêcheur reconstitue l'habitation typique d'une famille de marins des années 1920. Bâti en 1913 et ouvert au public en 1993, ce bâtiment de deux pièces auquel s'ajoute une cour est équipé de meubles, vaisselles et vêtements d'époque<ref>« La maison du pêcheur » sur le site officiel de l'association Suroit, consulté le 9 juillet 2009</ref>. Il est situé rue du Maroc, dans un quartier qui doit son nom aux Maures d'Espagne, les « Marocains » arrivés dans la cité au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Cabines plages saint gilles.jpg
Cabines de plage au remblai de la « grande plage » côté Saint-Gilles (avenue Maurice-Perray) en juillet 2019.

Plages

La station balnéaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie compte quatre plages<ref>« Les plages de Saint Gilles Croix de Vie » sur le site officiel de l'Office du tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le 8 juillet 2009</ref> :

  • La « grande plage », côté Saint-Gilles, est une longue plage de sable fin orientée vers l'ouest et s'étirant sur Modèle:Unité de la jetée de la Garenne jusqu'à Bretignolles-sur-Mer. Au centre, un remblai aménagé compte de nombreux bars et restaurants. Au nord et surtout au sud s'étend une dune côtière balisées par divers chemins.
  • La « plage de Boisvinet », côté Croix-de-Vie, est orientée vers le sud, relativement bien abritée, et située entre la jetée du port et la corniche vers Saint-Hilaire-de-Riez.
  • La « petite plage », à l'est de la précédente, est située à l'entrée du port au niveau de la tour Joséphine.
  • La « plage de la Pelle à Porteau », à l'ouest de la « plage de Boisvinet », est en fait une crique au niveau la corniche vers Saint-Hilaire-de-Riez, prisée par les amateurs de pêche à pied.

À la « grande plage » et la « plage de Boisvinet », la baignade est surveillée en saison par des CRS.

La « grande plage » est appréciée des surfeurs pour ses vagues, tandis que les amateurs de voile disposent d'un chenal à la « plage de Boisvinet » pour rejoindre le large.

Jetées

Le port de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est protégé par deux jetées : celle de la Garenne avance de la dune éponyme vers le sud-ouest tandis que celle de Boisvinet referme en partie l'entrée du port suivant un axe quasiment nord-sud.

La jetée de la Garenne est construite par étapes à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Claire Brunet p.14">Modèle:Harvsp.</ref>. Auparavant, l'entrée du port est souvent obstruée par des bancs de sable, ce qui incite à réduire la largeur du chenal par un ouvrage d'art susceptible d'accroître la force de chasse des eaux à la marée descendante.

Entre 1837 et 1840, un premier tronçon de la jetée de la Garenne est bâti sur Modèle:Unité. Après le surplus de sable apporté par la tempête de 1865, l'ouvrage est prolongé entre 1867 et 1880 sur Modèle:Unité, dont Modèle:Unité au-delà de la laisse, l'espace laissé à découvert à chaque marée basse. De 1957 à 1958, la jetée de la Garenne est reconstruite après les dégâts subis pendant la Seconde Guerre mondiale en gagnant Modèle:Unité supplémentaires. Enfin, en 1989, elle est prolongée une troisième fois sur Modèle:Unité.

La jetée de Boisvinet est construite entre 1880 et 1883<ref name="Claire Brunet p.14"/>.

Fichier:Remblai grande plage saint gilles.jpg
Le remblai (avenue Maurice-Perray) et la « grande plage » côté Saint-Gilles en juillet 2019.

Remblai et phares

En 1925, des fonds privés permettent la construction d'un remblai à Saint-Gilles-sur-Vie entre la villa Notre-Dame et le chalet « La Plage » sur Modèle:Unité le long de la « grande plage ». Au sud de celui-ci, un deuxième remblai est construit sur Modèle:Unité avec le financement de l'association syndicale de la Garenne de Retz<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ces deux ouvrages sont reliés en 1962 par un remblai de Modèle:Unité bâti par la commune, l'ensemble étant prolongé en 1966 sur Modèle:Unité puis en 1977-1978 sur Modèle:Unité.

Outre la Tour Joséphine en service au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune compte « le feu de Grosse-Terre » au nord, un phare blanc surmonté d'un balcon rouge en centre-ville<ref>« Le feu de Grosse-Terre, Vendée » sur le site personnel « Le phare à travers le monde », consulté le 29 décembre 2009</ref>,<ref>« Le feu de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Vendée » sur le site personnel « Le phare à travers le monde », consulté le 29 décembre 2009</ref> et un phare au bout de la jetée de la Garenne<ref>Les Archives nationales à Pierrefitte conservent, sous la cote CP/F/14/17529/5], trois plans du fanal de Saint-Gilles datant de 1833 à 1852.</ref>.

Patrimoine culturel

Équipements culturels

Cinéma

Inauguré le Modèle:Date sous le parrainage du réalisateur Jean-Jacques Annaud<ref>« Cinéma : offre spéciale aux lecteurs de Fanzine ! », F@nzine, La gazette de l'association des anciens élèves de l'école alsacienne n°24, Modèle:Date.</ref>, le multiplexe Cinémarine compte quatre salles de cinéma de 97 à 333 places<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ouvert toute l'année et tous les jours (sauf le jeudi en dehors des vacances scolaires), il est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Salle de spectacle et d'exposition

Ancienne usine de mise en conserve de la sardine située côté Croix-de-Vie, La Conserverie est un complexe culturel comportant une salle de spectacle, une salle annexe pour les réunions et les réceptions ainsi qu'une bibliothèque municipale installée dans l'ancien local affecté au séchage des poissons. Racheté par la commune en 1968, ce bâtiment datant de 1850 accueille les services techniques de la ville pendant quinze ans avant d'être abandonné. Après des tergiversations quant à son usage possible, le site est rénové et inauguré en complexe culturel en 1988<ref name="La star, c'est la sardine">Florence Halimi, « La star, c'est la sardine », Le Figaro Magazine, 7 août 2009</ref>,<ref>Borne informative n°5 « La conserverie » dans la promenade Marcel Ragon, consultée le 12 septembre 2009</ref>.

La Confrérie de la sardine

Créée en 1991, la Confrérie de la sardine est une confrerie associée à ce poisson devenu une spécialité de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Dirigé par un grand maître, elle entend « valoriser les produits de la mer à travers la sardine et promouvoir la station balnéaire »<ref name="A la fraîche, à la sans sel!">« Quelques mots du grand maître : A la fraîche, à la sans sel! » sur le site officiel de la Confrérie de la sardine, consulté le 23 juillet 2009</ref>.

Le navigateur Michel Desjoyeaux, l'actrice Isabel Otero ou l'homme politique François Fillon font partie des personnalités intronisées par cette confrérie<ref>Claire Ané, « A la Confrérie de la sardine, des VRP bénévoles » sur le blog Engrenages (Le Monde), 19 juillet 2009</ref>.

« Le Hope »

« Le Hope » est un gréement, plus précisément un bateau de pêche de type caseyeur destiné à capturer crevettes, langoustes et autres homards dans ses nasses. D'un longueur totale de Modèle:Unité sur près de Modèle:Unité de large au maître-bau, ce navire à voile est construit en 1943 dans les chantiers Thomazeau de Croix-de-Vie<ref>« Le Hope » sur le site officiel de l'association Suroit, consulté le 9 juillet 2009</ref>. Désarmé à la fin des années 1960, il est acheté une vingtaine d'années plus tard par la mairie de Saint-Gilles-Croix-de-Vie avant d'être classé monument historique en Modèle:Date<ref>« Historique du Hope » sur le site « Les bateaux du patrimoine en Pays de la Loire » (Ministère de la Culture), consulté le 9 juillet 2009</ref>. Tout comme la maison du pêcheur, il est géré par l'association Suroit.

Événements et festivités

Depuis 1984, le festival international de jazz « Saint-jazz-sur-Vie » se déroule tous les ans durant le week-end de Pentecôte<ref>« Historique » sur le site officiel du festival « Saint-jazz-sur-Vie », consulté le Modèle:1er juillet 2009</ref>.

Fichier:StJazz LOGO.jpg

Depuis 1993, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de la région Pays de la Loire : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)<ref>« Présentation » sur le site officiel du festival « La Déferlante », consulté le 2 juillet 2009</ref>.

Casino

Fichier:P1070951 Casino de Saint Gilles.JPG
Le casino en octobre 2008.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie comptent chacun un casino : respectivement l'établissement « La Pierrette » près de la « grande plage » et le casino « Cosson » près de la « plage de Boisvinet »<ref name="Un peu d'histoire"/>.

Ouvert en 1997, le casino « Le Royal Concorde » est situé sur le quai Garcie-Ferrande, le long de la Vie côté Saint-Gilles. Outre les différents jeux d'argent proposés, un bar, un restaurant et une salle de spectacle de 320 places (180 pour un repas) complètent cet équipement ouvert toute l'année<ref>« Accueil » sur le site officiel du Casino de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le 15 juillet 2009</ref>,<ref>« Casino Royal Concorde à Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur lespagescasinos.com, consulté le 15 juillet 2009</ref>. En Modèle:Date, au plus fort de l'année, il enregistre une moyenne de 1 800 entrées quotidiennes<ref name="Qui décroche le jackpot ?">Modèle:Pdf Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée, « Le littoral vendéen aligne cinq casinos : Qui décroche le jackpot ? », L'Entreprise Vendée n°114, novembre 2007, p.8</ref>.

Le département de la Vendée compte au total cinq casinos, tous situés dans des communes côtières : un à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, à La Faute-sur-Mer et à Saint-Jean-de-Monts et deux aux Sables-d'Olonne. En 2007, outre les taxes et impôts habituels, ces cinq établissements reversent au titre de leurs activités liées aux jeux un total de 25 millions d'euros à l’État et aux quatre communes<ref name="Qui décroche le jackpot ?"/>. En 2005, la Chambre régionale des comptes des Pays de la Loire souligne que la commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie pratique un taux de prélèvement sur le produit brut des jeux bien inférieur à la moyenne nationale (7 % jusqu'à 3,66 millions d'euros contre 12 %), ce qui représente un manque à gagner de près de 300 000 euros sur l’exercice allant de novembre 2001 à octobre 2002, soit 60 % des recettes effectivement perçues<ref>Chambre régionale des comptes des Pays de la Loire, « Observations définitives sur la gestion de la commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur le site officiel de la Cour des comptes, 3 novembre 2005, p.2</ref>.

Saint-Gilles-Croix-de-Vie dans la culture

Modèle:Référence souhaitée

L'action du volume 1 de la bande dessinée d'Étienne Davodeau Lulu femme nue, sorti en 2008, se déroule à Saint-Gilles-Croix-de-Vie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La plage de Boisvinet, côté Croix-de-Vie, sert de lieu d'intrigue au roman de Jean-Luc Manet intitulé Terminus Plage de Boisvinet sorti en 2005<ref>Modèle:Ouvrage (roman).</ref>.

Entre autres légendes locales, Jean-Loïc Le Quellec de la Société de mythologie française cite les fantasmes entourant l’éventuel trésor du cartographe Pierre Garcie-Ferrande : il Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Une légende du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se déroule à Croix-de-Vie : elle évoque le « fredet », une cheminée creusée par l'océan dans les rochers et par laquelle le ressac (le retour violent des vagues vers le large) jaillit tel un geyser<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:CPA StGillesCroixVie Costumes Croixdeviottes.jpg
Costume des Croixdeviottes, 1920.

Une légende du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se déroule à Croix-de-Vie : « Les amoureux tragiques de la corniche vendéenne » est tirée d'un fait divers des années 1830<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Hanz, le fils du capitaine d'un bateau norvégien en escale dans la cité et la fée Églantine, surnommée la « Frédette », tombent amoureux. Réembarqué de force, Hanz s'échappe en mer et revient sur la terre ferme pour récupérer la Frédette. Mais sur le trajet du retour, leur barque se brise à l'entrée de la grotte du Jet d'Eau. Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Ferdinand Duviard, professeur de littérature et espérantophone actif, écrit un livre Cotillons barrés, retraçant de façon romanesque, la vie des jeunes filles de Croix-de-Vie, portant le cotillon barrée, sorte de jupe rayée, portée courte (au-dessus du genou) avec des sabots de type sablais et une blouse tout aussi d'inspiration sablaise, élégante, aux larges manches<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:CPA StGillesCroixVie Buveurs Singe.jpg
L'histoire des « Buveurs d'eau-de-vie-de-singe » en huit cartes postales réalisées et éditées par madame Boutain.

Reprise dans des cartes postales, notamment par la maison Boutain, le conte des « Buveurs d'eau-de-vie-de-singe » est parfois présenté comme se déroulant à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. La découverte d'un singe caché dans un tonneau d'eau-de-vie se serait en réalité produite à Bretignolles-sur-Mer. L'histoire Modèle:Citation, explique Jean-Loïc Le Quellec de la Société de mythologie française<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Une légende, dite « La part de la Vierge », se déroule en partie à la chapelle de Croix-de-Vie. Louis, un orphelin, y prie devant la statue de la Vierge Marie portant l'enfant Jésus. Le lendemain puis les jours suivants, il trouve un morceau de pain au pied de la statue, cette nourriture providentielle étant en fait déposée par une paroissienne ayant entendu l'enfant. À l'âge adulte, Louis devient marin et prélève une partie de ses revenus de pêche pour les reverser à la Vierge en remerciement de son secours. D'autres pêcheurs suivent cette tradition, qui permet en 1900 de récolter Modèle:Unité pour acheter une sorte de tabernacle pour contenir les hosties consacrées<ref>Panneau informatif au pied de la statue de Notre-Dame-du-Bon-Port dans l'église Sainte-Croix, consultée le 17 avril 2010</ref>.

Héraldique, logotype et slogan

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blasonnement

  • années 1990 : « La Vie douze mois sur douze »
  • depuis les années 2000 : « La Vie à la mer »

Personnalités liées à Saint-Gilles-Croix-de-Vie

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail