Bournois

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Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Bournois. Entrée de la grotte de la Baume vue de l'intérieur. (1). 2015-07-14.JPG
Porche de la grotte de la Baume, vue de l'intérieur.
Fichier:Bournois .Fond de la grotte de la Baume. 2015-07-14.JPG
Fond de la grotte de la Baume.

Bournois est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Bourniquais.

Géographie

Hydrographie

Le Ruisseau de Suchot est le principal cours d'eau de Bournois.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Bournois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), prairies (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), terres arables (8,7 %), zones urbanisées (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Ecclesia de Burneys, Borney en 1143 ; Bornoi en 1205 ; Burneys au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Bournois en 1405 ; Bournoys en 1666<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Bournois est aujourd'hui du département du Doubs et du canton de L'Isle-sur-le-Doubs, à 50 kilomètres nord-est de Besançon, à égale distance de L'Isle-sur-le-Doubs et de Villersexel, soit à 11 kilomètres de ces deux petites villes. Situé à la fois sur un plateau et dans un creux à Modèle:Unité d'altitude, il est entouré de bois à l'est, au sud et à l'ouest ; limité au nord par une montagne dont les versants et les plateaux qui lui font suite s'étendent presque à pic du côté des villages voisins sur une longueur de 6 kilomètres environ.

La variété du sol qui permet tous les genres de cultures, ce qui fait dire que « Bournois peut se passer de ses voisins » a aussi contribué à son isolement.

Histoire

Bournois était autrefois du bailliage de Vesoul et de la prévôté de Montjustin. Il est mentionné pour la première fois sous les noms de Buniey, Bunieys, Bonieis, Borncus, Bouniaiis, Bourneus, Bournois dans les chartes de l'abbaye des Trois-Rois, qui en parlent presque dès la fondation de ce monastère, en 1133.

L'église était sous l'invocation de saint Nicolas, dont la fête est fixée au 6 décembre. L'abbé Baverel, dans sa notice des villages de Franche-Comté, dit qu'elle était anciennement sous la dépendance du prieur de Vaucluse, et ensuite de l'Université et de l'archevêque de Besançon. En 1187, le pape Grégoire VIII confirma à l'abbaye de Lieu-Croissant tout ce qu'elle possédait à Bournois.

L'église avait tous les caractères d'église paroissiale ; elle possédait une chapellenie ou prestimonie en l'honneur de saint Nicolas et de saint Claude, fondée en 1530, au maître-autel, par Nicolas Monniot, chanoine de Sainte-Madeleine de Besançon, qui était originaire de Bournois.

Dans un acte de visite, il est dit que cette chapellenie était pauvre, pingui censu dotata. Nicolas Monniot nomma lui-même le premier chapelain, et la fondation fut approuvée par l'Ordinaire le 4 septembre 1532. Le droit de présentation, conservé d'abord dans la famille Monniot, appartenait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Guillaume de Montby, seigneur de Bournois en 1652 ; puis il passa à la famille des Raincourt, seigneurs de Fallon. En 1770, c'est Gabriel-Gaspard de Raincourt, chanoine doyen de Baume-les-Messieurs, qui est institué chapelain de Bournois, à la présentation de Jean-Baptiste de Raincourt, seigneur de Fallon. Il eut pour successeur Louis-Gabriel de Raincourt, trésorier de l'église de Saint-Pierre de Macon, nommé le 23 janvier 1781, qui a été le dernier chapelain avant la Révolution.

De chaque côté de Bournois, à l'est et à l'ouest, suivant les vallées du Doubs et de l'Ognon, passent deux routes très anciennes par lesquelles se font le commerce, et qui laissent le village isolé comme dans une île sur le plateau. Selon l'ancienne coutume, tous les chemins étaient en ligne droite, mal tenus et à peu près impraticables, de sorte qu'à l'époque, il était extrêmement difficile d'y arriver.

C'est grâce à ces accidents de terrain qu'en 1815, il a pu échapper assez longtemps aux allées et venues de l'ennemi, et qu'en 1870-71, il n'avait pas encore vu les Allemands tandis que les villages voisins étaient dévastés depuis longtemps. Bournois n'a été occupé que pendant trois jours, lors de la retraite du général Bourbaki.

Politique et administration

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Démographie

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Économie

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Lieux et monuments

La grotte de la Malatière est située entre Bournois (25) et Soye (25). Cette grotte a un développement de Modèle:Unité et sa galerie principale renferme un immense pilier stalagmitique. Plusieurs fois par an, des spéléologues s'aventurent au cœur de la grotte, mais seuls les plus avertis s'engagent dans le ruisseau souterrain. Cette cavité rejoint, quelques kilomètres plus loin, le gouffre de Pourpevelle situé à Soye (25).

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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