Lazare Carnot
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Modèle:Infobox Personnalité militaire
Lazare Nicolas Marguerite Carnot, né le Modèle:Date de naissance à Nolay (France) et mort le Modèle:Date de décès à Magdebourg (Prusse), est un mathématicien, physicien, officier et homme d'État français.
Député à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale, il est membre du Comité de salut public en 1793-1794 ; son rôle dans les succès des armées françaises de la Révolution lui vaut les surnoms de « Grand Carnot » et d'« organisateur de la Victoire ».
Directeur en 1795, il joue un rôle politique dans l'opposition durant le règne de Napoléon, mais est tout de même promu général en 1812, puis comte de l'Empire (titre inachevé car il n'alla pas retirer les lettres à la chancellerie<ref>« Le général Carnot [...] ne retira pas les lettres patentes de la Chancellerie. » Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, l'Université, les écoles publiques, 1870.</ref>) et ministre de l'Intérieur lors des Cent-Jours. Il meurt en exil comme régicide, ayant voté la mort de Modèle:Souverain en 1793.
Il est l'une des principales figures de la famille Carnot.
Biographie
Famille
Lazare Nicolas Marguerite Carnot descend d'une famille bourgeoise d'origine calviniste, dont les membres ont exercé les professions de marchand puis de notaire et de magistrats<ref name="Bertaud">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Robert">Modèle:Harvsp.</ref>.
Il est le fils de Claude Carnot, avocat et notaire, et de son épouse Marguerite Pothier. Il fait partie d'une fratrie de sept enfants, dont deux autres sont connus : son frère aîné, Joseph, et un frère cadet, Claude Marie.
Il est l'époux de Jacqueline Sophie Dupont, de Maninghem (Pas-de-Calais), dont il a eu deux fils :
- Sadi, physicien, connu comme un des « pères » de la thermodynamique et du moteur thermique ;
- Hippolyte, homme politique, lui-même père de Sadi Carnot, président de la République à la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La descendance de Lazare Carnot Modèle:Famille Carnot
Formation
Modèle:... En 1767, il entre au collège de la ville d'Autun, tenu par les Jésuites (aujourd'hui lycée Bonaparte). Lors de l'interrogation de sortie, il refuse le secours d'un officier chargé de le suppléer au cas où sa connaissance du latin serait prise en défaut<ref name="Hippo">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il envisage dès lors une carrière dans les armes savantes : artillerie, marine ou fortifications ; mais son échec cuisant à l'examen d'entrée à la session de 1769 pousse son père à l'envoyer, avec une recommandation du duc d'Aumont, en préparation dans un établissement parisien, le cours Longpré<ref name="Hippo"/>.
En Modèle:Date-, après une période de préparation, il est admis troisième (sur douze admis et une centaine de candidats) à l'École royale du génie de Mézières, l'arme du Génie étant ouverte aux roturiers pour les emplois d'officiers. En Modèle:Date-, il en sort avec le grade de premier lieutenant.
Officier du génie et homme de lettres
Lazare Carnot entre très jeune dans l'arme du génie, en 1771, à l'âge de dix-huit ans.
Passant pour un original parmi ses camarades, il n'est que capitaine au corps royal du génie lorsqu'il écrit, en 1783, un éloge de Vauban qui est couronné par l'Académie de Dijon.
En 1786, Carnot, en garnison à Arras, entre à la société des Rosati fondée en 1778. Il publie plusieurs chansons dans le recueil des Rosati, notamment Je ne veux pas, les Mœurs de mon village, en neuf strophes, et plusieurs chansons bachiques. Son enthousiasme pour les Rosati l'amène à donner entre autres prénoms à son fils aîné celui de Saady, en référence au poète persan Saadi, auteur de l'Empire des roses.
En Modèle:Date-, entre dans la société des Rosati l'avocat Maximilien de Robespierre<ref>Hervé Leuwers, Robespierre, Paris, Fayard, 2014, Modèle:P..</ref>.
Les almanachs des Muses du temps recèlent des poésies de Lazare Carnot extrêmement légères. Celui de 1791 contient ainsi, Modèle:Nobr, le Temps passé, dialogue burlesque entre madame Fagotin et M. Barbichon.
À Paris, en 1797, avec d'autres Modèle:Incise Carnot est l'un des fondateurs de la Société des Belles Lettres.
Sous la Restauration on a réuni une bonne partie des pièces de vers composés par Carnot, alors en exil à Magdebourg, dans un recueil intitulé : Opuscules poétiques du général L.-N.-M. Carnot., Baudouin fils éditeur, Paris, 1820, in-8°<ref>Arthur Dinaux, Modèle:P. de son ouvrage posthume Les Sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes leur histoire et leurs travaux, revu et classé par Gustave Brunet, Bachelin-Deflorenne éditeur, Paris 1867.</ref>.
Période de la Révolution française (1789-1799)
Limité dans ses ambitions par ses origines roturières, Lazare Carnot se rallie à la Révolution française, lorsque, en 1789, les États généraux convoqués par Louis XVI se transforment en Assemblée nationale constituante (9 juillet), qui vote l'abolition des privilèges (nuit du 4 août), puis la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août).
À partir de 1791, il s'implique personnellement dans la vie politique du pays dans une période agitée, devenant député à l'Assemblée législative (sous le règne de Louis XVI), et un an plus tard, à la Convention (sous la République). La victoire des montagnards (juin 1793) le propulse dans le grand organe du gouvernement révolutionnaire, le Comité de salut public. Il réussit à échapper aux conséquences de la défaite de Robespierre (juillet 1794) et à revenir au premier plan sous le Directoire, du moins jusqu'au coup d'État républicain de 1797, qui l'amène à partir en exil.
Député à l'Assemblée législative (septembre 1791)
En septembre 1791, à la suite de la promulgation de la première constitution française, il est élu député du Pas-de-Calais à l'Assemblée nationale législative.
Le 20 avril 1792, l'assemblée vote, à la demande du roi, l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche, qui reçoit rapidement le soutien de la Prusse.
Membre du comité militaire, il fait décréter l'armement d'une garde nationale nombreuse et le licenciement de la garde du roi. Le 31 juillet, il est envoyé organiser le camp de Châlons.
En juin-juillet, la situation politique se tend en raison des échecs de l'armée française. Le 10 août, Louis XVI est renversé par une insurrection jacobine. Suspendu par l'Assemblée législative, il est incarcéré le 13 et il est décidé d'élire une nouvelle assemblée constituante, la Convention.
Député à la Convention : période girondine (septembre 1792-mai 1793)
Le 6 septembre, alors qu'il se trouve à Châlons, il est de nouveau élu député du Pas-de-Calais à la Convention, qui se réunit le 21 septembre et proclame la République, le lendemain de la victoire de Valmy.
Carnot siège d'abord avec les députés de la Plaine, dont la majorité soutient les girondins (Brissot, Condorcet), qui ont déjà gouverné dans les mois précédents (Roland, Clavière).
En Modèle:Date-, à la suite d'un procès commencé en novembre, il fait partie des députés qui votent la mort immédiate de Modèle:Souverain2, suivant l'avis des montagnards (Robespierre, Danton), alors que les girondins ont voté la mort avec sursis ou la prison (Condorcet). C'est une première défaite politique pour les girondins.
Les girondins sont renversés à la suite des journées du 31 mai et du 2 juin 1793, où la Convention, placée sous la menace des canons de la Garde nationale de Paris, décrète l'arrestation de 22 députés girondins (qui seront ensuite condamnés à mort). Le pouvoir passe alors aux montagnards, auxquels Carnot s'est rallié.
Sous le gouvernement des montagnards (juin 1793-juillet 1794) : le Comité de salut public
Il est élu membre du Comité de salut public en Modèle:Date-. Il y est chargé des affaires militaires (délégué aux Armées) et c'est à ce poste qu'il crée ou renforce les quatorze armées de la République française, confrontée aux offensives de la première coalition ainsi qu'au soulèvement vendéen et à d'autres mouvements insurrectionnels (Lyon, Marseille, etc.).
Envoyé comme représentant en mission à l'armée du Nord, il destitue le général Gratien (1764-1814), pour avoir reculé sur le champ de bataille, se met lui-même à la tête des colonnes françaises et contribue à la victoire décisive de Wattignies (près de Maubeuge), aux côtés du général Jourdan, le Modèle:Date-.
(estampe de François Bonneville).
Les armées françaises l'emportent d'abord contre les Vendéens (bataille de Savenay, décembre 1793), puis contre les Autrichiens (Fleurus, juin 1794).
Au sein du Comité, Carnot s'oppose à Robespierre en ce qui concerne les mesures sociales et à Saint-Just sur la conduite de la guerre<ref name="Bertaud"/>,<ref name="Robert"/>. Néanmoins, il donne son accord, entre autres, à l'élimination des Hébertistes (mars 1794), à l'élimination des Dantonistes (avril 1794), ainsi qu'à la politique générale de Terreur.
Lors de la crise de Thermidor (juillet 1794), il se rallie aux conjurés (Tallien, Barras), qui sont d'anciens « terroristes », plus ou moins repentis, et contribue à la chute de Robespierre le 27 juillet (9 Thermidor an II).
Sous la Convention thermidorienne (27 juillet 1794-26 octobre 1795)
Bien qu'il reste membre du Comité<ref>La page sur le Comité de salut public n'est pas claire sur ce point, mais il ne semble pas qu'il ait été éjecté.</ref>, il n'en est pas moins menacé d'un éventuel décret d'arrestation de la Convention, étant donné son rôle aux côtés de Robespierre. Ce qui signifierait un procès très risqué, l'atmosphère étant alors très défavorable aux « jacobins » et aux « sans-culottes » (Terreur blanche).
Il doit attendre le 28 mai 1795 l'intervention de François-Louis Bourdon (Bourdon de l'Oise) et de Jean-Denis Lanjuinais pour que son avenir s'éclaircisse. Ils le présentent comme « l'organisateur de la victoire », affirment qu'au Comité de salut public, il s'est exclusivement occupé des opérations militaires et lui attribuent la plus grande part des succès des armées françaises<ref>Louis-Michel Jocard, « Lazare Carnot et le droit », dans Jean Paul Charnay (éd.), Lazare Carnot, ou Le Savant citoyen, Actes du colloque tenu à la Sorbonne du 25 au Modèle:Date-, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 1990, Modèle:Nb p., Modèle:P..</ref> ».
Directeur sous le premier Directoire (novembre 1795-septembre 1797)
Modèle:... Le Modèle:Date-, lorsque sont mises en place des institutions de la [[Constitution du 5 fructidor an III|constitution de l'Modèle:Nobr romains]], élaborée par la Convention thermidorienne, il est élu membre du premier Directoire, à la place de Siéyès, qui a démissionné aussitôt élu.
Sur le plan militaire, la spécialité de Carnot, il se trouve en minorité, au côté de Le Tourneur, lui aussi officier du Génie, face au « triumvirat » (Barras, Reubell, La Revellière-Lepeaux) : alors que la première coalition est réduite à l'Autriche et au Royaume-Uni, il est partisan d'une paix rapide, sans chercher plus d'agrandissements du territoire, alors que les trois autres Directeurs veulent porter la frontière nord-est sur le Rhin, « frontière naturelle de la France ». Le plan stratégique adopté est le leur : attaquer Vienne en partant de l'Allemagne (Moreau et Jourdan), fixation d'une partie de l'armée autrichienne en Italie (Kellermann et Bonaparte). L'application de ce plan va en fait donner un rôle primordial à l'armée d'Italie de Bonaparte, qui au bout d'un an et demi de campagne oblige l'Autriche à faire la paix et à accepter la frontière sur le Rhin<ref>Au nom de la maison d'Autriche, mais pas du Saint Empire, dont les droits sur la rive gauche du Rhin devront être discutés ultérieurement.</ref> (traité de Campo-Formio, Modèle:Date-).
Opposé comme ses collègues aux menées de l'extrême gauche, Carnot participe en 1796 à la lutte contre la conspiration de Gracchus Babeuf ; le Modèle:Date-, il fait dissoudre la légion de police (créée après Thermidor), où les conjurés ont des appuis<ref>Légion de police générale de Paris, Modèle:Cf. Jean Tulard, « Le recrutement de la légion de police de Paris sous la Convention thermidorienne et le Directoire », AHRF, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>, peu avant l'arrestation de Babeuf le Modèle:Date-.
Après cette crise, il est favorable à un rapprochement avec une partie des royalistes, dans la mesure où ceux-ci, la Terreur finie, peuvent espérer remporter les élections à venir. En cela, il s'oppose là encore au « triumvirat », défenseur strict du régime républicain.
Le coup d'État du 18 Fructidor et la destitution de Carnot (septembre 1797)
Lorsque les élections de 1797 amènent une majorité de royalistes dans les deux conseils législatifs, ils élisent un directeur royaliste (monarchiste constitutionnel), François Barthélemy. Carnot est favorable au respect des institutions, alors que deux autres directeurs pensent qu'il faut intervenir contre cette majorité royaliste. Le cinquième directeur, Barras, ayant adopté leur point de vue, un coup d'État est organisé avec l'appui de l'armée (Augereau, et en arrière-plan, Bonaparte).
Le [[Coup d'État du 18 fructidor an V|coup d'État du Modèle:Nobr]] (Modèle:Date-) aboutit à l'arrestation de nombreux royalistes, qui sont déportés en Guyane. Carnot est destitué de sa fonction de directeur. Il décide alors de partir à l'étranger.
Comme il est membre de l'Académie des sciences depuis le Modèle:Date- (section des arts mécaniques), dès le Modèle:Date-, le ministre de l'Intérieur rappelle à l'institut que la place du « citoyen Carnot » est vacante et l'engage à choisir un successeur. Le Modèle:Date-, c'est le général Bonaparte qui est élu.
Par la suite, Carnot sera réélu le Modèle:Date-, sous le Consulat, puis exclu de l'Académie par l'ordonnance royale du Modèle:Date-.
Premier exil (septembre 1797-novembre 1799)
Modèle:... Durant cette période, il séjourne en Allemagne.
Après la Révolution
Consulat et Premier Empire
Rappelé par le Premier consul Napoléon Bonaparte après le coup d'État du Modèle:Nobr, il reçoit le portefeuille de la Guerre qu'il conservera jusqu'à la conclusion de la paix d'Amiens en 1802, après les batailles de Marengo et d'Hohenlinden.
Élu au Tribunat en 1802, il vote contre le consulat à vie, puis est le seul membre à voter contre la création de l'Empire.
Il reste sans emploi jusqu'à la campagne de Russie : à cette époque, il offre son épée à Modèle:Souverain2. On s'aperçoit alors qu'il n'a que le grade de chef de bataillon (commandant). Il est alors promu au grade de général de division.
En 1814, la défense d'Anvers lui est confiée<ref name="DN"/> : il s'y maintient longtemps et ne consent à remettre la place que sur l'ordre de Modèle:Souverain2.
Rôle pendant les Cent-Jours
Carnot est fait comte de l'Empire le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais Modèle:Citation et pair des Cent-Jours (Modèle:Date-).
Il est ministre de l'Intérieur du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>(75) Lettres et notes de Napoléon Bonaparte à Carnot, son ministre de l'Intérieur pendant les cent jours, chez P. J. De Mat, à Bruxelles, 1819.</ref>.
Favorable au système de l'enseignement mutuel dans les écoles populaires, où les meilleurs élèves encadrent les autres, il établit celui-ci en France. Sensible à l'importance de la musique, il souhaita l'enseignement de celle-ci aux élèves. Dans cette intention, il rencontra plusieurs fois Alexandre-Étienne Choron, qui réunit un certain nombre d'enfants et leur fit exécuter en sa présence plusieurs morceaux appris en fort peu de leçons<ref name="JFROLO">Jean Frollo, Les Orphéons, Le Petit Parisien, Modèle:Date-, Modèle:Nobr.</ref>. Par ailleurs, Carnot connaissait le pédagogue Wilhem depuis dix ans. Il entrevit aussi la possibilité d'introduire, par lui, le chant dans les écoles, et tous deux visitèrent ensemble celle de la rue Jean-de-Beauvais, ouverte à Paris à trois cents enfants<ref>Eugénie Niboyet, Notice historique sur la vie et les ouvrages de G.-L.-B. Wilhem : dédiée aux orphéonistes et aux écoles de chant de la ville de Paris P.-H. Krabbe éditeur, Paris 1843.</ref>. Le projet avec Choron avorta après la fin du pouvoir napoléonien après la bataille de Waterloo<ref>Henri Maréchal et Gabriel Parès, Monographie universelle de l'Orphéon, sociétés chorales, harmonies, fanfares, avec documents inédits, recueillis par les représentants de la France à l'étranger, Paris, C. Delagrave, 1910, Modèle:P..</ref>, mais connut une suite : Choron ouvrit une très prestigieuse école de musique privée. De son côté, Wilhem créa le mouvement musical de masses des orphéons.
Restauration et exil
Après la deuxième abdication de Napoléon, Carnot fait partie du gouvernement provisoire.
Exilé au moment de la Restauration, il est banni comme régicide en 1816 et se retire à Varsovie, puis à Magdebourg, où il consacrera le reste de ses jours à l'étude.
Funérailles au Panthéon
Ses cendres ainsi que celles de Marceau, de La Tour d'Auvergne et de Baudin, ont été transférées au Panthéon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Britannica, Lazare Carnot.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, Lazare Carnot.</ref> le Modèle:Date- au cours d'une imposante cérémonie, pendant le septennat de son petit-fils Sadi Carnot.
Controverse : rôle dans la guerre de Vendée
Reynald Secher l'a accusé d'avoir une responsabilité dans la décision des massacres perpétrés lors de la guerre de Vendée<ref>Proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794.</ref>, notamment en préparant en 1793 deux décrets votés par la Convention, ceux du Modèle:Date-<ref group="n">Le « décret relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée », du Modèle:Date-, prévoyait trois mesures répressives. Modèle:Citation bloc Modèle:Ouvrage.</ref> et du Modèle:Date-<ref group="n">Le « décret qui distrait de l'armée des côtes de Brest le département de la Loire-Inférieure et le réunit à celle de La Rochelle, laquelle portera le nom de l'armée de l'Ouest », du Modèle:Date-, Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans une lettre du Modèle:Date-, deux jours après la publication de l'ordre général organisant les colonnes infernales, le général Turreau écrivit au ministre de la Guerre et au Comité de salut public, comme il l'avait fait le Modèle:Date- aux représentants en mission à Angers et Saumur, afin d'obtenir leur approbation. Si, dans sa lettre aux représentants, il expliquait : Modèle:Citation, il écrivit au comité : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les représentants ne lui répondirent pas. Carnot attendit trois semaines avant de lui envoyer, le Modèle:Date-, une réponse jugée ambiguë, tant par Alain Gérard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> que Jean-Clément Martin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date-, plus de deux mois après la destitution de Turreau et l'arrêt des colonnes infernales, il écrivit au nom du Comité de salut public, aux représentants en mission dans l'Ouest à Niort, en réponse à une proclamation des agents préposés à la surveillance des récoltes, transmise par la commission militaire de Noirmoutier : Modèle:Citation bloc
Publications
Ouvrages militaires
- Éloge de M. le Maréchal de Vauban, premier prix de l'Académie de Dijon, Dijon et Paris, A. Jombert Jeune, 1784 (lire en ligne).
- Mémoire présenté au Conseil de la Guerre au sujet des places fortes qui doivent être démolies ou abandonnées, ou Examen de cette question : Est-il avantageux au Roi de France qu'il y ait des places fortes sur les frontières de ses États ?, Paris, Barois l'Aîné, 1789.
- De la défense des places fortes. Ouvrage composé pour l'instruction des élèves du Corps du Génie, Paris, Courcier, 1810.
- Mémoire adressé au roi (Modèle:Date-). Il y censure la marche suivie par le ministère.
Œuvre scientifique
Lazare Carnot est mondialement connu pour ses travaux scientifiques. Son Essai sur les machines en général de 1783<ref name="1783machines">Modèle:Harvsp.</ref> précise les lois du choc et énonce la loi de conservation du travail. Il publie Métaphysique du calcul infinitésimal en 1797<ref name="1797calcul_inf">Modèle:Harvsp.</ref>. Avec sa Géométrie de position (1803)<ref name="1803geom">Modèle:Harvsp.</ref>, suivie en 1806 de son Essai sur la théorie des transversales<ref name="1806transv">Modèle:Harvsp.</ref>, il apparaît en même temps que Monge comme l'un des créateurs de la géométrie moderne. Par ailleurs , il participe avec ce dernier à la fondation de l'École polytechnique.
Œuvre littéraire
- « Quelques poésies de Carnot », Almanach des muses, Paris, Delalain, 1786-1791.
- Opuscules poétiques du général L.N.M. Carnot, Paris, Baudoin Fils, 1820.
- Don Quichotte. Poème héroï-comique en six chants, Paris, F.A. Brockhaus, 1821.
- Général Lazare Carnot. Poésies, Paris, E. Boulanger, 1894.
- Le Rêve. Ode, 1899.
- Choix de poésies du général L.N.M. Carnot, Paris, Imprimerie E. Baudelet, 1933.
Hommages
- Dans Une ténébreuse affaire (1841), Honoré de Balzac le met en scène face à Fouché, Sieyès et Talleyrand en lui prêtant un bon mot resté célèbre : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Il fait partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel.
- Son nom est donné à de très nombreuses voies et places ainsi qu'à bon nombre d'établissements scolaires publics à travers toute la France (à Paris : avenue Carnot et boulevard Carnot, à Arras : boulevard et lycée Carnot, à Lyon : place Carnot, à Dijon : lycée Carnot, à Toulouse : Boulevard Lazare-CarnotModèle:Etc.) et même au-delà : il existe par exemple une rue Carnot (Modèle:Lang) à Anvers. Toutefois, le nom de Carnot est aussi donné en hommage aux autres illustres membres de sa famille (à Lyon, par exemple, la place Carnot est en effet dédiée à Lazare Carnot, mais la rue Carnot commémore le président Sadi Carnot, assassiné dans cette ville).
- L'Académie des Sciences et le ministère français de la Défense décernent tous les deux ans un prix qui porte le nom prix Lazare Carnot.
- Un timbre Lazare Carnot de 10F +4F de la série des célébrités de la révolution de 1789 est mis en vente en Modèle:Date-.
- Dans son célèbre [[Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon|discours du Modèle:Date-]] pour la panthéonisation de Jean Moulin, André Malraux prononce le vœu suivant, à propos des cendres du résistant : Modèle:Citation
- La promotion 1959 de l'E.N.A [École Nationale d'Administration] a adopté comme nom celui de Lazare Carnot.
- La promotion 2016 de l'École nationale supérieure de l'infrastructure militaire porte le nom de Lazare Carnot.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Modèle:Armoiries avec ornements communs | Armes du comte Carnot et de l'Empire (Modèle:Date- : Modèle:Citation<ref name="Georgel"/>), général de division (Cent-Jours), ministre de l'Intérieur (Modèle:Date- - Modèle:Date-), grand-croix de la Légion d'honneur (Cent-Jours),
D'azur, à trois merlettes d'or, 2, 1, surmontées en chef d'une étoile d'argent<ref name="Georgel">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="n">Pour les armoiries, on trouve aussi :
Sources
</ref> |
Sources primaires
- Les papiers personnels de Lazare Nicolas Marguerite Carnot sont conservés aux Archives nationales sous la Modèle:Nobr (lire en ligne).
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Charles Rémond Notice bibliographique sur LE GRAND CARNOT
souscription nationale destinée à ériger une statue à Nolay (Côte d'Or)
Dijon 1880Modèle:Début de colonnes
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Liens externes
- Académie des sciences : Les membres du passé dont le nom commence par C
- Ouvrages de Carnot numérisés par le SCD de l'université de Strasbourg
- Lazare Carnot et la création de l'École polytechnique, par Emmanuel Grison
- La correspondance et les rapports des ministres de la Guerre (dont Carnot, 1800) au Secrétaire d'État sous Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} sont conservées aux Archives nationales (France).
- Commémorations nationales 2003 : Lazare Nicolas Marguerite Carnot