Thoutmôsis Ier

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité de l'Égypte antique Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} ou Djéhoutymosé {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} est le troisième pharaon de la [[XVIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]] durant le Nouvel Empire. Il prend le pouvoir à la mort d’Modèle:Monarque, avec qui il ne semble pas avoir de liens familiaux directs.

D’après Manéthon, Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} règne douze ans et neuf mois. On situe son règne aux alentours de 1504 à 1492 av. J.-C.<ref group="Note">Selon J. Málek, D. Arnold, J. von Beckerath, I. Shaw, K.A. Kitchen.
Autres avis de spécialistes : -1525 à -1516 (D.B. Redford), -1524 à -1518 (E.F. Wente), -1509 à -1497 (R.A. Parker), -1506 à -1494 (E. Hornung), -1506 à -1493 (N. Grimal), -1503 à -1491 (A.D. Dodson), -1494 à -1482 (C. Aldred), -1493 à -1482 (E. Krauss, Murnane), -1483 à -1470 (H.W. Helck).</ref>. Sans doute d'un âge au moins égal à celui de son prédécesseur<ref group="Note">Dans le temple de Deir el-Bahari construit par sa fille, la scène de la théogamie, relatant la conception d'Hatchepsout, désigne Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} par le terme d'inpou, désignation d'un roi avant son accession au pouvoir</ref>, Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} est déjà père lorsqu'il monte sur le trône. Durant son règne, il conduit de grandes campagnes au Levant (jusqu'à l'Euphrate) et en Nubie, repoussant les frontières de l’Égypte plus loin que jamais auparavant. Il construit de nombreux temples en Égypte et fait vraisemblablement creuser, pour lui-même, le premier tombeau de pharaon attesté dans la vallée des Rois. Il établit son temple funéraire à Deir el-Bahari, à l'emplacement où sa fille Hatchepsout construira le sien. Cette dernière est mariée à son fils et successeur Modèle:Monarque.

Généalogie

Fichier:Thutmose I Family-83d40m-highContrast.jpg
Gravure de Lepsius le représentant avec Ahmès et Néféroubity.

Modèle:Annexe

Sa mère, la dame Séniséneb ou Senseneb, n'était ni fille ni épouse de roi, et on ignore le nom de son père<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il n’est toutefois pas impossible que Thoutmôsis fût de sang royal, bien qu’aucun document ne le confirme. Certains égyptologues estiment qu'il est le fils du prince Ahmosé-Sipair<ref name="Dodson">Dodson et Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, Modèle:P..</ref>, fils du pharaon Séqénenrê Taâ et frère d'Modèle:Monarque, le fondateur de la dynastie. Il serait alors le cousin et le plus proche parent de son prédécesseur<ref>Olivier Tiano, 100 fiches d'histoire égyptienne, Bréal, 2010</ref>.

Avant son avènement, il épousa Ahmès, peut-être la sœur d'Modèle:Monarque<ref group="Note">Modèle:Citation Modèle:Harv</ref>, à moins qu'elle ne fût sa propre sœur biologique. Selon toute vraisemblance, Ahmès-Néfertary, veuve d'Modèle:Monarque et mère du roi défunt, joua un rôle déterminant lors de la transmission du pouvoir. Cette hypothèse se fonde sur la présence de la vieille reine à côté de la grande épouse royale Ahmès, sur la stèle que le vice-roi de Koush Toure a faite ériger dans le Ouadi Halfa, près de Bouhen<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Ahmès lui donne deux filles, Hatchepsout l'aînée et Néféroubity la cadette. De son union avec Moutnofretnaissent le futur Modèle:Monarque et peut-être trois autres fils qui meurent toutefois avant leur père<ref>Modèle:Harvsp</ref> : Amenmès, qui commande l'armée, Ouadjmosé (Ouadjmès) et Ramosé.

Règne

Fichier:Deir el Bahari 080420.jpg
  }} }} à Deir el-Bahari

Exploits militaires

Fichier:Egypt 1450 BC fr.svg
L'étendue territoriale maximale de l'Égypte durant le règne de Modèle:Monarque

Lors du couronnement de Thoutmôsis, la Nubie se rebelle contre le régime égyptien. Selon les inscriptions du tombeau d’Ahmès fils d'Abana, Thoutmôsis remonte du Nil et combat les Nubiens, tuant lui-même leur roi<ref name="Steindorff 34">Modèle:Harvsp</ref> : Modèle:Citation Après sa victoire, il revient triomphalement à Thèbes, Modèle:Citation.

La deuxième année de son règne, le pharaon place une stèle à Tombos, sur laquelle il proclame avoir construit une forteresse près de la troisième cataracte, étendant ainsi durablement la présence militaire égyptienne, préalablement arrêtée à Bouhen sur la deuxième cataracte<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

La stèle mentionne également la campagne en Syrie du roi, qui peut donc être datée du début de l'an 2 du règne<ref name="Steindorff 35">Modèle:Harvsp</ref>. Cette campagne conduit les forces égyptiennes plus loin au nord que celles de tous les pharaons précédents. Pour marquer son exploit, le roi fait dresser une stèle à l'endroit où il franchit l’Euphrate. Celle-ci n’a pas été retrouvée<ref name="Shaw 289">Modèle:Harvsp</ref>, mais elle est mentionnée par son petit-fils Modèle:Monarque, lors de ses propres conquêtes au Levant. Au cours de cette campagne, des princes syriens font allégeance à Thoutmôsis. Cependant, après son départ, ils rompent leurs hommages et renforcent leurs défenses contre les campagnes à venir<ref name="Steindorff 36"/>. Thoutmôsis fête ses victoires avec une chasse aux éléphants dans la région du royaume de Niya, près d'Apamée en Syrie<ref name="Gardiner 179">Modèle:Harvsp</ref>. Il rentre en Égypte où il relate sa découverte de l'Euphrate, indiquant « que l'eau coule vers l’amont alors qu’elle devrait couler vers l'aval<ref name="Steindorff 36"/> ». L'Euphrate a été le premier grand fleuve rencontré par les Égyptiens coulant du nord, qui est l’aval du Nil, au sud, qui est l’amont du Nil. Le fleuve est ainsi connu en Égypte comme « l'eau renversée »<ref name="Steindorff 36"/>.

Au cours de la troisième année de son règne, Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} mène une seconde expédition contre la Nubie, durant laquelle il ordonne de draguer le canal qui contourne la première cataracte. Ce canal avait été initialement construit sous Modèle:Monarque ([[XIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} dynastie]]) afin de faciliter les voyages de l'Égypte vers la Nubie, améliorant l’intégration de la Nubie à l'empire égyptien<ref name="Steindorff 36">Modèle:Harvsp</ref>. Cette expédition est mentionnée dans deux inscriptions séparées par le fils du roi Toure :

Modèle:Citation

Mais Thoutmôsis doit faire face à une nouvelle révolte en Nubie dans la quatrième année de son règne<ref name="Steindorff 35"/>. Elle est écrasée par les troupes égyptiennes, ce qui a pour conséquence d'avancer encore davantage la frontière sud de l'Égypte, jusqu’au niveau de Kénissa, en amont de la quatrième cataracte<ref name="Shaw 289"/>. Cette campagne porte sans doute un coup fatal au royaume de Kerma. Deux stèles relatent ces exploits, l’une à Tombos, au niveau de la troisième cataracte, et l’autre à Kénissa, gravée dans le rocher à Hager-el-Meroua. Cette dernière témoigne d'une frontière méridionale repoussée jusqu'à la quatrième cataracte, limite encore jamais atteinte.

Durant son règne, Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} lance plusieurs projets qui mettent fin à l'indépendance de la Nubie pour le restant du Nouvel Empire. Il agrandit le temple de Modèle:Monarque et de Khnoum à Semna ouest<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il maintient dans sa charge de « vice-roi de Koush, chef des pays du Sud », aussi connu sous le nom de « Fils royal de Koush »<ref>Modèle:Harvsp</ref>, un homme du nom de Toure, nommé au temps d'Modèle:Monarque et sans doute fils du vice-roi précédent<ref name="Lalouette171">Modèle:Harvsp</ref>. Avec un représentant civil du roi établi de façon permanente en Nubie elle-même, le contrôle du pays devient plus facile<ref name="Steindorff 35"/>. Le Fils royal de Koush a également le devoir d'accomplir des rites religieux spécifiques à la place du roi dans les temples nubiens<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Programme de constructions

Fichier:Stela of Tuthmosis I.jpg
  }} }} au Musée égyptien du Caire
Fichier:Karnak-obelisk-thoutmesI.jpg
  }} }} dans la cour du quatrième pylône de Karnak

Le programme de constructions conduit par Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} au cours de son règne est vaste. Il concerne de nombreux temples et des tombeaux, mais son plus grand projet est le temple de Karnak, sous la supervision de l'architecte Inéni<ref name="Breasted 41">Modèle:Harvsp</ref>. Avant le règne de Thoutmôsis, Karnak était probablement constitué d'une plate-forme primitive, sise dans la cour dite « cour du Moyen-Empire », constituée d'un sanctuaire principal et de deux salles en enfilade<ref group="Note">Éléments minimums du temple</ref>. De ce sanctuaire partait peut-être une longue voie d'accès unique conduisant à un débarcadère, et ponctuée sur son tracé de chapelles-reposoirs ultérieurement réutilisées<ref name="Grimal 389">Modèle:Harvsp</ref>. Thoutmôsis est le premier roi qui agrandit considérablement le temple. Il construit le cinquième pylône sur le chemin principal du temple, fait édifier un mur entourant le sanctuaire et deux mâts flanquant la porte<ref name="Grimal 390">Modèle:Harvsp</ref>. À l’extérieur, il construit le quatrième pylône et un autre mur d'enceinte<ref name="Grimal 390"/>. Entre les quatrième et cinquième pylônes, construits en « belle pierre blanche de Tourah »<ref>inr ḥḏ nfr n ˁnw Modèle:Harv</ref>, il bâtit une salle hypostyle avec des colonnes en bois de cèdre. Ce type de structure était commun dans les temples égyptiens, et censé représenter un marais et des papyrus, symbole de la création<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le long du mur extérieur de cette salle, il fait dresser des statues colossales, chacune portant en alternance la couronne de la Haute-Égypte et celle de Basse-Égypte<ref name="Grimal 390"/>. Enfin, en dehors du quatrième pylône, il érige quatre autres mâts<ref name="Grimal 390"/> et deux obélisques, bien que l'un d'entre eux, maintenant abattu, soit inscrit au nom de Modèle:Monarque cinquante ans plus tard<ref name="Breasted 41"/>. Les colonnes de cèdre de la salle hypostyle seront ultérieurement remplacées par des colonnes de pierre sous Modèle:Monarque. Toutefois, les deux colonnes les plus septentrionales sont remplacées par Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} lui-même<ref name="Breasted 41"/>. Hatchepsout érigera aussi deux de ses propres obélisques à l'intérieur de la salle hypostyle de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}<ref name="Grimal 390"/>.

Outre Karnak, Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} fait également élever des statues de l’Ennéade à Abydos, ainsi que des bâtiments à Armant, Ombos, Al-Hibah, Memphis et Edfou. Il ajoute des extensions mineures aux constructions nubiennes de Semna, Bouhen, Aniba, et Quban<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sépulture

Fichier:HatshepsutSarcophagus-ReinscribedForHerFather MuseumOfFineArtsBoston.jpg
  }} }} dans la tombe KV20 - Musée des Beaux-Arts (Boston).

Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} fut le premier pharaon à se faire enterrer dans la vallée des Rois<ref name="Shaw 289" />. Inéni fut chargé de faire creuser sa tombe, et sans doute de construire son temple funéraire<ref name="Gardiner 179" />. Ce dernier n'a pas été retrouvé, probablement incorporé ou démoli par la construction de celui d'Hatchepsout à Deir el-Bahari<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Son tombeau est cependant identifié à la tombe KV20. À l'intérieur se trouvait un sarcophage en quartzite jaune portant le nom de Thoutmôsis<ref name="Gardiner 176">Modèle:Harvsp</ref>. Son corps semble toutefois avoir été déplacé par Modèle:Monarque dans le tombeau KV38, qui contient également un sarcophage au nom de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}<ref name="Shaw 289" />.

Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} a été enterré dans la tombe KV20, réutilisée par sa fille Hatchepsout, plutôt que dans la KV38 découverte en Modèle:Date- par Victor Loret. Celle-ci ne peut avoir été construite pour Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} que durant le règne de son petit-fils Modèle:Monarque, si l'on en croit « un réexamen récent de la structure et du contenu du KV38 »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'emplacement de la tombe KV20 est connu depuis l'expédition de Bonaparte en 1799, bien que son propriétaire d'origine soit resté inconnu. En 1844, le savant prussien Karl Richard Lepsius explora partiellement ses couloirs supérieurs<ref name="Tyldesley 122">Modèle:Harvsp</ref>. Toutefois, l'ensemble de ses couloirs Modèle:Citation.

Il fallut attendre la saison de fouilles de 1903-1904 d’Howard Carter, après deux saisons précédentes de travail acharné, pour percer les couloirs et pénétrer dans la double chambre funéraire<ref name="Tyldesley 122" />. Là, parmi des débris de poteries et des récipients en pierre brisés de la chambre funéraire et des passages inférieurs, on découvrit les restes de deux vases de la reine Ahmès-Néfertary qui faisaient partie du mobilier funéraire original de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}. L'un de ces vases portait une inscription stipulant que Modèle:Monarque l'avait fait Modèle:Citation. D’autres pièces portant les noms et titres de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} ont également été inscrites par son fils et successeur Modèle:Monarque, ainsi que des fragments de vases de pierre faits pour Hatchepsout avant son accession au trône, et que des navires portant son nom royal de « Maâtkarê », un nom pris seulement après qu'elle a pris le pouvoir<ref name="Tyldesley 124">Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:Momia tutmosis I o Ahmes sapair.jpg
  }} }}.

Carter découvrit également deux cercueils dans la chambre funéraire. Le sarcophage en bois sculpté d'Hatchepsout fut trouvé Modèle:Citation ; il est maintenant exposé au Musée égyptien du Caire, avec une paire de vases canopes en quartzite jaune<ref name="Tyldesley 124" />. Le deuxième sarcophage, en quartzite, fut retrouvé allongé sur son côté avec son couvercle, appuyé sur le mur, presque sans dommage. Il fut donné à Theodore Monroe Davis, sponsor financier de ces fouilles, en reconnaissance pour son soutien généreux<ref name="Tyldesley 124" />. Davis le donna à son tour au Musée des Beaux-Arts de Boston. Ce second sarcophage était initialement gravé au nom du Modèle:Citation. Toutefois, lorsque ce sarcophage fut fini, Hatchepsout commanda un nouveau sarcophage pour elle-même, et fit don du sarcophage existant à son père Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}<ref name="Tyldesley 124" />. Les tailleurs de pierre ont visiblement tenté d'effacer les inscriptions originales pour les remplacer par le nom et les titres de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}. Ce sarcophage de quartzite mesure sept pieds de long sur trois de large, ses parois sont épaisses de cinq pouces et il porte un texte proclamant la générosité d'Hatchepsout envers son père :

Modèle:Citation

Le corps de Thoutmôsis ne devait cependant pas reposer aux côtés de sa fille après la mort d'Hatchepsout. Modèle:Monarque, le successeur d'Hatchepsout, décida d’enterrer son grand-père dans une tombe bien plus belle, la tombe KV38, qui comportait un autre sarcophage jaune dédié à Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et inscrit avec des textes proclamant l'amour de ce pharaon pour son grand-père décédé<ref name="Tyldesley 126">Modèle:Harvsp</ref>. Cependant les restes de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} furent encore dérangés à la fin de la [[XXe dynastie égyptienne|Modèle:Nobr]], lorsque la tombe KV38 fut pillée. Le couvercle du sarcophage fut brisé et les précieux bijoux du roi et son mobilier funéraire volés<ref name="Tyldesley 126" />.

Sa momie fut finalement découverte en 1881 dans la « cachette royale » de Deir el-Bahari (tombe DB 320), située dans les collines au-dessus du temple mortuaire d'Hatchepsout. Il reposait aux côtés des momies de plusieurs autres pharaons des [[XVIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }}]], [[XVIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }}]] et [[XXIe dynastie égyptienne|Modèle:Nobr]]s : Modèle:Monarque, Modèle:Monarque, Modèle:Monarque, Modèle:Monarque, Modèle:Monarque, Modèle:Monarque, Modèle:Monarque, Modèle:Monarque, Modèle:Monarque et Siamon.

Le cercueil original de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} fut repris et réutilisé plus tard par un pharaon de la [[XXIe dynastie égyptienne|Modèle:Nobr]]. La momie de Thoutmôsis était considérée comme perdue, jusqu'à ce que l’égyptologue Gaston Maspero, se fondant sur les fortes ressemblances familiales entre les momies de Modèle:Monarque et de Modèle:Monarque, reconnaisse sa momie dans celle qui portait le numéro 5283<ref name="Maspero">Modèle:Harvsp</ref>. Cette identification a été soutenue par des examens ultérieurs, révélant que la technique d’embaumement utilisée était bien celle de l'époque de Thoutmôsis, presque certainement postérieure à celle d'Modèle:Monarque et réalisée au cours de la [[XVIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} dynastie]]<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Gaston Maspero décrit la momie de la manière suivante :

Modèle:Citation

Cette momie considérée comme celle de Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} est exposée au Musée égyptien du Caire. Toutefois, en 2007, le docteur Zahi Hawass annonça que cette momie était celle d'un homme de trente ans, mort à la suite d'une blessure de flèche à la poitrine. En raison de son jeune âge et de la cause de sa mort, il a été établi que cette momie n’était probablement pas celle du roi Thoutmôsis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}.

Titulature

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Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Références

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Bibliographie

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